L’intervention du numéro un gabonais entre dans le cadre du Conseil des ministres délocalisés, le troisième du genre, après Port-Gentil, Oyem, qui a lieu cette fois à Tchibanga et de la visite des différentes localités du pays pour s’imprégner, de près, des conditions de vie de la population.
Ici comme dans les deux précédentes villes, Ali Bongo a reconnu la pléthore de problèmes à résoudre et a promis d’y remédier.
« J’ai pleinement conscience des difficultés qui sont les vôtres et j’ai parfaitement connaissance de vos attentes en matière de réseau routier, d’électrification ou de développement agropastoral, ainsi que de décentralisation de l’Etat. Vous savez, la place qu’occupe la route en particulier et toutes les autres infrastructures en général », a déclaré le président Ali Bongo Ondimba.
Dès lors, le chef de l’Etat a précisé que « c’est autour de ces projets d’infrastructures et des équipements structurant que nous bâtiront le pays dit émergent que nous appelons de tous nos vœux ».
Il s’est ainsi engagé à œuvrer sans relâche à la satisfaction des infrastructures et d’équipements collectifs.
C’est à titre qu’il a relevé que « bientôt l’absence d’électricité ne sera plus qu’un mauvais souvenir pour les habitants de Tchibanga et de la Nyanga ».
En attendant le Conseil des ministres qui devrait annoncer de grandes décisions, l’on observe que cette délocalisation permet au numéro un gabonais et au gouvernement de la République de se rapprocher des populations et d’être à l’écoute des maux qui minent leur existence aux fins d’apporter des solutions progressives, mais adéquates.