Aussitôt revenu de son séjour égyptien, le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba qui tient à encourager les Panthères, version cyclisme lors de la 6è édition de la Tropicale Amissa Bongo dont le coup d’envoi sera donné, le mardi 25 janvier 2011 à Oyem leur a envoyé une prime incitative, transmise par le président du Comité olympique gabonais, Léon Louis Folquet.
Il s’agit là, d’un geste ô combien précieux pour les cyclistes des deux équipes engagées dans cette compétition internationale qui verra cette année, une de ses étapes aller au-delà du territoire national, c'est-à-dire, jusqu’au Cameroun voisin. C’est là, l’une des innovations apportée par le comité d’organisation. Pour ce qui concerne l’aide octroyée par le Président de la République, les cyclistes gabonais l’ont reçue comme une véritable bouffée d’oxygène, compte tenu des petits manquements qui pourraient leur survenir durant l’épreuve. Il leur est alors demandé de mériter cette assistance de la plus haute autorité du pays en mouillant véritablement le maillot pour faire honneur aux couleurs qu’ils sont appelés à défendre.
Le chef de l’Etat Gabonais, Ali Bongo Ondimba, a regagné Libreville dimanche à l’issue d’une visite de travail et d’amitié de trois(3) jours au Caire ( Egypte) où il a non seulement rencontré son homologue égyptien, Hosni Moubarak, mais aussi discuter avec les milieux d’affaires du pays des Pharaons, a-t-on rapporté.
Les entretiens entre MM. Ali Bongo Ondimba et Hosni Moubarak ont permi aux deux hommes d'éffectuer un tour d'horizon de la coopération bilatérale avec en prime la recherche de nouvelles opportunités qui s'offrent à Libreville et le Caire dans le sens du renforcement de leurs rapports.
Entamées en 1973 , les relations entre le Gabon et l’Egypte portent, entre autre, sur la santé (mise à disposition de médecins en faveur du Gabon) et l’éducation (enseignants) et les questions militaires (stage d’officiers gabonais) avec une ouverture sur les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) très développées sur le territoire égyptien.
Globalement, « les deux pays ont signé plusieurs accords dans les domaines économique, culturel, scientifique, commercial, du transport aérien, militaire (...) et ratifié de nombreux autres et conclu plusieurs mémorandums d’entente, notamment sur la protection de l’environnement (2007), l’enseignement supérieur (2007), le sport et les loisirs, la coopération touristique et l’information », a énuméré l’Agence Gabonaise de Presse (AGP).
Au cours de ce voyage, le premier en terre égyptienne depuis son arrivé au pouvoir en octobre 2009, " le président Ali Bongo Ondimba, accompagné son épouse et de quelques membres de son gouvernement devaient également s’entretenir avec des hommes d’affaires égyptiens dont les PDG de Arab Contractors et de Farm Frites-Egypt, pour évoquer avec eux les perspectives de partenariat avec leurs entreprises", a poursuivi l’agence.
La prochaine sortie à destination de l’étranger mènera le chef de l’Etat à Addis -Abeba, en Ethiopie, le 28 janvier 2011, où il prendra part au sommet de l’Union Africaine(UA).
PROXIMITE AVEC L’HINTERLAND
A la veille de son départ, le président de la République aura dirigé les travaux du Conseil des ministres délocalisés, jeudi 27 janvier 2011, à Tchibanga, dans province de la Nyanga (sud) où il doit séjourner dès le début de la semaine à venir.
Cette réunion gouvernementale, la troisième du genre à l’intérieur du pays après celle de mars 2010 à Port-Gentil (sud-ouest) et de décembre 2010 à Oyem(nord), sera précédée, ce lundi , à Tchibanga, d'un Conseil interministériel sous l’autorité du premier ministre, Paul Biyoghé Mba.
En clair, l’Exécutif gabonais s’installe pour une durée quatre (4jours) dans la Nyanga pour marquer sa proximité avec l’hinterland.
Des tirs échangés dans la nuit de samedi à dimanche entre des « bandits armés » et les éléments en charge de la sécurité du secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), Faustin Boukoubi , et à proximité du domicile de cet homme politique , ont fait deux (2) morts parmi les malfaiteurs et deux blessés , a annoncé la première chaine de la Radio Télévision Gabonaise (RTG1), dans son édition de 20 heures.
«Je ne suis pas un véreux(...) Il n’y a pas d’éléments qui poussent à croire que j’ai étais visé », a relativisé Faustin Boukoubi non sans relever que si les faits s’étaient déroulés chez un adversaire politique, « une marche devait avoir ce dimanche à Libreville », tout en mettant en exergue la capacité de sa sécurité qui comprend des « professionnels » à répondre à ce genre de situation.
ENQUETE DE LA POLICE JUDICIAIRE
Ces derniers sont en effet parvenus à maitriser des malfaiteurs actuellement interrogés par la Police Judiciaire (PJ) qui s’était rendue peu après sur les lieux.
Tout semble parti d’un attroupement jugé « suspect » par les agents de la sécurité du SG du PDG à l’extérieur de la concession de ce dernier.
Parvenus à hauteur des personnes qui s’y trouvaient, ils ont pu constater qu’il s’agissait d’un groupe de braqueurs attelés au partage du butin issu d’une opération menée dans un quartier de la capitale, eu égard à la quantité des billets de banque visibles dans leur voiture.
Très vite, les coups de feu vont pleuvoir entre les deux parties. Deux des braqueurs y laissent leur vie, deux autres blessés et une partie arrêtée.
La Fédération PDG Russie et Europe de l'Est par la voix de son Secrétaire Fédéral le Camarade ENIE Louis Innocent condamne avec fermette et rigueur ses actes dont les commanditaires prouvent à suffisance leurs infèrorités vis à vis de "LA MACHINE PDG" en tête desquelles son Secrétaire Général le Camarade Faustin BOUKOUBI et demande aux instances du Parti de tirer cette histoire au clair en utilisant les procédures d'usages en la matière car nul n'est au-dessus de la loi.
Ces travaux marqueront officiellement la présence dans cette partie du Gabon de l'Exécutif conduit par le président de la République, Chef de l’Etat, Ali bongo Ondimba qui y dirigera, jeudi 27 janvier prochain, la réunion du 3ème du Conseil des ministres tenue en dehors de Libreville, après celles d’Oyem et de Port-Gentil.
Ce tour de table constituera le point culminant de son séjour dans la province de la Nyanga où il ira également à la rencontre de ses compatriotes dans les divers départements.
Occasion sera surtout donnée au numéro un gabonais de mesurer le chemin parcouru dans les différents chantiers (réhabilitation de l’aéroport de Mayumba, route Tchibanga –Mayumba et pont sur la Banio) lancés par lui-même en juillet dernier et, sans doute, faire de nouvelles annonces. Toute chose qui viserait à augmenter le nombre de réalisations à caractère socio-économique dans l’optique du ‘’Grand sud’’, l’une de ses ambitions pour cette zone, s’était –il engagé lors de sa dernière visite dans la Nyanga frontalière de la République du Congo.
La province de la Nyanga regorgerait de nombreuses potentialités telles que le marbre, la baryte, le talc, le calcaire, le fer et des forages pétroliers auraient notamment révélé, dans la zone de la Banio, la présence de champs de pétrole et de gaz naturels ainsi que d'importantes couches salifères qui comporteraient une inestimable proportion de sels potassiques.
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