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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 05-01-2010 14:07

Début de présentation des vœux au chef de l’Etat mardi après-midi

– La cérémonie officielle de présentation des vœux au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo débute mardi après-midi par le corps diplomatique et le gouvernement, indique un communiqué officiel.

Selon le programme, c’est l’ambassadeur de Côte d’ivoire en sa qualité de doyen du corps diplomatique qui prononcera l’allocution au nom de ses pairs accrédités au Gabon. Il sera suivi du Premier ministre, Paul Biyoghé Mba qui présentera les vœux du gouvernement.

La journée de mercredi, le tour reviendra aux présidents des institutions constitutionnelles de présenter leurs vœux au président Ali Bongo Ondimba.

Enfin la journée de jeudi sera réservée aux personnels de la présidence de la République, des forces de Défense et de sécurité, des confessions religieuses et du maire de Libreville de se prêter au rituel.

Le protocole de la présidence a innové cette année en déclinant en trois phases, la cérémonie de présentation des vœux au président de la République.

Sous le règne de feu le président Omar Bongo Ondimba cette cérémonie se déroulait en une journée, rappelle-t-on.

IM/BNN/

 

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le 05-01-2010 00:52

Communication sur les modalités de la mise en œuvre de la journée de travail continue en République Gabonaise


- Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance Sociale , Maxime Ngozo Issondou, face aux responsables d’Administrations publiques et privées de la capitale, et autres partenaires sociaux, a fait une importante communication sur les modalités de la mise en œuvre de la journée de travail continue en République Gabonaise aux côtés du ministre du Budget et de la fonction publique, Blaise Louembé et du patron de l’Education nationale et Porte parole du gouvernement, Séraphin Moudounga, entre autre, a constaté, ce lundi, un reporter de GABONEWS.

 A cet effet, nous vous proposons le texte intégral de cette communication :

 « Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux des Ministères,

 Mesdames et Messieurs les responsables des Organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs,

Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux,

Mesdames et Messieurs,

C’est au nom du Gouvernement que mes collègues et moi voudrions vous remercier d’avoir répondu positivement à notre appel pour vous entretenir d’un sujet qui nous concerne tous, à savoir la journée de travail continue décidée par le Conseil des Ministres en sa séance du 29 décembre 2009. Il s’agit aujourd’hui de communiquer sur les modalités de sa mise en œuvre.

Comme vous le savez, l’idée d’effectuer la journée de travail continue n’est pas nouvelle, puisque certaines entreprises et non des moindres  ont déjà  adopté ces horaires, à l’exemple de la CNSS , de l’OPRAG, Gabon Télécom, CIMGabon, Setrag et bien d’autres encore.

Et de ce fait, de nombreux travailleurs souhaitent la généralisation de ce nouvel emploi du temps. Cette option devenait récurrent tantôt exprimé ouvertement, tantôt sous-jacente dans les propos aussi bien des agents de l’Etat que des employeurs et des travailleurs lorsque l’occasion se présentait.

La journée de travail avec un arrêt en mi-journée, nous a été léguée par l’ex-puissance coloniale. Cette interruption était certainement liée aux conditions climatiques, à savoir le soleil de midi. Un copieux repos s’avérait, semble-t-il, nécessaire pour reprendre des forces pour se remettre au travail.

 Mais dans les faits, et dans le contexte économique actuel, cette interruption  qui rencontre certainement encore de nombreux adeptes du repos de midi, n’était pas adapté au nouvel  environnement aussi bien économique que social et culturel. C’est pourquoi, après avoir fait le constat, le Gouvernement  s’est saisi de la question aux fins d’en cerner les contours.

 Les études et les enquêtes avaient fini par convaincre les plus hautes autorités de notre pays, en tête desquelles le  Président de la  République , Chef de l’Etat, son excellence  Ali Bongo Ondimba, de la nécessité d’opter définitivement pour un régime qui agrée l’Administration, une grande partie des opérateurs économiques et la majorité des travailleurs.

Chers partenaires,

Notre pays s’arrime ainsi  à une articulation du  temps qui se généralise à travers le monde et qui  dans la  sous région CEMAC, est déjà largement pratiquée. C’est le cas du Cameroun, du Centrafricaine, du Congo et de la Guinée Equatoriale.

Du reste, sur le plan national, certaines administrations et entreprises pratiquent déjà la journée de travail continue. C’est notamment le cas de la  Direction générale du Cadastre et des Travaux topographiques, de la Direction générale des Caisses de Stabilisation et de Péréquation (CAISTAB), de la CNSS , de l’OPRAG, de Gabon Télécom, de SETRAG, de CIMGabon, de Gabon Port Management, etc.

Comme vous le voyez, devant une tendance aussi forte, le Gouvernement se devait d’agir, convaincu que les partenaires sociaux sont favorables à cette idée et donc adhérent à une mesure dont les effets aussi bien sur l’économie nationale que sur le temps de loisirs s’annoncent positifs.

 En effet, les retombées socio-économiques de la journée de travail continue présentent, entre autres les avantages ci-après :

 -         Amélioration de la productivité des agents des secteurs public, parapublic et privé traduite par un gain total de quatre heures composé, d’une part, d’un gain mécanique de deux heures du fait de l’économie de deux trajets effectués du domicile au lieu de travail et, d’autre part de deux heures environs de préparation ;

 -         Possibilité de création d’emplois par le développement des emplois autour des périmètres administratifs et industriels (restaurants, cantines, services traiteurs, économie numérique, etc) ;

 -         Possibilité pour les travailleurs de s’adonner à d’autres activités telles que l’agriculture, le commerce, la formation, le perfectionnement professionnel, etc ;

 Réduction des frais généraux au niveau  des administrations et des entreprises notamment sur le Carburant, l’eau, l’électricité, l’usure des matériels tels que les véhicules et équipements de bureau, ect ;

 -Réduction de moitié des charges liées au transport ;

-Réduction des accidents de trajets ;

-Réduction du temps d’exposition aux agressions professionnelles pour les conducteurs transporteurs ;

-Réduction des émissions de gaz à effet de serre ;

-Accroissement du temps libre nécessaire à l’épanouissement physique, intellectuel et moral des travailleurs (art, sport, culture, religion etc) ;

-Meilleur suivi par les parents des enfants scolarisés ;

Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive mais elle montre à suffisance tout le gain que les acteurs du monde du travail sont appelés à tirer de la mesure gouvernementale dont le moins qu’on puisse en dire, est qu’elle impulsera une nouvelle dynamique pour un fonctionnement optimal de notre Administration et pour une croissance forte de notre économie.

Le succès de la journée de travail continue implique principalement l’amélioration de l’offre de transport public ainsi, que l’augmentation des crèches et haltes-garderies.

Il va sans dire qu’elle emporte également l’obligation du respect de l’heure d’embauche fixée – j’allais dire confirmée à 7h 30 pour l’Administration et de nombreuses entreprises du secteur privé – et celle de sortie à 15h 30 minutes, avec une pause modulable de 30 minute entre 11h 30 et 13h 30, selon un rythme de roulement approprié à chaque service, établissement ou entreprise et permettant d’éviter l’arrêt de l’activité.

A cet effet, les responsables des ressources humaines d’Administration centrale et des entreprises sont invités à prendre toutes mesures utiles pour une sensibilisation optimale de leurs personnels.

D’autres modalités pratiques de la mesures ainsi que les dispositions transitoires, notamment pour les secteurs parapublics et privés, pourront utilement être complétées selon le cas, par des accords sectoriels ou par branches d’activités.

La journée de travail continue concerne tous les secteurs, à l’exclusion des organismes ou sociétés travaillant en « deux ou trois huit » ou encore qui nécessite des gardes ou des permanences, notamment :

 -Les établissement hospitaliers, cliniques, cabinets médicaux, pharmacies ;

-Les services de l’enseignement, de la formation et de la recherche ;

-Les forces de sécurité et de défense ;

-Le transport ;

-Le commerce de détail ;

-Les activités et opérations connexes de manutention populaire ;

-l’hôtellerie ;

-La restauration ;

-Les débits de boisons ;

-Le gardiennage ;

-Le ramassage d’ordures ;

-Les gens de maison ;

-Les professions libérales ;

-Les professions de presse ;

-etc…

Mesdames et Messieurs,

Il nous revient donc à tous, Administration, partenaires sociaux et société civile, chacun en ce qui le concerne, de marquer notre volonté et notre détermination dans la mise en œuvre de la journée de travail continue afin que celle-ci produise les effets escomptés à savoirs l’épanouissement du travailleur avec une gestion plus rationnelle et mieux adaptée de son emploi du temps et stimule ainsi l’économie nationale dans le contexte actuel de mondialisation pour un pour un Gabon émergent, compétitif, prospère et de justice sociale. »

GN/DAN/MS/MO/10

 

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le 04-01-2010 23:00

Ali Bongo Ondimba exhorte les membres du gouvernement à la cohésion

 Lors de l’allocution des vœux de nouvel l’an aux gabonais, le président Ali Bongo Ondimba a invité ‘’les membres du gouvernement à la plus grande cohésion, à la solidarité, à plus de pragmatisme et à l’action’’ Ce discours prononcé à la veille de 2010 s’inscrit-il dans la continuité de la pensée de feu président Omar Bongo Ondimba qui ne s’était jamais lassé de prôner l’unité et la cohésion au sein du gouvernement ?

Continuité, sans aucun doute, puisqu’il s’agit de construire un Gabon prospère et solide, un Gabon suscitant la considération et le respect pour son sérieux, sa cohésion et son travail, un Gabon de justice et de fidélité à ses traditions et à ses amitiés. D’ailleurs le président a affirmé ‘’sa volonté et sa détermination de poursuivre l’œuvre de construction d’un Etat fort et d’une nation prospère’’.

Le président Ali Bongo Ondimba redoute, semble t-il, l’affaiblissement de l’action des membres du gouvernement, par la pratique de ‘’ l’ethnisme, le clientélisme, l’affairisme, la corruption, la politisation outrancière et le népotisme’’. Ce qui explique cette vive exhortation des membres du gouvernement à la cohésion.

Pour prévenir le manque de collaboration entre les ministres, la condamnation de la volonté de certains de voir dans leur charge ministérielle une position personnelle, conduisant au détournement d’une part de l’autorité de l’Etat, le président Ali Bongo Ondimba invite les membres du gouvernement au dépassement. 

Placés au centre de son action, les membres du gouvernement doivent servir de model. Cela implique naturellement une capacité exceptionnelle d’écouter et une certaine modération dans le comportement comme dans l’expression, sans que soit abandonnée ni oubliée la position due aux responsabilités premières.

Elevé dans les arcanes du pouvoir, le président compte voir les ministres résister aux tentations sources des déviations, qu’ils évitent la recherche de la puissance personnelle pour conquérir une position ou conserver un acquis, et qu’ils montrent la cohésion du groupe en se protégeant des intrigues.

Cette cohésion suppose qu’une liaison s’est faite sans heurt entre les membres du gouvernement pour le bon fonctionnement de l’Etat.

Un tel comportement écarte toutes sortes de rencontres obscures entre quelques membres du gouvernement et exclut toute forme des promesses de parrainage.

Comme l’évolution du monde impose l’élargissement de l’horizon des relations pour enrichit les analyses et assure l’action, de l’intérieur comme de l’extérieur, il faut admettre que le discours d’Ali Bongo Ondimba a une méthode propre. Cette méthode fait appel à ses capacités d’écoute, de l’observation et de pragmatisme.

Il ne se trompe donc pas quand il demande la cohésion au gouvernement, il sait que c’est une grande et noble ambition qui incombe à chaque détenteur d’une parcelle de pouvoir de l’Etat de se libérer de l’emprise ethnique. Les membres du gouvernement doivent savoir qu’ils ont dans l’action quotidienne de l’Etat un rôle essentiel.

Ils sont le bras de l’Etat et ce bras, par manque de cohésion, peut être frappé de paralysie et devenir inutile si d’aventure les ministres chargés de mettre en œuvre la politique du président de la république ne sont pas solidaire.

Pareille dérèglement du gouvernement ressemblerait à un corpuscule de roitelets où se produirait, à partir d’une base tribaliste, les fractures intellectuelles, politique, idéologique ou religieuses.

La cohésion recommandée que les membres du gouvernement aient un comportement qui intègre la collaboration entre ministres, le sens de responsabilité pour améliorer la situation sociale des populations gabonaises.

Or l’absence de cohésion de l’équipe gouvernementale, apparaîtrait comme un facteur qui rend l’administration gabonaise inopérant et inefficace. Et c’est à cet état de faits que le président Ali Bongo Ondimba engage le gouvernement à corrigé en se montrant solidaire. 

 

PR BIYAMBOU 

 

 

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le 04-01-2010 22:56

« Le président de la République a expliqué ce que nous appelons désormais la méthode Ali Bongo Ondimba »SGA du PDG


- A la suite des personnalités de l’opposition, Pierre Claver Maganga Moussavou, leader du Parti Social -Démocrate(PSD) et de Louis Gaston Mayila, président de l’Union Pour la République (UPR),  qui ont diversement apprécié le  message du chef de l’Etat à l’occasion du nouvel AN 2010,  le Parti Démocratique Gabonais (PDG) , locomotive de la majorité présidentielle, par le biais  de son secrétaire général- adjoint, porte-parole, Rigobert Ikambouayat-Ndenka,  dans une interview  accordée,  le wee-end  écoulé ,  à GABONEWS,  estime, par contre, que  « Le président de la République a expliqué ce que nous appelons désormais la méthode Ali Bongo Ondimba ».

GABONEWS : - Monsieur  le porte-parole du Parti Démocratique Gabonais, quelle appréciation  faites-vous après  l’ appel du chef de l’Etat  contenu dans son adresse à la Nation , à l’occasion de ses vœux du nouvel An ,  quant à   la remise du Gabon au travail d’autant plus que   lundi   débute  effectivement la journée continue sur  l’ensemble du territoire ?

 Porte-parole du PDG : -  En tout point de vue le discours à la Nation du Président de la République a constitué un événement majeur pour le début de l’année 2010s. Effectivement, Le président Ali Bongo Ondimba  a voulu d’abord rappelé les temps forts de l’année 2009. A  juste titre, il a dit que  cette page étant écrite, bien écrite, il faudrait la refermer et ouvrir une nouvelle page.

Mais pour ouvrir une nouvelle page, il faudrait  que les gabonais se remettent au travail. C’est la première condition. Ensuite, le Président de la République a expliqué sa méthode, ce que nous appelons désormais la méthode Ali Bongo Ondimba . Elle est  caractérisée  par  des réformes, des ambitieuses réformes, pour mettre en œuvre son projet de société, le « Gabon Emergeant ».

 

Ces réformes vont lui permettent effectivement de matérialiser son projet de société. Un fait majeur et historique, c’est la hauteur, la proportion  du budget alloué à l’investissement.  Il s’agit de 42% des ressources nationales consacrées à l’investissement. C’est plus qu’un signal. Une orientation. Parce que pour faire du développement,  il faut investir. Et les  42% iront dans les secteurs  prioritaires.

 Le Président Ali Bongo  Ondimba, pendant la campagne, a dit  qu’il avait  écouté tout le monde,  compris et identifié  les  problèmes des gabonais ; la route, la santé, l’école, l’éducation, l’habitait, le logement, l’énergie.

Après avoir énoncé  ces réformes et  fixé  à 42% , autrement dit  900 milliards  de francs CFA , le budget d’investissement, le président de la République a égrené un certain nombre de projets qui vont se réaliser au cours de cette année. Projets relatifs à ces grands secteurs que je viens de citer : dont l’agriculture.

 Vous aurez remarqué toujours dans la méthode Ali Bongo Ondimba, s’agissant de la  passation de marchés, qu’il  y veillerait personnellement. Il a ajouté que la livraison des marchés ne sera plus faite de manière virtuelle, mais avec une matérialisation, j’allais presque dire qu’il va toucher du doigt, lui-même, la matérialisation de ces marchés.

 C’est dire que,  comme il l’avait mentionné durant la campagne,  le nouveau chef de l’Etat dispose d’une majorité à l’Assemblée Nationale. Par conséquent, la première loi de Finances  2010 devrait être un budget qui permet donc, de matérialiser, en tout cas , d’ouvrir les grands chantiers de son septennat (NDLR 2009-2016). 

En somme, c’est un budget programme. Un budget d’ouverture des grands chantiers, un budget ambitieux conditionné, comme il l’a souligné, par  le retour au travail de tous les gabonais.

GBN: - Certes, le  retour au travail de tous les gabonais s’impose  mais aussi une place de choix  devrait être accordée  aux entrepreneurs locaux dans l’attribution des marchés publics.  Le Chef d’Etat souhaite qu’il y ait émergence  d’une classe d’hommes d’affaires gabonais, est-ce réalisable ?

 

P-P. PDG : - Oui ? Si vous m’avez suivi lors de l’exposée que je faisais sur l’émergence, j’ai indiqué  que ce qui caractérisait  les pays émergeants, c’est l’existence d’une classe d’hommes d’affaires nationaux. Et, qui mieux qu’Ali Bongo Ondimba peut mettre un focus sur un entreprenariat national ?

 Donc,  pour asseoir la politique de l’émergence,  il faudrait faire une part belle aux nationaux pour qu’ils se constituent en sociétés et qu’ils soient des hommes d’affaires.

D’ailleurs l’ un des axes de son projet de société,  c’est la  responsabilisation des gabonais pour qu’ils soient , eux-mêmes, maîtres de leur destin  et qu’ils soient entreprenants. C’est faisable. La volonté politique est là. Les gabonais sont conscients du rôle qu’ils doivent désormais jouer. Et je réaffirme que c’est faisable, ça se fait ailleurs, il y a des hommes d’affaires qui existent au Gabon. Il faut les promouvoir et mettre en place les conditions.

 D’autant plus qu’il y a une discrimination positive à faire. La discrimination positive au niveau de PME pour accorder prioritairement des marchés à ces petites et moyennes entreprises pour qu’elles  constituent la base de l’entreprenariat gabonais, pour qu’il y ait un recyclage des ressources au niveau national. Parce que souvent, ce sont ces petites et moyennes entreprises qui créent le plus d’emplois.

GBN : - Un espace devrait être réservé justement aux PME gabonaises lors de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, le   17 août prochain , à travers des chantiers  ouverts  pour la circonstance. S’agira –t-il d’un  test,  grandeur nature,  pour ces hommes d’affaire gabonais souvent ignorés dans la passation des marchés de l’Etat ?

 P-P.PDG : - De toute évidence, nous allons vivre une série de tests. La célébration des cinquante ans de l’indépendance du Gabon constitue une phase importante et plusieurs chantiers d’envergure  vont- être ouverts. Tout  naturellement, le président Ali Bongo Ondimba va  tester  les entreprises et les PME gabonaises. Mais attention, il s’agit de tester les PME qui ont un certain nombre de pré -requis pour faire un travail.

GBN : - C’est-à-dire ?

P-P. PDG : - Il faut être constitué en société. Il ne s’agit pas d’attribuer  des marchés à quelqu’un qui n’a aucune une expérience. Il s’agira d’entreprises légalement, juridiquement, constituées, disposant d’un minimum pour accomplir les tâches, pour mettre en œuvre les projets et  les chantiers qui leur seront confiés.

Vous le savez, il y a toute une analyse. Le chef de l’Etat  l’a clairement expliqué dans son discours. La passation des marchés publics,  il en fait son affaire. 

GBN :  -  Il y a la question des transports, la lancinante question des transports au Gabon et singulièrement à Libreville, avec une éclaircie à ce qui semble. Dix (10) bus venus  de Côte-d’Ivoire ont été   livrés à la  Société Gabonaise des Transports(SOGATRA) et dans cette optique, le Chef de l’Etat, dans son adresse à la Nation a promis une  centaine d’autres avant fin  2010. Est-un nouveau départ pour le transport urbain ?

P-P. PDG : -Lorsque le Chef de l’Etat parle, quand il annonce son projet, quand il annonce ce qu’il va faire, on  l’impression qu’il y a beaucoup de choses à la fois. Il s’agit de projets qui sortent d’un ensemble coordonné. Nous mettons l’accent sur le transport urbain. Cela est simple à comprendre. Il y a déjà une grande décision qui a été prise se rapportant au travail. Remettre les gabonais au travail. Le système  va changer  avec la journée continue. Mais pour avoir un système de journée continue efficace, il faudrait résoudre le problème de transport urbain.

Vous constatez que cela  s’enchaîne. Un système de transport urbain bien développé  en restructurant  la société SOGATRA qui devrait revoir ses circuits de transport, qui doit,  très tôt , le matin, assurer le transport de tous ceux qui doivent se rendre au travail. C’est une priorité.  Pour rendre efficace le travail en journée continue, l’un des piliers de la réussite de cette réforme, c’est SOGATRA, c’est le transport en commun.

Aussi, la centaine de  bus annoncée figure –t-elle  au chapitre des projets ficelés à la base. Lorsqu’il y a l’annonce, tous les financements, toutes les négociations sont déjà entreprises. Et vous avez vu, il y a déjà dix (10) bus.

 

GBN : - Globalement, ce message à la Nation du Chef de l’Etat est perçu diversement par la classe politique, singulièrement par deux personnalités  qui se sont livrées à  GABONEWS .  Nous citons, Pierre Claver  Manganga Moussavou, l’un des candidats malheureux à l’élection présidentielle qui a reconnu que le Chef de l’Etat était préoccupé par les problèmes des gabonais et qu’il fallait laisser au président Ali la possibilité d’avancer. Toutefois,  Maître Louis Gaston Mayila , l’un des  membre de l’Alliance pour  le Changement et la Restauration(ACR)  qui a soutenu Pierre Mamboundou à la présidentielle, lui , affirme je le cite, « promesses, encore des promesses ».

Alors,   dans un tir  groupé,  quel regard porte le PDG devant ces deux réactions?

 

P-P. PDG : - Ce qui parlent de « promesses,  encore des promesses », on aurait fait attention à ceux qu’ils disent en tant qu’opposition s’ils n’avaient pas une histoire bien connue des gabonais.

 Vous savez le peuple gabonais suit tous les hommes politiques. Le peuple gabonais  peut apprécier  les  propos des uns et des autres.

Voyons,  il ne s’agit pas de « promesses, seulement de promesses. Nous sommes en présence  de projets mûrement réfléchis sur la base d’une orientation, d’une vision politique  à savoir le «  Gabon Emergent ».

Cela dit,  je suis tous  en phase avec ceux qui pensent qu’il faut laisser du temps au président Ali Bongo Ondimba, au gouvernement de l’Emergence de travailler. Nous avons à réaliser, comme le Président ,lui-même, l’indiquait, « une révolution des mentalités ». Nous avons à réaliser un certain nombre de chantiers.

Il y a des projets dont la réalisation est tributaire des données techniques du temps. Une route, ça ne se fait pas en deux jours. Cela  demande une préparation, des délais d’exécution pour que ce soit une route définitive.

Réformer  le système de transport à Libreville nécessite du  temps à l’image de  la commande de bus. Les délais sont de rigueur. Si un bateau doit partir du Portugal et arriver à Libreville avec les bus, les délais de navigation sont  là,  immuables. Bref, les projets nécessitent du temps. Il faut donc laisser au gouvernement, au Président Ali Bongo Ondimba , de réaliser tous ces projets.

 Il n’est point question de faire de la gesticulation. Je comprends aussi que certains partis politiques, certains leaders politiques veulent survivre. On leur laissera user de la parole, rien que de la parole. Mais les actes, c’est Ali Bongo Ondimba et son gouvernement qui vont les poser.

 GBN : - 16 octobre 2009, 16 janvier 2010, bientôt les cent  (100) premiers jours au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba. Redoutez-vous  ces cent premiers  jours ?  A treize  jours de cette échéance, quelle appréciation faites-vous de cette étape symbolique ?

 P-P.PDG : -  J’allais presque vous retourner la question, pour vous dire quelle appréciation vous, en tant que journaliste, faites-vous aujourd’hui de ces  cent premiers jours  du  Président Ali Bongo Ondimba ?

En ce qui me concerne,  j’observe que l’état d’esprit  a changé. Vous êtes mieux placé que moi pour  constater qu’avant le 30  août 2009, il n’existait pas une expression ‘’ Tsun’Ali’’ .

Et vous-même vous connaissez tous les contours de cette expression qui  est utilisé aujourd’hui à Libreville. Quand un gabonais dit « tsun’Ali » ( NDLR , le tsunami qui s’est traduit ,après l’investiture du président Ali Bongo Ondimba, le 16 octobre 2009,  par un chambardement dans la haute administration),  il sait  exactement ce qu’il y a derrière. C’est une indication.

 Vous entendez aussi déjà à Libreville, dans les administrations : « ce n’est pas un comportement émergeant ». Et cela n’existait pas avant. Le premier travail,  c’est celui-là, mettre en place un cadre, des réformes, préparer le Gabon à cette mutation, j’allais dire à cette mue.

Et, les cent premiers jours nous servent à poser les jalons de la politique de l’émergence. La situation telle qu’elle était décrite comportait beaucoup d’incertitudes. Mais , si vous avez remarqué la tension que nous avons vécu juste après le décès du Président Omar Bongo Ondimba, qui s’est poursuivie pendant la transition et qui a connu ces pics à la proclamation  des résultats de la présidentielle , vous conviendrez avec moi, qu’aujourd’hui n’existe plus. Le gabonais développe un sentiment d’espérance.  L’espoir renaît et l’avenir  est effectivement vu en toute confiance.

Ainsi,  les cent premiers jours ne sont  pas redoutés pour nous, le PDG, encore moins par  le Président Ali Bongo Ondimba qui disait que ‘’je dispose d’une majorité à l’Assemblée Nationale et dès que je suis élu ‘’, avant d’assurer qu’il se mettrait  au travail. 

D’emblée, il s’est mis au travail en engageant des réformes courageuses, avouons-le, dans notre Gabon.

GBN : - M. le porte-parole  du PDG,  on ne peut ne pas en parler. Face à vous, principale force politique de la majorité présidentielle se trouve l’opposition. Celle-ci  s’organise. Mieux, elle  entend mettre sur pied un grand parti de l’opposition. Ainsi en ont décidé  André Mba Obame, Zacharie Myboto, Casimir Oyé Mba et Jean Eyéghé Ndong,  vos anciens camarades. Est-ce de nature à ébranler la maison PDG ?

P-P. PDG : - Une fois de plus, si  on effaçait la mémoire des gabonais, on pouvait effectivement dire que c’est une bonne chose. Vous savez, un match de football, pour qu’il soit plaisant,  il faudrait qu’il y ait deux bonnes équipes. On aurait pu dire que  c’est une bonne chose que le Gabon ait une opposition. Mais,  une opposition responsable. Vous savez mieux que moi quels sont ceux qui proclament la naissance d’un grand parti.

 L’histoire est là. Il s’agit de qui ? Qui forme un grand parti ? Je voudrais faire remarquer qu’il n’y a pas deux naissances. On naît une seule fois. Que signifie déjà le retard à l’allumage de ce pseudo parti ? On a lu dans la presse qu’un grand parti était en gestation, on a annoncé la création de ce grand parti et  à la première conférence de presse, on a rien vu !

 Et je vous renvoie à la déclaration du père Paul Mba Abessole qui signifie et qui décrit exactement ce qui se passe à l’intérieur de ce groupement.( NDLR , je ne peux pas faire de coalition avec des hommes comme ça, a déclaré le leader du RPG au quotidien Gabon Matin).

 Non, un grand parti ne se décrète parti. Et pour la création d’un parti, il ne s’agit pas d’additionner les contradictions pour l’avoir. Ce n’est pas un grand parti,  c’est un conglomérat de contradictions. Et vous savez, lorsqu’il y a un conglomérat de contractions. S’il y avait quelque chose de sérieux, on l’aurait su et ce serait déjà là. Mais s’il y a ce retard à l’allumage, s’il y a ces tergiversations, de fausses annonces, c’est qu’il n’y a rien et que les contradictions d’hier entre ceux qui veulent créer ce grand parti sont encore présentes.

Les gabonais, aujourd’hui, n’ont pas besoin de la création d’un pseudo grand parti. Les gabonais ont besoin aujourd’hui de suivre ce qui se passe au niveau de la mise en œuvre de la politique de l’émergence. Et ceux qui parlent de la création d’un grand parti font de  l’agitation politique parce qu’ils veulent exister.

GBN : - On ne peut s’empêcher de noter qu’ils ( les opposants)  ont en ligne de mire 2011 , les  législatives sans omettre exclure les partielles en 2010. Vos adversaires  affirment que le PDG est un parti suffisamment bien  implanté à travers le territoire qu’il faille ,  désormais , avoir,  en face, une grande formation  structurée à l’échelle nationale.  Quelle réponse apportez-vous devant cette mobilisation  de vos adversaires  sans exclure que se profile un  congrès de votre parti ?

 P-P.PDG : - Tout d’abord,  Le PDG n’a pas besoin  de se proclamer grand parti. Vous allez partout aujourd’hui sur l’ensemble du territoire, vous trouverez une structure du parti. C’est ce qui a fait la différence lors de la dernière présidentielle. Le PDG ce n’est pas une somme de pseudos individualités.

 Nous, en termes de préparation des prochaines échéances,  comptons notamment sur la force de notre formation politique. Un parti qu’a su créer et développer feu le Président Omar Bongo Ondimba.

Cela dit, nous nous préparons pour les prochaines échéances en faisant en sorte que le programme d’émergence soit effectivement mis en œuvre.

Et, c’est à la lumière  de ces actes que le peuple gabonais tranchera.

Il importe également de nous préparer  pour les futures  échéances en organisant au mieux notre parti. Et,  c’est le sens du congrès qui se prépare. Nous allons effectivement  tenir ces assises courant mars 2010. Le Bureau politique a décidé,  dernièrement,  que pour l’année 2010, le congrès extraordinaire constituera une des activités de la célébration du 12 mars 2010 ( NDLR , le Parti démocratique Gabonais est né le 12 mars 1968) .

 A cet effet, nous mettrons à profit rencontre  pour redynamiser notre parti, le rendre plus moderne en revisitant nos statuts, en responsabilisant  les militantes et militants capables d’assurer la longévité et l’efficacité du PDG.

 GBN : -  Sans écarter  la désignation d’un tout nouveau responsable après le décès du Président Omar Bongo Ondimba ?

 P-P. PDG : - Bien sûr, vous savez que le PDG a perdu son Fondateur. Le Président- fondateur restera seul et unique Président-Fondateur.

 Le parti était organisé, jadis, autour du Président- Fondateur, qui incarnait les institutions, qui insufflait la ligne de conduite. Les congressistes vont se prononcer au cours du prochain congrès extraordinaire sur la nouvelle organisation du Parti, avec,  naturellement, celui qui va le diriger en tant que président et les autres structures qui vont être redynamisées.

 GBN: - Ali Bongo Ondimba est-il le candidat  à ce poste ?

 P-P. PDG : - Je ne veux pas remplacer les congressistes. Il s’agit d’un parti où à l’intérieur,  il y a la démocratie. La question va être posée aux congressistes et ce sont les congressistes qui vont user de leur droit pour se prononcer sur la personne qui va diriger le parti. Mais,  rassurez-vous, le choses se font toujours correctement et bien  au PDG.

 GABONEWS : - M. le porte-parole je vous remercie.

 Porte-parole du PDG : - C’est moi qui vous remercie.

 GN/RA/10

 

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