Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 21-03-2013 23:17

une pirogue de clandestins chavire au large de Libreville, au moins 30 morts

 

Au moins 30 personnes, des immigrés clandestins, sont mortes lorsque leur pirogue a chaviré au large de Libreville, près du Cap Esterias (40 km au nord de la capitale gabonaise..

Les corps jonchaient la côte sur plusieurs centaines de mètres et leur pirogue était encore visible dans l'eau,on dénombre 30 morts. Selon un gendarme sur place, la pirogue transportait 65 personnes et a chaviré lors de fortes intempéries dans la nuit de mercredi à jeudi.

 

Source: AFP

 


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le 21-03-2013 16:17

Ali Bongo au restau U et à l'Arbre à palabres de l'uob

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Libreville, le 20 mars 2013 – Les milliers d’étudiants présents sur le campus de l’UOB ce mercredi à la mi-journée ont eu la surprise de voir arriver le président Ali Bongo Ondimba. Durant deux heures, entouré d’une foule considérable, celui-ci a arpenté le domaine universitaire, découvert le nouveau restaurant et assuré aux leaders estudiantins que les bourses seraient versées.


Une invitation lui avait été discrètement adressée et il a souhaité l’honorer : le président de la République a fait irruption ce mercredi midi à l’Université Omar Bongo afin de prendre la plus exacte mesure des attentes et des insatisfactions qui agitent la communauté des étudiants. Autant dire les leaders gabonais de demain, qui ont pu s’exprimer librement devant le chef de l’Etat : « Dans ce village planétaire, devaient-ils lancer, les paresseux et les partisans du moindre effort n’auront plus de place ; seuls les mieux formés seront à l’abri du chômage. (…) La grève n’est pas un bras de fer ou une déclaration de guerre. (…) Les étudiants ne s’allient à aucun parti politique pour revendiquer de meilleures conditions d’étude et de vie ». Regroupés sous le célèbre arbre à palabres, les jeunes en vinrent rapidement aux revendications, de la prime de transport à l’approvisionnement en livres de la bibliothèque centrale, de la levée du critère d’âge au point décisif du paiement des bourses à ceux qui n’ont encore rien reçu.


Le « contrat de confiance » demandé au porte-voix par les étudiants, l’impatience des uns et la détresse des autres, la volonté exprimée de faire de ce mercredi un « jour historique », appelaient une réponse tout aussi franche et directe et c’est donc sans protocole excessif que le chef de l’Etat, usant du même porte-voix, invita l’assemblée à ne pas décourager l’action publique alors que des réformes capitales sont en cours. « Oui, les bourses seront versées. Oui, une meilleure organisation des bourses et stages a déjà permis d’économiser plus de 11 milliards qui ont aussitôt été investis dans ces rénovations visibles par tous à l’UOB ». Oui, le président de la République entend l’appel de la jeunesse estudiantine et il y répond par cette visite « impromptue », au plus près des réalités du terrain.


A l’heure où le système éducatif gabonais connaît une transformation en profondeur avec la modernisation des installations et des services, alors que les 15.000 étudiants de l’UOB bénéficient de 2 nouveaux amphithéâtres, d’un restaurant universitaire fraîchement rénové (le chef de l’Etat a déjeuné sur place), de la construction de chambres supplémentaires et de la remise en état de nombreuses salles de cours, le président de la République Ali Bongo Ondimba a marqué, par sa présence aux côtés de la jeunesse savante, la détermination et l’engagement qui sont les siens, qui sont les leurs.


FIN

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La politique du Gabon Émergent

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

 


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le 19-03-2013 22:03

L’Emergence et la Jeunesse du Woleu-Ntem « L’Union scellée »

L’Emergence et la Jeunesse du Woleu-Ntem

« L’Union scellée »

 

Ayenoue

 

 

 

Pour une simple étape dans la ville, c’est de plusieurs départements de la province du Woleu-Ntem que sont venus finalement venus par milliers, le samedi 16 mars 2013, les jeunes, apprenants ou non et malgré une météo exécrable, écouter et échanger avec le Secrétaire National du Parti Démocratie Gabonais (PDG) en charge des fédérations de l’Extérieures et Porte-parole du Parti, Axel Jesson Denis Ayenoue sur les attentes du Chef de l’Etat à l’endroit de la jeunesse gabonaise.

 

Troisième étape d’une tournée qui l’a conduit tour à tour à Franceville et à Port-Gentil, Oyem dans la province du Woleu-Ntem a constitué la boucle de ce périple riche en enseignements. Bravant les caprices d’une pluie battante et aux allures d’un déluge qui s’était abattue dans la ville ce jour, les jeunes de la province ont pris d’assaut la salle Polyvalente Omar Bongo Ondimba de la commune d’Oyem afin de témoigner leur détermination à faire désormais œuvre utile pour leur devenir.

 

Ayenoue dans le Woleu Ntem

 

 

 

Aux côtés des responsables locaux de la jeunesse du PDG parmi lesquels le Secrétaire Communal Prosper Abessolo Mengué, Axel Jesson Denis Ayenoue a, en réponse aux propos chaleureux prononcés à son endroit par son collègue du Parti, remercié les jeunes pour la promptitude avec laquelle ils ont répondu massivement à l’appel du Chef de l’Etat.

Après avoir transmis à ses jeunes compatriotes les attentes du Président de la République à leur endroit et ce, suivant le contenu du document stratégique qu’ils  lui ont transmis récemment au palais du bord de mer, Axel Jesson Denis Ayenoue a présenté les opportunités que représente l’engagement de la jeunesse dans l’arène politique nationale. Il a pour cela décliné l’engagement du Chef de l’Etat consistant à donner plus d’opportunités et d’espace d’expression plus vaste aux jeunes. Il y va des 30% octroyés aux jeunes et aux femmes lors des joutes électorales à la formation aux métiers d’avenir. Un processus souvent dénoncé par les chefs d’entreprises qui hésitent à embaucher ces jeunes par manque de qualification.

 

Sur un tout autre plan, le porte parole du parti a expliqué aux jeunes, les enjeux contenus dans l’élaboration du prochain fichier électoral biométrique. Il leur a dit, à ceux qui s’interrogeait sur la fiabilité de cette nouvelle technologie, qu’elle n’était pas une panacée ; donc, ne représentait en rien une fiabilité au point d’éviter de façon absolue, des revendications postélectorales. La phase la plus attendue des jeunes fut sans doute celle des questions-réponses.

 

Durant cette étape, les jeunes de la province du Woleu-Ntem ont salué la tenue de cette rencontre qui témoigne, selon eux, de la ferme volonté du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à favoriser leur intégration dans les différents arcanes de décisions du Gabon. Les jeunes ont par ailleurs exprimé leur reconnaissance à l’endroit des plus hautes autorités du pays qui s’entendent ainsi les impliquer dans la construction d’un Gabon émergent. Répondant aux interrogations des jeunes concernant la création des PME-PMI, le Secrétaire Communal du PDG qui y a répondu a déclaré que la province du Woleu-Ntem avait désormais une représentation locale du Centre de Développement des Entreprises (CDE) basée dans la ville d’Oyem. D’où l’appel du Secrétaire National du PDG, Axel Jesson Denis Ayenoue afin que les jeunes ne se focalisent pas sur les postes de la Fonction Publique, mais, s’arriment à la vision de l’émergence qui milite en faveur d’un tissu des hommes d’affaires nationaux. Aussi, a-t-il fait remarquer que le chômage des jeunes était un véritable problème social qui préoccupe au plus au point, les pouvoirs publics.

 

Il a noté cet état de choses du fait que cette tranche de la population ne soit pas souvent formée selon la demande du marché. Dans un souci de clarté de langage, il a émis le vœu de voir les pouvoirs publics réajuster les formations suivant la demande.

 

Toujours dans sa quête de transmettre fidèlement les attentes du Président de la République à l’endroit des jeunes, Axel Jesson Denis Ayenoue a affirmé que l’école, avait comme particularité, d’être une garantie de gestion pour ceux qui seraient tentés de créer leurs propres entreprises, ou encore  auront en charge la gestion des deniers publics.

Autres aspects évoqués par Axel Jesson Denis Ayenoue, la recrudescence des crimes perpétués sur des jeunes filles dont les enquêtes tarderaient à aboutir. Il a également déploré la vagabondage sexuel des jeunes qui s’intéressent peu à leur formation. 

 

Avant de clore les échanges avec ces jeunes, le Secrétaire National du PDG a laissé entendre que le Gabon émergent était un pays de méritocratie, pourvu que chacun soit convaincu de ses capacités car, l’objectif premier du gouvernement est de réduire considérablement la pauvreté afin de conduire le Gabon vers un pays émergent à l’horizon 2025.

 

En somme, ces trois étapes aussi enrichissantes les unes que les autres auront, selon l’engouement constaté, permis au Secretaire National de déduire qu’il y avait finalement un gros espoir en la jeunesse gabonaise, si et seulement si elle était impliquée dans la gestion des affaires du pays. Il a en outre plaidé pour une éradication totale de l’alcoolisme et du tabagisme en milieu scolaire.

 

 


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le 19-03-2013 12:01

Allocution Du President de la Republique a l'occasion de la journee CEMAC

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Peuples du Cameroun ; de Centrafrique ; du Congo ; du Gabon ;

de Guinée Equatoriale ; du Tchad ;


Comme vous le savez, le 16 mars 2013 s'organise la 5ème édition de la "Journée CEMAC". En ma qualité de Président en exercice de la Communauté, je me dois en cette occasion de rappeler à chacun l'importance de la construction initiée par les Pères Fondateurs voilà 49 ans et dont la pertinence ne peut être aujourd'hui contestée.

Nous sommes les héritiers d'une tradition communautaire vieille de cinq décennies et il convient d'en être fier. La foi, l'abnégation et les impératifs d'intégration ont motivé des générations à poursuivre l'œuvre entreprise, par-delà leurs différences naturelles et leurs opinions parfois opposées qu'elles ont toujours su faire converger vers l'essentiel. Depuis ce 08 décembre 1964 à Brazzaville jusqu'à ce jour, l'esprit de notre Communauté s'est répandu, s'est renforcé. 

Je rends à cet égard hommage à chacun des Chefs d'États des pays membres pour les efforts louables qu'ils ne cessent d'entreprendre aux fins du raffermissement de notre Communauté.


Mesdames et Messieurs,

 

Évoquer l'importance de la CEMAC, c'est principalement vous exhorter à assurer à notre Communauté la place et le rôle que les pères fondateurs lui ont assignés dans une Afrique Centrale en construction: une CEMAC à l'économie forte et au commerce florissant, adossés à une monnaie unique, une CEMAC en Paix et en Sécurité, intégrée physiquement et culturellement, une CEMAC active sur le plan international.

Près de cinquante années de pratique communautaire nous valent aujourd'hui des résultats dont on peut légitimement tirer satisfaction, bien que beaucoup reste à faire.

Les institutions de notre communauté se mettent progressivement en place; à cet égard je dois citer les trois principaux pouvoirs constitutifs de toute communauté moderne, je veux nommer:

 

·        le Parlement Communautaire qui représente le pouvoir législatif de la Communauté;

·        la Cour de Justice et la Cour des Comptes Communautaires qui doivent progressivement assumer toutes les missions organiques et fonctionnelles du pouvoir judiciaire;

·        enfin la Commission qui en est l'exécutif.

 

Cet attelage est enfin soutenu par de nombreuses institutions spécialisées prenant en charge des missions ou des politiques sectorielles d'une part, ou des missions d'enseignement et de formation dans des centres d'excellence d'autre part.

 

Parmi les premiers je citerai:

 

·        l'Organisation de Coordination pour la Lutte contre les Grandes Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) ;

·        la Commission Économique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA) ; ou

·        l'Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSAAC) ;

 

Enfin les seconds, bien connus de notre jeunesse et de nos jeunes cadres comprennent entre autres:

 

·        l'École Inter-États des Douanes;

·        l'Institut Sous-Régional Multisectoriel de Technologie Appliquée, de Planification et d'Évaluation de Projets (ISTA) ;

·        l'Institut Sous-régional de Statistiques et l'Économie Appliquée (ISSEA);

·        l'Institut de l'Économie et des Finances - Pôle Régional; pour ne citer que ceux-là et sans pour autant négliger:

o   l'Institution de Bourses de Valeurs dans notre région d'Afrique Centrale, surveillées par la COSUMAF,

o   la COBAC qui régule l'activité bancaire,

o   le GABAC pour la lutte contre le blanchiment d'argent, etc.

 

Mais plus que tout, une étape majeure de la construction communautaire aura été l'adoption du Programme Économique Régional (PER) qui recouvre les projets d'intégration physique de tous les réseaux et qui fait toujours l'objet d'études complémentaires en matière de sources et de mécanismes de financement. 

La création de la Conférence des Recteurs des Universités et des Responsables des Organismes de Recherche d'Afrique Centrale (CRURORjAC) et l'élaboration d'un mécanisme de libre circulation des enseignants, des chercheurs et des étudiants, ainsi que la mise sur pied de la Coupe CEMAC et des universiades marquent d'autre part la dynamique d'une double intégration éducative et sportive. 

De vastes réformes institutionnelles se sont donc opérées; elles réclament maintenant d'être cimentées. 

Les priorités d'aujourd'hui participent d'une nouvelle vision qUI correspond aux exigences du monde actuel: elles tendent à consolider davantage la libre circulation, à développer par l'intégration les potentialités de nos États, à affirmer dans leur diversité la richesse de l'identité culturelle de nos peuples.

Plusieurs impératifs en découlent dont le premier réside dans l'application intégrale, par tous les États, des décisions et résolutions dûment arrêtées par les instances communautaires compétentes. Un certain nombre de dispositifs restent en effet d'application encore mitigée dans certains pays membres. Il nous faut désormais franchir le pas pour assurer leur effectivité.  

Chacune des mesures prises par la Communauté l'est en effet pour avoir été préalablement discutée, défendue et soutenue, avant d'être adoptée; il est donc important de les appliquer. Il ne s'agit pas de s'opposer aux réexamens parfois indispensables de nos décisions, aux réajustements parfois nécessaires de nos résolutions; mais la nécessité d'appliquer les mesures dûment arrêtées s'impose à chacun d'entre nous. 

Le deuxième impératif tient au maintien de la coordination de nos politiques économiques et monétaires. Soyez-en sûrs, si la Communauté n'avait pas existé, l'intensité des crises économiques ou financières vécues chez nous aurait été beaucoup plus retentissante; elles auraient impacté beaucoup plus sévèrement nos sociétés et ébranlé leur cohésion. La Communauté nous a préservés des politiques du « chacun pour soi » et de l'isolationnisme. 

C'est d'ailleurs à cette fin que la Conférence des Chefs d'État a adopté le Programme Économique Régional (PER). Cet instrument devra servir, dans les conditions de compétitivité internationale actuelle, à la consolidation d'un espace économique intégré qui réponde aux attentes de nos populations. Ainsi, certaines de nos potentialités et ressources seront mises en commun pour poursuivre notre intégration sur des fondements mieux affermis. 

Nous avons à cet égard jusqu'à présent réussi à éliminer l'essentiel des barrières administratives, douanières et normatives qui morcelaient notre espace CEMAC. Il nous reste à éliminer ou à réduire les autres obstacles qui freinent encore la fluidité de la circulation des hommes, des marchandises et des biens.

Le troisième impératif est de construire une « CEMAC des peuples », ce qui n'est possible qu'à travers l'adhésion réelle des citoyens à nos ambitions. L'un de nos objectifs pourrait être de développer davantage notre communication. De vastes campagnes d'explications auprès de nos populations permettront que la Communauté, son organisation, son fonctionnement et ses perspectives soient véritablement connus des citoyens et assimilés par eux. 

Seul un travail patient d'explication pourra gagner l'adhésion de nos populations; nous devrons également intégrer dans nos actions un facteur social qui permette aux citoyens de comprendre les enjeux de la dynamique communautaire.

A côté des marchés, faisons place à des activités propres à promouvoir la solidarité, la coopération, l'association, la mutualité, l'intérêt général. Ce sera une œuvre passionnante que de donner un contenu social à la CEMAC. Il sera exaltant de voir nos populations s'associer, au-delà de leurs différences et de leurs opinions diverses, pour que la CEMAC ne soit pas qu'un jeu d'affaires et de finance, mais plutôt l'œuvre puissante d'hommes qui construisent leur histoire commune.


Mesdames et Messieurs, 


Qu'il me soit permis d'insister ici sur la dimension humaine du « vivre­ ensemble » que nous voulons, afin de rappeler la nécessité de bâtir les relations économiques sur le respect des droits fondamentaux de nos populations, sur le respect des droits des femmes, des droits de l'enfant, des droits des travailleurs, et la prise en compte des droits de la Jeunesse. 

Je souhaite qu'en liaison avec nos sociétés civiles, la Commission prenne des initiatives dans le domaine de la lutte contre les exclusions afin de répandre dans notre espace CEMAC une culture de tolérance et de l'acceptation de l'autre.

Enfin, le dernier impératif, mais pas le moindre, nous commande de développer les potentialités que représentent nos jeunes. Les inventions susceptibles de naître de leur esprit sont innombrables pour peu qu'ils bénéficient de formations de qualité.

Les jeunes constituent un capital qui ne demande qu'à fructifier; utilisons-le comme il convient et à la dimension de notre sous-région et de ses aspirations futures. 

Je n'en dirai pas plus, mais dans notre esprit s'impose, sans aucun doute, l'extraordinaire série de réussites technologiques et scientifiques qui pourraient découler d'un dispositif académique mutualisé, qui soit diversifié tant dans ses degrés d'enseignement que dans ses spécialités. 

Pour terminer, enseignons également la CEMAC ; apprenons-la à nos enfants. Que l'école les prépare à devenir des citoyens de la Communauté, qu'elle développe l'enseignement de l'histoire, de la géographie et des cultures de notre espace d'Afrique Centrale. Mettons l'accent sur les échanges scolaires et universitaires, et sur le jumelage des cités. Insistons sur la formation et nos enfants pourront poursuivre l'œuvre entreprise et célébrer un jour prochain l'intégration achevée.

Vive la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale pour que vive l'intégration régionale.

 

Je vous remercie.

 


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