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Titre du blog : Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est
Auteur : ujpdg-russie
Date de création : 30-11-2009
 
posté le 04-03-2011 à 09:24:27

Les déguerpis de Kinguélé seront relogé à Bikelé

 

Les populations déguerpis de Kinguélé au centre de Libreville, seront relogé à Bikelé au sud de Libreville. L’annonce a été faite par le ministre gabonais de l’Habitat, Blaise Louembé. A appris Gabon Infos

« Nous sommes entrain de faire des zones de relogement, nous avons une zone de relogement à Bikelé qui a été spécialement affectée aux habitants de Kinguélé. Elle est entrain d’être viabilisée et dans quelques mois nous l’aurons fini. Nous avons une autre possibilité de relogement dans la zone Nord de Libreville pour ceux qui souhaitent. » A-t-il annoncé.

 

L’opération de déguerpissement des populations vivant au quartier Kinguélé a commencé après une visite du président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba le vendredi 16 avril 2010 dernier. Cette visite surprise lui avait permis de toucher les dures réalités quotidiennes auxquelles sont confrontées ces populations. Ainsi au sortir de cette visite surprise, le président a décidé d’améliorer leurs conditions de vie.

Le déguerpissement annoncé, les populations ont souhaité repousser l’opération à une date ultérieure. Mais le gouvernement s’est opposé, pour des raisons de calendrier.

« Ce qu’il faut retenir que les populations elles même ont souhaité le report du déguerpissement, parce qu’elles pensent qu’elles ont des enfants à l’école et veulent que l’année scolaire prenne d’abord fin. Nous nous sommes opposés à cette idée. Nous avons un calendrier à respecter. Ce qu’il faut retenir ce que ces premiers déguerpis ne portent que sur l’emprise de la route, sur les deux voies. Nous allons faire un autre déguerpissement d’envergure pour faire partir tout le quartier de Kinguélé de façon à faire de cette zone un endroit de merveilles. » A noté Blaise Louembé.

Ainsi, pour reloger ces déguerpis l’Etat est entrain de viabiliser des zones de relogement, ce qui va prendre un peu de temps avant la grande phase de déguerpissement qui va aussi toucher d’autres quartiers sous intégrés de Libreville.

« Nous allons réhabiliter totalement le quartier Kinguélé. Nous attaquons d’abord les zones de relogement avant tout déguerpissement. Une fois que tout est fait, ces zones vont servir au relogement à plusieurs quartiers, ce qui va permettre de libérer le centre ville de Libreville, depuis boulevard triomphale à Immaculée pour donner un autre visage à Libreville. C'est-à-dire mettre sur pied le schéma directeur du nouveau plan de Libreville. » A dit le Ministre de l’Habitat.

Evoquant la question de la construction des maisons de relogement, Blaise Louembé a expliqué qu’i est possible de faire un transfert de fond. « Une chose est sur c’est que l’on ne peut pas avoir des fonds de déguerpissement, ceux de zones relogement et de maisons de relogement. Si les gens doivent être relogés, il faut faire tout simplement un transfert de fonds de lieu à lieu. Si vous avez une maison qui nécessite une destruction, et que vous souhaité être relogé, nous aménagerons des zones avec des maisons sociales dans lesquelles ces populations vont être relogées. Si vous souhaité avoir des fonds, bien nous vous donnerons l’argent pour pouvoir reconstruire votre maison. »

Il faut dire au Gabon il y a deux types de propriétaire. Celui qui détient un titre foncier et le squatter.

Pour le cas de Kinguélé, une expertise s’est réalisée sur la base des constructions présentes sur le terrain. Les experts ont procédé à l’évaluation du cadre bâti en tenant compte de la valeur du moment du bâtiment. Des équipes ont été envoyées sur le terrain. Ces derniers ont monté un dossier à cet effet.

Concernant les deux cas d’indemnisation. Le premier, c’est celui de quelqu’un détient un titre foncier, celui-ci est propriétaire. Dans ce cas, si l’Etat n’a d’autre choix que de passer par là, parce qu’il y a un projet d’utilité public qui nécessite l’intérêt du public, là vous n’avez pas le choix. On parle d’expropriation. Vous allez à la négociation avec l’Etat. Mais en général ce qui se passe à Libreville, l’Etat fait du social. Selon les experts du ministère de l’Habitat : « l’ensemble d’expropriations que nous faisons en ce moment est une chose que l’on ne voit nulle part ailleurs. Pour le cas de Kinguélé, nous devons faire en sorte que ces compatriotes puissent partir de là, pour les reloger ailleurs. Nous ne parlons pas là d’expropriation. Dans le lot, nous n’avons eu aucun titre foncier. Kinguélé est quartier qui s’est développé à la périphérie du centre, ce sont des squatters. Ces quartiers sont à restructurer. Il faut répondre à la demande des plus hautes autorités de l’Etat qui veut améliorer les conditions de vie de leurs compatriotes.