Après une légère phase de bipolarisation avec les opposants “Pingouins” et “Babouins”, l’opposition gabonaise vient à nouveau de retomber dans sa phase de déflagration totale. A côté de la rupture au sein de l’Union nationale, c’est au tour du groupe des Pingouins de voler en éclats. Comme prophétisé par nombre d’observateurs politiques, les porteurs de valises de Jean Ping, l’ancien Vice-président de l’Union nationale Jean Eyeghe Ndong, l’ancien ministre René Ndemezo’o et l’ancien Gouverneur de la BEAC Philibert Andzembé, ainsi qu’un grand nombre d’intellectuels et de hauts cadres gabonais viennent d’annoncer la création d’un nouveau parti politique dénommé “Démocratie Nouvelle (DN)”.
Dans un communiqué publié le 19 avril courant, le palais du bord de mer s’est insurgé du refus de certains membres de l’opposition à prendre part à la concertation sur la sécurité sous-régionale convoquée la vielle.
L’opposition gabonaise a beaucoup trop de lacunes, elle souffre de beaucoup trop de carences qui font d’elle à ce jour, après le PDG, la 2e force sur laquelle Ali Bongo peut s’appuyer et compter pour sa réélection. En effet, à quelques 3 mois de la présidentielle, elle se cherche toujours et n’est pas encore située. A mesure que l’on s’achemine vers le mois d’août, les militants de l’opposition perdent graduellement espoir et vivent dans la déception. Mais ils n’ont pas tord, en réalité, il n’y a pas beaucoup de raisons de garder l’espoir, car il devient de plus en plus évident que la composition actuelle de l’opposition ne pourra pas faire le poids face au candidat du PDG.
Fâchés de ce que son cousin ait demandé un test d’ADN pour certifier de la filiation d’Ali Bongo, des représentants de la famille maternelle du président de la République sont récemment montés au créneau.
Gérard Ella Nguéma défendra les couleurs de la structure politique informelle baptisée Union nationale AMO, lors de la présidentielle d’août 2016.
Le Réseau des Jeunes Cadres du Gabon (RJCG) endosse la candidature du chef de l’Etat.