Selon la presse présidentielle, il s’agissait de faire le point du sujet, de définir l’angle du dialogue trilatéral en y ressortant clairement les priorités gabonaises.
Dans ce sens, cette première rencontre en le chef de l’Etat gabonais et le numéro un équato-guinéen devra permettre de clarifier les positions des uns et des autres sur la question, d’identifier les zones de blocage avant de proposer des solutions idoines.
Rappelons que le président Ali Bongo Ondimba a été lui-même membre de la Commission île Mbanié animée par cinq experts dont Marie Madeleine Mborantsouo, Guy Rossatanga Rignault, Richard Auguste Onouviet ainsi que les avocats Maître Moubembé et Me Essialo.
Des personnalités politiques de premier plan à l’instar de Pierre Mamboundou (président de l’Union du peuple gabonais -UPG, opposition), Paul Mba Abessole (président du Rassemblement pour le Gabon RPG, Majorité) et Faustin Boukoubi (secrétaire général du Parti démocratique gabonais - PDG, au pouvoir) font également partie de la délégation de haut niveau qui l’accompagne le chef de l’Etat à New York.
Avant son départ pour New York sur invitation du Secrétaire général des Nations Unies ban Ki –Moon, Ali Bongo Ondimba a devisé avec toutes les forces vives de la nation d’expliquer, mais surtout à recueillir les suggestions, avis et conseils devant lui permettre de mieux aborder les discussions, dans le souci de dissiper les malentendus dans les relations bilatérales entre les deux pays frontaliers.
Sur le chemin de New-York, le chef de l’Etat gabonais a marqué une escale samedi dernier à Paris pour un entretien lundi avec son homologue Nicolas Sarkozy.
Jeudi 24 et vendredi 25 février 2011, les présidents gabonais et équato-guinéen, leurs experts, et le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki –Moon, entameront des négociations pour donner une suite diplomatique à toutes les démarches entreprises pour dissiper ce différend né depuis les années 70.