Le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, a assuré que son département est prêt pour l’organisation des élections législatives et sénatoriales partielles prévues le 6 juin prochain. Le ministre a également évoqué la légalisation de l’Union nationale (UN, opposition) de Zacharie Myboto ou encore la situation du siège laissé vacant par Ali Bongo dans le Haut-Ogooué. | |||||
Les législatives et sénatoriales partielles prévues le 6 juin prochains seront bel et bien organisées à la date fixée par la Commission nationale autonome et permanente (CENAP), a assuré le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, lors d’un entretien accordé au journal Gabon Matin. «S’agissant de la présente élection qui concerne sept sièges, dont cinq de député et deux de sénateur, les listes électorales des cinq circonscriptions des députés seront remises à la CENAP dans les délais impartis. Il en de même de celle des sénateurs des sièges concernés. C’est donc vous dire que mon département est fin prêt pour l’organisation des futures élections législatives et sénatoriales partielles», a assuré Jean François Ndongou. «Pour cette année, comme le prévoit la loi, le ministère de l’Intérieur fixera par arrêté la période de révision de la liste électorale», a-t-il poursuivi. Concernant le siège du département de Djouori Agnili, à Bongoville, du président Ali Bongo, qui n’a pas été remis en jeu pour les prochaines partielles, Jean François Ndongou explique que «lorsqu’il était au gouvernement, c’est son suppléant qui siégeait au Palais Léon Mba. Il se trouve aujourd’hui encore que c’est ce suppléant devenu titulaire par le jeu des dispositions de l’article 8 qui continue de siéger jusqu’à la fin de la mandature». Monsieur Ndongou s’est par ailleurs exprimé sur la légalisation de l’Union nationale (UN, opposition) de Zacharie Myboto, assurant que «la procédure suit son cours» et que «l’action du ministère de l’Intérieur s’appuyant sur le respect des dispositions légales, si celles-ci sont remplies par l’UN comme tout semble l’indiquer, le récépissé définitif conférant la capacité juridique à ce mouvement politique lui sera très certainement délivré». Selon le calendrier établi par la CENAP, le dépôt des déclarations de candidatures auprès des commissions électorales locales se fera du 19 au 28 avril. La campagne électorale débutera le 23 mai à minuit et s’achèvera le 5 juin à minuit. Le scrutin proprement dit se tiendra le 6 juin. |
La Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, a décliné, mardi 27 avril, son programme d'activités pour les mois à venir.
Elle a pris à témoin la société civile, des partenaires au développement, des leaders d'opinion et de l'église pour soutenir les populations dans ses volets du social, de la santé, la jeunesse, la femme et la culture.
Déjà, l'épouse du chef de l'Etat a débuté quelques actions sur le terrain.
Un partenariat a été signé avec le Cirmf et un autre avec un établissement bancaire pour la création d'un fonds de soutien, dénommé Akassi.
L'objectif de ce fonds est de soutenir les projets des femmes, par l'octroi des microcrédits.
Le chef de l’Etat a décrété lors du Conseil des ministres du 6 mai à Libreville que les personnes percevant une pension inférieure ou égale à 80 000 francs CFA pouvaient désormais prétendre à l’immatriculation de Gabonais économiquement faibles (GEF) à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). | |||||
Face au «vide juridique» qui ne permettait pas aux retraités du privé et du public percevant une faible pension de prétendre à l’immatriculation Gabonais économiquement faible (GEF) et ainsi de bénéficier des prestations sociales de l’Etat, le président Ali Bongo a décrété le 6 mai à Libreville les mêmes avantages que les GEF aux retraités percevant une pension inférieure ou égale au Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Dans la perspective de «l’accès aux soins de qualité à toutes les couches sociales», le chef de l’Etat «a décidé que les titulaires des pensions inférieures ou égales au SMIG (80 000 francs CFA) sont considérés comme des personnes économiquement faibles et partant, bénéficiaires des avantages de la solidarité nationale», indique le communiqué final du Conseil des ministres. Ce décret doit permettre aux retraités touchant de faibles pensions de se faire immatriculer dans le cadre de la vaste opération de recensement des GEF entreprise par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) sur l’étendue du territoire national. Cette immatriculation leur permettra de prétendre aux allocations familiales, aux tarifs préférentiels des soins de santé ou encore à l’exemption des cotisations de 1,5% sur leurs pensions. Les critères d’immatriculation GEF étant basés sur les revenus inférieurs au SMIG, de nombreux retraités percevant de faibles pensions réclamaient à chaque recensement leurs droits aux prestations sociales de la CNAMGS, qui ne pouvait les prendre en charge en raison de l’absence de texte concernant les retraités. La seconde phase de l’opération d’immatriculation, dite phase globale, a débuté le 1er avril dernier et intègre en plus de la province de l’Ogooué-Ivindo, les 8 autres provinces (Estuaire, Haut-Ogooué, Moyen-Ogooué, Ngounié, Nyanga, Ogooué-Lolo, Ogooué-Maritime et Woleu-Ntem) avec 200 agent déployés sur l’ensemble du territoire national. L’opération se poursuit actuellement dans les départements et plus de 180 000 GEF ont déjà été immatriculés. |
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