Mamadou Tandja n’est plus aux commandes du Niger ! Il a été renversé par des militaires le 18 février et est toujours aux mains des putschistes. Ces derniers ont annoncé la suspension de la Constitution, la dissolution de toutes les institutions et la mise en place d’un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSDR), dirigé par le chef d'escadron Salou Djibo. | |||||
Le président déchu est en vie, mais toujours retenu par les putschistes, ainsi que les l’ensemble des membres de son cabinet car le coup d’Etat a eu lieu lors du conseil extraordinaire des ministres. Le CSDR a en outre décrété un couvre-feu et fermé les frontières du pays. Le 18 février vers 13H locales, des tirs de mitrailleuses et d'armes lourdes ont retenti dans la capitale, en provenance du quartier du palais présidentiel, au-dessus duquel s'est formé un nuage de fumée. Quatre soldats ont été tués par un tir de missile. A l'ambassade de France, on explique avoir «entendu des tirs de mortier, de mitrailleuse 12.7» mais ne «pas être en mesure de dire si le coup d'Etat a abouti». «On a donné la consigne aux Français de se calfeutrer chez eux», précise l'ambassade. Ce coup d’Etat intervient après plusieurs mois de tensions au Niger entre le président Tandja et l'opposition, qui l'accuse de dérives totalitaires. En mai 2009, le chef de l'Etat a dissout le Parlement, opposé à l'organisation d'un référendum en août lui permettant de prolonger son second mandat au-delà de son terme officiel, en décembre dernier. La décision était légale mais, en juin, Mamadou Tanjda a invoqué des pouvoirs extraordinaires pour gouverner par décret. Or, la Constitution du Niger n'autorise le président à agir ainsi qu'en cas de menace grave sur le pays, et avec un Parlement en place pour empêcher d'éventuels abus de pouvoir. Quelques jours plus tard, la Cour constitutionnelle a jugé illégal ce référendum. Mamadou Tanjda a réagi par décret en dissolvant la Cour et en la remplaçant par une autre dont il avait choisi les membres. L'opposition proteste depuis contre l'acharnement à rester au pouvoir de Tandja, jusque là élu puis réélu lors d'élections jugées équitables. Pays du sud du Sahara, frappé par la sécheresse et la désertification, le Niger a connu trois coups d'Etat entre 1974 et 1999. Le pays, qui figure parmi les moins développés selon l'index des Nations unies, a un taux de 70% d'illettrisme parmi sa population, et le plus fort taux de natalité au monde. | |||||
Publié le 19-02-2010 Source : RFI
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La partie gabonaise du Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN), édition 2012, qui a, la charge de peaufiner l’organisation du plus grand évènement sportif du continent est constitué d’une équipe de 17 membres en tête desquelles, le président René Hilaire Adiahéno.
En sa qualité de président, René Hilaire Adiahéno, a pour mission de veiller à ce que l’évènement soit une réussite totale et que la partie gabonaise ne souffre d’aucun reproche durant les trois semaines de compétition.
Ainsi, le poste de 1er vice président est occupé par Léon Paul Ngoulakia et le 2ème vice président n’est autre que, Dieudonné Claude Dibady Mayila.
Roland Ona Ndong est, quant à lui Secrétaire général et Guy Mbina, son adjoint.
Le poste de Trésorier général est occupé par Henri Claude Oyima, tandis que celui de Trésorier général adjoint échoit à Odette Kingbo et celui Conseiller du Président à Léon Louis Folquet.
Les différentes Commissions seront présidées par les personnes dont les noms suivent :
Accueil et Protocole: François Epouta;
Hébergement : Mamadou Oumar ;
Sécurité : Général Robert Mangolo Mvoulou ;
Restauration : Elisabeth Séraphine Apindangoye Kouebadi ;
Communication : Monique Oyane épouse Ondo Mvé ; Santé : Pr. Romain Tchoua.
Tourisme : Jean Faustin Ndomba ;
Transports : Alex Bongo Ondimba ;
Technique : Pierre Alain Mounguengui.
Pour l’effectivité de cet évènement en terre gabonaise, les travaux de réhabilitation du complexe omnisport président Bongo, avec une capacité de 35.000 places ont été lancés par les autorités gabonaises, tandis que, le lancement des travaux du stade de la coopération Sino-gabonaise à Angondjé, d’une capacité de 40.000 places, se font toujours attendre.
Source: GN
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– Le Premier ministre gabonais, Paul Biyoghé Mba, par ailleurs premier vice-président du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) se rendra ce jeudi à Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo (nord-ouest) pour présider les travaux des journées parlementaires de ce parti.
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