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le 20-07-2011 01:42

Révélations sensationnelles autour du braquage chez Léon Ndong Ntem


Une centaine de millions de francs CFA s’est volatilisé dans la nature à l’issue d’un braquage au domicile de Léon Ndong Ntem, ex-directeur général du Budget. Mais, seuls 8 millions ont été ramenés par les enquêteurs auprès du Procureur. Les agents de la gendarmerie et ceux de la police chargés de l’enquête se sont sucrés au passage, allant jusqu’à gratifier le maire du 3è arrondissement de Libreville d’une petite portion du butin recherche. Les révélations de l’hebdomadaire satirique "La Griffe".
 
© D.R.
 
Léon Ndong Ntem, ex-directeur général du Budget, a été victime d’un braquage à domicile, le 6 juin 2011, par des hommes armés. Poignardé à mort, Bance Inoussa, son gardien de nationalité Burkinabè, en a perdu la vie alors que le maître des lieux a été blessé par une agression au tournevis avant d’être ligoté. Plus de 100 millions de francs CFA ont été emportés par les gangsters.

L’hebdomadaire satirique "La Griffe" a publié, le 15 juillet dernier, un fac-similé du Soit-Transmis, daté du 29 juin, au Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville et un verbatim des différentes dépositions effectuées par les suspects auprès de la Police judiciaire. Il en ressort que seuls 8,04 millions de francs CFA ont été remis au procureur à titre de scellé, c’est-à-dire de l’argent que la police a réussi à récupérer durant son enquête. 

On avait d’abord pensé que ce vol était une sorte d’avertissement adressé à l’ex-directeur du Budget, dans la perspective des prochaines élections, par ses adversaires du Parti démocratique gabonais (PDG) dont il est pourtant membre. Ou encore une intimidation visant à calmer l’expansivité de haut fonctionnaire qui en sait un peu trop et qui aurait des dossiers sur bien de malversations commises au début du mandat d’Ali Bongo. Il n’en est rien, les bandits, des amateurs au demeurant, avaient été alertés et sollicités par le beau-fils de Léon Ndong Ntem. Il «racontait que son beau-père avait détourné beaucoup, d’argent (…) et il voulait que nous lui apportions des idées pour voler cet argent», peut-on lire sur la déposition de l’un d’entre eux, Paul Messah, publié par "La Griffe". 

La série de procès-verbaux publiés par le satirique permet de faire les comptes du hold-up : «Nous avons fait le partage du butin, Rodrigues a eu 16 millions, moi j’ai eu 12 millions, Youless a eu près de 16 millions, Alban a eu près de 20 millions, Onanga a eu près de 15 millions, le taximan a eu près de 3 millions, le propriétaire des lieux [planque où se partageait le butin - ndlr] a eu 3 millions. Après ce partage Rodrigue a téléphoné les trois informateurs, à qui il a remis près de 15 millions», lit-on dans la déposition de Paul Messah. Il est à noter que ces trois informateurs ne sont autres que le beau-fils de Léon Ndong Ntem et deux de ses amis. 

Mais, le plus effarant dans les documents publiés par "La Griffe" concerne la conduite des agents des forces de l’ordre qui se sont pour la plupart sucrés durant l’enquête, parsemée de tortures physiques et d’extorsions de fonds aussi bien aux présumés gangsters qu’à leurs parents et amis auxquels avaient été confiés la garde des différentes quotes-parts du butin. 

Par exemple, la maman de Rodrigue Dang Kakpovi, l’un des braqueurs, s’est fait détrousser par des gendarmes de la Direction générale de la recherche (DGR) 5 millions de francs CFA sur les 6,5 millions qu’elle avait découverts dans la planque de son fils au domicile familial. Le reliquat lui sera également extorqué par deux agents de la police judiciaire. Les procès-verbaux publiés sont truffés de témoignages faisant état de gendarmes et policiers qui ravissent de l’argent, parfois aux bandits recherchés qu’on laisse ensuite repartir dans la nature. 

Mais le cas le plus ahurissant de cette série concerne Serge Akassaga Okinda, maire du 3è arrondissement de Libreville. En vue de récupérer un ordinateur confisqué par l’une de ses amies, le maire a sollicité et embarqué dans son automobile Urbain Steeve Mboma, policier bénéficiaire d’une partie du 1,5 million récupéré auprès de la maman de Rodrigue Dang Kakpovi. Durant cette opération Urbain Mboma a été appelé d’urgence par un indicateur et a arrêté l’un des braqueurs de Léon Ndong Ntem. L’autorité municipale s’est ainsi retrouvée avec le bandit dans son véhicule. Ce dernier a été fouillé et interrogé dans le véhicule du maire qui se retrouve, au final, avec 150 000 francs CFA sur les 300 000 francs découverts sur le gangster amateur. 

Dans sa déposition, Chrysostome Mbou Lafausse, attaché de cabinet du maire Akassaga Okinda, qui était lui aussi dans le véhicule sus cité, assure que «le maire connaissait bel et bien l’origine de cet argent, car dans la voiture il posait des questions au malfrat en lui demandant où il avait caché le reste d’argent ; ce dernier lui dira que les agents de la DGR avaient pris une partie de l’argent volé dans la journée et qu’il avait sur lui 300 000 francs.» Auditionné à deux reprises, le maire reconnait avoir reçu les 150 000 francs mais assure n’avoir rien exigé. 

Connu comme un donneur public de leçons, le maire du 3è arrondissement de Libreville a récemment défrayé la chronique au sujet de l’acte de naissance controversé du président Ali Bongo, retranscrite par ses soins alors que seul le 1er arrondissement de Libreville est légalement habilité à le faire. Serge William Akassaga Okinda a d’ailleurs menacé de poursuites judiciaires les journaux d’opinion ayant publié un fac-similé de l’acte de naissance controversé. 

Voilà où en sont certains membres des forces de l’ordre du Gabon et certains de ses élus. L’hebdomadaire satirique "La Griffe" promet d’autres révélations sur cette affaire dans ses prochaines livraisons. 
 


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le 20-07-2011 01:40

12ème Assemblée générale de l’AFROSAI : Paul Biyoghé Mba livre la vision du Gabon


 Le Premier Ministre gabonais, Paul Biyoghé Mba, représentant le Chef du Conseil Supérieur de la Magistrature à la cérémonie d’ouverture officielle des travaux de la 12ème Assemblée générale de l’Organisation Africaine des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques (AFROSAI), a livré aux délégués, la vision du Président de la République en matière des Institutions Supérieures de Contrôle (ISC), gage de bonne gouvernance.

Fondée sur les trois piliers du Gabon émergent dont « le Gabon vert, le Gabon industriel et le Gabon des services à forte valeur ajoutée », le Premier Ministre, Paul Biyoghé Mba a indiqué que cette politique ne peut être envisagée efficacement sans corps de contrôle interne et externe performant.

Pour lui, l’ambition du Gabon de devenir un pays émergent, contenue dans le projet de société « l’avenir en confiance » ne saurait prospérer sans la contribution de la Cour des comptes.

En traduisant les espoirs du Chef de l’Etat et des populations par rapport aux missions des ISC, Paul Biyoghé Mba a souligné que : « nos peuples et nos gouvernants attendent de vos institutions qu’elles aident les pays africains dans leur marche vers la prospérité et le développement grâce à la qualité de leur travail sur le terrain, travail de sensibilisation et de contrôle devant aboutir à des observations et recommandations pertinentes ou à des sanctions méritées et objectives selon le types d’ISC ».

Avant le chef du gouvernement gabonais, le Président de la Cour des comptes du Gabon, Gilbert Ngoulakia a précisé que c’est au cours de la 11ème Assemblée Générale tenue en 2008 en Afrique du Sud que les délégués avaient entériné l’élection de la Cour des Comptes du Gabon au poste de Vice-président du Comité directeur de l’AFROSAI ainsi que la désignation de son ISC pour organiser et planifier la douzième Assemblée Générale de cette institution.

Les travaux de la 12ème Assemblée Générale ont un impact sur le développement économique et social des Etats africains. Pendant six jours (du 18 au 23), les délégués réunis à Libreville vont confronter leurs points de vue sur l’« audit de la dette publique », le « contrôle des dépenses du personnel de l’Etat » et l’ « audit de performance ».

 


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le 20-07-2011 01:40

Le Premier Ministre gabonais, Paul Biyoghé Mba, représentant le Chef du Conseil Supérieur de la Magistrature


 Le Premier Ministre gabonais, Paul Biyoghé Mba, représentant le Chef du Conseil Supérieur de la Magistrature à la cérémonie d’ouverture officielle des travaux de la 12ème Assemblée générale de l’Organisation Africaine des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques (AFROSAI), a livré aux délégués, la vision du Président de la République en matière des Institutions Supérieures de Contrôle (ISC), gage de bonne gouvernance.

Fondée sur les trois piliers du Gabon émergent dont « le Gabon vert, le Gabon industriel et le Gabon des services à forte valeur ajoutée », le Premier Ministre, Paul Biyoghé Mba a indiqué que cette politique ne peut être envisagée efficacement sans corps de contrôle interne et externe performant.

Pour lui, l’ambition du Gabon de devenir un pays émergent, contenue dans le projet de société « l’avenir en confiance » ne saurait prospérer sans la contribution de la Cour des comptes.

En traduisant les espoirs du Chef de l’Etat et des populations par rapport aux missions des ISC, Paul Biyoghé Mba a souligné que : « nos peuples et nos gouvernants attendent de vos institutions qu’elles aident les pays africains dans leur marche vers la prospérité et le développement grâce à la qualité de leur travail sur le terrain, travail de sensibilisation et de contrôle devant aboutir à des observations et recommandations pertinentes ou à des sanctions méritées et objectives selon le types d’ISC ».

Avant le chef du gouvernement gabonais, le Président de la Cour des comptes du Gabon, Gilbert Ngoulakia a précisé que c’est au cours de la 11ème Assemblée Générale tenue en 2008 en Afrique du Sud que les délégués avaient entériné l’élection de la Cour des Comptes du Gabon au poste de Vice-président du Comité directeur de l’AFROSAI ainsi que la désignation de son ISC pour organiser et planifier la douzième Assemblée Générale de cette institution.

Les travaux de la 12ème Assemblée Générale ont un impact sur le développement économique et social des Etats africains. Pendant six jours (du 18 au 23), les délégués réunis à Libreville vont confronter leurs points de vue sur l’« audit de la dette publique », le « contrôle des dépenses du personnel de l’Etat » et l’ « audit de performance ».

 


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le 19-07-2011 21:50

Super Moundounga au secours du BAC 2011

Avec 13,91% d’admis d’office et 38,11% d’admissibles pour 18572 candidats, le baccalauréat session 2011 est loin des quotas d’excellence annoncés depuis l’accession d’Ali Bongo au pouvoir, en octobre 2009. Afin de porter le taux d’admission global de cet examen autour des 50 % après le second tour, le ministère de l’Education nationale a décidé d’«accorder, aux candidats admissibles, une période de préparation ciblée sur le fondement des difficultés pertinentes de chaque admissible pour les matières que chacun a choisi de passer au second tour». Une première dans le pays et peut-être même au monde.
 
© D.R.
 
Il y a de la suite dans les idées du ministère de l’Education nationale. Satisfait de la hausse tendancielle des taux d’admission au premier tour du baccalauréat 2011, le ministre de tutelle, Séraphin Moundounga, souhaite doper les chiffres publiés ce 19 juillet : 13,91% d’admis d’office et 38,11% d’admissibles pour 18572 candidats.

En effet, indique un communiqué de la Direction générale des examens et concours, «le taux de candidats ajournés dès le premier tour a considérablement diminué, passant de 63,80% en 2010 à 47,97% en 2011. Cela peut présager la possibilité d’atteindre un taux global d’admission au baccalauréat 2011 approchant les 50% après le second tour, si toutefois les candidats admissibles abordent ladite seconde phase avec le moins de stress et beaucoup de sérénité».

C’est pourquoi, poursuit le communiqué, le ministère de l’Education nationale a décidé d’«accorder, aux candidats admissibles, une période de préparation ciblée sur le fondement des difficultés pertinentes de chaque admissible pour les matières que chacun a choisi de passer au second tour. A ce titre, la préparation des candidats sera organisée dans les différents centres d’examen sous l’encadrement de répétiteurs choisis parmi les enseignants, les conseillers et inspecteurs pédagogiques de chaque spécialité, sans pour autant que lesdits répétiteurs soient évaluateurs dans le même centre d’examen».

Selon la Direction générale des examens et concours, «des psychologues, notamment de l’Institut pédagogique national, seront associés à ces répétiteurs-encadreurs pédagogiques, aux fins qu’ils apportent aux candidats des ultimes et pertinents conseils et plus de maîtrise de soi». Cet ambitieux programme a démarré ce 19 juillet et se poursuivra le 20 juillet, tandis que la matinée du 21 juillet sera consacrée au repos des candidats ; avant le commencement des épreuves du second tour de l’examen dans l’après-midi, jusqu’au 24 juillet.

Une initiative, dont le surcoût financier sera pris en charge par le gouvernement, «au bénéfice des personnels sollicités pour cette mission spéciale, consistant à offrir plus de chance aux admissibles, grâce au renforcement de leurs capacités», a précisé la Direction générale des examens et concours.

De mémoire de Gabonais, c’est la première fois qu’une telle mesure est prise à l’issue d’une session de baccalauréat. Si l’objectif recherché est noble, il n’en demeure pas moins que cette initiative peut être sujette à certaines interrogations. Par exemple, pourquoi n’a-t-elle pas été annoncée avant même le début du baccalauréat ? La mesure sera-t-elle pérennisée ? Est-elle une solution objective pour booster les résultats de cet examen ? L’initiative est-elle vraiment utile ?
 


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