VEF Blog

Titre du blog : Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est
Auteur : ujpdg-russie
Date de création : 30-11-2009
 
posté le 12-04-2010 à 17:31:26

Le Président Ali Bongo Ondimba envisage de mettre de l'ordre d'ici le 30 Avril prochain.


Une date à retenir : le 30 avril 2010.  Date butoir qui pourrait être marquée par l’évaluation des actions prioritaires ministérielles à court terme des membres du gouvernement. Moment crucial pour les ministres qui doivent non seulement produire leurs plans d'actions prioritaires dans les meilleurs délais, mais également se mettre résolument au travail et à s’appesantir sur le devenir de la République gabonaise avant de dégager les perspectives d’avenir. "Le président a dit son indignation et sa déception face à l'absence d'actions concrètes du gouvernement sur le terrain ainsi qu'à la timidité avec laquelle se traduit en actes le projet de société sur la base duquel il a été porté à la magistrature suprême par ses concitoyens", avait martelé devant la presse, le Porte parole de la Présidence de la République Guy Bertrand Mapangou.

 

 

A deux reprises, le président de la République fait allusion à l’évaluation des membres du gouvernement. La première fois, dans son discours sur l’état de la Nation. Il invitait le gouvernement à donner une nouvelle impulsion à son action et qu’à la fin du mois de mars 2010, il importait de tirer les leçons qui s’imposent. Tous les membres du gouvernement doivent donc produire dans les plus brefs délais des plans d'actions prioritaires ministériels à court terme qu'ils doivent lui faire parvenir avant la fin du mois d’avril.
 
La menace est à prendre au sérieux : « que celui qui n'a pas la capacité de réaliser ces actions se prononce dès maintenant pour me permettre des prendre les mesures correctives nécessaires en vue d'atteindre les objectifs du Gabon émergent ». Il y est revenu une fois de plus  non sans rajouter qu' une évaluation était nécessaire. Il a donné rendez-vous à la nation à travers le conseil des ministres le 30 Avril prochain pour évaluation du inévitable gouvernement .
 
Le chef de l’Etat annonce qu’une réunion aura bel et bien lieu, et comme à l’accoutumée, il garde encore ses secrets.  Des ministres qui vont sauter. Ils se connaissent. Plus que vingt jours nous séparent donc de ce moment crucial. Un moment déterminant au regard de grands défis à relever, non pas seulement en rapport avec la fin de cette législature, mais également compte tenu de nombreux rendez-vous avec l’histoire, l’organisation des élections législatives et sénatoriales, la célébration du cinquantenaire et l’après cinquantenaire… Le destin de la République gabonaise est en train de se jouer maintenant.
 
PROJECTION ET CHOIX DES PARTENAIRES
 
L’initiative du président de la République de procéder à l’évaluation des membres du gouvernement est à saluer. Question de s’imposer une introspection pour briser les chaînes de l’immobilisme et donner une nouvelle impulsion à l’action du gouvernement. Le moment ne se prête plus à naviguer à vue, et le chef de l’Etat, incarnation de la nation, l’a bien compris.
 
En effet, depuis la mise en place du gouvernement à l’issue des élections présidentielles anticipées de 2009, comment les ministres se sont-ils comportés ? De nombreux analystes s’emploient, tant bien que mal, à établir un bilan au moment où l’on s’engage dans le dernier tronçon. Mais le fait que le Président de la République ait fait allusion  pour mener à bon terme le mandat en cours, c’est dire qu’il faut doubler d’efforts avec des personnes engagées, convaincues de leurs convictions politiques à réussir l’émergence de la République gabonaise.
 
En fait, le moment est venu de porter un choix déterminant sur les grands axes de la vie nationale en prenant en compte les mutations observées au sein de l’environnement international. Il ne s’agit plus de reculer mais bien de lever une option définitive sur les politiques nationales de développement. Tout élan de reconstruction ne serait qu’illusion s’il ne s’appuie par sur des vraies politiques nationales. L’opportunité incite à aller au-delà du programme élaboré pendant la campagne pour accélérer les réformes dans les secteurs vitaux de la nation.
 
Allusion faite à l’Administration, à l’Armée, à la Police, aux services de Sécurité, à l’Education. Il faut se décider donc à effectuer des projections sur l’avenir de la Nation. Moment également important pour se décider sur le choix des partenaires. Ce choix qui ne peut éluder les mutations économique et politique au plan international et les différents signaux à l’endroit du Gabon. Que  dire de cette pression internationale sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2012 ? Ce n’est nullement un fait du hasard ni un divers. Ils procèdent de l’analyse faite par d’autres sur l’existence du Gabon en tant qu’Etat et Nation.
 
Il est un fait indéniable qu’aujourd’hui, le Gabon a l’obligation morale et politique d’améliorer ses rapports de coopération tant avec les partenaires traditionnels qui appartiennent principalement au bloc occidental que ceux des pays émergents. Notamment la France, les États-Unis d’Amérique, la Chine, le Brésil et l’Inde, pour ce ne citer que ceux-là. De même que le Gabon doit privilégier la politique de bon voisinage sur fond d’intérêts supérieurs de la nation, sans compromission. Sa présence active dans les organisations régionales doit toujours se référer à sa position géostratégique tout en maîtrisant les enjeux géopolitiques. On sait qu’avec la Chine, il se pose un problème sérieux.
 
Si le bloc occidental n’exprime pas clairement ses irritations, subtilement, il n’apprécie pas du tout l’intrusion de la Chine en Afrique, et particulièrement au Gabon. Cependant, pour son développement, le Gabon a besoin des moyens financiers importants que seuls les pays émergents peuvent les lui offrir en ces moments. Mais également de l’expertise internationale sur fond de liens sociologiques des partenaires traditionnels qui disposent de plusieurs tours dans leurs manches. Ils peuvent à la fois aider le Gabon à se reconstruire tout comme à se détruire.
 
50 ANS, ET APRES ?
 
Moment propice de s’imposer cette réflexion pour savoir où allons-nous et quel devenir pour le Gabon.  Il est un fait indéniable que 2011 sera certainement une grande année politique. Elle sera sûrement émaillée par l’organisation des élections législatives. Moment crucial pour le Président Ali Bongo Ondimba qui aura à se décider sur son parcours politique. S’il tient à briguer un second mandat, il ne peut éluder les observations pertinentes relevées dans les chapitres précédents. Mais le premier coup de pioche doit être donné au plan interne, notamment au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG) et la Majorité présidentielle.
 
Quel est le travail en profondeur qui est fait par ce parti politique qu’il soit à même de porter Ali 9 au pouvoir, une seconde fois ?
 
La question est bien posée. Cependant, pour ménager sa monture et aller plus loin, le Président Ali Bongo n’a plus besoin des « griots ». Il lui revient aujourd’hui d’être le grand animateur de ses « convictions politiques » dans cette perspective de marquer véritablement son temps.  La première occasion qui se présente à lui est justement l’organisation des festivités des 50 ans de l’accession de notre pays à l’indépendance. Tout ne doit pas s’arrêter le 17 août à minuit, après forte libation. Mais marquer surtout un bon départ pour le centenaire pour que la fête soit complète. La fête de l’édification d’un Etat de droit, de la mise en marche d’une économie prospère au regard de toutes ces potentialités qui créent plusieurs opportunités de développement. Bref, une Nation forte et prospère.
 
 Sources: Infos Gabon/UJPDG-FRANCE/PDG RUSSIE ET EUROPE DE L'EST
 
retour