Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 08-12-2009 23:47

Une messe d’action de grâce à la mémoire de Bongo Ondimba, sera dite mercredi à Libreville

 

 

 Une messe à l’intention du défunt président gabonais, Omar Bongo Ondimba sera dite à la cathédrale Sainte Marie de Libreville mercredi prochain, indique un communiqué du secrétariat général de la présidence gabonaise, dont l’AGP a reçu copie.

‘’Il y a six mois disparaît S.E. Feu El Hadj Omar Bongo Ondimba, le président de la République, chef de l’Etat. Une messe sera dite à la cathédrale Sainte Marie le mercredi 9 décembre 2009 à 15h, précise le communiqué.

IM/ 

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le 08-12-2009 23:36

Ali Bongo Ondimba à Rome: rencontre avec les évêques mercredi et jeudi entretiens au Vatican avec le souverain pontife

photos: www.akajoo-images.com

 

  Le président de la République, Ali bongo Ondimba, qui se trouve en Italie depuis le week-end écoulé, après son passage dans la ville industrielle de Milan, aborde, ce mardi, la seconde partie de son séjour par une rencontre, mercredi, avec les évêques avant d’être reçu, jeudi, au Vatican, par le Pape Benoît XVI, a-t-on appris.

 

Dans tous les cas de figure, les entretiens, dans la cité romaine, du chef de l’Etat, devraient permettre à l’Etat gabonais et à l’Eglise catholique de raffermir leurs relations vieilles de plus d’une quarantaine d’années au niveau diplomatique et d’explorer de nouvelles pistes.

En 2008, le Gabon et le Saint Siège avaient célébré le 10ème anniversaire de l’accord cadre dont l’un des articles indique que « La République gabonaise reconnaît à l'Église catholique le droit de créer des institutions éducatives de tout degré et de les gérer selon les règlements canoniques et dans le respect de la législation civile, précisée par des dispositions particulières contenues dans un accord bilatéral entre l'Etat gabonais et le Saint-Siège ».

De nombreuses écoles et institutions, sous tutelle de l’église, qui participent à la formation de la jeunesse gabonaise, ont même fini par acquérir une notoriété dépassant les frontières nationales.

Une plus forte implication de ces différents segments dans la formation, le perfectionnement pourrait être sollicitée par les plus hautes autorités gabonaises tant les chantiers du « Gabon émergent » nécessitent des jeunes aguerris et de bonne moralité.

DIALOGUE ENTRE RELIGIONS

Autre illustration de la dynamique des relations entre les deux parties, la pose officielle de première pierre par le défunt Chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba, de la basilique à construire à Libreville, qui s'était déroulée, l'an dernier en présence du cardinal Dominique Mamberti, ministre des Affaires Etrangères du Vatican.

Etat laïc, le Gabon compte une population à majorité catholique. Du reste, la constitution de la République Gabonaise reconnaît le « principe de la laïcité de l'État et son corollaire, le respect de toutes les croyances et leur autonomie de principe en leur domaine ».

Musulman, Ali Bongo Ondimba, à l’image de son prédécesseur à la tête de l’Etat, entend également maintenir la cohésion entre les différentes confessions religieuses du pays qui a adhéré à l’Organisation de la Conférence Islamique.

« Au Gabon, nous ne ressentons pas l’islamophobie, telle que dénoncée dans certains pays. Nous avons la chance d’avoir à la tête de plusieurs confessions religieuses des hommes épris de paix et dignes certainement sous l’inspiration du défunt Khalife général, Omar Bongo Ondimba, chef de l’Etat gabonais, qui avait demandé que toutes les confessions se retrouvent. Nous parlons du dialogue entre religions. Nous l’avons initié il y a quelques années. Cette démarche a permis de faire connaître l’islam », assurait, récemment, sur GABONEWS, Aboubakar Minko, Secrétaire général du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon (COSAIG).

Après Rome, Paris marquera la troisième étape du séjour européen du président Ali Bongo Ondimba.

Dans la capitale française, le programme prévoit un nouvel entretien, avec son homologue français, Nicolas Sarkozy, après leur face-face de novembre dernier à l’Elysée. Cette fois, en toile de fond, ils aborderont la question du climat à la lumière de la conférence de l’Onu ouverte, depuis lundi, à Copenhague (Danemark).
Les deux chefs d’Etat y ont prendront part.

GN/09 

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le 08-12-2009 16:40

Ali Bongo Ondimba, l’hôte d’une usine de construction d’hélicoptères à Milan et du Pape Benoit XVI à Rome en Italie

 E n visite de travail et d’amitié en Italie, depuis bientôt quatre jours, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, était l’hôte, le lundi matin, d’une usine d’assemblage d’hélicoptères situé dans la banlieue milanaise en Italie, en vue de négocier un marché d’achat d’appareils au bénéfice des forces armées gabonaises, sans compter qu’il sera également reçu par le Pape Benoit XVI, a-t-on appris du quotidien « L’Union », relayant lui-même une dépêche de l’envoyé spécial de l’Agence Gabonaise de Presse en Italie.

Dans son édition datée de ce mardi 8 décembre, notre consœur «L’Union », rapporte que « Le Président Ali Bongo Ondimba a marqué lundi 7décembre 2009, sa priorité pour les versions militaires des hélicoptères que lui ont présentés les responsables de la Société Agusta Westland qu’il a visitée pendant plus de deux heures, non loin de Milan ».

Quant aux mobiles du choix et à l’usage envisagé de ces appareils dont le chef de l’Etat se propose de doter son pays, le quotidien de préciser : « Le choix porté par le Chef de l’Etat gabonais sur les modèles militaires destinés aussi bien au transport des troupes, selon la taille de l’appareil, qu’à d’autres opérations de sécurisation et humanitaires, répond à son souci de poursuivre le renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité engagées depuis plusieurs années déjà (Ndlr : Alors qu’il était ministre de la Défense)».

DEMONSTRATION AERIENNE A BORD DES APPAREILS

Au cours de cette visite des installations techniques de l’usine, le Président de la République a également eu droit à une démonstration aérienne à bord des appareils AW 139, faisant partie des produits de la société Agusta Westland.

D’autre part, au-delà de l’importance qu’accorde Ali Bongo Ondimba à l’amélioration des conditions de travail des forces de sécurité et de défense via la « dotation de moyens et matériels à même de garantir les missions régaliennes » qui sont assignées à ces dernières, le Chef de l’Etat gabonais a aussi pris langue avec des pétroliers et spécialistes des questions de formation.

Cette démarche du porte-étendard du Parti Démocratique Gabonaise (PDG, au pouvoir), n’est d’ailleurs guère surprenante, d’autant plus que la création de richesses à travers la formation professionnelle constitue l’un des axes forts du triptyque «Paix – Développement – Partage » résumant son programme de société approuvé par ses compatriotes à la faveur du scrutin présidentiel du 30 août dernier.

Dans son agenda de séjour de travail et d’amitié en Italie, il est prévu que le Chef de l’Etat Gabonais devise, le jeudi 9 décembre 2009, à Rome, avec celui qui incarne le dogme de la foi religieuse chrétienne, en l’occurrence le Pape Benoit XVI. Quel honneur doublé d’un immense bonheur pour le Gabon et son peuple !

Ali Bongo Ondimba effectue maintenant sa deuxième visite, en laps de d’un mois, en terre italienne, après son investiture à la magistrature suprême du Gabon, le 16 octobre 2009, comme pour dire que les autorités du Gabon et de l’Italie sont fermement engagées et déterminées à raffermir les excellentes relations séculaires d’amitié et de coopération qui unissent les deux pays.

Toujours en route pour la conférence de l’Onu sur le climat ouverte lundi à Copenhague(Danemark), le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, après Rome, est attendu à Paris pour de nouveaux entretiens avec son homologues français, Nicolas Sarkozy.

Les deux hommes s’étaient rencontrés en novembre dernier à l’Elysée dans le cadre de la première visite en France du nouveau numéro un gabonais.

GN/MS/RA/DCD/09

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le 08-12-2009 01:23

Projet de Société du President de la Republique Ali Bongo Ondimba

 

 

 

illustration 

                                                              ALI BONGO ONDIMBA

                                                           L’AVENIR EN CONFIANCE

 

MES CHERS COMPATRIOTES,

En sollicitant vos suffrages aux plus hautes fonctions de l’Etat, je mesure pleinement la charge qui s’y

attache. Je prends, d’emblée, l’engagement de vous mobiliser, dans l’unité et la solidarité, pour transformer

le Gabon et en faire un pays émergent et prospère, où il fera mieux vivre.

Très jeune, j’ai été imprégné des grands idéaux qui nous rassemblent au-delà de nos différences, ainsi que

des valeurs d'Union, de Travail et de Justice si chères au Président Léon MBA, père de la Nation

gabonaise. A côté de mon père, le Président Omar BONGO ONDIMBA, j’ai également appris combien il

était essentiel de préserver la paix et la cohésion sociale, sans lesquelles il est illusoire de réussir toute

oeuvre de développement national.

C’est imprégné de ces principes cardinaux que je viens me présenter devant vous pour solliciter votre

confiance.

Né presque au moment où le Gabon accédait à l’indépendance, âgé aujourd’hui de 50 ans, âge tampon

entre la jeunesse et la retraite, et donc proche des aspirations de toutes les catégories d’âge du pays, je sais

mesurer, avec sérénité, lucidité et clarté, les acquis du Gabon mais aussi ses insuffisances et ses urgences

sociales.

Au cours de ces dernières semaines, j’ai pris un grand soin, avant toute chose, de consulter et d’écouter, les

aînés, les femmes et les jeunes, de tous les milieux et de toutes les sensibilités.

Je vous ai entendu et je vous ai compris.

Les enseignements que je tire de ces consultations s’articulent notamment autour de :

- La meilleure gestion des finances publiques ;

- La meilleure redistribution de la richesse et des responsabilités dans la conduite des affaires

publiques ;

- La justice pour tous ;

- La construction des routes praticables en toutes saisons ;

- L’emploi des jeunes et le pouvoir d’achat des ménages ;

- La solidarité envers les personnes économiquement faibles ;

- L’accès à l’eau potable et à l’énergie ;

- La santé, l’éducation, le logement et la formation des jeunes ;

- La sécurisation de l’environnement national des affaires ;

- Le maintien de la paix et de l’unité nationale.

Toutes ces préoccupations rejoignent pour l’essentiel le diagnostic clair, transparent, profond et courageux

de la situation politique, économique et sociale de notre pays, posé par le Président Omar BONGO

ONDIMBA dans son discours historique du 1er décembre 2007.

Ce diagnostic révèle des maux qui nécessitent un traitement conséquent. Il est donc temps que la politique

nous aide à exprimer nos idées, nos différences et nos accords dans la compréhension afin d’atteindre de

grands objectifs communs nationaux et républicains. Plus que jamais, nous devons agir ensemble pour

construire l’avenir du Gabon en toute confiance. C’est le voeu ardent des Gabonaises et des Gabonais.

3

Pour redonner confiance à nos compatriotes, pour relancer l’activité économique gage de la création

d’emplois et de richesses, pour apporter un mieux être à tous nos concitoyens et pour faire du Gabon

une puissance régionale reconnue et respectée, nous proposons de conduire des réformes courageuses et

ambitieuses.

Ce seront moins les richesses du sol et du sous-sol que notre capacité à imaginer des solutions

pragmatiques qui nous donneront cette puissance.

Le Gabon a besoin aujourd’hui d’un traitement d’urgence. Parce qu’il n’est plus tolérable qu’il y ait autant

d’emplois précaires, de chômeurs, de pauvres, d’inégalités, d’exclus, de non ou mal logés, de non ou mal

enseignés, de non ou mal formés, de non ou mal soignés.

Plus que jamais, le partage juste et équitable de nos richesses doit devenir la règle.

Avec Vous, je veux un Gabon qui permette la participation de tous, en faisant confiance à nos talents, en

responsabilisant davantage ceux qui le méritent, sans distinction d’aucune nature.

Je veux un Gabon où, à côté de la démocratie politique, existe une véritable démocratie économique dans

laquelle chacun participe et tire profit de son effort.

Je veux un Gabon de concorde où règne la paix des coeurs, des esprits, des pensées, des actions, des

paroles et des écrits. Un Gabon où le développement est ressenti par tous - un Gabon de partage équitable

et juste.

Le Gouvernement que je mettrai en place s’engagera ainsi avec détermination à la résolution des

problèmes économiques, sociaux et culturels de notre pays.

J’ai une ambition pour le Gabon. Cette ambition est à notre portée mais elle ne peut s’accomplir

efficacement que si elle est soutenue par vous tous.

Nous devons Agir Ensemble pour conduire le Gabon vers un Avenir en Confiance.

Le projet de Société que je soumets à votre appréciation s’intitule l’AVENIR EN CONFIANCE.

Il présente des politiques sectorielles qui doivent nous permettre de construire ensemble le Gabon, dans le

respect des libertés individuelles et collectives, le respect des droits de l’homme, la justice sociale et le

souci permanent de paix, d’unité, de partage en vue d’un développement plus harmonieux de notre pays.

Il couvre aussi bien la consolidation et le renforcement de nos institutions, la transformation de notre

économie que la promotion du développement social accéléré des Gabonaises et Gabonais.

Ce projet de société comprend neuf axes stratégiques.

 

AXE N°1 : CONSOLIDER L’ETAT DE DROIT

Feux les Présidents Léon MBA et Omar BONGO ONDIMBA, tout en s’appuyant sur les valeurs de base

que sont la paix, l’unité et la cohésion de la Nation Gabonaise, ont su faire évoluer nos institutions avec

les exigences de chaque époque. Notre époque nous oblige également à aller plus loin et à poursuivre

l’ancrage de notre système institutionnel sur des institutions solides et une gouvernance incontestable.

Notre pays doit rester un Etat de droit . C’est la première condition pour consolider notre démocratie.

Nous devons continuer à garantir et renforcer le pluralisme politique, la liberté d’opinion et d’expression,

la liberté d’association et d’entreprise à travers les institutions républicaines existantes. Dans cette

perspective, l’Opposition devrait avoir un statut en rapport avec les exigences de la démocratie. De même,

l’Etat devrait continuer à soutenir le développement de la presse et encourager les initiatives de la société

civile.

Par ailleurs, il faut rééquilibrer dans la Constitution les pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire.

A cet effet, il convient de repréciser les rôles et les missions des acteurs de chaque pouvoir, tout en veillant

à renforcer les capacités du Parlement et de la justice pour leur permettre de jouer efficacement leurs rôles.

 

AXE N°2 : FAIRE DE LA DECENTRALISATION UNE REALITE

L’étendue de notre territoire et la diversité ethnique de notre peuple doivent être considérées comme des

facteurs de richesse et non comme des facteurs de division et de centralisation qui n’ont plus droit de cité.

Certaines compétences exercées par l’Etat doivent être transférées progressivement au pouvoir local ainsi

que les moyens y relatifs. La déconcentration et la décentralisation seront ainsi la règle plutôt que

l’exception, l’Etat central devant justifier à chaque fois ses motivations lorsqu’il décide de conserver

certaines fonctions par devers lui. Les services publics pourront ainsi être plus proches des citoyens et

usagers et être en mesure de mieux les servir et de répondre plus rapidement à leurs besoins.

 

AXE N°3 : REUSSIR LA MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE ET ASSURER UNE

MEILLEURE GOUVERNANCE DES AFFAIRES PUBLIQUES

Il importe de restaurer la confiance entre la Nation et sa classe politique, entre l’Administration et les

administrés. L’égalité de tous devant la loi, l’existence et l’action des structures d’inspection et de contrôle

crédibles, la vigilance d’une presse libre et responsable doivent résolument ramener et maintenir les

hommes politiques, l’administration, les cadres et acteurs du public, du para public et du privé dans le

strict respect de l’éthique républicaine et de la bonne gouvernance.

La réforme de l’Administration publique sera engagée, pour en faire un moteur du développement. Les

fonctionnaires bénéficieront de meilleures conditions de travail et d’une gestion plus dynamique de leur

carrière, et seront de plus en plus gérés sur la base unique du mérite et de l’effort dans le travail.

La consultation, l’écoute et le dialogue social seront promus comme des valeurs cardinales, à tous les

niveaux. Les organisations de la Société civile et les institutions traditionnelles seront légalement mieux

reconnues et leurs capacités renforcées, de manière à ce qu’elles puissent contribuer activement à la

conception, à l’exécution et au contrôle citoyen des politiques publiques.

S’agissant particulièrement des confessions religieuses, je m’engage à mettre en place un Conseil

National des Communautés Religieuses qui devra être un cadre de concertation interreligieux

susceptible de consolider nos valeurs morales et de garantir la participation de toutes les confessions en

tant que partenaires du développement.

 

AXE N°4 : PRESERVER L’INTEGRITE TERRITORIALE ET CONSOLIDER LES RAPPORTS

AVEC LES PAYS VOISINS ET AMIS

Les Forces de défense et de sécurité feront l’objet de toute notre attention. En tant que Ministre de la

Défense, je sais combien leur rôle est décisif dans le maintien de la paix, de l’intégrité territoriale, de la

sécurité et de la stabilité au Gabon, ainsi que dans la lutte contre la délinquance au quotidien.

Les priorités d’action concerneront la professionnalisation de l’armée et l’opérationnalité effective de

toutes les composantes de nos forces.

Au demeurant, la défense du territoire national ainsi que celle de la souveraineté du peuple Gabonais est

un impératif. Aucune partie du territoire national ne pourra et ne devra être cédée ou occupée sans l’avis

du peuple souverain. La défense de l’intégrité de notre territoire requiert des efforts soutenus en matière

de recrutement, notamment dans la gendarmerie et dans l’armée de terre.

Dans un monde où les pays sur tous les continents se regroupent dans des ensembles plus grands, un

Gabon fort, ce sera aussi une Afrique centrale plus forte, et vice-versa.

C’est la raison pour laquelle, je poursuivrai, avec une intensité renouvelée, les chantiers de

l’approfondissement de l’intégration régionale en Afrique, à commencer par la Communauté Economique

et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) qui doit progressivement devenir une vraie Union

économique et monétaire, dotée d’un marché unique et de politiques sectorielles communes dans tous les

domaines économiques, et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Au-delà, il nous faut maintenir le rang de moteur de l’intégration africaine que notre pays a toujours su

occuper, dans le cadre de l’Union Africaine. Le Gabon continuera également d’être très actif dans la

promotion du Nouveau Partenariat pour le Développement en Afrique (NEPAD) qui reste un

important levier de développement de l’Afrique et de son intégration dans la dynamique de la

mondialisation.

Sur la scène internationale, particulièrement en Afrique, le Gabon s’est imposé comme un acteur écouté

et respecté, un militant actif de la paix et de la compréhension mutuelle entre les peuples. Notre pays a

soutenu, à plusieurs reprises, les initiatives des Nations Unies et intégré dans son arsenal juridique interne

la plupart des conventions internationales.

Je veillerai donc à consolider et à amplifier la place et le rôle du Gabon dans les organismes

internationaux, notamment au sein du système des Nations Unies et des institutions financières

internationales. Au niveau bilatéral, en même temps que nous consolidons les relations avec les partenaires

traditionnels, il nous faudra consolider et diversifier notre coopération afin de mieux nous inspirer des

expériences des pays émergents et en développement.

AXE N°5 : DIVERSIFIER LES SOURCES DE CROISSANCE ET DE DEVELOPPEMENT

DURABLE

Le cinquième axe stratégique de mon projet de Société vise la transformation de notre économie pour

faire du Gabon un pays émergent.

Notre économie reste en effet trop dépendante du pétrole et des autres matières premières. De plus,

l’agriculture qui aurait dû générer des emplois contribue trop peu à la création de la richesse nationale et à

la réduction de la pauvreté.

A cette fin, il est indispensable de démarrer sa mutation vers une économie à forte valeur ajoutée. En

2025, l’économie du Gabon ne doit plus reposer sur la simple exploitation des richesses de ses sols et

sous-sols (pétrole, bois, manganèse, fer) mais sur trois piliers sectoriels forts que seront le Gabon

industriel, le Gabon vert et le Gabon des services à valeur ajoutée.

Le pilier Gabon vert s’appuiera sur la valorisation du « pétrole vert » que constitue notre formidable

écosystème (nos 22 millions d’hectares de forêt, nos terres agricoles, nos 800 kms de littoral maritime).

Appartenant au bassin du Congo, deuxième poumon de la planète, le Gabon a consacré 11% de son

territoire aux parcs nationaux en vue de participer à l’effort mondial de préservation de l’environnement et

de lutte contre le réchauffement climatique. Cet effort sera maintenu tout en tenant compte des impératifs

de développement et d’industrialisation de notre pays.

L’économie verte s’annonce, en effet, comme un des vecteurs de l’économie mondiale du XXIème siècle

et notre pays dispose des atouts pour y devenir un grand acteur. Pour cela, nous devons préserver notre

forêt et nous assurer que sa contribution à la lutte mondiale contre le changement climatique est

rémunérée à sa juste valeur. Nous devons transformer entièrement notre bois localement à travers un

artisanat et une industrie dynamiques. Nous devons bâtir une agriculture, une pêche et une aquaculture

modernes, garantissant notre sécurité alimentaire. Nous devons exploiter pleinement nos fortes

potentialités dans l’écotourisme que nous confèrent nos immenses espaces forestiers.

Au demeurant, la préservation de ce précieux écosystème se fera dans un souci profond de respect de

l’environnement, qui doit transparaître aussi bien dans l’intégration de la dimension environnementale

dans chacun de nos projets, que dans les actes au quotidien de chaque Gabonais.

Le pilier Gabon industriel s’appuiera sur la valorisation locale de nos matières premières. Car, il est vrai

qu’aucun pays ne peut se développer en exportant uniquement des matières premières. La dynamique

entamée avec la production de ferro-manganèse va ainsi se consolider, grâce à la mise en exploitation de

nouveaux gisements de manganèse, la construction de nouvelles bretelles de voies ferrées et l’exploitation

du minerai de fer de Belinga. A long terme, le Gabon a vocation à devenir un pôle métallurgique, avec un

tissu dynamique de PME exportant des produits à base de fer dans toute la sous région et au delà. De

même, un pôle pétrochimique verra le jour, avec la valorisation des ressources en hydrocarbures et la

production d’engrais azotés.

Le pilier Gabon pays de services à valeur ajoutée repose sur la valorisation de notre « pétrole gris »

que sont nos ressources humaines. Le Gabon peut et doit se construire une position forte et devenir une

référence régionale dans des domaines tels que les services financiers, les nouvelles technologies de

l’information, les métiers de services liés à l’économie verte ou encore certains domaines spécialisés de

l’enseignement supérieur ou de la santé. Les sources d’emplois et de richesses de demain seront dans ces

nouveaux métiers, et nous devons commencer aujourd’hui à y préparer notre économie et notre jeunesse.

Solidement mis en place, ces trois piliers amélioreront de façon significative les revenus et les conditions

de vie de tous les Gabonais.

 

AXE N°6 : METTRE EN PLACE LES INFRASTRUCTURES DE SOUTIEN AU

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Cette vision d’une économie gabonaise forte et diversifiée à l’horizon 2025 n’est pas un rêve. Par contre,

sa concrétisation nécessite de bâtir, avec courage et détermination, les préalables requis durant le prochain

mandat présidentiel. Il s’agira de doter le Gabon d’une infrastructure économique de base compétitive, en

particulier dans trois domaines : les réseaux de transport, l’électricité et les télécommunications.

Notre infrastructure de transport (routes, ports, aéroports, chemins de fer, pistes de production) sera

mise à niveau par la réhabilitation des infrastructures défectueuses et la construction de nouveaux

tronçons critiques. L’ensemble du Gabon devra ainsi, à l’horizon 2016, être désenclavé, afin de permettre

à notre pays de se positionner comme un « hub » régional de référence.

Notre production d’électricité sera triplée d’ici 2016 grâce à notre potentiel hydroélectrique et gazier,

permettant ainsi d’assurer l’électricité à tous les citoyens et de réduire le coût de l’électricité.

Le développement accéléré de notre infrastructure de télécommunications concrétisera, en plus des

autres infrastructures de base traditionnelles, le saut qualitatif que notre économie doit connaître d’ici à

2016, avec une baisse significative des coûts de communication et la généralisation de l’accès à Internet.

Ceci se fera notamment grâce à la mise en place d'une infrastructure haut débit en fibre optique sur

l’ensemble du territoire, l'équipement de toutes les écoles du Gabon en salle multimédia (avec connexion à

Internet, faisant de l'école le point d'accès communautaire dans les villages) et la mise en place d’une

administration numérique, avec en particulier l’informatisation de l'état civil, de la carte d'identité, du

passeport et des procédures administratives, permettant une amélioration majeure de la qualité du service

administratif apporté aux citoyens.

Cette mise à niveau de notre infrastructure économique de base ne pourra se faire en gardant les

approches et les instruments du passé. Du volontarisme et de l’innovation seront nécessaires. En

particulier, un cadre juridique et réglementaire favorable aux partenariats publics privés sera rapidement

mis en place pour favoriser une forte implication du secteur privé national et international dans tous les

projets. Par ailleurs, une agence des grands travaux, disposant de toutes les compétences requises pour la

mise en place rapide d’infrastructures complexes, sera opérationnelle dès les premiers mois de mon

mandat.

 

AXE N°7 : MIEUX GERER LES FINANCES PUBLIQUES

Une meilleure gestion des ressources publiques sera engagée, à travers une réduction du train de vie de

l’Etat, la généralisation des Cadres de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) et un meilleur choix des

dépenses à travers le ciblage prioritaire des secteurs sociaux et des infrastructures.

De plus, la lutte contre la corruption et la concussion, ainsi que la promotion de la transparence et de la

bonne gouvernance seront désormais des valeurs cardinales dans le service public.

En ce qui concerne les entreprises publiques et parapubliques, un bilan de la privatisation sera fait. Les

enseignements tirés nous permettront de corriger les manquements observés et de renégocier

éventuellement les contrats dans le cadre d’un nouveau partenariat privé-public.

 

AXE N°8 : MIEUX RESPONSABILISER LES GABONAIS ET LES POUSSER A ETRE PLUS

ENTREPRENANTS

Il nous faut aussi favoriser l’émergence d’un Gabonais plus entreprenant , plus orienté vers le secteur

privé et prêt à faire les sacrifices nécessaires. Aujourd’hui le don est malheureusement préféré au gain. Le

cadeau est promu et préféré au résultat de l’effort. La facilité est recherchée, le travail dévalorisé. Plus que

jamais, il importe de restaurer le goût de l’effort, du travail bien fait, du mérite, de la rigueur et du

professionnalisme, pour gagner décemment sa vie et contribuer à l’émergence de son pays.

Au demeurant, nous ne pourrons réussir la diversification de notre tissu économique si le secteur privé,

notamment national, ne prend pas toute sa place de moteur du développement, y compris dans

l’aménagement des infrastructures. Pour cela, l’Etat doit accélérer les réformes sectorielles, renforcer les

politiques d’appui aux entrepreneurs et leur faciliter les formalités et procédures administratives.

 

AXE N°9 : LUTTER CONTRE LES INEGALITES, LA PAUVRETE ET L’EXCLUSION

Les Gabonais ne ressentent pas encore assez au quotidien les fruits du développement économique de

notre pays. Les infrastructures sociales restent très insuffisantes (hôpitaux, logement, etc.), près d’un quart

de nos concitoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté et les écarts de revenus demeurent importants.

Ceux qui possèdent beaucoup côtoient ceux qui n’ont presque rien. Et, en dépit des moyens et des

programmes que l’Etat a mis en place pour les rendre accessibles à l’ensemble des gabonais, les services

sociaux de base demeurent une préoccupation majeure.

Dans ces conditions, certains compatriotes se sentent marginalisés. Ces disparités accentuent la fracture

sociale, remettant en cause notre cohésion nationale. Parallèlement, on déplore une montée sensible du

tribalisme dans la vie sociopolitique. Or, le tribalisme, manifestation régressive et facteur d’exclusion, est

en partie une manipulation politicienne.

Il nous faut donc réduire les inégalités et promouvoir la solidarité nationale dont le fondement est notre

« vouloir vivre collectif ». La nation a le devoir moral de venir en aide aux couches de la population les

plus vulnérables. Pour cela, il sera nécessaire d’accroître et d’étendre le système d’allocations et d’aides

sociales, les équipements collectifs, les internats, les écoles publiques, la santé publique, la couverture

maladie, en particulier celle des plus démunis…

Il faut que le Gabonais moyen soit le premier bénéficiaire de la richesse nationale. Cette exigence de

transformation sociale sera une des hautes priorités de mon mandat.

En effet, je souhaite placer l'Homme au coeur de l'action, à la fois en tant qu'acteur du développement et

bénéficiaire de ce développement. J’invite donc solennellement mes concitoyens à un nouveau contrat

social, qui nous permettra de réussir cette transformation d’ici 2016.

Les urgences sociales sont nombreuses et concernent aussi bien l’éducation, la protection sociale, l’égalité

face à la maladie que l’accès à l’eau potable, à un logement décent et à l’assainissement, ainsi qu’à un

emploi rémunéré et à des opportunités de revenus.

Dans le domaine de l’éducation, nous bénéficions d’une scolarisation au primaire presque universelle et

d’une quasi parité entre les filles et les garçons. Toutefois, cette performance doit être relativisée, en raison

de la faible efficacité interne du système éducatif gabonais qui se manifeste dans les taux de redoublement

élevés et dans les faibles taux d’achèvement à tous les niveaux, du primaire au supérieur. Il s’y ajoute,

l’inadéquation entre la formation et l’emploi.

A titre d’exemple, l’Etat gabonais consacre, en plus des efforts propres des parents, 40 milliards de francs

CFA par an pour financer les allocations scolaires dans des filières de formation qui au final ne

correspondent pas toujours aux besoins de notre économie et du marché de l’emploi. Nous ne pouvons

plus nous permettre cela. La modernisation de notre infrastructure de formation et sa meilleure

adéquation avec l’emploi seront un impératif pour le prochain mandat.

Nous poursuivrons la politique de gratuité scolaire et nous favoriserons un meilleur accès aux fournitures

scolaires et un encadrement renforcé, en qualité et en quantité.

De nouvelles écoles supérieures et techniques seront créées, sur l’ensemble du territoire, et les contenus

des formations seront repensés pour mieux préparer les élèves aux réalités du milieu du travail. Je compte

organiser en 2010 des Etats généraux de l’éducation et de la formation, afin que tous les acteurs

concernés redessinent ensemble les voies à suivre pour générer un système éducatif d’excellence dans

notre pays.

 

Le développement du potentiel humain de notre pays suppose également qu’un appui conséquent soit

accordé aux acteurs culturels, aux artistes et aux intellectuels, pour leur permettre d’exprimer

pleinement leur art et leur savoir tout en assurant une protection de leurs droits en tant qu’auteurs.

Les industries culturelles seront donc encouragées à travers tout le pays et plusieurs infrastructures

culturelles (musées, conservatoires, théâtres, bibliothèques) seront mises en place ou redynamisées,

notamment le CICIBA afin de mieux valoriser notre patrimoine national et notre riche histoire.

L’apprentissage des langues nationales sera encouragé.

Concernant la santé, il nous faut nous attaquer en priorité à la pandémie du sida qui touche encore plus

de 7% de la population. Des mesures énergiques de prévention et de traitement seront mises en oeuvre, de

manière à inverser rapidement la tendance. J’en ferai une affaire personnelle.

Au-delà du VIH/Sida, notre intérêt portera sur l’ensemble du système de santé qui continue de se

caractériser par de faibles indicateurs. Les efforts seront concentrés sur l’amélioration de l’accès aux soins

de santé, sur la généralisation de la couverture vaccinale et l’assurance maladie, sur un meilleur

approvisionnement en médicaments ainsi que sur une meilleure qualité des soins.

De manière spécifique, je m’engage à rendre gratuits les frais d’accouchement dans les structures de

santé publique dès le premier jour de mon installation à la Présidence de la République. La protection

sociale recevra d’importants moyens financiers, en ciblant en priorité les handicapés, les personnes âgées,

les enfants, les indigents, les veuves, les orphelins, les filles mères, la femme rurale et les peuples

autochtones.

La pension des retraités sera revalorisée et une couverture sanitaire gratuite leur sera garantie dans les

centres de santé de l’Etat. Leur mobilisation dans des activités d’intérêt public sera également promue.

La dimension genre sera prise en compte dans toutes les politiques publiques. Les femmes bénéficieront

ainsi de plus de pouvoir politique. Leurs capacités économiques seront également renforcées, notamment

par la facilité de l’accès au crédit et à la formation. Les droits des veuves et des orphelins seront protégés

notamment en ce qui concerne la succession.

Nous veillerons également, à l’horizon 2016, à rendre universel, l’accès à l’eau potable et à

l’assainissement , partout sur le territoire national. Il s’agit là d’un droit fondamental de tout citoyen

gabonais. L’habitat social sera fortement relancé, à travers la mise en oeuvre d’un programme de

construction de villas et d’aménagement de parcelles, de façon à permettre à tout citoyen de pouvoir

disposer d’un logement digne. Les quartiers insalubres des centres urbains notamment ceux de Libreville

doivent être réhabilités et modernisés.

L’emploi sera soutenu, grâce à la mise en place de lignes de crédit et à l’encadrement des promoteurs de

projets productifs. Les jeunes doivent être les grands bénéficiaires. Des opportunités de stage leur seront

offertes, en encourageant la signature de conventions Etat-Patronat et en valorisant l’apprentissage dans

les ateliers d’artisans.

Afin de mieux cerner les besoins et attentes de la Jeunesse, je compte tenir en 2010 un Forum national

de la Jeunesse pendant lequel toutes les questions relatives à la jeunesse, y compris les sports et les loisirs,

seront abordées, un plan d’actions identifié et mis en oeuvre avec diligence.

Concernant le sport en particulier, nous devons en faire un facteur privilégié de l’épanouissement de notre

jeunesse. Nos établissements primaires, secondaires et supérieurs doivent devenir des pépinières de

champions. Outre les moyens que l’Etat mettra en place, nous nous engageons à encourager le mécénat.

De même, les Artistes bénéficieront de l’attention des pouvoirs publics, notamment par la création d’un

conservatoire, des centres culturels dans chaque province et par la protection effective des droits d’auteur.

 

Ces neuf axes stratégiques vont être détaillés et renforcés dans le cadre des visites de proximité que je

compte vous rendre. Pour chaque axe retenu, j’indiquerai, de manière précise, les mesures d’urgence qui

seront prises dès mon entrée en fonction.

Le Premier ministre, que je vais nommer une fois élu, détaillera encore plus, dans sa Déclaration de

Politique générale, les actions envisagées dans chaque secteur, en relation avec les ministres. Nous

pourrons ainsi disposer d’un agenda gouvernemental chiffré et daté.

Je souhaite en effet gouverner dans une option de gestion axée sur l’obligation des résultats. Nous y

parviendrons en plaçant l’homme au coeur de l’action et en adoptant des méthodes de travail simples,

pragmatiques et performantes.

Le programme que je vous propose sera constamment suivi, pour veiller à sa bonne mise en oeuvre. Une

évaluation systématique des performances atteintes sera effectuée, afin d’apporter si besoin, les correctifs

nécessaires.

Tel est le projet de Société pour lequel je sollicite votre adhésion totale, afin que nous puissions agir

ensemble pour construire notre AVENIR EN CONFIANCE.

Nous espérons que les résultats seront immédiats, visibles, palpables et concrets, grâce à notre

détermination et avec l’aide de Dieu tout puissant.

 

  

 

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