"L'Afrique a besoin d'un leadership clair... et doit se construire par elle-même", a dit le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba dans son intervention à Addis-Abeba (Ethiopie), lors des travaux du Forum Economique Mondial sur l’Afrique.
Ouverts depuis jeudi, les travaux du Forum Economique Mondial sur l’Afrique se sont poursuivis avec des échanges et réflexions relatifs au leadership Africain.
La réussite de chaque pays reste tributaire de la capacité de ses dirigeants à avoir une vision claire et faire preuve d’une capacité managériale à mener leurs pays vers un mieux-être économique et social. A ce titre, le président Ali Bongo Ondimba et ses pairs ont échangé sur le style de leadership dont l’Afrique a besoin pour sortir de l’ornière et amorcer le processus de revitalisation de l’économie d’un Etat, nécessaire à son insertion dans le nouveau contexte de globalisation de l’économie mondiale.
Deux Chefs d’Etats, deux premiers ministres, telle fut la composition du panel relatif au leadership africain. Les Présidents Ali Bongo Ondimba du Gabon et Jonathan Goodluck du Nigéria, et les Premiers Ministres Mélès Zénawi d’Ethiopie et Nahas Angula de Namibie ont été presque unanimes sur leur vision du nouveau type de leadership dont l’Afrique a besoin.
Il s’agit d’un style de gouvernance axé sur une vision claire des ambitions stratégiques et qui place le citoyen au cœur de l’action. Le Président Ali Bongo Ondimba a ajouté aux propos de ses interlocuteurs que les pays africains doivent être puissants, travailler en symbiose au service du bien-être des populations. Ceci, en intégrant les sensibilités locales et spécifiques des citoyens.
DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE A LA TRANSFORMATION ECONOMIQUE
Le Forum Economique Mondial sur l’Afrique, à travers le panel ‘’Leadership Africain’’ consacré à la position de l’Afrique dans l’économie mondiale, s’est appesanti sur les nouvelles stratégies que doivent mettre en œuvre les Etats africains pour une croissance stable et soutenue, aux répercussions sociales positives.
L’ancien Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan, l’actuel Président de la BAD (Banque Africaine de Développement), Donald Kaberuka, et d’autres acteurs importants de l’économie africaine et mondiale ont composé la plénière relative à la position de l’Afrique dans l’Economie mondiale. Pour ces intervenants, les perspectives économiques sont reluisantes pour l’Afrique, qui doit capitaliser sur ses acquis tels que : la relative résistance du continent à la récession économique mondiale, la stabilité et la progression de la croissance économique africaine, par rapport aux économies des pays développés avant, pendant et après la crise, etc.
En outre, l’impact de la croissance économique étant relativement faible sur le quotidien des populations, il s’agira désormais de passer à une étape supérieure en amorçant la phase de transformation économique.
Pour un développement inclusif et durable, les panelistes ont estimé que l’Afrique devra amorcer la phase de transformation économique, qui se traduira par une croissance dans l’ensemble des secteurs de l’économie. Cette perspective de mutation économique consistera fondamentalement à passer du cap de l’économie agraire à faible revenu à des économies industrialisées aux revenus plus conséquents.
Une ambition qui entre en phase avec la vision du Chef de l’Etat Gabonais, qui, dans sa perspective de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025, a bâti sa stratégie sur la construction des fondements de son émergence à travers trois piliers forts : le Gabon Vert, le Gabon Industriel et le Gabon des Services. Préalables à la mise en place de conditions favorables à un saut qualitatif majeur et irréversible de l’économie.
Les candidats PDG investis dans les circonscriptions du 1er siège du Komo (Kango) dans la Province de l'Estuaire, du 1er siège de la Boumi-Louétsi (Mbigou), du siège unique de la Louétsi-Wano (Lébamba), et du 1er siège de l'Ogoulou (Mimongo) dans la Ngounié ainsi qu'au 2ème siège de la Lolo-Bouenguidi (Koula-Moutou) dans l'Ogooué-Lolo (centre) et le 2ème siège de l'Okano (Mitzic) dans le Woleu-Ntem (nord), seraient les grands vainqueurs de l'élection partielle du 5 mai dernier.
Idem, pour l'élection sénatoriale partielle sur le siège de la commune de Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga, resté vacant depuis septembre 2011, suite à la nomination de son titulaire, Germain Ngoyo Moussavou (sénateur PDG), aux fonctions d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Haut représentant du Gabon en France.
Ces élections n'ont aucun enjeu et ne bousculeront pas la majorité parlementaire actuelle détenue par le Parti démocratique gabonais crée par feu Omar Bongo Ondimba.
Si ces résultats se confirmaient, le PDG compterait 114 députés sur 120 à l'Assemblée nationale contre six (6) sièges pour l'opposition.
Source:Gabonews
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