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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 10-10-2011 14:48

Journal Televise de la RTG1 du 09/10/2011


Pour suivre le journal télévisé du Dimanche 09/10/2011, il suffit de suivre le lien suivant:
 


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le 07-10-2011 21:36

Ali Bongo crée une nouvelle compagnie aérienne nationale !

 
 

Des réformes majeures annoncées par le Président Ali Bongo Ondimba pour le Conseil des Ministres décentralisé à Mouila .

Lors de la conférence de presse à Mouila qui a suivi le 8ème Conseil des Ministres décentralisé depuis son ascension au pouvoir, le Président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba a annoncé un ensemble de réformes majeures dans la continuité de la politique qu'il mène depuis son ascension au pouvoir pour développer le Gabon et en faire un pays émergent.

Au-delà des mesures ciblant plus spécifiquement la province de la Ngounié qu'il a sillonné pendant trois jours, le Chef de l'Etat a fait une annonce majeure au plan national :

officiellement annoncée par le Président Ali Bongo Ondimba, une nouvelle compagnie aérienne nationale va être créée et pourrait entrer en service avant le début de la Coupe d'Afrique des Nations en janvier 2012.

« Depuis la disparition de la Compagnie Nationale Air Gabon, il faut reconnaitre que notre pays connaît un enclavement certain en ce qui concerne la desserte aérienne de nos provinces, mais également dans une certaine mesure avec l'extérieur. Il nous faut désormais donner au Gouvernement, dans ce secteur, les outils de souveraineté lui permettant d'influencer la fixation des prix des billets et le choix des connections. J'ai donc décidé la création d'une nouvelle compagnie aérienne nationale. Le Gouvernement doit s'atteler à finaliser ce dossier qui est déjà bien avancé et dont la concrétisation pourrait se faire avant la CAN 20112 » S.E Ali Bongo Ondimba, Chef de l'Etat , Président de la République Gabonaise.




Enfin, pour clôturer son intervention, le Chef de l’Etat a indiqué qu’il finirait cette première tournée des provinces par celle de l’Estuaire. Une tournée qui, selon ses propres mots, lui a permis de « toucher du doigt les problèmes et les aspirations des Gabonais mais également le potentiel du pays », et qui illustre une nouvelle façon de gouverner, plus transparente et plus proche des réalités quotidiennes.

Le Président Ali Bongo Ondimba a cependant clôturé avec cette conférence de presse avec le même message qu’il n’a eu de cesse de réitérer lors de ces tournées : le développement du Gabon ne pourra se faire sans l’implication des Gabonais.
Les Gabonais et les Gabonaises premiers acteurs du développement.

Tout au long de son séjour dans la Ngounié, le Président Ali Bongo Ondimba n’a eu de cesse de répéter que le développement harmonieux et équilibré du Gabon était conditionné par la paix, l’unité nationale et la cohésion sociale.

« Aucun développement n’est possible sans unité. Nous avons besoin d’unité pour construire l’ensemble de notre pays. Il faut bannir la division qui ne nous fait pas avancer. Nous nous sommes engagés à avancer. Alors faisons cela ensemble » a ainsi déclaré le Chef de l’Etat lors de son passage à Mandji.

 


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le 07-10-2011 02:34

COMMUNIQUÉ FINAL DU CONSEIL DES MINISTRES délocalisé DU 06 octobre 2011:Mots du Président de la République


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Le huitième Conseil des Ministres délocalisé s’est tenu à Mouila ce jeudi 6 octobre 2011.

Il intervient après ceux de Port Gentil, Oyem, Tchibanga, Makokou, Koula-Moutou, Lambaréné et Franceville.

Notre séjour dans la Ngounié a permis au Gouvernement et à moi-même de toucher du doigt les réalités profondes de la province qui sont identiques à celles des provinces précédemment visitées.

Les préoccupations exprimées par les populations sont largement prises en compte dans mon programme économique. La mise en œuvre de celui-ci par le Gouvernement permettra leur résolution progressive.

Les points ci-après ont été abordés.

I. SUR LE PLAN NATIONAL :

A. Reforme de l’Habitat et accès à la propriété :

Lors du Conseil des Ministres délocalisé de Koula-Moutou, j’ai pris la décision de réformer l’Administration de l’Urbanisme et du Cadastre, et plus largement le secteur de l’accès à la propriété.

Cette réforme était devenue impérative car la forte urbanisation, ainsi que la faiblesse des infrastructures économiques de base ont favorisé la pauvreté dans les quartiers périphériques des grandes villes, notamment Libreville et Port Gentil, qui regroupent, à elles seules, plus de la moitié de la population nationale.

Pour lutter contre la multiplication des bidonvilles et quartiers précaires et combler le déficit en infrastructures de logements, le Gouvernement s’est donné l’objectif ambitieux de construire 5 000 logements par an. Cependant, ce renforcement de l’offre de logement a nécessité une révision en amont du cadre institutionnel et réglementaire, ainsi que la mise en place d’un environnement des affaires capable d’attirer un important flux de capitaux privés.

La législation foncière et domaniale en vigueur contraint les demandeurs de parcelles à attendre jusqu’à cinq (5) ans pour prétendre à un titre foncier, lequel ne s’obtient qu’au bout d’un parcours du combattant de 134 étapes ! 

La procédure d’obtention d’un permis de construire est aussi jalonnée de multiples obstacles qui la rendent anormalement longue.

De fait, le système tel qu’il est conçu ne peut fournir légalement et en quantité suffisante les terrains à bâtir.

Les faibles capacités techniques des services de l’Administration Publique en charge de la production directe de logements et de parcelles, les coûts élevés des facteurs de production et l’absence d’une politique hardie pour promouvoir l’initiative privée en matière immobilière constituent d’autres freins au développement de l’offre foncière.

De plus, la croissance urbaine s’est faite en dehors de toute planification. L’actualisation du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) de Libreville, entreprise depuis plusieurs années, n’est pas achevée. Les documents de planification des autres villes sont obsolètes. A l’échelle nationale, le Schéma d’Aménagement du Territoire, qui date de 1984, ne peut plus tenir lieu de référence. 

L’absence de surveillance et de contrôle dans l’occupation et l’utilisation des sols a favorisé les installations et les occupations des parcelles non aménagées et équipées, difficilement accessibles, souvent en forte pente ou en zone inondable.

Ces installations spontanées, irrégulières et anarchiques ont multiplié les risques d'inondation, d’éboulements, de glissements de terrain et d’incendies. Ces phénomènes occasionnent d’importants dégâts et des réparations très coûteuses à l'Etat et aux particuliers. 

Aussi, afin de ne pas retomber dans les erreurs du passé, j’ai voulu m’assurer que cette réforme soit conduite de manière sereine et exemplaire, en intégrant précisément les deux principaux axes que j’ai retenus pour transformer notre politique foncière, de l’habitat et de l’urbanisme, à savoir : 

 une organisation administrative moderne, souple et efficace au bénéfice des populations;
 des procédures d’accès à la propriété simplifiées.

C’est pourquoi, afin de permettre la conception de politiques publiques plus efficaces et plus cohérentes dans le domaine de l’Habitat et du Logement d’une part, de raccourcir les délais de la délivrance du titre foncier d’autre part, j’ai décidé les mesures suivantes :

1. La réorganisation du Ministère en charge de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre qui sera dorénavant chargé de l’orientation, la conception, le contrôle et l’évaluation des politiques publiques.

Pour des questions d’efficacité, et conformément aux dispositions pertinentes de la législation en vigueur, l’affectation aux postes de responsabilité du Ministère devra se faire à travers une définition claire des tâches, l’établissement des profils pour chaque poste et l’instauration de lettres de mission en vue de faciliter l’évaluation.

Les activités précédemment en régie, notamment la viabilisation des terrains et le bornage seront, quant à elles, effectuées par des services publics personnalisés placés sous la tutelle du Ministère.

2. La création de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre.

Dotée d’un Guichet Unique, cette Agence sera chargée, entre autres :

 d’organiser et de réaliser des programmes de travaux en matière d’urbanisme, d’aménagements fonciers, de travaux topographiques et cadastraux ;

 d’organiser et d’exécuter les procédures cadastrales en vue de l’établissement par les services provinciaux de la Direction Générale des Impôts, des actes de cession des terrains et de concession des baux ordinaires et emphytéotiques;

 d’élaborer les schéma directeurs d’aménagement urbains et les Plans d’occupation des sols;

 d’organiser et de mettre en œuvre des opérations topographiques et cadastrales nécessaires à la réalisation des travaux d’infrastructures.

Il va de soi que la relation entre le Ministère de tutelle et cette Agence doit être matérialisée par un Contrat d’Objectifs et de Performance triennal, comprenant une évaluation trimestrielle.

Dans le même ordre d’idées, et pour compléter cette réforme structurelle, j’ai décidé de la création des Conservations Foncières dans tous les Chefs-lieux de provinces. 

Il convient donc maintenant de mettre en place une administration de la Conservation Foncière.

3. La création d’un Conseil National de l’Habitat dont la mission principale sera d’organiser la concertation, le suivi de la mise en œuvre et l’évaluation de l’ensemble des décisions prises en matière d’Urbanisme et de Logement. Ce Conseil réunira les acteurs publics et privés concernés par la question de l’Habitat aux fins de mutualiser les énergies dans la mise en œuvre de cette politique publique.

4. La réorganisation et la réactivation des Brigades Spéciales d’Urbanisme et de la Construction (BSUC) afin de lutter contre l’occupation illégale et anarchique des terrains.

5. La mise en place des plans d’urbanisme de détail dans les zones d’extension des villes, autrement appelés Smart Code. Il est un véritable document de cadrage du secteur Habitat au Gabon qui présente :

 Un cadre rigoureux, technique, géré par l’Agence de l’Urbanisme et non un mode d’emploi ou une vision généraliste ;

 Un outil conçu pour s’adapter aux situations locales et prendre en compte l’évolution du tissu urbain;

 Des règles précises pour favoriser des résultats explicites par l’utilisation d’incitations plutôt que d’interdictions ;

 Une plus grande flexibilité dans la gamme des options offertes que dans les documents règlementaires classiques utilisant le zonage.

Une approche de l’aménagement urbain qui régie:

 L’environnement bâti et l’aménagement urbain souhaité (la composition d’un milieu de vie et non de quartiers dortoires);
 Subdivision du territoire sous forme de quartiers-types ;
 L’environnement bâti : la relation étroite entre la rue, les espaces publics et les bâtiments ;
 Définition de règles sur les caractéristiques et les modalités d’implantation d’un bâtiment et de ses aménagements annexes, à l’intérieur d’une parcelle, en lien avec le domaine public (définition de règles pour les voies publiques, les espaces publics, l’éclairage urbain et les plantations publiques).
 Définition coordonnée des différents éléments constitutifs de la forme urbaine

Il vise notamment : 

 la systématisation de l’assainissement dans nos villes ;
 la protection de l'environnement ;
 la préservation des espaces verts avec les bénéfices sanitaires d'un environnement piétonnier ;
 la réduction des encombrements liés à la circulation des véhicules ;
 la préservation de l'histoire, de la santé, de l'éducation et des loisirs ;
 l’électrification propre ;
 la réduction de l'étalement urbain et l'amélioration de l'environnement bâti.
 des activités ordinaires de la vie quotidienne qui peuvent se réaliser à pied pour assurer l’indépendance des personnes non véhiculées ;
 L’intégration des activités civiques, institutionnelles et commerciales dans les centres villes ;
 des écoles dimensionnées et situées de sorte que les enfants puissent s’y rendre à pied ou à vélo ;
 Une gamme variée d’espaces verts répartis dans les quartiers et les centres urbains ;
 Une gamme variée de types de logements pour assurer la mixité sociale des quartiers.

A ce sujet, je vous informe que toutes les conditions sont dorénavant réunies pour le début de son exécution dans la Zone dite d’Angondjé. Sa mise en œuvre sera systématisée sur l’ensemble du territoire.

B- Reforme de l’Etat et la Modernisation de l’Administration :

La réforme de l’Etat et la modernisation de l’Administration sont au cœur de mon ambition pour le Gabon. Conduire notre pays vers l’émergence nécessite que le Gouvernement poursuive avec toujours plus de détermination les réformes déjà engagées et accentue ses efforts visant à l’identification des secteurs qui appellent de nouvelles politiques publiques encore plus vigoureuses.

Mais toutes ces reformes ne pourront être profondément opérantes que si, au-delà de leur mission structurelle, elles s’appuient sur une meilleure prise en compte de l’Agent Public aussi bien dans sa formation, dans la gestion de sa carrière, que dans sa rémunération.

Pour relever les défis de l’Emergence, l’Agent Public doit être bien formé et placé dans les conditions optimales, de sorte qu’en toutes circonstances, il se sente toujours interpellé par la grandeur de sa mission.

Dans cette perspective, j’ai instruit le Gouvernement, particulièrement le Ministre du Budget et de la Fonction Publique, de me proposer, dans les meilleurs délais, une grande reforme de l’ENA, un nouveau cadre de gestion des situations administratives et un nouveau système de rémunération des Agents Publics.

1. La réforme de l’ENA 

La grande réforme de l’ENA que j’ai décidée d’entreprendre passera nécessairement par sa fusion avec l’IEF, à l’exception des activités relevant de son pôle régional. Elle a pour principal objectif de faire de l’ENA, le cadre par excellence de formation des grands Commis de l’Etat. 

Au delà de la réforme de l’ENA, j’ai décidé de poursuivre et d’amplifier la politique de délocalisation de certaines universités et grandes écoles afin que la future élite de notre pays s’imprègne suffisamment des réalités diverses de l’intérieur du pays.

Dans cette perspective, j’annonce la délocalisation de :

• L’Ecole Nationale d’Administration (ENA) intégrant l’Institut de l’Economie et des Finances (IEF) à Fougamou ;
• L’Ecole Nationale des Arts et Manufactures (ENAM) à Mbigou ;
• L’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM) à Koulamoutou ;
• L’Ecole Nationale des Eaux et Fôrets (ENEF) à Makokou ;
 L’Institut Nationale de la Poste, des Technologies, de l’Information et de la Communication (INPTIC) à Franceville.

A titre de rappel, ces délocalisations s’inscrivent dans la suite de celles déjà effectuées, à savoir, l’Ecole Nationale des Cadres Ruraux d’Oyem, l’Ecole des Douanes de Léconi, l’Institut du Pétrole de Port Gentil et l’Ecole des Mines de Moanda.

Ces délocalisations ont pour objet, entre autres, de promouvoir le développement équilibré de notre pays ; c’est autant d’opportunités pour les investisseurs privés, étrangers et nationaux de créer autour de ces entités toutes les infrastructures économiques, sociales, sportives et culturelles susceptibles de fixer les populations à l’intérieur du pays. 

Le Ministre du Budget et de la Fonction Publique est chargé de soumettre le plan de mise en œuvre de cette opération dès 2012.

2. La création des Centres Délégués de Gestion et des Directions Centrales des Ressources Humaines.

Depuis plusieurs années l’Administration accuse des retards dans la gestion des situations de ses agents. J’ai instruit le Ministre du Budget et de la Fonction Publique de me proposer, d’ici à la fin de l’année en cours, un nouveau système de gestion des personnels de l’Etat. 

Celui-ci s’appuiera sur un nouveau cadre institutionnel s’articulant autour de deux nouvelles structures :

 Les Direction Centrales des Ressources Humaines (DCRH) ;
 Les Centres Délégués de Gestion (CDG), à l’instar de ce qui se fait déjà pour la gestion des carrières des personnels de la Défense Nationale.

 

La mise en place des Directions Centrales des Ressources Humaines (DCRH) et des Centres Délégués de Gestion (CDG) au sein de chaque Ministère et Administration conditionne la réorganisation de la Direction Générale l’Administration et de la Fonction Publique.

J’attendrai de ces nouvelles structures qu’elles donnent plus de lisibilité et plus d’automaticité dans les actes de gestion des carrières des agents publics.

3. La réforme du système de rémunération des Agents Publics

La politique d’Emergence impose à l’Agent Public des obligations et des contraintes supplémentaires en termes d’engagement et d’investissement dans le travail. L’Agent Public se trouve ainsi dans un environnement qui l’amène désormais à travailler plus.

En contrepartie, il est juste qu’il soit mieux rémunéré et qu’au moment de la mise à sa retraite, il se sente rétribué à la hauteur des efforts fournis durant sa carrière.

Il nous faut donc revisiter notre système de rémunération, y compris le régime des pensions de retraite. 

Dans ce sens, j’ai instruit le Ministre du Budget et de la Fonction Publique de proposer, dès 2012, un nouveau système de rémunération de l’agent public, qui tienne compte de toutes ces contraintes. 

Entre temps, soucieux de toujours faciliter l’accès des Gabonais au logement, j’ai décidé de revaloriser et d’harmoniser l’aide au logement allouée aux agents publics.

A partir de janvier 2012et sans préjudice des régimes spéciaux déjà en vigueur consacrant des allocations plus élevées, les agents publics recevront une allocation d’aide au logement selon le barème ci-après :

 Catégorie A : 150 000 FCFA
 Catégorie B : 75 000 FCFA
 Catégorie C : 50 000 FCFA

C- Forces de Défense et de Sécurité

Pour renforcer la formation des personnels de Commandement des Forces de Défenses et de Sécurité, j’ai décidé la création de l’Académie de Police de Mayumba.

D- Secteur économique :

(i) Le rapatriement des provisions pour réhabilitation des champs pétroliers

Comme vous le savez, j’attache beaucoup d’importance à la protection de l’environnement. C’est l’un des axes essentiels de notre politique de développement. 

L’exploitation nécessaire de nos ressources pétrolières et gazières doit se faire en préservant les écosystèmes.

J’ai donc instruit le Ministre de l’Economie de revisiter avec les opérateurs pétroliers, sans délai, l’utilisation qui est faite des provisions prévues pour la remise en état des sites à la fin de l’exploitation des permis que l’Etat leur a attribués.

Il est indispensable que l’Etat s’assure de la réelle disponibilité de ces fonds au Gabon afin que le moment venu, ils puissent servir à la réhabilitation des sites, conformément aux standards internationaux. 

(ii) Création d’une nouvelle compagnie aérienne.

Depuis la disparition de la Compagnie Nationale Air Gabon, il faut reconnaitre que notre pays connaît un enclavement certain en ce qui concerne la desserte aérienne de nos provinces, mais également dans une certaine mesure avec l’extérieur.

Il nous faut désormais donner au Gouvernement, dans ce secteur, les outils de souveraineté lui permettant d’influencer la fixation des prix des billets et le choix des connections.

J’ai donc décidé la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale. Le Gouvernement doit s’atteler à finaliser ce dossier qui est déjà bien avancé et dont la concrétisation pourrait se faire avant la CAN. 

II- EN CE QUI CONCERNE LA PROVINCE DE LA NGOUNIE :

A l’issue de cette tournée provinciale, les mesures ci-après ont été prises :

1. Le renforcement des capacités opérationnelles de l’Administration par l’octroi des véhicules comme dans d’autres provinces ;

2. Les travaux d’adduction d’eau potable à Ngouassa (Fougamou) et Massika ;

3. La construction d’une microcentrale de 8 MW à Dibwangui pour renforcer la capacité de la production de la vallée de la Louetsi et suppléer l’ouvrage de Bongolo en déficit ;

4. La construction d’une microcentrale hydroélectrique de 450 KW sur la rivière Bibaka à Malinga et de la ligne de transport d’énergie électrique associée. Le projet permettra de sécuriser l’alimentation en électricité de cette localité et des villages environnants. Il permettra surtout de substituer la production thermique par une production hydraulique plus respectueuse de l’environnement ;

5. La réhabilitation de la microcentrale de Mbigou afin de porter la puissance installée de 340 à 500 KW ;

6. Le réseau routier : Tout au long de ma tournée dans la province, j’ai pu apprécier les efforts importants consentis par l’Etat en vue de donner à la Ngounié un réseau routier carrossable en toute saison.

Je précise que cet effort va se poursuivre dans le sens de connecter davantage la Ngounié aux autres provinces du Gabon, notamment l’Ogooué Lolo et la Nyanga ainsi qu’une connexion vers le Congo dans le cadre de la route transafricaine (Route Ndendé-Mouila, Ndendé-Doussala, Ndendé-Tchibanga, Mbigou-Popa). 

7. La création d’une palmeraie dans la région de la Ngounié :

Ce projet, résultat d’un partenariat entre l’Etat gabonais et l’entreprise vise à valoriser les immenses étendues de plaine de cette région. Les travaux qui vont démarrer avant la fin de cette année sont une première réponse au chômage des jeunes.

Le développement des palmeraies s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un corridor partant de Mayumba et devant rejoindre la voie du chemin de fer Transgabonais.

La multiplication des projets de cette envergure permettra de rentabiliser les investissements lourds de l’Etat dans le domaine des infrastructures dans la province.

Par ailleurs, j’ai décidé :

8. La réouverture de l’Ecole Nationale Vétérinaire à Ndendé ;

9Le lancement des études pour la création d’un port sec à Ndendé ;

10. La réouverture du Bureau des Douanes de Doussala.

Tels sont Mesdames et Messieurs les principaux points à retenir pour ce Conseil des Ministres tenu à Mouila ce 6 octobre 2011.

Je vous remercie.

S.E. Ali Bongo Ondimba , Chef de l'Etat, Président de la République Gabonaise.


 


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le 07-10-2011 02:26

Des élections législatives le 17 décembre 2011


Les élections législatives gabonaises, dont la classe politique réclamait le report pour pouvoir introduire la biométrie dans le processus électoral, auront lieu le 17 décembre, a annoncé jeudi le rapporteur de la Commission électorale sur la chaîne publique RTG1.

«Date limite de dépôt des candidatures auprès des commissions électorales locales lundi 31 octobre à 18 h, ouverture de la campagne le mercredi 7 décembre à minuit. Scrutin le samedi 17 décembre», a annoncé Benjamin Nzigou, rapporteur de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), en lisant un communiqué, sans autre précision.

Après une concertation du président Ali Bongo Ondimba avec l'opposition et la société civile en avril, le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle pour demander un report à 2012 des élections pour «cas de force majeure» afin de permettre l'introduction de la biométrie.Mais ce report avait été jugé inapproprié par ladite Cour, faute d'arguments pertinents.

 


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