- Longues et difficiles débats, ce vendredi, à Copenhague, au sein du comité de négociation composé de 26 pays, parmi lesquels les principaux pollueurs de la planète et ceux du bassin du Congo, pour tenter d’obtenir un projet de déclaration dont l’un des volets porterait sur une réduction des rejets de Gaz à Effets de Serre (GES) de 50% d’ici 2050, dans le monde entier.
Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, (Photo), prend part, aux côtés de ses homologues Barack Obama, du premier ministre, Gordon Brown, à la réunion du comité de négociation qui perdure alors que la conférence de l’ONU sur le climat doit s’achever, ce vendredi.Déjà, certains participants n’écartent pas l’idée une prolongation afin d’arracher un accord.
Le chef de l’Etat gabonais qui devrait regagner la capitale gabonaise samedi, a prononcé jeudi un discours dans lequel il déclarait que « la lutte contre le changement climatique n’est pas un choix. Elle est une obligation qui nous impose d’avoir une vision commune sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre nos objectifs. L’implication entière de tous est dès lors indispensable pour le succès de notre lutte ».
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Le ministre gabonais de l'Intérieur, de la Sécurité publique, de l'Immigration et de la Décentralisation, Jean François Ndongou. (Photo : gaboneco.com)
Le ministre gabonais de l'Intérieur, de la Sécurité publique, de l'Immigration et de la Décentralisation, Jean François Ndongou a réitéré, jeudi à Marrakech, le soutien de son pays à l'initiative marocaine d'autonomie des provinces du Sud.
Dans une déclaration à l'agence MAP en marge du Sommet des collectivités locales qui se tient du 16 au 20 décembre dans la cité ocre, le ministre a affirmé que «le Gabon et le Maroc travaillent de concert sur la question du Sahara et partagent la même vision». «Il n'y a aucun doute sur la position du Gabon sur cette question», a ajouté M. Ndongou, réaffirmant le «soutien total» de son pays à la proposition marocaine de conférer une large autonomie à ses provinces du Sud. Par MAP |
-À quelques heures de la clôture de la quinzième (15ème) Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques dite Sommet de Copenhague (Danemark), à la quel prend une part active le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, cumulativement avec la cinquième conférence des Parties au protocole de Kyoto, les chefs d’Etats du monde, qui poursuivent les négociations en perspective d’un accord global et contraignant, défilent à la tribune pour expliquer leur engagement et leur position face à ce désastre.
Tour à tour, l’on a pu voir, sur les télévisions du monde et en direct, les dirigeants des pays tels la Chine, le Brésil, les Etats-Unis d’Amérique (USA), ainsi que le patron des Nations Unies venir, face à la planète qui attend de grandes résolutions à la sortie de cette messe internationale, défendre des positions qui, parfois s’éloignent même des attentes escomptées.« Qui osera, à cette tribune, dire qu’on n’a pas besoin de financement innovant ? Qui osera dire à cette tribune qu’il ne faut pas un organisme dont nous pouvons débattre à satiété, de sa nature et de sa composition, pour comparer les engagements de chacun ? Qui osera dire que la transparence se fait pour toute l’humanité sauf pour lui, qui osera le dire ? ».
« Qui osera venir à cette tribune pour dire cela ? Qui osera dire que les deux degrés d’augmentation de la température ne passent pas par la réduction de 50% des émissions dont 80% pour nous les pays riches parce que nous avons une responsabilité historique. Qui osera contester cette responsabilité historique, qui osera la contester ? », avait martelé le chef de l’Etat français.
En terme de chiffres, Copenhague reste extrêmement avare. « Vendredi dernier, en effet, le conseil européen des 27 chefs d'Etat de l'Union réuni à Bruxelles avait accouché d'une souris: 7,2 milliards d'euros d'aide financière pour les pays pauvres (le besoin est de 100 milliards), un engagement, "sous condition" d'être suivi par tous, de réduire de 30% d'ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre, et ... rien d'autres. Bref, un accord a minima qui était censé stimuler les négociations de Copenhague. Après l’annonce européenne, d'autres ont suivi, tout aussi modestes : 3 milliards de dollars par an pour le Japon, et 1,2 milliards de dollars par an pour les Etats-Unis ».
In fine, le président Gabonais, Ali Bongo Ondimba, précédant les autres leaders, et comme l’a également fait, ce vendredi, Barack Obama, avait engagé résolument son pays à aller, même seul dans ce combat pour la survie de l’humanité.
« Avec ou sans accord, le peuple gabonais, par ma voix, vous dit qu’il continuera à remplir sa part de devoir », avait –il lancé.
Et de laisser une réflexion qui doit illustrer la voie à suivre si les lendemains ne sont pas envisagés autrement: « la lutte contre le changement climatique n’est pas un choix. Elle est une obligation qui nous impose d’avoir une vision commune sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre nos objectifs. L’implication entière de tous est dès lors indispensable pour le succès de notre lutte ».
Les chefs d’Etats de la Sous région d’Afrique centrale, membres du Bassin du Congo auquel fait partie le Gabon se sont regroupés derrière Nicolas Sarkozy pour, défendre en rangs serrés, les positions africaines et françaises qui butent contre celles de la Chine et de ses alliés.
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Le ministre gabonais de l’Enseignement technique, le Pr. Léon Nzouba a visité jeudi à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié (sud), le site où sera érigé le Centre de formation et de perfectionnement professionnel (CFPP) et le Lycée professionnel et commercial Nyonda Makita, rapporte vendredi le correspondant de l’AGP.
JPM/IM
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