Le compte à rebours lancé par Alassane Ouattara, via son premier ministre Guillaume Soro, courait jusqu'à 19 heures locales (20 h GMT) pour exiger à Laurent Gbagbo de démissionner.
A en croire Guillaume Soro, rapporté par les médias internationaux, si le président sortant ne s’en allait pas à cette heure, il risquait d’être débusqué.
« On viendra, hélas, le chercher là où il est », a lancé monsieur Soro.
Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU) a, pour sa part, appelé les deux camps à éviter tout acte de « vengeance ». Et les forces des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ont pris le contrôle de l'aéroport d'Abidjan.
Alassane Ouattara a promis que « l'intégrité physique » de son rival serait préservée s'il se rendait alors que la Maison Blanche a, une nouvelle fois, appelé Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir avant la fin de l'ultimatum.
Ce jeudi, Policiers et gendarmes ivoiriens ont fait défection, pendant que plusieurs généraux t rejoint, selon certaines sources, le camp Ouattara.
Rappelons que dans la foulée, le chef d'état-major de l'armée fidèle à Gbagbo, Philippe Mangou, s'est réfugié chez l'ambassadeur sud-africain.
Guillaume Soro a également affirmé sur les médias étrangers que les forces pro-Ouattara encerclent Abidjan, après quatre jours d'offensive.
L’on a aussi appris ce jeudi soir que blocus de l'hôtel du Golf quartier général d’Alassane Ouattara à Abidjan, depuis les résultats de l'élection présidentielle du 28 novembre, a été levé.