M. le président, vous séjournez au Gabon depuis avant hier soir dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail qui s’achève aujourd’hui. Quel sens donnez-vous à cette visite, la première du genre d’un chef d’Etat Turc ?
Pourquoi ne pas étendre une bonne fois cette dispense à cette catégorie ?
Une vingtaine de femmes habitants le Cap- Estérias au nord de Libreville a battu le bitume mardi dernier pour réclamer de l’eau potable, lors de la célébration de la journée mondiale de l’eau. |
Ces femmes étaient vêtues de robes blanches portant des récipients vides sur la tête ont marché sur 300 m de la rivière Gabaga jusqu’à l’entrée de la commune du Cap-Estérias. ‘’ Nous organisons cette marché afin d’attirer l’attention des plus hautes autorités du pays sur la situation qui prévaut actuellement dans la localité au sujet de l’absence d’eau potable. Nous buvons encore de l’eau de rivière ici et cela commence à nous agacer’’, se plaint Germaine Lekou, une des marcheuses. Nouvellement érigé en département et en commune, le Cap Estérias et ses environs sont dépourvus des infrastructures d’adduction d’eau et de l’électricité. La seule entité possédant des troupes électrogènes dans la contrée, est l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) qui désert exceptionnellement les administrations installés au Cap Estérias. |
Chef d’une équipe habituellement chargée du convoyage de fonds, un agent de la Société gabonaise de services (SGS), la plus ancienne entreprise de gardiennage du Gabon, s’est volatilisé dans la nature avec plus de 200 millions de francs CFA appartenant à la société Global. Il avait réussi à tromper l’armurier de la SGS et a opéré avec des hommes de mains recrutés par ses soins. | |||||
Les faits : Un certain Joël Bertrand Ondo, chef d’équipe de transport de fonds à la célèbre société de gardiennage, a informé les membres de son équipe de ce qu’il n’y aurait pas de travail le 19 mars. Il s’est pourtant présenté ce jour à l’armurerie de l’entreprise et y obtenu trois fusils à pompe, des munitions et cartouchières, non sans avoir embrouillé l’armurier en prétextant que la mission avait pris du retard et que ses collègues l’attendaient dans le fourgon. Il avait pris soin de les remplacer par des hommes de main recrutés au "quartier" et revêtus de l’uniforme de la SGS. Les autres agents de la SGS qui n’avaient pourtant jamais vu les hommes recrutés et déguisés par Joël Bertrand Ondo, n’ont pas pu les «soupçonner de ne pas être de la boite », explique le satirique "La Griffe". La mission consistait à récupérer la recette collectée par la société Global, spécialisée dans la vente en gros de cartes recharges de téléphonie mobile. 219 millions de francs CFA selon "La Griffe", 280 millions selon "Le Mbandja" ont ainsi été confiés à l’équipe tronquée de la SGS et celle-ci n’a pas pris la direction d’Ecobank où l’argent devait parvenir. Le fourgon a été abandonné aux environs de l’école Mont-Fort, assure "Le Mbandja" alors que "La Griffe" parle du débarcadère d’Ambowè. La suite de l’affaire n’est d’ailleurs donnée que par "La Griffe" qui assure que le fourgon détourné a été retrouvé grâce au système GPS dont est doté la SGS, que le chef d’équipe de transport de fonds se nomme plutôt Arthur Ondo, qu’il se retrouve aujourd’hui au village Ekoro en Guinée Equatoriale où il s’est « hissé au rang d’opérateur économique numéro un», ironise le satirique qui soutient également que «Malabo (…) refuse fermement d’extrader Arthur Ondo». Les bribes d’informations collectées autour de la SGS laissent penser que la version de "Le Mbandja" est la plus vraisemblable, du moins pour ce qui est du montant de l’argent subtilisé et du nom du chef de cette opération. Celui-ci jette un gros discrédit sur la société créée en 1975 par le défunt Edouard-Marie de Béthencourt et qui compte actuellement 15 équipes de transport de fonds. |
Arrivé le 24 mars à Libreville dans le cadre d’une visite de travail, le chef d’Etat turc, Abdullah Gül, a signé ce 25 mars avec son homologue gabonais sept conventions pour renforcer la coopération entre les deux pays. Ces accords concernent notamment la coopération touristique, la défense et la santé. | |||||
Au terme de cette audience, les deux chefs d’Etat ont signé 7 nouveaux accords de coopération en vue de renforcer l’axe Libreville-Ankara. Ces conventions portent sur la coopération touristique, les consultations diplomatiques, la non-double imposition et l’évasion fiscale, la promotion et la protection réciproque des investissements, l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, la défense et la santé. Quatre autres accords sont en cours de négociation. Ils portent sur des projets de collaboration maritime, de libre échange, de coopération dans l’agriculture et dans le transport aérien. «Le Gabon est un des pays d'Afrique qui possède le plus important potentiel économique, ainsi qu'un leadership fort grâce au président Ali Bongo Ondimba. Les accords signés ensemble, aujourd'hui, résultent de notre volonté politique de créer des partenariats gagnant-gagnants entre nos deux pays », a déclaré le Président Abdullah Gül lors d’une conférence de presse conjointe avec Ali Bongo, à l'issue de la signature des conventions. «La volonté gabonaise est d'établir des relations très fortes et très étroites avec la Turquie. Le dynamisme de la Turquie et l'expertise de ses hommes d'affaires seront bénéfiques pour nous aider dans la voie de l'émergence. Avant de devenir cette économie prospère et développée, la Turquie a été un pays émergent. Nous aussi sommes persuadés que notre collaboration sera des plus instructives. Nous souhaitons maintenant entamer des partenariats bénéfiques à nos deux pays», a déclaré pour sa part Ali Bongo. La signature de ces conventions a précédé l’organisation à la cité de la démocratie de Libreville, d’un forum économique Gabon-Turquie. Plus de 300 participants ont assisté à des conférences portant sur les opportunités d’investissements au Gabon et en Turquie. Ce forum a été l’occasion pour les hommes d’affaires des deux pays de se mettre en relation avec de nouveaux partenaires potentiels. Les échanges commerciaux entre la Turquie et l’Afrique sont passés de 5 milliards de dollars en 2003, à 17 milliards de dollars en 2009, soit une augmentation de 240%. La Turquie souhaite dépasser les 30 milliards de dollars dans le commerce avec l’Afrique à l’horizon 2012. |
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