Le principal syndicat des employés du secteur pétrolier au Gabon, 4e producteur subsaharien, a lancé un appel à la grève qui débutera ce jeudi à minuit et dont le but est d'obtenir un contrôle de la main d'oeuvre étrangère, a appris l'AFP auprès du syndicat.
"Le mouvement commence à minuit ce soir (jeudi). Nous avions repoussé le mouvement pour attendre le conseil des ministres d'hier (mercredi) mais nous constatons que nos revendications ne sont pas satisfaites. Nous entrons donc en grève", a affirmé à l'AFP Hans Landry Ivala, secrétaire général adjoint de l'Organisation nationale des employés du pétrole (Onep).
L'Onep regroupe 4.000 des 5.000 travailleurs du secteur et ses grèves sont généralement très suivies.
"Notre revendication n'a pas changé. Il y a un seul point: la publication d'un décret réglementant l'emploi de la main d'oeuvre étrangère et abrogeant tous les autres textes vieux de plus de 40 ans. A compétence égale, il faut une préférence nationale pour l'emploi d'un Gabonais. S'il n'y a pas de compétence au Gabon alors pas de problème on emploie un étranger", a poursuivi M. Landry Ivala.
Le 21 mars, l'Onep avait annoncé avoir déposé un préavis de grève pour dimanche minuit réclamant la publication d'un décret réglementant l'emploi de la main d'oeuvre étrangère. Il avait ensuite repoussé la grève pour attendre les décisions du conseil des ministres de mercredi.
"Nous espérions que le gouvernement prendrait ce décret qui est prêt, mais le gouvernement a préféré dire qu'il fallait consulter tous les partenaires sociaux", a ajouté M. Landry Ivala.
A l'issue de ce conseil des ministres décentralisé à Makokou dans le nord-est, le président gabonais Ali Bongo Ondimba avait annoncé un train de mesures dont "une large concertation" visant à "définir les conditions d'accueil des travailleurs étrangers", "à promouvoir l'emploi des jeunes gabonais et endiguer l'accroissement du chômage".
Il avait aussi annoncé un audit dans le secteur pétrolier pour "déterminer le niveau de conformité de chaque société" et procéder à une évaluation des contrats signés.
"Faire confiance, mais vérifier quand même, c'est tout simplement la philosophie que j'essaie d'appliquer", avait déclaré le président, rappelant que le pays est "en train de revoir tout ce secteur avec un nouveau code pétrolier, la création d'une nouvelle compagnie nationale du pétrole".
Le pétrole est la principale richesse du Gabon, qui en produit entre 220.000 et 240.000 barils par jour. Officiellement, ses recettes assurent à l'Etat "environ 60%" de son budget.
En avril 2010, l'ONEP avait lancé une grève "illimitée" qui avait duré deux jours après des promesses de négociation du gouvernement.
La mine d’or de Bakoudou, à plus de 650 km au sud-est de Libreville et dont les réserves sont estimés 2,4 millions de tonnes devrait entrer en phase de production au dernier trimestre 2011, a appris notre Federation de source proche de la société MANAGEM, détentrice du permis d’exploitation de la mine. |
Selon des études réalisées le site, la production annuelle avoisinerait 1200 à 1400 kg d’or. La mise en valeur de site d’exploitation a nécessité la bagatelle somme d’environ 16 milliards de FCFA entièrement financé par le groupe MANAGEM. La mine emploiera plus de 150 gabonais et une vingtaine d’expatries et générera à l’Etat 8 milliards de FCFA par an. Découverte en 1940 par le Bureau de recherche géologique et minier (BRGM) français, l’or de Bakoudou fût brièvement exploité par la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), filiale du groupe français ERAMET, spécialisée dans l’exploitation de manganèse au début des années 1980. |
A cette occasion, le Président de la République, Chef de l’Etat a annoncé des mesures portant sur les domaines entre autres ;
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