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Titre du blog : Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est
Auteur : ujpdg-russie
Date de création : 30-11-2009
 
posté le 29-06-2010 à 15:19:00

Les instructions économique d’Ali Bongo Ondimba


 
Le gouvernement de Paul Biyoghé Mba avait quatre mois, et pas un jour de plus, pour conduire des réformes structurelles, indiquées par le président de la République, chef de l’Etat lors du Conseil de ministres du 4 mars 2010. A une journée de la date butoir, nous revenons sur les principales décisions économiques qui devraient être satisfaites, au plus tard demain à 15h00. 

 

Dans la volonté de conduire le Gabon vers l’émergence, le président de la République, chef de l’Etat, avait imposé un code de conduite et d’humilité aux membres de l’actuel gouvernement : éviter la politique spectacle, s’investir sans réserve dans le développement économique du Gabon.

 

Pour imprimer plus de rythme à l’action économique du gouvernement, le président Ali Bongo Ondimba avait fustigé le retard accusé par son gouvernement dans la satisfaction des attentes des populations. Lors d’une sortie publique, Le premier ministre Paul Biyoghé Mba reconnaissait ce retard, le justifiant par une rhétorique dont lui seul a le secret, avec la formule synthèse : « C’est un retard utile. »

 

Depuis, le président Ali Bongo Ondimba avait souhaité qu’a l’avenir on lie l’acte à la parole, et cela a tété clairement mentionné lors du communiqué final du Conseil de Port-Gentil : « Toute ambition d’émergence requiert l’impérieuse nécessité de faire ce que l’on dit et de dire ce que l’on fait, afin que parole et actes puissent produire une dynamique de postérité partagée. »

 

A une journée de la date butoir, l’opinion nationale attend juger le maçon (le gouvernement Biyoghé Mba) au pied du mur : la réalisation des réformes indiquées par le chef de l’Etat. Nous en rappelons ici  les principales mesures économiques et les quelques raisons qui ont conduit la présidence à les prendre.

 

: Réforme institutionnelle. Au titre de la réforme de l’administration économique et financière pour rationaliser les instruments financiers de l’Etat ont note la création de la direction générale de la dette au ministère de l’Economie et des Finances, la réorganisation de la direction des services du trésor. Il y a aussi, la création de la compagnie « Gabon Oil Compagny » pour matérialiser la présence de l’Etat dans le domaine pétrolier ; la création d’une ‘’caisse de plus –value’’ pour enregistrer l’excédent des recettes budgétaires globales de la loi de finances par la prise en compte de toutes les ressources non évaluées par l’Etat. Comme ce n’est pas le cas actuellement avec l’augmentation du baril de pétrole.

 

En outre, il y a la création de la caisse de dépôt et de consignation (CDC). Il y a enfin, la crêtions d’une caisse de relance pour rendre étanche le solde chaque année budgétaire, pour les ressources  collectées dans le cadre de la loi des finances et qui n’ont pas été dépensées, mettant ainsi un terme au magique système de « queues de crédits »

2 : la création de l’Apip et la chambre de commerce. Le 1er juillet 2010 au plus tard, l’Agence pour la promotion des Investissements Privées (Apip) doit être dissoute et inféodée à la chambre de commerce échoira désormais aux d’entreprises.

Cette démarche de transfert de la chambre de commerce aux privés vise à tordre le cou aux conséquences déplorables de la gestion des fonctionnaires qui n’ont pas toujours comme premier souci les exigences de temps et de management des chefs d’entreprises. Autre objectif de ce transfert, l’accélération de l’immatriculation des entreprises, et la baisse des couts y relatifs, via des cabinets agréés par la l’Apip, la constitution juridique d’une Sarl, qui coute en moyenne 450 000 francs.


3 : le Fonds d’aide et de garanti (FAGA) et la Fodex . Au départ organisme spécialisé créé par la loi 1/81 du 8 juin 1981 sous la tutelle technique du ministère des PME, de l’Industrie et de l’Artisanat, la mission du Faga consiste, en principe, à financer des entreprises agréées au régime PME pour aider au démarrage  et au fonctionnement des PME (aide directe, soit au titre de la garantie, soit aux deux titres conjointement). « Le Faga a beaucoup souffert des impayés de ses clients », a indiqué un haut fonctionnaire des Finances.
Fodex qui hérite de 2 milliards dans la loi de finances 2010 doits, comme le Faga, tombé dans l’escarcelle de la Banque gabonaise de développement. Bien malin celui qui dira le nombre et la qualité des entrepreneurs qui ont réellement bénéficié ces dernières années des financements des ces deux institutions. On parle d’une liste noire de créanciers. Selon nos informations (journal l’Union) en banquier de métier prudent, la direction générale de la BGD aimerait « des chiffres propres et sans correcteur  ‘’blanco’’ ni ratures, sur les actifs et passifs » de ces deux institutions ont fonctionné ces derniers mois avec la mamelle titulaire de la Primature.

Depuis le 4 mars dernier, les choses semble bouger. Le 24 juin 2010, à une semaine da la date butoir , le Conseil d’administration du Faga s’est tenu  au siège du Comité de privatisation , dit-on , pour entériner la décision du Conseil des ministres du 4  mars 2010. Lors de ce conseil d’administration, 
« nous avons essayé de regarder le caractère opérationnel de cette décision gouvernementale, notamment dans l’exécution des plans sociaux qui vont suivre, plans sociaux relatifs aux traitements des salariés et à l’avenir du financement de la branche PME du Gabon », indiquera Félix Onkéya du Comité de privatisation.

: la valorisation économique des ordures ménagères. Le président de la République avait donné des instructions pour que soit interdite l’importation aux Gabon des sachets plastiques. De même qu’il soit valorisé les déchets ménagers et fermé définitivement la décharge communale de Mindoubé. Le marché de la valorisation des ordures représente un dossier important pour l’Etat, qui sur la table 3,186 milliards de francs. Un gros gâteau qui attise des appétits.
 

Devant l’atonie des parties prenante non étatiques à ce projet de valorisation des ordures ménagères, le ministre de l’Intérieure a pris les devants. Un projet de charte environnementale  a tété élaboré. Et, un cabinet  franco-belge à l’expérience avérée a été contacté. Un dossier à rebondissement puisqu’on  signale le retour inattendu de Sovog sur la question. Cette entreprise à récemment médiatisé l’acquisition de bacs à ordures, ainsi que quelques « ferrailles » qui, aux dires du directeur Traoré Mention, serviront à la construction de l’usine de valorisation des ordures ménagères, dans 12 mois au plus tôt.

 

5 : Industrialisation rapide de la filière bois. Suite à l’interdiction de l’exportation des grumes, le chef de l’Eta a instruit le gouvernement de créer le Fonds de soutien à l’accélération de l’industrialisation du secteur bois , doté d’un montant de 20 milliards provenant des droits de sortie perçus sur les grumes exportées en 2010, suite à la conception et la mise en place des avantages fiscaux pour les trois prochaines années. Sur ce dernier dossier, il y a très peu d’informations filtré.
 
 
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