Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 07-01-2011 19:54

Une société indienne veut exploiter du manganèse au Gabon


Une société indienne, Manganese Ore Indial Ltd  (MOIL), spécialisée dans l’exploitation minière, a entamé des négociations avec les autorités du Gabon pour exploiter deux gisements de manganèse dans le  Sud-est du pays, a annoncé à la PANA jeudi à Libreville le chef de projets au ministère des Mines, Michel Manga.

«L’apport de la société indienne permettra au Gabon de produire entre 7,5 millions de tonnes et huit millions de tonnes par an d’ici à 2012 contre trois millions de tonnes de manganèse produites actuellement», a-t-il déclaré.

«La capacité de production de la société indienne varie de 4,5 et cinq millions de tonnes par an», a affirmé M. Manga.

La Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), filiale du Groupe AREVA, détient le monopole de la production de manganèse au Gabon depuis 1953.

Le 21 décembre dernier, la Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huazhou (CICMH) a conclu avec les autorités gabonaises un accord de prospection du manganèse au centre pays.

Créé en 1953, le COMILOG exploite un gisement de manganèse situé à Moanda, dans le Sud-est du pays, qui dispose de près de 200 millions de tonnes de réserve.

Le Gabon est le deuxième producteur mondial de manganèse et assure 25 pour cent de la demande du marché mondial
 


Commentaires

 
 
 
le 07-01-2011 19:47

Entre la Mama et Hay’oe « C’est pas bon » !

                                          

« C’est pas bon », c’est le dernier extrait en date de l’album à sortir de Patience Dabany, enregistré sur un tempo « Jazzé ». La vidéo de ce single, est déjà visible sur Youtube, interprète ce morceau en featuring avec le mythique Hay’oe.
 
© « C’est pas bon », le " Jazzé" de la Mama !
 
Ce n’est plus une surprise, la Mama annonce son prochain retour et, c’est sur un rythme jeune et frais, qu’elle le fait : « Le Jazzé ». Et pour que cela fasse encore plus d’effet, elle annonce aux mélomanes que « C’est pas bon » ! Après « OVC », pour dire « On vous connaît », Patience Dabany revient avec ce son qui une fois de plus, devrait réunir les jeunes et les moins jeunes sur ce tempo qui depuis plus d’un an, règne en maître dans les boîtes de nuit gabonaise.

« C’est pas bon », est donc ce petit plus qui déjà prend sa place dans les soirées endiablées de la capitale politique du Gabon et qui, annonce un album qui devrait sans aucun doute s’ajouter aux innombrables succès de la Mama. Et la cerise sur le gâteau, c’est ce featuring avec le groupe Hay’oe qui, au fil des années, ne cesse d’époustoufler ses fans de la première heure. « C’est pas bon », une vidéo absolument à voir sans plus attendre sur notre site !
 
 

 

 


Commentaires

 
 
 
le 07-01-2011 19:23

Mesures "émergentes" contre la vie chère


Après la réduction du prix du gaz butane à 5450 francs CFA, le gouvernement continue son bonhomme de chemin contre la cherté de la vie au Gabon. Le 6 janvier il annoncé la réduction du taux de TVA sur certains produits.
 
© D.R.
 
Le ministre de l’Economie, Magloire Ngambia, a annoncé le 6 janvier à travers un communiqué lu à la télévision nationale, la baisse de la TVA sur plusieurs produits de première nécessité. «En application du protocole d’accord signé le 27 août 2010 entre le gouvernement de la République gabonaise et les centrales syndicales des travailleurs, il est porté à la connaissance du public et des opérateurs économiques que les mesures sociales ci-après sont adoptées», a indiqué le ministre.

Il s’agit de l’«application d’un taux de TVA de 5% sur le prix du sac de ciment, application d’un taux de TVA de 5% sur les factures de consommation des compteurs d’eau et d’électricité, application d’un taux de TVA de 10% sur les factures de consommation des compteurs classiques d’eau et d’électricité», a-t-il poursuivi.

En matière de prix Magloire Ngambia a annoncé la «réduction de 15% de la contribution spéciale sur le mètre cube d’eau, réduction de 2,5% de la contribution spéciale sur le kilowattheure d’électricité, réduction du prix du gaz butane à 5450 FCFA et réduction de la redevance compteur sur les factures de consommation d’électricité. Les mesures ci-dessus prennent effet dès la publication du présent communiqué».
 


Commentaires

 
 
 
le 07-01-2011 19:17

Vœux du chef de l’Etat à la presse nationale (Texte intégral)


 La presse gabonaise a présenté ses vœux au chef de l’Etat, jeudi à la présidence de la République, après les diplomates, les institutions de la République, le gouvernement, les différents corps d’Armées, les confessions religieuses et le président Ali Bongo Ondimba, dans son allocution ci-dessous, a passé au peigne l’exercice du métier dans son pays avant de souligner que ce n’est pas lui qui « qui prendra des lois visant à limiter la liberté d’expression ».

 

« Mesdames et Messieurs de la Presse,

Nous voilà encore à nouveau ensemble pour faire le bilan de nos actions respectives.

Il y a un an j’avais pris l’engagement d’institutionnaliser cet instant qui nous réunit et qui est nécessaire au rayonnement de notre démocratie.

Je tiens d’abord à vous remercier parce que durant un peu plus d’un an, vous nous avez accompagné, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. De la caravane du Gabon profond aux différents conseils des ministres délocalisés, vous nous avez accompagnés, confirmant ainsi votre rôle d’une presse de contribution.

Pour asseoir notre démocratie, la presse joue assurément un rôle primordial dans le relais des opinions. Un rôle constitutionnel qui ne peut être remis en cause. Et vous pouvez être sûrs que ce n’est pas le Président de la République qui vous parle qui prendra des lois visant à limiter la liberté d’expression. Bien au contraire, notre objectif est d’aider la presse à s’épanouir, de façon responsable.

Il y a quelques années, l’état versait une aide à la presse nationale privée d’une enveloppe de 500 millions de francs. A partir de cette année, ce fonds sera remplacé par le FONAPRESSE, le Fonds d’Aide à la Presse.

Ce fonds permettra de financer toute la presse et surtout devrait favoriser la mise en place de groupes de presse seuls capables d’assurer, par des fusions horizontales et verticales, une meilleure survie de votre secteur avec une mutualisation des forces, des expériences et des stratégies.

Le bilan que l’on peut en effet faire des sept années de l’aide à la presse montre une situation de plus en plus difficile, la disparition des titres, la précarité des conditions de vie et de travail des hommes de médias, une trop forte dépendance vis-à-vis des hommes politiques qui vous utilisent pour résoudre leurs problèmes et vous aident ainsi à détruire votre métier, c'est-à-dire votre raison de vivre.

La presse doit être critique. Elle est l’aiguillon de la société, le meilleur thermomètre. C’est grâce à elle que remonte vers nous, les opinions diverses des populations, leurs cris de détresse. De fait, elle est un meilleur conseiller pour la prise des décisions.

Messieurs et Mesdames,

Je ne voudrais pas terminer mon propos sans attirer l’attention des hommes des médias que vous êtes. La conduite de l’action politique, on le sait, est intimement liée aujourd’hui à la logique médiatique. On constate que par votre influence, la politique est devenue plus évènementielle.

Face à la complexité de la décision politico-administrative et à la difficulté d’évaluer l’impact réel de l’action politique, le savoir-faire politique est remplacé par une politique faire-savoir.

Il est important de laisser mûrir parfois les projets politiques. Très souvent, sans chercher à savoir ce qui se passe, on procède à l’antique évaluation des 100 jours, de un an et j’en passe. Un projet politique s’appuie sur un programme et un mandat politique. Cette dictature du court terme, de l’urgence paralyse en fin de compte l’action politique.

La légitimité de l’éphémère créée par la pression des médias conduit certains gouvernants qui veulent être réélus à éviter de prendre des mesures impopulaires, en mettant en œuvre des mesures symboliques, démagogiques et spectaculaires immédiates tout en sachant qu’elles sont peu efficaces.

Après cinquante années d’une économie basée essentiellement sur la production et la vente des matières premières, il a paru opportun de mener une réforme structurelle importante sur les piliers d’une nouvelle économie gabonaise. Il s’agit donc d’une approche importante dont le bilan ne saurait être fait au bout d’un an même si, vous apercevez, ici et là les germes d’une nouvelle nation qui, forte de ses acquis, entame une modernisation accélérée de ses principaux secteurs de production.

Soyez toujours les meilleurs ambassadeurs de la cause publique. Car, comme vous le savez si opportunément, la meilleure expression de nos diverses opinions n’est importante que lorsqu’elle se fait en tenant compte de l’unité de notre peuple, socle fondamental sans lequel aucune liberté n’est possible dans notre pays.

Mesdames et Messieurs de la presse,

Ce n’est pas à vous que j’apprendrai que le développement des technologies de l’information et de la communication et l’amélioration des moyens modernes de diffusion par satellite ont rendu complexe le jugement du journaliste: l’explosion de la communication, la multiplicité des informations produites à un instant T ont fait dire à un éminent spécialiste du domaine des sciences de l’information (Armand Mattelart) qu’on vivait désormais dans une sorte de communication-monde.

Il s’agit pour vous d’une triple exigence :
- Exigence de formation parce que votre métier est la pointe de toutes les découvertes technologiques. Dès lors, y faire carrière c’est se former à chaque instant.

- Exigence déontologique parce que le métier de la presse agit sur la vie des hommes et des institutions de l’Etat, touche à la vie privée et la vie publique des citoyens. De fait, le traitement de l’information est alors assujetti à des règles strictes.

- Exigence de vérité parce que votre rôle est de favoriser l’éclosion d’une opinion publique. De dire ce qui se fait, ce qui ne se fait pas, comment ça se fait, avec qui et pourquoi ça se fait, de sorte que l’information qui est apportée aux citoyens ne soit plus une simple énumération comme on le constate trop souvent.

Mesdames et Messieurs de la presse,

Je vous renouvelle à chacun et à chacune d’entre vous ainsi qu’à vos familles respectives mes meilleurs vœux de santé, de bonheur, d’amour et de prospérité pour l’année 2011.


Que Dieu vous garde et bénisse le Gabon.

Je vous remercie. »

 


Commentaires

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article