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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 26-03-2011 23:36

Interview du président Turquie « un partenariat pour produire sur place… »


C’est dans une villa de la cité CEMAC au nord de Libreville dans le  quartier  ‘’ sablière’’ au bord de mer, que le président Turc Abdoullah Gul,  a reçus nos confrères du journal l’Union ou il a répondu sans détours les questions. Qu’il s’agisse du sens de sa visite au Gabon, du partenariat que son pays souhaite établir avec les pays africain et de l’actualité, notamment la situation en Libye.

 

M. le président, vous séjournez au Gabon depuis avant hier soir dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail qui s’achève aujourd’hui. Quel sens donnez-vous à cette visite, la première du genre d’un chef d’Etat Turc ?

 

Abdoullah Gull. Nous accordons un grand intérêt à l’Afrique. Depuis l’époque de l’empire ottoman déjà, nous étions présents dans plusieurs parties de l’Afrique : en Tanzanie, au Sénégal, au Maghreb, etc. Aujourd’hui nous considérons que l’Afrique est un grand continent, mais aussi un continent qui a beaucoup de problème, voilà pourquoi nous pensons que c’est un devoir pour l’humanité de s’y intéresser. En ce qui nous concerne, nous avons toujours veillé à être les porte-parole de l’Afrique dans les rencontres internationales, que ça soit aux Nations unies ou au niveau de l’Organisation islamique. Suite à cela, nous sommes en train d’ouvrir des nouvelles ambassades dans plusieurs pays africains. A l’heure actuelle nous avons au total 44 ambassades en Afrique. En ce qui concerne votre pays, nous suivons le Gabon depuis 2008, alors que Ali Bongo Ondimba était encore ministre de la Défense, lors de sa visite en Turquie, il avait dit lui-même être impressionné par ce qu’il avait vu sur place. Et, en tant que président de la République, quand on s’est vu dernièrement aux nations unies, il a eu l’amabilité de m’invité ici.

 

Comment allez-vous procéder pour donner une impulsion à la coopération entre votre pays et le Gabon ?

 

Nos relations sont à la fois d’ordre politique, économique et du domaine de la sécurité. Ce matin nous avons signé une série d’accords qui sont la preuve. Par rapport  à cela, nous pensons que nous pouvons apporter notre contribution au développement de l’économie gabonaise. Le président Ali Bongo Ondimba lui-même, lors de son passage en Turquie, en 2008, avait été impressionné par la qualité de l’industrie turque et le dynamisme économique de notre pays. C’est d’ailleurs pour cela qu’il m’a invité au Gabon.

 

Ceci étant, il faut savoir que l’économie turque est la 16e économie au monde et la 16e en Europe. Les hommes d’affaires turques ont beaucoup d’investissement en Afrique, et quand on regarde le Gabon, on constate qu’en fait ce pays a tout ce qu’il faut. Vous avez le pétrole, des mines, la foret, des possibilités d’élevage et d’agriculture, etc. Les hommes turcs, lorsqu’ ils viendront investir ici, apporteront d’abord leur savoir faire, leur discipline de travail et ils créeront des emplois.

 

Ils ont eu beaucoup de succès dans plusieurs pays d’Afrique, grâce à cette stratégie. Les hommes d’affaires turcs évoluent dans un partenariat de type gagnant-gagnant. Ils ne son pas là pour venir prendre les matières premières, ils apporteront des technologies pour pouvoir produire sur place. Je pense que cette relation basée sur le gain mutuel peut être durable. Nous avons une expertise sérieuse en ce qui concerne la construction (2e mondial). Donc les entreprises turques peuvent très rapidement construire des logements sociaux de grande qualité. Dans le domaine touristique aussi, vous avez un beau pays , il suffit seulement de mobiliser les ressources , el là aussi la Turquie a de l’expérience et de l’aide à apporter au Gabon.

 

L’Afrique est très convoitée en ce moment par les grandes puissances économiques telles que la France, la Chine, l’Allemagne, etc. Comment entendez-vous faire face à cette situation, ne craignez-vous pas cette concurrence ?

 

Les investisseurs turcs ont ceci de particulier que, lorsqu’ils arrivent dans une région ou dans un pays, ils font tout pour s’intégrer totalement aux cultures de ce pays. Et ils viennent avec l’intention non seulement de gagner, amis aussi de faire gagner les nationaux. L’autre spécificité des hommes d’affaires turcs c’est qu’ils peuvent travailler dans  des difficultés qu’ils finissent par surmonter. Et aiment le partage. Tout cela, vous pouvez le  vérifier en allant  voir sur  place  ce que la Turquie  a réussi dans d’autres pays  africains.

 

Par rapport à la crainte qui pourrait  résulter de la concurrence, il  faut  souligner que depuis  15 ans, la Turquie est dans l’Union douanière au niveau de l’Union Européen (UE). Dans ce cadre là nous avons une concurrence  tout à fait  libre avec des pays parmi les plus industrialisés du monde : La France, l’Angleterre et l’Allemagne. N’oubliez pas que la Turquie a été le pays le moins touché par le dernière crise économique mondiale. C’est également le pays qui connait le taux de croissance le plus élevé. Alors qu’il y a des banques qui ont fait faillite dans des pays européen, le seul ou les banques  n’ont pas fait faillite c’est la Turquie.

 

 Quand on parle de promotion du partenariat d’affaires entre deux pays, on voit surtout la circulation des personnes. La Turquie te le Gabon ont signé un accord  qui dispense de visa les détenteurs des passeports diplomatique. Or le plus souvent, les hommes d’affaires sont détenteurs de passeports ordinaires ou tout au moins de passeports de service.
 

Pourquoi ne pas étendre une bonne fois cette dispense à cette catégorie ? 

 

C’est tout à fait envisageable. Aujourd’hui ce sont les premiers accords que nous avons signés. Il est claire que dans la foulée d’autres vont suivre.

 

M. le président parlons de l’actualité internationale, notamment la Libye. La Turquie a apporté un soutien à la coalition internationale qui fait la guerre aux forces de Mouammar Kadhafi. Il est clair que l’objectif inavoué des puissances occidentales est de le chasser du pouvoir. Votre soutien signifie-t-il que vous partagez cette ambition ?

 

Ce que je peux dire maintenant c’est que si M. Kadhafi quitte le pouvoir aujourd’hui même, s’il ouvre la voie au changement, c’est le plus grand service qu’il puisse rendre à son pays. Ceci étant, la Turquie a aussi des critiques par rapport à ce qui se fait  actuellement là-bas Nous pensons que certains pays de la coalition ont peut être des arrière-pensées dans leur approche par rapport à la Libye. Par ailleurs, nous pensons que le problème libyen devrait être résolu avec les pays africain et les pays arabes. C’est pourquoi nous avons beaucoup insisté pour que l’Union africaine et la ligue arabe soient représentées à la Conférence qui va s’ouvrir prochainement à Londres. Pour nous il faut d’abord éviter des pertes humaines ; puis éviter que toutes les infrastructures libyennes ne soient détruites à cause d’une longue guerre.

 

La Turquie est une puissance économique reconnue que le plan international. Par rapport à cela, quel rôle peut-elle jouer sur le plan diplomatique, notamment dans la résolution des conflits et la promotion de la paix en Afrique ?

 

L a Turquie est un pays qui attire l’attention sur des questions humanitaires et d’ordre éthique aujourd’hui. Nous avons beaucoup d’ONG qui travaillent en Afrique dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’hydraulique, etc., il y a donc un effort extraordinaire  qui est entrain de se développer. Sur plus de 1,5 milliard de dollars d’aide que la Turquie apporte, une bonne partie va à l’Afrique. Nous contribuons beaucoup également dans le cadre des missions des Nations unies en faveur du maintien de la paix en y envoyant soit du personnel, soit du matériel. Nous envoyons des soldats et des politiques pour contribuer aux efforts de maintien de la paix.

 

M. Le président, au moment ou vous quitter Libreville, quels souvenirs gardez-vous du Gabon et des entretiens avec votre homologue, Ali Bongo Ondimba ?

 

J’ai été très heureux de l’hospitalité et de l’excellent accueil auxquels nous avons eu droit depuis notre arrivée. J’ai été satisfait de constater qu’il existe de réelles potentiallités de coopération, dans  les domaines politique, économique et militaire. Le président Ali Bongo Ondimba a une vision pour ce pays. Il a l’ambition de développer rapidement son pays. Nous en avons parlé de manière franche. Nous avons la volonté ferme de développer la coopération entre nos deux pays. Il a un projet important ^pour développer son pays ; il veut étendre le bénéfice des richesses à toute les populations gabonaise. Il a des projets pour le logement accessible à tous. Je trouve que c’est une bonne ambition. Je voudrais, pour finir, apporter les salutations du peuple turc au peuple gabonais pour qui je formule des vœux de réussite.
 

 

 


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le 26-03-2011 00:30

Marche des femmes pour réclamer de l’eau potable au Cap Estérias


 Une vingtaine de femmes habitants le Cap- Estérias au nord de Libreville a battu le bitume mardi dernier pour réclamer de l’eau potable, lors de la célébration de la journée mondiale de l’eau.
 

Ces femmes étaient vêtues de robes blanches portant des récipients vides sur la tête ont marché sur 300 m de la rivière Gabaga jusqu’à l’entrée de la commune du Cap-Estérias.

‘’ Nous organisons cette marché afin d’attirer l’attention des plus hautes autorités du pays sur la situation qui prévaut actuellement dans la localité au sujet de l’absence d’eau potable. Nous buvons encore de l’eau de rivière ici et cela commence à nous agacer’’, se plaint Germaine Lekou, une des marcheuses.

Nouvellement érigé en département et en commune, le Cap Estérias et ses environs sont dépourvus des infrastructures d’adduction d’eau et de l’électricité.

La seule entité possédant des troupes électrogènes dans la contrée, est l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) qui désert exceptionnellement les administrations installés au Cap Estérias.

 


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le 26-03-2011 00:28

280 millions de FCFA subtilisés par un agent de la SGS


Chef d’une équipe habituellement chargée du convoyage de fonds, un agent de la Société gabonaise de services (SGS), la plus ancienne entreprise de gardiennage du Gabon, s’est volatilisé dans la nature avec plus de 200 millions de francs CFA appartenant à la société Global. Il avait réussi à tromper l’armurier de la SGS et a opéré avec des hommes de mains recrutés par ses soins.
 
© D.R. / Des agents de la SGS
 
L’information était parvenue à Gaboneco qui s’est refusé à la rendre publique faute d’avoir pu la vérifier auprès de l’entreprise concernée qui s’est rebiffée, sans doute du fait de la fraîcheur de l’évènement et de l’émoi qu’il a causé au sein de la direction générale de la plus ancienne société de gardiennage du pays. Deux hebdomadaires, "Le Mbandja" et "La Griffe", en ont fait état : 280 millions de francs ont été subtilisés par de prétendus agents de la Société gabonaise de services (SGS) chargés de les convoyer à la banque. 

Les faits : Un certain Joël Bertrand Ondo, chef d’équipe de transport de fonds à la célèbre société de gardiennage, a informé les membres de son équipe de ce qu’il n’y aurait pas de travail le 19 mars. Il s’est pourtant présenté ce jour à l’armurerie de l’entreprise et y obtenu trois fusils à pompe, des munitions et cartouchières, non sans avoir embrouillé l’armurier en prétextant que la mission avait pris du retard et que ses collègues l’attendaient dans le fourgon. Il avait pris soin de les remplacer par des hommes de main recrutés au "quartier" et revêtus de l’uniforme de la SGS. Les autres agents de la SGS qui n’avaient pourtant jamais vu les hommes recrutés et déguisés par Joël Bertrand Ondo, n’ont pas pu les «soupçonner de ne pas être de la boite », explique le satirique "La Griffe". 

La mission consistait à récupérer la recette collectée par la société Global, spécialisée dans la vente en gros de cartes recharges de téléphonie mobile. 219 millions de francs CFA selon "La Griffe", 280 millions selon "Le Mbandja" ont ainsi été confiés à l’équipe tronquée de la SGS et celle-ci n’a pas pris la direction d’Ecobank où l’argent devait parvenir. Le fourgon a été abandonné aux environs de l’école Mont-Fort, assure "Le Mbandja" alors que "La Griffe" parle du débarcadère d’Ambowè. 

La suite de l’affaire n’est d’ailleurs donnée que par "La Griffe" qui assure que le fourgon détourné a été retrouvé grâce au système GPS dont est doté la SGS, que le chef d’équipe de transport de fonds se nomme plutôt Arthur Ondo, qu’il se retrouve aujourd’hui au village Ekoro en Guinée Equatoriale où il s’est « hissé au rang d’opérateur économique numéro un», ironise le satirique qui soutient également que «Malabo (…) refuse fermement d’extrader Arthur Ondo». 

Les bribes d’informations collectées autour de la SGS laissent penser que la version de "Le Mbandja" est la plus vraisemblable, du moins pour ce qui est du montant de l’argent subtilisé et du nom du chef de cette opération. Celui-ci jette un gros discrédit sur la société créée en 1975 par le défunt Edouard-Marie de Béthencourt et qui compte actuellement 15 équipes de transport de fonds.
 


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le 26-03-2011 00:26

Sept nouveaux accords avec la Turquie


Arrivé le 24 mars à Libreville dans le cadre d’une visite de travail, le chef d’Etat turc, Abdullah Gül, a signé ce 25 mars avec son homologue gabonais sept conventions pour renforcer la coopération entre les deux pays. Ces accords concernent notamment la coopération touristique, la défense et la santé.
 
© D.R. / Abdullah Gül
 
C’est sous une pluie battante que le président turc, Abdullah Gül, est arrivé le 24 mars à Libreville, où il a été accueilli par le Premier ministre gabonais, Paul Biyoghé Mba, et quelques membres de son gouvernement. Ce 25 mars, le président turc s’est entretenu avec son homologue gabonais, Ali Bongo.

Au terme de cette audience, les deux chefs d’Etat ont signé 7 nouveaux accords de coopération en vue de renforcer l’axe Libreville-Ankara. Ces conventions portent sur la coopération touristique, les consultations diplomatiques, la non-double imposition et l’évasion fiscale, la promotion et la protection réciproque des investissements, l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, la défense et la santé. 

Quatre autres accords sont en cours de négociation. Ils portent sur des projets de collaboration maritime, de libre échange, de coopération dans l’agriculture et dans le transport aérien. 

«Le Gabon est un des pays d'Afrique qui possède le plus important potentiel économique, ainsi qu'un leadership fort grâce au président Ali Bongo Ondimba. Les accords signés ensemble, aujourd'hui, résultent de notre volonté politique de créer des partenariats gagnant-gagnants entre nos deux pays », a déclaré le Président Abdullah Gül lors d’une conférence de presse conjointe avec Ali Bongo, à l'issue de la signature des conventions.

«La volonté gabonaise est d'établir des relations très fortes et très étroites avec la Turquie. Le dynamisme de la Turquie et l'expertise de ses hommes d'affaires seront bénéfiques pour nous aider dans la voie de l'émergence. Avant de devenir cette économie prospère et développée, la Turquie a été un pays émergent. Nous aussi sommes persuadés que notre collaboration sera des plus instructives. Nous souhaitons maintenant entamer des partenariats bénéfiques à nos deux pays», a déclaré pour sa part Ali Bongo. 

La signature de ces conventions a précédé l’organisation à la cité de la démocratie de Libreville, d’un forum économique Gabon-Turquie. Plus de 300 participants ont assisté à des conférences portant sur les opportunités d’investissements au Gabon et en Turquie. Ce forum a été l’occasion pour les hommes d’affaires des deux pays de se mettre en relation avec de nouveaux partenaires potentiels.

Les échanges commerciaux entre la Turquie et l’Afrique sont passés de 5 milliards de dollars en 2003, à 17 milliards de dollars en 2009, soit une augmentation de 240%. La Turquie souhaite dépasser les 30 milliards de dollars dans le commerce avec l’Afrique à l’horizon 2012.
 


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