Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 24-06-2011 13:51

Usine de transformation d’idées en services, selon Jean Pierre Raffarin


L’ancien Premier ministre français et actuel vice-Président du Sénat, Jean Pierre Raffarin qui a été invité à la 12è Journée Africaine de l’Administration Publique et du Service Public a longuement édifié les agents de l’Etat en déclarant, au cours de la conférence –débat qu’il a animé, le 22 juin 2011 à la Cité de la Démocratie, que l’administration publique était une usine nationale qui transforme les idées en services.
Dans son exposé, le représentant personnel du président Nicolas Sarkozy pour la Francophonie a redessiné et redéfini ce que c’est une fonction publique pour un pays qui tend vers l’émergence. Jean Pierre Raffarin  qui connaît bien la politique africaine pour avoir occupé le poste de premier ministre de la mère-patrie a dit être venu au Gabon  en homme libre ami du Gabon, et en toute confiance car aimant les « 3 Gabon » que sont, le Gabon vert, le Gabon des services et le Gabon industriel, bref, le Gabon émergent.
S’agissant de son exposé, il a dit que l’administration publique posait une question universelle où deux pôles se côtoient au quotidien, à savoir, plus proche et plus performant. D’où la proximité et la performance représentent deux défis essentiels. « L’administration publique, c’est une usine nationale de transformation des idées en services, l’espace d’intersection entre la stratégie et l’action, entre la politique et ses résultats » a-t-il affirmé. L’ancien premier ministre français a dit que tous les Etats, bien qu’ayant une ambition de faire de leur administration un moteur de développement, n’ont malheureusement pas la même hargne de gagneur, celle–là qui qualifie les états ambitieux avec des programmes porteurs. Il a déclaré que les serviteurs de l’Etat ont une portion de pouvoir que leur délègue cet état et ont pour mission de la transformer  en capacité et en efficacité. Paraphrasant le Général de Gaulle, Jean Pierre Raffarin a dit qu’une nation, pour exister, devra s’assurer de deux priorités : savoir se situer au niveau international et se doter d’une administration publique. C’est cela, dira –t-il, l’étalon de toute existence. Le conférencier a également parlé d’une profonde réforme qui devra se matérialiser par le refus de l’immobilisme, source d’une mort lente de l’économie. Pour lui, tous les pays gèrent leurs grandes réformes, c'est-à-dire, la retraite pour les uns, la santé pour les autres, l’efficacité administrative pour tous. L’ancien premier ministre français dira par ailleurs que l’administration publique faisait face à 5 défis majeurs qui sont : le partage de l’intérêt général, la maîtrise de la complexité, l’aptitude managériale, les performances technologiques et l’exigence éthique. Le conférencier estime qu’il est préférable, pour une meilleure administration publique, de répondre aux devoirs de la charge qui sont : la production de la prévisibilité, l’accompagnement des forces internes et l’attirance des forces externes pour un développement exogène. En somme, il a  dit qu’on transformait sa main en la mettant dans celle d’un autre. Le conférencier termine en saluant les efforts des pouvoirs publics qui ont initié l’émergence comme mode de gouvernement en mettant en avant les critères de compétitivité et en exigeant la qualité dans l’administration publique gabonaise.     
 


Commentaires

 
 
 
le 23-06-2011 10:05

Hommage du Premier ministre gabonais à un ancien Premier ministre français


Le Premier ministre gabonais Paul Biyoghe Mba a rendu un hommage appuyé, mercredi à Libreville, à M. Jean-Pierre Raffarin qui fut Premier ministre en France du 6 mai 2002 au 31 mai 2005, à l’occasion de la 12ème édition de la journée africaine de l’administration et du service public.

Mardi, M. Raffarin a animé une conférence sur le thème : Administration publique : moteur de développement dans un pays émergent, dans le cadre des manifestations organisées à Libreville, à l’occasion de la 12ème journée africaine de l’administration et du service public, célébrée cette année au Gabon sous le thème : ‘’une administration au service du citoyen’’.

‘’Vos analyses, suggestions et propositions seront traitées avec la plus grande attention et, très certainement, traduits en actions dans des délais convenables’’, a déclaré M. Biyoghe Mba, s’adressant à M. Raffarin.

‘’Ainsi, vous-même et votre pays, la France, aurez rendu, une fois de plus, service au Gabon, comme vous ne cessez de le faire depuis très longtemps, dans le cadre des relations privilégiées qui existent si heureusement entre la France et le Gabon’’, a-t-il dit.

Le chef du gouvernement gabonais a inscrit la journée de l’administration dans l’un des objectifs majeurs du gouvernement : ‘’créer et consolider et amplifier au Gabon, en permanence, un environnement favorable à la croissance et au développement durable en tout point de vue’’.

‘’Pour y parvenir, il faut naturellement faire des efforts endogènes. Mais il faut aussi s’inspirer des exemples de ceux qui réussissent’’, a-t-il dit, soulignant qu’on apprend toujours beaucoup aux côtés des Hommes et Institutions aux expériences et expertises avérées’’.

HEC Paris est impliqué dans le “Programme Emergence”, vaste processus de réforme de l’administration publique visant la mise en place d’une administration moderne, performante et apte à assurer ses missions principales de service public, pour contribuer au développement du Gabon.

Officiellement lancé le 6 juin dernier par le Premier ministre Paul Biyoghé Mba, le Programme Emergence est un programme de formation et de sensibilisation, destiné à renforcer les capacités en management des cadres de l’administration gabonaise et d’impliquer la totalité des agents de l’Etat dans la compréhension de la mutation du Gabon vers l’Emergence.

 

 


Commentaires

 
 
 
le 23-06-2011 10:02

Le contrôle financier veut garantir l’efficacité, l’efficience et la performance de la dépense publique, selon Jean Fidèle Otandau

 Le Directeur générale du Contrôle financier, Jean Fidèle Otandault, a déclaré en prélude à la célébration de la douzième journée africaine de l’Administration et du Service Public à Libreville, placée sous le thème « une administration au service du citoyen », que l’institution qu’il représente  veut « garantir l’efficacité, l’efficience et la performance de la dépense publique ».

Le Directeur générale du Contrôle financier a voulu rappeler aux uns et aux autres les missions de cette institution qui, selon lui, est un outil que dispose le gouvernement de l’émergence pour veiller à la réalisation effective du projet de société « l’avenir en confiance » du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

De ce fait, cette direction assure entre autres mission, « la fluidité du circuit de la dépense par une meilleure articulation des contrôles entre les différents acteurs de la chaîne de la dépense publique, le contrôle de l’effectivité de la dépense sur le terrain grâce à un partenariat public - privé; la prévention des risques financiers avec notamment la mise en place d’une banque de prix afin de permettre à l’Etat d’acheter au juste prix ».

En avril dernier, la Direction Générale du Contrôle Financier (DGCF) a présenté au monde universitaire, les réformes en cours en son sein afin de coller aux exigences d’un monde moderne, mais aussi pour montrer qu’elle est résolument engagée à passer d’une logique de moyens à celle des résultats.

 


Commentaires

 
 
 
le 22-06-2011 10:31

Ban obtient un second mandat à la tête de l'Organisation des nations unies

Ban obtient un second mandat à la tête de l’Organisation des nations unies

NEW YORK, États-Unis - L'Assemblée générale des Nations unies a voté mardi à l'unanimité pour accorder à Ban Ki-moon un second mandat de cinq ans comme secrétaire général de l'ONU.

Les 192 membres ont chaudement applaudi lorsque le président de l'Assemblée, Joseph Deiss, a donné un coup de marteau sur la table et proclamé la réélection du Sud-Coréen de 67 ans pour un second mandat qui commencera le 1er janvier.

M. Ban avait révélé plus tôt en juin qu'il souhaitait poursuivre son travail comme secrétaire général. Personne ne s'est présenté contre lui et le Conseil de sécurité de l'ONU lui a donné son aval vendredi dernier.

Il a obtenu le soutien de tous les groupes régionaux de l'ONU dont les présidents ont appuyé la résolution de l'Assemblée générale adoptée mardi.

L'ambassadeur du Gabon à l'ONU, Nelson Messone, l'actuel président du Conseil de sécurité qui a présenté la résolution, a déclaré que Ban Ki-moon avait travaillé de manière remarquable, objective et indépendante sur chaque continent afin de promouvoir la paix, la justice et la sécurité mondiale, parfois dans des conditions particulièrement difficiles et éprouvantes.

Après le vote, le secrétaire général a été escorté jusqu'au podium où M. Deiss lui a dit que, dans un contexte international complexe, il avait renforcé le rôle et augmenté la visibilité des Nations unies en adoptant des réformes, en lançant des initiatives intéressantes et novatrices, et en exigeant constamment le respect des droits de la personne, de la loi et des autres valeurs inscrites dans la charte de l'ONU.

M. Ban a promis de continuer à diriger l'organisation de façon à ce qu'elle serve de médiatrice à une époque de grands changements mondiaux.

Le secrétaire général a fréquemment été critiqué pour son manque de charisme et son hésitation à dénoncer les atteintes aux droits de la personne par des pays aussi puissants que la Chine et la Russie.

Par contre, il s'est attiré des éloges pour son engagement envers les changements climatiques, le désarmement nucléaire et la cause des femmes. Il a aussi appuyé le mouvement démocratique en Afrique du Nord et au Proche-Orient, tout comme l'intervention militaire en Côte d'Ivoire et en Libye.

 


Commentaires

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article