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Titre du blog : Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est
Auteur : ujpdg-russie
Date de création : 30-11-2009
 
posté le 08-06-2010 à 09:37:08

Omar Bongo Ondimba ;Un homme d’exception !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« … Je ne suis pas une pierre. Je finirai bien par m’en aller un jour ». Il était donc écrit que le fameux jour qu’Omar Bongo Ondimba évoqua vaguement ainsi, quelques années avant sa mort, sans préciser s’il s’agissait de son départ éventuel du pouvoir ou de sa disparition physique, serait le cent-cinquante-neuvième de l’An 2009 ! C’est-à-dire le deuxième lundi du mois de juin de cette année cruelle au cours de laquelle l’homme devait finalement tout quitter : le pouvoir et la vie… 


Il y a donc exactement un an aujourd’hui qu’Omar Bongo Ondimba, président de la République gabonaise depuis le 2 décembre 1967, s’est brutalement éteint dans une clinique de Barcelone (Espagne). Où il avait été admis, quelques jours plus tôt, pour y subir des soins intensifs à la suite d’une très grave dégradation subite de l’état de santé d’un homme que l’on savait physiquement épuisé et moralement ébranlé par le décès de son épouse, survenu moins de trois mois auparavant. 


A l’aube de cette journée fatidique du 8 juin 2009, Omar Bongo Ondimba, bénéficiant de la « retraite » du Cubain Fidel Castro, et du fait que les souverains thaïlandais et anglais règnent sans gouverner, portait encore sur ses épaules le titre singulier de doyen des chefs d’Etat au monde ! 


Pareil destin, pour quelqu’un à qui ce même destin avait d’abord imposé, très tôt, de compter dans la vie sans ses géniteurs, décédés prématurément, ne pouvait être que celui d’un homme d’exception. Et, de fait, Omar Bongo Ondimba a été, à bien des égards, un homme et, surtout, un dirigeant (politique) d’exception. Que le Gabon a su (ou a pu) se donner à un moment où, du fait de l’impréparation générale à la gestion du nouvel Etat, des rivalités de personnes ont semblé pouvoir le faire basculer dans le chaos, quelque temps seulement après la proclamation de l’indépendance nationale. 


Sous la direction de cet homme, le pays, totalement démuni sur tous les plans le jour de son accession à la souveraineté internationale, va se forger une véritable conscience nationale et amorcer un remarquable décollage socio- économique. Au prix de la mise en œuvre d’une politique volontariste d’équipement en infrastructures de base, de formation de cadres tous azimuts et de mise en valeur des richesses de son sol et de son sous-sol. 

 

Pendant une très longue période (quarante ans), le Gabon étonne aussi et, peut-être, surtout, par son extraordinaire capacité à s’épargner les affres d’affrontements inter-ethniques et de pseudo-révolutions sanglantes ; de même que celles des fléaux sociaux induits par la misère, dans une sous-région d’Afrique centrale particulièrement trouble… 


C’est, en définitive, un véritable havre de paix, relativement prospère, doté d’institutions politiques fiables, et passablement confiant en son avenir, que le président Omar Bongo Ondimba a légué à la postérité le jour de sa disparition l’année dernière. 


Il s’agit-là d’un bien bel héritage dont le commun des patriotes gabonais sait apprécier l’importance à sa juste valeur. Cet héritage demande à être jalousement préservé. Et consolidé au moyen d’une politique novatrice bénéficiant de la participation active de tous. Omar Bongo Ondimba, lui, mérite de reposer dans la paix éternelle. Ce qui commande, entre autres choses, que lui soit dorénavant épargnée l’évocation, au sujet de son décès, de ces historiettes infamantes dont la presse d’égouts semble se délecter depuis quelque temps ; Au mépris de la simple décence et du respect dû aux morts.

 

 

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