Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 20-05-2014 23:58

Poutine l'Africain


           
Vladimir Poutine, le 17 juin 2011, près de Moscou.
Vladimir Poutine, le 17 juin 2011, près de Moscou.                 

Rares sont ceux qui l'avouent, nombreux sont ceux qui le pensent, et leurs confidences vont toutes dans le même sens : les dirigeants africains ont pour Vladimir Poutine une admiration secrète. Pas tous bien sûr, mais ceux qu'il m'est arrivé de rencontrer ces derniers mois, qu'ils soient chefs d'État, ministres, hauts fonctionnaires, voire membres au sens large de la classe politique, projettent du néo-tsar de toutes les Russies une image sans rapport avec celle, globalement négative, qu'en ont les Européens et les Américains.

L'homme qui dit niet à l'Occident, refuse ses ingérences, exige qu'on le respecte, affecte des poses de macho viril et exhibe ses muscles en Ukraine a quelque chose de fascinant pour ceux d'entre eux qui, contraints par la loi du rapport des forces, ingurgitent quotidiennement des leçons de bonne gouvernance avec autant de grâce qu'un gamin avale de l'huile de foie de morue.

Poutine, c'est leur revanche par procuration, et certains vont jusqu'à rêver d'un retour à l'époque de la guerre froide.

Poutine, c'est leur revanche par procuration, et certains vont jusqu'à rêver d'un retour à l'époque de la guerre froide, quand la compétition entre les deux pôles du monde permettait aux plus malins des présidents africains de faire monter les enchères en leur faveur. Poutine et la puissance économique chinoise versus l'Occident et les institutions de Bretton Woods : the game is on !

On en est encore loin, certes. Mais ce qui est nouveau, c'est qu'après deux décennies d'atonie complète, la diplomatie russe se réveille en Afrique, avec des moyens limités, mais un activisme certain et des convictions affirmées. Les ambassadeurs en poste en Afrique francophone ont ainsi reçu pour consigne de comparer le rattachement de la Crimée à la Russie à l'annexion de l'île de Mayotte par la France. Argumentaire : les Français sont particulièrement mal placés pour condamner le retour de la péninsule dans le giron russe, alors qu'ils ont violé le droit international en organisant, en 1976, un référendum séparé dans leur colonie des Comores afin d'en détacher l'île de Mayotte. Un peu spécieux sans doute (on ne justifie pas une violation par une autre), mais imparable. Et avalisé comme tel par ce ministre malien, lequel se félicitait par ailleurs du fait qu'après avoir reçu une délégation de rebelles touaregs le ministère russe des Affaires étrangères ait immédiatement transmis à Bamako un compte rendu détaillé de la rencontre, ce que les Français et les Américains, eux, ne font jamais.

Les temps ont changé, bien sûr. Moscou n'exporte plus en Afrique ses conseillers militaires, ses commissaires du peuple, ses supplétifs cubains, a fortiori son influence. L'université Patrice-Lumumba a été débaptisée il y a vingt ans. Les centres culturels des ambassades sur le continent sentent le DDT et la vodka rance, entre leurs cours de russe déserts et la énième expo fanée sur Pouchkine, sa vie, son oeuvre et son bisaïeul kotoko du Nord-Cameroun. Mais Moscou a Vladimir Poutine, l'homme qui a promis de "buter les terroristes jusque dans les chiottes". Quand le FMI vous gourmande pour vos gaspillages et que John Kerry vient vous sommer de renoncer au pouvoir à durée indéterminée, se repasser du Poutine en boucle, ça vous remonte le moral !

 

Source:AFP 

 


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le 20-05-2014 23:11

Le gouvernement Ona Ondo et la «prime d’incitation aux problèmes»

Lancée en mars dernier sur une proposition de Serge Maurice Mabiala, ancien directeur adjoint de Cabinet du président de la République, aujourd’hui ministre de la Fonction Publique, de la Réforme administrative et de la Modernisation des Cadres Juridiques et Institutionnels, la Prime d’Incitation à la Performance (PIP) n’en finit pas de poser des problèmes à de nombreux hauts fonctionnaires et au fonctionnement de certains services.

La Direction générale des impôts, sur le Cours Pasteur à Libreville. ©GabonreviewLa Direction générale des impôts à Libreville

 

Initialement prévue, selon le porte-parole de la présidence de la République,  pour être payée fin-avril, la PIP n’a été octroyée, à ce jour, qu’à quatre ministères. Les agents des autres départements ministériels attendent que le projet de loi y relatif soit d’abord examiné et adopté au Parlement. Le gouvernement Ona Ondo ayant choisi la voie parlementaire pour asseoir cette décision qui a, tout à fait au début, été appréciée et soutenue par l’opinion, même si l’on n’a pas bien compris pourquoi le Premier ministre et ses collaborateurs ont décidé de ramener à 100 milliards de francs CFA annuels pour 30.000 agents une prime qui s’élevait originellement à 212 milliards de francs CFA pour 9300 fonctionnaires. «Cela relève du domaine de l’absurde», comme l’a souligné un agent des Douanes en service à l’aéroport Léon-Mba.

La PIP est-elle une «prime d’incitation aux problèmes» ?

Mais cette prime, telle que sa distribution est prévue, pose d’énormes problèmes dans le fonctionnement de certains services de l’Etat. Un inspecteur général des douanes, élu en janvier dernier à la tête d’un Conseil départemental, vient de déposer sa démission de ce poste pour rejoindre son administration d’origine. Un autre, inspecteur principal des impôts de son état, qui occupe le poste de directeur général d’une agence sous tutelle du ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, menace de claquer la porte pour réintégrer l’administration des Impôts. Au ministère de l’Agriculture, de nombreux fonctionnaires exerçant dans des agences ont demandé à revenir dans les services de ce département ministériel. La secrétaire particulière d’un membre du gouvernement – fonctionnaire du Trésor – a démissionné de son poste pour revenir dans les services du Trésor. Des exemples de ce type, on pourrait en citer des tonnes ! Motif invoqué par les uns et les autres : leur non-prise en compte par les dispositions de la PIP.

Une décision gouvernementale pas bien mûrie ?

Ces démissions et départs en cascade sont l’expression d’un malaise. Le porte-parole du gouvernement n’aide pas non plus à rassurer les uns et les autres. Les agents et hauts fonctionnaires des régies financières préfèrent ainsi rejoindre leurs administrations d’origine pour conserver des primes qu’on continuait de leur verser même lorsqu’ils étaient affectés hors de leurs bases administratives. La justice sociale que le gouvernement veut imprimer doit-elle léser certains ? Des dizaines fonctionnaires affectés dans certaines agences en sont à demander leur «retour à la maison» parce qu’ils ne sont pas pris en compte dans la prime d’incitation à la performance. Comme on le sait, les salaires de ces fonctionnaires affectés dans les agences sont difficilement payés. Ils passent parfois quatre à cinq mois sans être payés. Ils préfèrent donc repartir pour avoir leurs salaires d’agents de l’Etat et obtenir la PIP. Du coup, la question est de savoir si cette décision gouvernementale a été mûrement réfléchie avant d’être annoncée.

Trop de couacs autour de la PIP

Il y a trop de couacs autour de cette prime. Pourquoi avoir baissé aussi ostensiblement l’enveloppe allouée à la PIP alors que les fonds communs étaient plus importants pour une très infime partie des agents de l’administration ? Si l’idée de la PIP est bonne, elle pêche dans son application. Alors qu’elle n’est pas entrée en application, sauf en de rares exceptions, la seule annonce des dispositions y relatives paralyse déjà le fonctionnement de collectivités locales, d’agences, offices et autres services de l’Etat.

Daniel Ona Ondo est plus que jamais appelé «à revoir sa copie» s’il ne veut pas se retrouver au-devant de difficultés inextinguibles.

 


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le 20-05-2014 00:16

Un Vaccin Contre L’homosexualité Découvert Par Des Scientifiques Russes !

Les scientifiques russes ont travaillé sur base d’une étude de 1959 publiée sous le titre « Homosexualité: Psychiatrie, maladie ou génétique ? » du docteur H. Schwartz, qui affirmait que l’homosexualité n’est qu’une maladie traitable comme la grippe ou la rubéole.

«Les xénodioestrogènes sont un type de mimétiques oestrogènes trouvé dans les composés chimiques naturels ou synthétiques. Les xénodioestrogènes synthétiques comme les PCB, BPA et phthalates ont prouvé avoir des effets oestrogéniques sur les organismes vivants et perturbent positivement le système endocrinien» explique le Dr. Yuri Krutchev, qui a pris part à l’expérimentation.

L’injection spécifique de testostérone aide à empêcher le développement artificiel de désordre endocrinien qui serait la cause principale du début de la maladie

Cette grande avancée a attiré de nombreuses critiques du monde lesbien, gay, bisexuel et transgenre (LGBT). Certains gouvernements à la politique ferme auraient déjà pré-commandés plusieurs milliers de vaccins, notamment une commande groupée des pays suivants: Afghanistan, Arabie saoudite, Iran, Mauritanie, Soudan et Yémen. Ces 7 pays condamnent encore l’homosexualité à la peine de mort et semblent donc préférer prévenir que guérir. La Chine serait également intéressée par l’acquisition de ces vaccins mais attendrait d’en voir les effets positifs.
Les premières livraisons seront effectuées dès la fin du mois de juillet. Les premiers résultats devraient donc pouvoir être récoltés dans quelques années.
Le vaccin sortira également dans le commerce sous forme de suppositoires.

La plupart des chercheurs américains et européens sont très sceptiques par rapport à cette découverte mais le climat politique n’y est probablement pas étranger.

 


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le 19-05-2014 01:43

La Russie met en place son propre système de cartes de paiement : la gifle de Poutine à Obama

Devant les pressions exercées sur elle par le monde occidental depuis l’éclatement de la crise ukrainienne, la Russie semble avoir plus d’un tour dans son sac pour faire face à la nouvelle situation qui se dessine. 

 La Russie met en place son propre système de cartes de paiement : la gifle de Poutine à Obama

De quoi désarçonner ses détracteurs. Surtout que le plus grand pays du monde, par sa superficie, a décidé d’agir là où ça fait le plus mal pour ses adversaires : la finance. En effet, et c’est officiel, le Parlement russe vient d’adopter après une troisième lecture la mise en place d’un système national de cartes de paiement. L’on s’attend donc à un bouleversement du système financier mondial dominé par le dollar. Mais en quoi ce changement impacte le système financier mondial ? Le marché russe offrirait actuellement aux systèmes de paiement mondiaux, dominés notamment par les groupes financiers et bancaires américains, plus du tiers des transactions. Certains l’évaluent même à quelque chose comme 40%. Et comme les transactions russes se faisaient jusqu’ici majoritairement en dollar américain, les Etats-Unis ont raison de trembler devant cette nouvelle donne. Conséquence : les lamentations occidentales ne font que commencer et certains géants financiers ne le cachent d’ailleurs pas. A commencer par le groupe de cartes bancaires MasterCard, qui avait pourtant, une semaine auparavant, procédé au blocage des opérations des banques russes Rossia et SMP, au titre des sanctions prises par le monde occidental contre la Russie. L’autre groupe américain Visa avait fait de même en cessant, sans préavis, de fournir ses services de paiement aux clients de ces institutions financières. Selon certains économistes, les compagnies américaines Visa et MasterCard assurent actuellement, à elles seules, jusqu’à 90% des paiements effectués par cartes bancaires à l’intérieur de la Russie. MasterCard, qui n’avait, apparemment pas prévu cet effet boomerang, a publiquement exprimé sa préoccupation face à la décision de la Russie de créer son propre système national de paiement. La réaction de la Russie a fait l’effet d’une bombe dans le camp des milieux financiers américains. « La Russie constitue un marché d’importance stratégique pour MasterCard. En Russie, comme dans le reste du monde, nous travaillons en stricte conformité avec la législation locale. Voici pourquoi nous sommes profondément préoccupés par l’adoption d’amendements à la loi fédérale sur le système national de paiement et étudions actuellement les conséquences possibles de ces aménagements pour nos propres activités d’affaires et celles de nos partenaires. » Le communiqué de Mastercard donne, ainsi, un avant-goût de l’ampleur des dégâts que le système financier américain s’apprête à subir de plein fouet. D’après la presse russe, le gouvernement semble avoir tout prévu puisque l’alternative aux systèmes de paiement américains serait déjà prête. Mais selon des experts, d’autres solutions sont aussi à prévoir, comme le recours à d’autres fournisseurs de ces prestations, à l’exemple de l’allemand Siemens, qui pourrait sauter sur l’occasion pour tirer les marrons du feu, l’opportunité étant trop belle pour la gâcher. C’est dire que les sanctions prises récemment par les Américains et leurs alliés, notamment européens, risquent de se retourner contre eux, pour la simple raison que les Russes disposent de l’arme la plus redoutable qui risque de nuire gravement à la stabilité et à la prospérité du monde occidental : les hydrocarbures. L’alliance stratégique avec le géant chinois et ses relations poussées avec certaines puissances régionales, comme l’Iran, constituent des atouts que la Russie commence déjà à exploiter pour faire face aux pressions occidentales. La contre-offensive russe aux obstacles dressés devant ses établissements financiers par le système financier américain pourrait, par ailleurs, faire réfléchir d’autres pays partenaires des puissances occidentales. Par effet d’entraînement, ces derniers pourraient être tentés de se défaire de l’emprise américaine sur leurs économies par le biais du dollar, la devise utilisée mondialement dans les transactions financières et commerciales. Les économies montantes, à l’image des Brics et des pays en voie de développement, savent, maintenant qu’elles ne sont jamais à l’abri de mesures de représailles ou de rétorsion si jamais il leur venait à l’idée de remettre en cause l’ordre mondial établi ou s’écarter du chemin tracé par l’oncle Sam.

 


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