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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 04-11-2010 19:40

CEMAC : 65 milliards de francs CFA pour le PER


Le Conseil des ministres de la Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC) vient d’adopter le budget du Programme économique régional (PER). Estimé à 65 milliards de francs CFA, cette enveloppe permettra à la sous-région de réaliser la première phase quinquennale du PER.
 
© D.R.
 
Réuni récemment à Brazzaville, au Congo, le Conseil des ministres de la Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC) a adopté le budget du Programme économique régional (PER) à hauteur de 65 milliards de francs CFA. 

«La mise en œuvre du PER devra, en effet, permettre à la CEMAC de relever tous les défis, pour répondre aux attentes de nos Etats et de nos peuples, trop préoccupés par les faibles performances de nos économies, les obstacles à la libre circulation. Nous devons impulser une nouvelle dynamique, en vue d’une croissance économique réelle et un développement durable de notre zone», a déclaré le ministre congolais de l’Economie, Pierre Moussa.

En effet, ce budget permettra de réaliser le PER de la CEMAC dans sa première phase quinquennale. Outre l’adoption de ce budget, les ministres de la CEMAC en charge des transports, de la justice, de l’industrie, de l’hydraulique et des mines, ont examiné le rapport d’activités 2010, le programme d’action 2011 de la Commission, le plan d’action sur les directives des finances publiques et les grandes orientations des politiques économiques pour l’année 2011.

Ils ont également planché sur l’accord relatif à la sûreté de l’aviation civile des Etats membres de la CEMAC, la politique et le développement de l’enseignement supérieur technologique et professionnel en zone CEMAC, la question de l’instauration de la compagnie communautaire de transport aérien, l’état d’exécution de certains dossiers et les affaires fiscalo-douanières.

Les ministres ont recommandé la révision du document du conseil des ministres de l’OHADA, adopté en 2001 à Bangui (RCA) ; la formalisation d’un cadre permanent entre l’OHADA et les institutions à vocation normative. Sur la sûreté de l’aviation civile, le conseil a adopté l’accord et le règlement y afférents, tout en prenant acte des conclusions sur la mise en place de la compagnie Air CEMAC et la production du document sur les grandes orientations des politiques économiques.

Pour les directives des finances publiques, le conseil a encouragé la Commission à poursuivre les actions en cours avec leurs partenaires techniques, tout en associant les Etats à son élaboration. Ils ont pris connaissance du projet de mise en œuvre d’une politique de l’enseignement supérieur technologique et professionnel en zone CEMAC, présenté par la délégation camerounaise.

S’agissant de la mise en œuvre du programme de facilitation des passeports CEMAC et des transits dans cette zone, après avoir pris acte de ce que la RCA et le Cameroun n’ont pas encore mis à la disposition de la CEMAC l’espace devant abriter le poste de contrôle des passeports au niveau de la frontière, les ministres ont recommandé la mise en disponibilité d’un site devant abriter ce poste de contrôle.

Enfin, le conseil a octroyé l’agrément à vingt trois sociétés de la zone, en qualité de commissionnaires en douanes ; à trois ressortissants de la sous-région, en qualité d’expert de la douane; à dix sept sociétés de la zone CEMAC, en qualité d’auxiliaires de transport maritime ; et à six sociétés de la région, en qualité de transporteurs routiers d’état de marchandise diverse.
 


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le 04-11-2010 01:07

Un Conseil des ministres se tient ce jeudi autour du président Ali Bongo Ondimba


 Le gouvernement se réunit ce jeudi en Conseil des ministres au palais de la Présidence de Libreville, autour du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a rapporté ce mercredi soir la première chaîne de télévision nationale, rendant public un communiqué de la Présidence de la République. 

Ce Conseil des ministres devrait passer en revue les grandes questions d’actualité sur le plan local et internationale avec un regard appuyé sur le social au Gabon.

Dans ce contexte, l’on s’attend à ce que des décisions soient prises pour pallier le problème de hausse spontanée et incontrôlée des prix de certaines denrées de première nécessité, à l’instar du pain ou encore de celui des transports qui ne cesse de se multiplier. 

 


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le 03-11-2010 18:10

Voyage au coeur de la Prochaine Révision de la Constitution Gabonaise:The Final Countdown is Coming(Par Vivien PEA, Jeune Juriste)


Après avoir dressé le premier point d’étape de son action à la tête de notre pays, le Président de la République ALI BONGO ONDIMBA, qui n’avait pas manqué de pointer du doigt plusieurs entraves à l’évolution de notre société tel que l’ethnisme persistant, ou la passivité de certains dépositaires de la puissance publique dans l’exercice de leurs missions, vient d’entamer la deuxième phase de sa mandature, en ouvrant la voie à une révision   de notre loi Fondamentale. C’est en effet, lors du   Conseil des Ministres du 19 Octobre 2010, que cette révision de l’actuel texte de la Constitution Gabonaise datant, pour son  dernier « lifting »  du 19 Aout 2003,   officiellement été entérinée.

 

 

Si de cette réforme qui se voudrait  ambitieuse et salvatrice, doit  résulter une modernisation profonde de nos institutions, elle devrait  traduire de prime abord,le signe d'une bonne santé démocratique que la dernière élection présidentielle dans notre pays, a d’ailleurs permis de démontrer à la communauté internationale. Il ne peut  en être autrement s'agissant d'un texte aussi important, qui touche l’ensemble des matières, avec pour constante, et selon les termes du futur projet de réforme, « d’offrir  au citoyen(gabonais) une meilleure lisibilité de la loi fondamentale », mais aussi prévenir l’impact des situations de crise sur le jeu des Institutions, comme l’ont mainte fois démontré les expériences vécues par nos voisins dans la sous-région, ou comme l’a parfaitement illustrée la période de transition à la fois apaisée et mouvementée,  vécue par notre pays après le décès dans l’exercice de ses fonctions, de   feu Président El Hadj Omar BONGO ONDIMBA.

 

 C’est for de  ces constats auxquels semble se greffer une réelle volonté de parfaire notre jeune démocratie, que le pouvoir exécutif par la voie de sa première Institution(le Président de la République),  a pris l’initiative de cette révision constitutionnelle. Elle permettra au Gabon de répondre  aux nouvelles exigences de la mondialisation  et ainsi  pallier à certaines  contingences souvent peu reluisantes pour l’image d’une démocratie qui se veut  irréprochable.


Ainsi, ce seront  trois paragraphes et trente-six (36) articles de la Constitution gabonaise qui  vont se voir  offrir un sens   plus  « policée », en d’autre terme, une réécriture adaptée à l’ère du temps  avec  notamment et à titre liminaire :

 

-          une rationalisation des  compétences entre le constituant et le législateur, « en réservant au premier le soin d’affirmer les principes et en invitant le second à déterminer les modalités opérationnelles de leur mise en œuvre » ;

 

-          - un renforcement de l’efficacité des  institutions dans leur fonctionnement avec en prime, la réaffirmation du  principe constitutionnel de séparation « rigide » des pouvoirs, tel qu’elle se traduit par définition, dans notre système constitutionnel. S’invitera  désormais dans la cadence, le concept d’Identité Nationale, qui,  de nos jours  est inévitablement intégré dans la vie publique et au quotidien des citoyens, à  l’exemple de  certaines  opinions publiques d’outre-Atlantique (suivez mon regard), qui devraient par principe, applaudir le nouveau model gabonais en la matière…

 

Intéressons nous à présent aux aspects substantiels de cette réforme  qui se veut avant tout révolutionnaire.

 

 

I-                    Le Préambule de la Constitution : La « Culture gabonaise » investie au   « piédestal constitutionnel » !

 

Si l’on s’en tient d’abord,  à la définition que lui confère l’UNESCO, la culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social.  Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. 

 

C’est à la lumière  de ces considérations, que la culture gabonaise  tiendra désormais une place de choix dans le bloc gabonais de constitutionnalité. Quoi de plus immédiat d’ailleurs,  pour ceux qui  pensent vivre dans une société démocratique, que de s'interroger sur la place de la culture dans leur espace vital surtout lorsque du contenu au contenant, on s’y retrouve sans coup férir ?

 

Le Gabon a de ce fait, choisi la voie royale d’offrir une autre dimension à cet élément fondamental de son «puzzle» sur lequel repose la vitalité de  son existence: ses valeurs traditionnelles et  ancestrales.

 

Si l’on s’en tient ensuite, à l’esprit du futur projet constitutionnel, la culture de notre pays  dont nul n’en doute  de l’inestimable et incontestable richesse, va résolument recouvrer ses lettres de noblesse, puisqu’ elle se voit implicitement offrir  dans  ledit projet,  le rang de principe à valeur constitutionnelle ainsi qu’une consécration dans le préambule de la Constitution.

 

Les auteurs  du projet ont en effet  estimé que de par  l’attachement légitime du Gabon à sa culture, « le moment était venu d’y opérer un bénéfice d’inventaire, au terme duquel, il  appartient aux gabonais, en toute lucidité, de sanctifier au sein de leurs traditions, les seules valeurs positives », c’est-à-dire, celles-là même qui consacrent les droits et libertés des citoyens, qui protègent les minorités et les personnes vulnérables, et surtout, qui proscrivent les pratiques discriminatoires et humiliantes de toutes sortes.

 

Cependant, le préambule de la Constitution n’est pas le seul à  se faire « requinquer »,  puisque la réforme touche également plusieurs articles clés de l’actuelle loi fondamentale. Nous procéderons à un décryptage progressif de chaque disposition réformée.


II-                  Une révision partielle du Titre Préliminaire de la Constitution consacré aux droits fondamentaux : Des « droits à », aux « libertés de ».

 

Au titre des droits  fondamentaux et libertés publiques,  c’est le 13èmeparagraphe de son article 1er consacrant les droits à caractère économique, social et politique, qui se retrouve dans le viseur de la réforme. Alors que l’actuel texte  en vigueur évoque des  « droits de », la réforme envisage de substituer ce vocable par  celui plus adapté et moderniste, de  « libertés de ». C’est ainsi que désormais, au lieu de « droit de créer une association » ou « choisir son culte », on y lira plutôt,  la liberté d’association, la liberté du culte, lesquelles maintiennent l’une et l’autre,  leur tangibilité constitutionnelle en tant que  droits fondamentaux.

 

Ces  deux  anciens droits élevés désormais  au rang de libertés publiques  devront toutefois, quant à  leur exercice, « faire allégeance » au   respect des bonnes mœurs dans la mesure où une telle orientation est commandée par l’épreuve des faits, conduisant, selon le projet de réforme,   à prescrire une disposition qui réalise un équilibre intelligent, entre l’exercice des libertés publiques et la préservation de la tranquillité publique.

 

Par ailleurs, la continuité du service public rejoint elle aussi,  la « corporation» des nouveautés constitutionnelles, notamment en période électorale.

 

III-                La « Continuité du Service Public » désormais« invitée » en période électorale par le nouvel article 4 de la Constitution.


Pour mieux comprendre ce ce que l’on pourrait qualifier de « contrainte légitime », Il convient au préalable de  définir  la notion même de « Service Public ». Unservice public est une activité exercée directement par l'autorité publique (Etat, collectivité territoriale ou locale) ou sous son contrôle, dans le but de satisfaire un besoin d'intérêt général. Autrement dit, les activités qui sont qualifiées de services publics, qu'elles soient exercées par des personnes publiques ou par des personnes privées, quel que soit leur caractère, administratif ou industriel et commercial, sont soumises à un ensemble de règles de droit et  à un régime juridique.

 

L’intégration de la notion de continuité revient quant à elle, à renforcer la protection  des services publics, pierre angulaire de l'intérêt général, notamment en cas de crise grave.

 

L’exigence de cette continuité peut expliquer d’ailleurs l’existence en cas de crise généralement sociale,  de ce que l’on nomme communément  le « Service Minimum ». Aussi, si le principe de continuité du service public trouve pleinement sa place   lors des mouvements de grève, quid, lorsqu’en période électorale,  survient un élément imprévisible troublant  le fonctionnement régulier de l’administration ou des institutions ?

 

C’est  pour répondre à cette interrogation et  pallier la  carence constitutionnelle y relative , que le projet de réforme envisage d’insérer un nouvel alinéa à l’article 4 du titre premier, visant  à assurer la continuité du service public en cas de survenance d’un cas de force majeured’une catastrophe naturelle, d’une déclaration de guerre ouverte contre notre pays, et qui, à ce titre, appelleraient la mobilisation de l’ensemble de l’effort national, rendant ainsi impossible l’organisation des opérations électorales.


Les auteurs du futur projet de réforme on considéré que sans rien enlever au droit légitime des citoyens à concourir à l’expression des suffrages, le devoir de solidarité ou de défense nationale, conjugué à la nécessité d’assurer la continuité du service public, pouvaient commander, dans ces cas d’espèce, et sous le contrôle et l’encadrement de la loi, qu’il soit sursis à la convocation du collège électoral, avec pour conséquence, de proroger les mandats en cours.

 

 

IV-               Les innovations quant au Pouvoir Exécutif :

 

a)      Révision de l’article 10 concernant les  conditions d’éligibilité du Président de la République !

 

Les conditions d’éligibilité du Président de la République sont prévues par l’article 10 de la Constitution en vigueur. Si sa substance actuelle demeure inchangée, à savoir l’âge minimum  de 40 ans requis pour tout candidat jouissant de ses droits civils et politiques, et gabonais depuis au moins quatre générations, l’article 10 nouveau, tel que le prévoit le projet de réforme, institue deux nouvelles dispositions,  l’une concernant l’éligibilité et l’autre l’ inéligibilité  des candidats, en l'occurrence :


la condition de résidence minimale sur le territoire, d’une durée de douze (12) mois pour chaque candidat à l’élection;


l’inéligibilité des titulaires de la double nationalité, ayant assumé des fonctions politiques ou administratives dans un autre pays.

 

b)      La Cour Constitutionnelle, « Juge électoral » désormais etexclusivement  en dernier ressort

 

Jusqu’à ce jour, le régime de l’article 11a relatif au contentieux électoral faisait intervenir la Cour Constitutionnelle de manière redondante. D’abord pour confirmer les résultats rendus par l’autorité administrative habilitée (Ministre de l’Intérieur), ensuite pour rendre sa décision à l’issue du contentieux électoral dont elle serait éventuellement saisie. Une telle répétition paraissant illogique et même sans intérêt, a conduit les auteurs du projet de réforme à corriger ce « trop plein » juridique.

 

Ainsi, en considérant que  le régime de l’article 11 a, va avoir une répercussion sur l’ordonnancement de la procédure électorale, le projet de réforme constitutionnelle prévoit que  la proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle, qui ouvre droit au contentieux sous le régime en vigueur,n’interviendra désormais et exclusivement qu’après l’examen des recours. De la sorte, l’annonce des résultats par l’Autorité administrative marquera pour sa part, le début du  contentieux électoral par voie de recours auprès du juge électoral.

 

c)       Vacance de pouvoir présidentiel et  période de transition de l’article 13 : la   phase transitoire désormais  prorogée à  60 jours au lieu de 45 actuellement en vigueur.

 

Jusqu’en Juin 2009 dernier, le Gabon n’avait   jamais expérimenté les dispositions de l’article 13 de sa Constitution, réglementant la  « vacance du pouvoir présidentiel ». Surpris par le tragique événement qui avait endeuillé la Nation toute entière à cette époque, le pouvoir exécutif  intérimaire disposait en effet d’un délai constitutionnel  de 45 jours  pour l’organisation  de nouvelles élections présidentielles. Ce délai  qui s’est avéré insuffisant à l’épreuve des faits, avait conduit  la Présidente par intérim à  saisir par une question écrite,   la Cour Constitutionnelle, laquelle avait répondu en optant  pour une  prolongation du délai de transition en raison des carences constatées en la matière, dans les textes en vigueur.

 

Tirant les leçons de cette expérience, le  projet de réforme modifie l’article 13 de la Constitution, et  fixe à présent   à soixante (60) jours, la durée de la période de transition, jusque-là enfermée à celui  de quarante cinq (45) jours.

 

d)      Le renforcement des pouvoirs du Président de la République, en particulier  en période de crise grave : révision des articles 22 et  26 de la Constitution

 

A ce sujet,  le projet prévoit une reformulation de l’article 22 de la Constitution relatif à certains domaines d’intervention du Chef de l’Etat. Jusque-là porté sur les forces armées et les forces de sécurité, la future réforme intègredésormais à cet article,  les forces de défense.

 

Quant à  l’article 26 de la Constitution, « homonyme » de l’article 16 de la Constitution française régissant les « pleins pouvoirs », sa réécriture par  le projet de réforme, permet de  renforcer les capacités opérationnelles du Président de la Républiquepour rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels, en cas de troubles graves menaçant l’indépendance et l’intégrité du territoire.

 

 

V-                 Les Pouvoirs Législatif et Judiciaires : Entre renforcement et équilibre constitutionnels

 

Dans son projet de société  « l’Avenir en Confiance » soumis au suffrage et approuvé  le  30 Aout 2009 par le peuple gabonais, le Président ALI BONGO ONDIMBA esquissait déjà les prémices d’une révision constitutionnelle dans le but de renforcer les capacités de notre pays en matière de  Droit. En effet, laConsolidation de l’Etat de Droit est hissée au premier rang des  9 axes constituant  le  projet  présidentiel, en ce qu’il est un préalable nécessaire à l’émergence  d’un Etat fort avec  des institutions rigides et  adaptées aux ambitions d’un Gabon émergent.  

 

 

 Aussi le « Premier Emergent » (Ali’9) y expliquait-il déjà sa volonté de rééquilibrer les pouvoirs constitutionnels entre l’exécutif, le législatif et la judiciaire, dont il convenait de repréciser les rôles et les missions régaliennes, tout en veillant à renforcer les capacités du Parlement et de la justice pour leur permettre de jouer efficacement leurs rôles.


C’est dans cette perspective que le Parlement verra ses pouvoirs renforcés, d’abord par l’élargissement du domaine de la loi, qui va désormais régir, dans le détail, les modalités pratiques relatives à l’organisation des opérations de recensement, la procédure de prestation de serment du Chef de l’Etat et le réajustement du régime électoral de l’Assemblée Nationale ainsi que celui du Sénat.

 

A ce titre, et notamment pour des nécessités de flexibilité et d’efficacité de l’action des pouvoirs publics, le renouvellement intégral des Chambres du Parlement aura dorénavant lieu un mois au moins et six (6) mois au plus, avant la fin du mandat des membres de la Chambre concernée, grâce à une réécriture de l’article 35 alinéa 5 de la Constitution.

 

En revanche, le pouvoir réglementaire sera désormais dépositaire de l’autorité de création ou de suppression des établissements et services publics autonomes. Ainsi, l’article 47 de la Constitution qui régit les rapports entre les pouvoirs exécutif et législatif sera modifié afin de se conformer à ce revirement.

 

S’agissant du Pouvoir Judiciaire, la réforme est orientée dans le sens d’assurer un équilibre des pouvoirs, par l’association des Magistrats dans la conduite du Conseil Supérieur de la Magistrature. Dans ce sens, une vice-présidence désormais instituée au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature, sera assurée dans un ordre rotatif déterminé par la loi, par chaque président des Hautes Cours.

 

A  titre conclusif, la décision d’apporter des changements dans le contenu de la loi fondamentale gabonaise n’a rien de surprenant. La Constitution est un ensemble de règles que se donnent les peuples à un moment de leur évolution. A la lumière de l’expérience, des nouvelles réalités, des aspirations de la société qui se manifestent, le besoin d’apporter des améliorations au système existant se faire plus que jamais  sentir. Le Chef de l’Etat  ALI BONGO ONDIMBA  est d’ailleurs  le premier à le consentir.

 

Tout cela, pourrai-je rajouter encore, consolidera les capacités de l’Etat pour le rendre fort et homogène et lui permettre de relever les défis du développement, d’affronter les dangers de la mondialisation et d’atteindre le développement et la prospérité. La préoccupation centrale est de remédier aux insuffisances constatées qui ont été à maintes reprises signalées par le Chef de l’Etat, depuis la dernière élection présidentielle, jusqu’à  l’initiative de la présente réforme.

 

 

Il serait saugrenu de clôturer ce décryptage du futur projet constitutionnel, sans rappeler que le Président de la République ALI BONGO ONDIMBA dispose à son actif, de  plusieurs réalisations  qui méritent de retenir tout notre attention et notre lucidité. De nombreuses mesures ont ainsi jalonné  cette première année de Présidence, contrairement à ce que semblent affirmer les ennemis du développement, et les tenants d’une politique fondée sur l’invective, la dénonciation calomnieuse, la critique dans l’ignorance et le scepticisme.   Voici une liste des réalisations les  plus marquantes :


- Le plafonnement des rémunérations des dirigeants des entreprises publiques ;
- Le revenu minimum ;
- L’assurance maladie ;
- La journée continue ;
- La réorganisation et le renforcement du transport urbain ;
- L’audit de la fonction publique ;
- La modernisation de l’Etat ;
- Les Etats Généraux de l’Education ;
- La valorisation de la biodiversité et la lutte contre la pauvreté ;
- Les réalisations sanitaires et hospitalières ;
- L’institution de la journée du drapeau ;
- Les chantiers en cours pour le développement et la modernisation du réseau routier ;
- Le déploiement de l’éclairage public ;
- Les travaux de la CAN 2012 ;
- La nouvelle politique d’octroi des bourses ;
- La mise en place du Plan Climat ;
- L’interdiction d’exportation des grumes ;
- Le budget remanié ;
- La Caravane Gabon profond ;
- Les nombreux investissements des opérateurs économiques internationaux, notamment dans la Zone Économique Spéciale de Nkok ;
- La réintégration des déflatés de Gabon Télécom ;
- L’indemnisation des populations délocalisées pour raison de travaux d’utilité publiques ;
- La gratuité et la prise en charge des soins dialyses dans tous les centres médicaux du pays, etc.

 

En attendant  le prochain rendez-vous  devant le pouvoir constituant et /ou législatif,  à qui, selon le cas,  il appartiendra de légiférer sur cette réforme constitutionnelle, chaque gabonais doit prendre conscience que notre pays a besoin de toutes ses forces vives, et que seul la révolution de nos mentalités, le Travail, l’Effort, la Détermination et le Courage de nos ambitions nous ouvriront la voie royale du statut de Pays Emergent.

 

« Gabonaisement » Vôtre,

 Auteur : Vivien Amos PEA, Doctorant en Droit

 

 


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le 03-11-2010 18:01

Démarrage de révision de la liste électorale


La révision annuelle de la liste électorale a démarré le 2 novembre sur l’étendue du territoire national. Dans un communiqué publié ce 3 novembre, le ministère de l’Intérieur dévoile les détails relatifs à cette opération.
 
© D.R.
 
Dans un communiqué publié ce 3 novembre, le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, «porte à la connaissance des citoyens en âge de voter qu’en application des dispositions de l’article 37 de la Loi 7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques en République gabonaise, que la période annuelle de révision de la liste électorale s’étend du 2 novembre au 16 octobre 2010».

«Au sens de cette Loi, la révision des listes électorales prend e compte les nouvelles inscriptions, les décès et les changements de résidence. Le ministre de l’Intérieur invite par conséquent, tous les citoyens ayant atteint l’âge de 18 ans et ceux ayant changé de lieu de résidence, à fréquenter les centres ouverts à cet effet. Il en est de même pour ceux des citoyens qui sont régulièrement inscrits, lesquels doivent également vérifier leurs noms et s’il y a lieu, y faire ajouter les informations complémentaires relatives à leurs ascendants», poursuit le ministre.

Les centres retenus sont ouverts pendant la période de la révision de 8h à 16h. En provinces ces opérations se dérouleront aux sièges des gouvernorats, préfectures, sous-préfectures et communes. Dans les communes de Libreville et Owendo par contre, elles se dérouleront dans les mairies d’arrondissement. 

La révision du fichier électoral à la mairie de la commune d’Owendo concerne les électeurs des quartiers suivants : les cités Akournam 1, Akournam 2, Sobraga, Derrière la Pédiatrie, Agoungou, Port à bois, Lycée technique, Alénakiri, USS, Camp de Police, Cité Jean Violas, Escap, SNI 1 et 2 et Cité Octra.

La mairie du 1er arrondissement de Libreville va accueillir les électeurs des quartiers ci après : Okala, Camp de Gaulle, Tahiti, Lycée national Léon Mba, Charbonnages, Ambowé, Alibandeng, Cité Pompidou, Louis, Cité de la Démocratie, Gros Bouquet, Trois Quartiers, ENS, Batterie IV, Lycée Indjendjet Ngondjout, Camp de Boys, Ondogo, Kalikak, Palais de Justice, Quaben, Jeanne et Blanche, Haut de Gué-Gué et Plaine Oréty.

Les électeurs concernés par le centre de révision de la mairie du 2e arrondissement sont ceux des quartiers Avéa, Atong-Abè, RTG, IUSO, Sociga, Sotega, UOB, Campagne, Nkembo, Cité Mébiame, Cité de la Caisse, Ancienne Sobraga, Fonction publique, Vallée Sainte-Marie, Plaine Oréty (Saint Nicolas), Cocotiers, Bessieux et Boulevard Triomphal.

Pour le 3e arrondissement sont concernés les électeurs des quartiers Petit Paris, Nombakélé Nord, Avenue de Cointet, Derrière l’Hôpital, Présidence de la République, Stade Omnisport, Mont-Bouët, Montagne Sainte, Sorbonne, Akébé Ville, STFO, Sainte Anne, Akémindjogoni (Camp de Police), Rio, Peyrie, Likouala, Belle Vue 1 et 2, Kinguélé, Plein Ciel, Venez Voir, Akébé Plaine, Belles Peintures, Dragon, Cosmopark, PK 5-6-7-8 et Terre Nouvelle. 

Le centre de révision de la mairie du 4e arrondissement concerne par contre les électeurs des quartiers Baraka, Oloumi, Plaine Niger, Akébé Frontière, Glass, Toulon, Ambilabani, Batavéa, London, Waterman, Saint Benoît, BICIG centre, Nombakélé Sud, Poste centrale, Centre social d’Akébé, CES Baraka, Akébé 2 et Awendjé.

A la mairie du 5e arrondissement, seuls les électeurs des quartiers Soduco, Acaé, Cité Damas, Beau Séjour, Ozangué, Fopi, Lalala à gauche et à droite, Mindoumbé 1 et 2, Bisségué, IAI, Oloumi, Poubelle, Ozoungué, Golf et Nzé Mkre sont concernés. 

Enfin, la mairie du 6e arrondissement de la capitale gabonaise a été retenue pour les électeurs des quartiers les cités Nzeng Ayong, Camp Soaco, Ondogo Village, Chantiers modernes, Sibang, Nzeng Ayong village, Fin Goudron et PK 9.
 


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