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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 02-05-2011 20:04

Ben Laden tué


– Oussama ben Laden se cachait dans une luxueuse résidence située près d’une académie militaire pakistanaise à moins de deux heures de route d’Islamabad lorsqu’il a été tué dans la nuit de dimanche à lundi dans une opération menée par la CIA, annonce Reuters.

L’assaut a été lancé par une petite équipe héliportée de commandos américains, ont déclaré des responsables américains. Après 40 minutes de combats, Ben Laden, l’un de ses fils, une femme non identifiée et deux hommes étaient morts.

Un photographe de Reuters qui se trouvait à Abbotabad, une ville nichée dans une vallée au nord d’Islamabad, a déclaré que la police avait bloqué la route menant au théâtre de ce raid nocturne mené contre un vaste complexe résidentiel.

Des responsables des services de sécurité pakistanais ont déclaré que l’opération, menée vers 01h30 du matin, avait impliqué des hélicoptères et des troupes au sol.

La chaîne de télévision Express 24/7 a diffusé une image montrant ce qu’elle a présenté comme étant Ben Laden touché par balles à la tête.

Abbotabad est une ville de villégiature estivale située dans une vallée entourée de collines verdoyantes, près du Cachemire pakistanais. Elle abrite une population plutôt aisée et de nombreux militaires pakistanais à la retraite y sont installés.

Des extrémistes islamistes, notamment ceux luttant dans la partie indienne du Cachemire, avaient auparavant des camps d’entraînement dans les environs.

RENSEIGNEMENTS FOURNIS PAR DES DÉTENUS

Les Etats-Unis y ont soupçonné la présence d’Oussama ben Laden grâce à plus de quatre ans de surveillance de l’un de ses plus fidèles messagers, identifié par des hommes capturés à la suite des attentats du 11-Septembre.

« Des détenus ont identifié cet homme comme étant l’un des coursiers d’Al Qaïda dans lesquels Ben Laden avait le plus confiance. Ils ont indiqué qu’il était probable qu’il vive en compagnie ou sous la protection de Ben Laden », a dit un responsable de l’administration américaine aux journalistes.

Les Américains ont découvert en août 2010 que ce messager vivait avec son frère et leurs familles respectives dans un bâtiment de trois étages inhabituellement luxueux et protégé comme une forteresse.

« Quand on a vu la propriété où vivaient les frères, nous n’en revenions pas: un complexe extraordinairement unique », a dit un responsable américain.

Les deux frères sont, outre Ben Laden et l’un de ses fils, les deux hommes tués dans l’assaut américain.

« La conclusion que nous avons tirée des éléments collectés et de notre analyse, c’est que nous étions assez certains que le complexe abritait une cible terroriste de haute valeur. Les experts qui ont travaillé sur cette question pendant des années ont estimé qu’il y avait une forte probabilité que le terroriste qui se cachait là était Oussama ben Laden », a dit un autre responsable.

Le bâtiment, environ huit fois plus haut que les résidences voisines, est installé au milieu d’un vaste terrain, qui, lorsque le complexe a été construit en 2005, était plutôt isolé au bout d’un chemin poussiéreux. Depuis, d’autres maisons se sont construites dans les alentours.

Cette propriété est protégée par des murs d’enceinte hauts de quatre à cinq mètres et surmontés de fils barbelés. A l’intérieur, d’autres murs séparent les différentes parties du site.

PROPRIÉTÉ D’UN MILLION DE DOLLARS

L’accès est contrôlé par deux portails de sécurité et les habitants brûlaient leurs déchets sur place plutôt que de les laisser au ramassage comme le font leurs voisins, ont souligné les responsables américains.

Quelques fenêtres donnent sur l’extérieur et une terrasse est protégée par un mur de deux mètres.

« Il faut aussi relever que cette propriété est d’une valeur estimée à environ un million de dollars mais qu’elle ne dispose d’aucune liaison téléphonique ni de connexion internet », a dit un responsable américain. « Les frères ne disposaient d’aucune source explicable de revenu. »

Les experts américains ont ensuite réalisé qu’une troisième famille vivait sur cette propriété. La composition de cette famille et l’âge de ses membres correspondaient aux proches, dont la plus jeune femme de Ben Laden, qui étaient censés vivre, selon les Etats-Unis, aux côtés du chef d’Al Qaïda.

« Tout ce que nous observions – le dispositif de sécurité extrêmement élaboré, le passé des frères et leur comportement, la localisation de la propriété elle-même – correspondait parfaitement à la cache que nos experts imaginaient pour Ben Laden », a dit un autre responsable de l’administration américaine.

Des habitants ont été le témoin de l’intervention américaine.

« Après minuit, un grand nombre de commandos ont encerclé la propriété. Trois hélicoptères étaient en survol. Tout à coup, des tirs ont éclaté en provenance du sol et en direction des hélicoptères », a raconté un habitant, Nasir Khan.

« Il y a eu des échanges de tirs intenses et j’ai vu un hélicoptère chuter », a poursuivi cet habitant, qui a suivi la scène du toit de sa maison.

Un autre habitant, Sahibzada Salahuddin, a dit avoir été réveillé par des explosions.

« Je dormais quand tout à coup il y a eu une explosion. Elle a été suivie par deux explosions plus faibles (…) J’ai ouvert la porte et j’ai vu que tout le complexe était en feu », a-t-il dit.

A des milliers de kilomètres de là, dans une salle de conférence du siège de la CIA, à Langley, en Virginie, Leon Panetta, le directeur de l’Agence centrale du renseignement, et d’autres responsables des services de renseignement ont suivi en direct l’intervention des commandos américains.

« Lorsqu’il a été dit que l’opération était un succès, les responsables de la CIA présents dans la salle de conférence se sont mis à applaudir plutôt bruyamment », a rapporté un responsable américain.

Les réactions après la mort de Ben Laden

Sur Le Post.fr, Yves Trotignon, consultant en terrorisme au cabinet Risk&Co, explique pourquoi l’annonce de la mort de Ben Laden risque d’entraîner des représailles des djihadistes… même en France.

L’annonce de la mort de Ben Laden met un terme aux spéculations sur sa prétendue mort…

« On avait un doute sur les communiqués audio qu’il envoyait régulièrement depuis 2007, qui étaient ‘plus ou moins’ identifiés par les services occidentaux. Ben Laden était moins actif que par le passé au sein d’Al Qaida. On pensait qu’il était malade. On avait assisté à une inflexion politique depuis 2006, quand Ben Laden avait passé la main à Al Zawahiri, son numéro 2. C’est ce dernier qui a mis en place la politique de soutien aux mouvements régionaux, comme au Sahel, ou en Afrique de l’Est. Ben Laden ne dirigeait plus grand chose. »

Faut-il craindre des représailles pour les otages français (on pense notamment à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier en Afghanistan, aux salariés de Vinci et d’Areva au Sahel…)?

« Ce n’est clairement pas une bonne nouvelle pour les otages. Les talibans qui ont enlevé les journalistes en Afghanistan n’ont jamais clairement lié leur sort à celui de Ben Laden. En revanche, concernant les otages d’AQMI au Mali, Al Qaida au Magbreb Islamique avait fait savoir qu’il fallait négocier avec Ben Laden, qu’ils ne géraient plus rien. Cela dit, on était de toute façon très loin d’une libération immédiate. »

Doit-on craindre des attentats aujourd’hui?

« Aux Etats-Unis et en Europe, il faut plutôt s’attendre à ce que des gens sortent armés et tirent au hasard dans les rues. Ce matin, les forums djihadistes appellent à la vengeance. Ce qu’il faut surtout redouter, c’est la riposte planifiée, dans des mois, quand des terroristes voudront frapper très fort pour venger la mort de leur chef. »

Pour le gouvernement pakistanais, c’est une catastrophe non?

« Hillary Clinton avait été très claire, lors de sa dernière visite au Pakistan, en disant au régime ‘on sait qu’il est chez vous’. Depuis le début de l’administration Obama, on n’a jamais envoyé autant de drones au Pakistan, et bien au-delà des zones de guerre. Il faut aussi se rendre compte que les Américains ont effectué une opération militaire en plein coeur d’un pays ami, sans soutien de leur part. C’est absolument unique. Cette opération donne la preuve que les Pakistanais ne contrôlent rien sur leur territoire, et donne du grain à moudre aux radicaux islamistes. »

Cette mort, symbolique, va-t-elle avoir des conséquences pour le recrutement et la cohésion des cellules d’Al-Qaida?

« Ce qu’on peut redouter, c’est la radicalisation des mouvements: ça va resserrer les rangs dans les groupes, on va mettre les querelles internes de côté. »

« Quant au recrutement, il faut savoir qu’il y avait beaucoup de sympathisants d’Al Qaida, mais peu de membres, qui devaient prêter allégeance à Ben Laden en personne. La question est : est-ce qu’ils vont prêter allégeance aussi facilement à Al Zawahiri, qui est beaucoup moins connu, et bien moins charismatique ?  »

Pourquoi, à votre avis, Obama a pris le risque d’aller le tuer, dans un pays étranger, à ce moment précis?

« C’est un bon coup pour Obama. Ce qu’il faut garder en tête, c’est qu’une opération militaire ne se décide pas d’un point de vue uniquement militaire. Obama est quelqu’un de très entouré, comme Bush, mais qui prend ses décisions lentement, après avoir écouté tous ses conseillers, contrairement à son prédécesseur. On peut aussi imaginer qu’il a hésité. Et que finalement, le terrain lui a fait comprendre que c’était maintenant ou jamais. »

Qui était Ben Laden ?

Défiant la puissance de l’Amérique « infidèle », Oussama ben Laden a organisé les attentats les plus meurtriers de l’histoire avant de passer des années à railler Washington qui ne parvenait pas à le capturer.

L’instigateur des opérations suicide du 11 septembre 2001 était devenu un objet d’obsession pour l’ex-président George W. Bush, qui avait juré de le prendre mort ou vif et dont les deux mandats ont été dominés par une « guerre contre le terrorisme » axée sur son réseau islamiste, Al Qaïda.

Il s’était également posé en adversaire de Barack Obama, rejetant la branche d’olivier tendue aux musulmans par le nouveau président américain dans son discours du Caire en 2009.

On l’a dit terré dans des grottes afghanes, sans plus de contrôle sur son mouvement, mais Ben Laden en est resté la figure de proue alors qu’il se ramifiait de l’Irak à l’Afrique du Nord, pilotait ou inspirait des attaques de Bali à Londres.

Avec sa longue barbe grise et son air mélancolique, il était devenu l’un des personnages les plus notoires de la planète. Son visage émacié surgissait périodiquement des vidéos de propagande d’Al Qaïda tandis que les Etats-Unis promettaient 25 puis 50 millions de dollars de récompense pour la capture de cet homme secret à qui d’autres trouvaient du charisme.

Dimanche, l’ennemi public numéro un des Etats-Unis a été tué dans une opération conduite au Pakistan par les forces spéciales américaines, ce qui met fin à une chasse à l’homme sans équivalent.

Des milliers de soldats américains auront participé à cette traque dans les monts et déserts d’Afghanistan, ainsi que des dizaines de milliers de soldats pakistanais dans les zones tribales frontalières.

Exécré comme un terroriste incarnant les crimes de masse et le mal absolu ou traité en icône de musulmans dressés contre l’humiliation, Ben Laden a changé le cours de l’histoire.

Les Etats-Unis et leurs alliés ont dû reformuler leurs principes en matière de sécurité, passant à grand-peine des affrontements entre Etats hérités de la guerre froide à une « guerre asymétrique » contre de petites cellules islamistes.

LES ARMES DE LA MONDIALISATION

Les armes d’Al Qaïda n’étaient pas des chars, des sous-marins ni des porte-avions, mais les instruments quotidiens de la mondialisation et de la technologie du XXIe siècle – en particulier internet, avidement exploité à des fins de propagande, de recrutement et d’entraînement.

Pourtant, de son propre aveu, Ben Laden n’avait pas entièrement pressenti l’impact d’une opération consistant à recruter 19 kamikazes pour détourner quatre avions de ligne américains et les projeter contre des édifices symbolisant la puissance financière et militaire des Etats-Unis.

Près de 3.000 personnes ont péri dans les attentats du 11-Septembre, dont les cibles étaient les tours jumelles du World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington. Le quatrième appareil, tombé en Pennsylvanie, visait sans doute une cible officielle.

Un mois plus tard, alors que débutent les bombardements de l’aviation américaine en Afghanistan, Ben Laden apparaît sur une vidéo diffusée par Al Djazira. Entouré de trois de ses lieutenants, il y explique d’un ton calme le but de son djihad.

« Voici l’Amérique frappée par Dieu Tout-Puissant à l’un de ses organes vitaux », dit-il sans revendiquer les attentats. « L’Amérique a été remplie d’horreur du nord au sud et de l’est à l’ouest et, Dieu en soit loué, ce que l’Amérique vit maintenant n’est qu’une réplique de ce que nous avons enduré. »

Au fil des années suivantes, le chef d’Al Qaïda harcèlera Washington et ses alliés par messages audio ou vidéo, dénonçant la guerre d’Irak, la politique électorale américaine, la crise immobilière des subprimes et même le changement climatique.

Un trou de près de trois ans dans sa production vidéo relance des rumeurs qui le disent atteint d’une grave affection rénale, voire mort. Mais Ben Laden est de retour sur les écrans en septembre 2007, réaffirmant aux Américains que leur pays est vulnérable malgré sa puissance économique et militaire.

FILS DE MAGNAT DES AFFAIRES

Pour cet héritier né en 1957 en Arabie saoudite, 17e des 57 enfants d’un millionnaire du BTP venu du Yémen, le « Mal » s’incarnait dans les « impies » américains arrivés dans son pays, gardien des lieux saints musulmans, pour la guerre du Golfe de 1991. Le « Bien » étant la guerre sainte (djihad) qu’il affirmait leur livrer au nom d’un milliard de musulmans.

Ben Laden, qui s’est d’abord marié avec une cousine syrienne à 17 ans, aurait eu au moins 23 enfants de cinq femmes ou plus. Il avait perdu son père Mohamed dans un accident d’avion après une erreur apparente de son pilote américain. Adolescent timide, étudiant moyen, il obtiendra un diplôme de génie civil.

Après s’être rendu au Pakistan peu après l’invasion soviétique de l’Afghanistan en 1979, il va collecter des fonds dans son pays et revient combattre aux côtés des moudjahidine afghans. Il se retournera contre ses alliés une fois évincée la puissante Armée rouge, qui aura perdu 13.000 hommes en dix ans.

Selon différents récits, le Saoudien participe à la création d’Al Qaïda (La Base) vers la fin de l’occupation soviétique. La mort en 1988 de son demi-frère Salem, lui aussi en avion, semble avoir contribué à la radicalisation d’Oussama.

Il condamne la présence en Arabie des troupes américaines chargées d’évincer l’armée irakienne du Koweït en 1991 et restera persuadé que le monde musulman est victime d’un terrorisme international organisé par l’Amérique.

Accueilli en 1991 par le Soudan islamiste qui l’expulsera cinq ans plus tard, Ben Laden refait surface en Afghanistan peu avant l’arrivée aux affaires des taliban, ses nouveaux alliés.

Il décrète son djihad contre les Etats-Unis, qui ont financé la résistance afghane à laquelle il s’était joint, et tissera une toile mondiale de réseaux armés islamistes. Al Qaïda s’engage dans des actions spectaculaires dès 1993, année d’un premier attentat contre le Word Trade Center qui fait six morts.

Le Saoudien est tenu pour le principal suspect lors des attentats à la bombe qui visent des soldats américains en Arabie en 1995 et 1996. Après le double attentat d’août 1998 contre les ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie (plus de 200 morts), Washington le désigne comme le cerveau de l’opération.

L’ENTRAÎNEMENT DES KAMIKAZES

Les raids de représailles américains au Soudan et contre des camps d’entraînement en Afghanistan semblent des coups d’épée dans l’eau. L’homme reste insaisissable, mais on devine à nouveau sa main en octobre 2000 dans l’attentat contre l’USS Cole, navire américain lance-missiles, dans le port d’Aden, au Yémen. Dix-sept de ses membres d’équipage périssent.

En territoire afghan, où sa richesse et son islamisme radical lui ont donné accès au premier cercle du régime taliban, Ben Laden organise des camps d’entraînement où des activistes sont préparés à des opérations terroristes à travers le monde.

Liées par la haine de l’Occident, d’Israël et des dirigeants arabes modérés, ces recrues prêtes à mourir viennent d’Asie centrale et du Sud-Est, du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Europe.

Survient le 11-Septembre. Jamais attaqués sur leur sol, les Américains enregistrent près de 3.000 morts et sont durablement traumatisés. L’administration Bush parle d’acte de guerre, désigne Ben Laden et décrète une « croisade » contre ce qu’il incarne en se jurant de l’ »enfumer dans son terrier ».

Peu d’ennemis de la superpuissance américaine avaient comme Ben Laden les moyens d’une telle opération. Les taliban, évincés de Kaboul, paient le prix de l’hébergement qu’ils lui ont accordé. Des bombes américaines l’auraient manqué de peu quand il quittait avec son entourage la zone de Tora Bora, fin 2001.

Par la suite, son rôle à la tête d’Al Qaïda devient sans doute plus symbolique que concret. Mais les attentats continuent, notamment avec la guerre d’Irak.

En 2002, des discothèques sont attaquées à Bali (Indonésie) par la Jemaah Islamiah, « filiale » d’Al Qaïda en Asie ; il y a 202 morts. Des attentats perpétrés dans des trains à Madrid le 11 mars 2004 font 191 morts. A Londres, des kamikazes font 52 morts en juillet 2005. D’autres activistes frappent en Irak, en Turquie, en Egypte, en Algérie, au Maroc, en Mauritanie, en Arabie ou au Yémen.

Depuis 2001, son « adjoint » Ayman al Zaouahri et lui ont diffusé à eux deux une soixantaine de messages émaillés de menaces qui visent parfois à enfoncer un coin entre Washington et ses alliés européens. Après George Bush, Ben Laden accuse son successeur Barack Obama de pratiquer une politique analogue.

Soupçonné de se cacher dans les zones tribales pakistanaises proches de l’Afghanistan où continuait la guerre, il excluait de se laisser capturer dans un message audio en 2006. « Je jure de ne mourir qu’en homme libre », y affirmait-il.

 


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le 02-05-2011 10:53

Forte délégation gabonaise à la béatification de Jean Paul II


 Une forte délégation gabonaise comprenant des hommes d’église et des fidèles faisait partie des quelque 1 million de chrétiens en provenance du monde entier ayant assisté à la cérémonie de béatification du Pape Jean Paul II, dimanche à la Place Saint Pierre à Rome.
 

Le président Ali Bongo Ondimba a pris en charge le séjour et les titres de transport des pèlerins gabonais arrivés jeudi dernier dans la capitale italienne, siège du Vatican.

La ‘’Fraternité Jean Paul II ‘’ mise en place à la suite du jubilé du souverain Pontife célébré au Gabon il y a deux ans, a aussi œuvré pour assurer un séjour agréable à tous ses membres.

’’La béatification de Jean Paul II est un évènement mondial et il est hors de question que le Gabon ne soit pas représenté’’, a indiqué un responsable du comité d’organisation du voyage.

’’Lors de son séjour pastoral au Gabon en février 1982, Jean Paul II nous a tellement marqués que son image est toujours gravée dans nos mémoires’’, a ajouté la source.

 


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le 02-05-2011 10:51

Grève du personnel d’un hôtel huppé de Libreville


- Le personnel de l’hôtel ‘’Méridien Ré-Ndama’’ de Libreville observe un arrêt de travail depuis mercredi dernier pour réclamer la démission du directeur financier Gérard Darga et de son adjoint Augustine Matamba, accusés de ‘’malversations financières.
 

Les grévistes accusent également M. Darga et son adjoint d’être injustes dans le traitement des dossiers de crédits et de leurs gestions. Depuis mercredi, la direction financière de l’hôtel est fermée.

‘’Il est tôt pour donner une appréciation sur ce mouvement, mais les investigations et un audit interne sont lancés’’, a indiqué le directeur général de l’hôtel, Pascal Fouquet, au terme d’une réunion avec les représentants du ministère gabonais du travail et les délégués du personnel.

M. Fouquet a confirmé la fermeture de la direction financière et annoncé l’arrivée à Libreville dans les tout prochains jours d’un cabinet d’expertise comptable bruxellois pour une analyse des documents comptables.

Selon les grévistes, M. Draga a déjà été interdit de séjour au Gabon pour malversations financières alors qu’il occupait les fonctions de directeur financier à l’ hôtel ‘’Sheraton’’ de Libreville.

Situé au cœur de Libreville, face à l’océan Atlantique, Le Méridien est l’un des hôtels hupés de la capitale gabonaise. Il dispose de 6 salles de réunions de plus de 280 places, d’un vaste centre de remise en forme, de courts de tennis et d’une piscine découverte.

L’hôtel n’est qu’à quelques pas des sites touristiques les plus appréciés de Libreville, tels que le musée des arts et de la culture, les plages de la Pointe Denis , le marché artisanal, le palais présidentiel et l’Eglise Saint-Michel de Nkembo.

 


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le 01-05-2011 18:59

Rencontre entre Flavien Nziengui Nzoundou et la Fédération PDG Russie et Europe de l'Est

 

 

 

 

A l'occasion de sa visite de travail effectuee a Moscou , le Ministre de la Sante,des Affaires Sociales , de la Solidarite Nationale et de la Famille Monsieur Flavien Nziengui Nzoundou par ailleurs membre du bureau politique du PDG a rencontre le Secretaire Federal PDG Russie et Europe de l'Est le Camarade Enie Louis Innocent a son hotel dans une sallle privee prise pour la circontance . A l'entame de l'entrevue , le Camarade Secretaire Federal a remercie le Ministre qui malgre son emploi du temps charge a trouve un moment dans celui-ci pour echanger sur differents points.

 

 

 

Ainsi, le Ministre n'a pas cesse de tarire d'eloges sur le travail abattu par notre Federation dans le rassemblement, la cohesion et la solidarite a l'endroit des membres et sympathisants de celle-ci.Par la suite , le Secretaire Federal a presente les quelques membres l'accompagnant en l'occurence le secretaire charge a l'organisation et a la discipline le Camarade Wilfrid Malaga Moussavou

 

 

  

et son charge de missions le Camarade Jerry Steve Lemboumba 

 

 

 

A l'ordre du jour de cette rencontre la presentation et le fontionnement de la Federation dans un premier plan.

Le Camarade Secretaire Federal Enie Louis Innocent a edifie le Ministre sur le positionnement de sa Federation par rapport aux dernieres questions d'actualites tant nationales qu'internationales et l'augmentation dans les rangs de la Federation de membres et sympathisants notemment dans ses sections en Russie , Ukraine et Roumanie.Puis ,a son tour le Ministre a pris acte de l'ensemble de son expose et a prodigue de sages conseils en insistant de par son experience professionnelle et politique sur le fait de rentrer servir la patrie afin d'accompagner l'action du Chef de l'Etat Son Excellence Ali Bongo Ondimba vers un Gabon Emergent.

 

 

 

 

 

Dans un second plan, le Ministre a invite ses hotes a un cocktail pour cloturer cette rencontre et a demande de se preparer pour la rencontre avec d'autres delegations gabonaises du fait d'une intense augmentation des relations Gabon-Russie dans plusieurs domaines entre autre celle du President de la Republique Gabonaise, Chef de l'Etat par ailleurs President du PDG Son Excellence Ali Bongo Ondimba tres prochainement en Europe de l'Est. 

 

 

  

 

 

 

 


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