Le Président de la République Chef de l'Etat Ali BONGO ONDIMBA et la Première Dame, séjournent depuis ce Lundi dans la province de la Ngounié, huitième étape de sa tournée Républicaine, marquée par la tenue prochaine du Conseil des Ministres délocalisé dans la ville chef lieu de Mouila.
A son arrivée, le Chef de l'Etat s'est adressé aux populations de Mouila venues en masse lui offrir un accueil exceptionnel. L'JPDG-FRANCE vous livre ici l'intégralité de son allocution par ailleurs, très ovationnée:
Monsieur le Gouverneur de la Province de la Ngounié,
Monsieur le Préfet du Département de la Doulia Onoye,
Monsieur le Maire de la Commune de Mouila,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Mes chers compatriotes,Je voudrais tout d'abord commencer par vous exprimer à chacune et à chacun nos excuses pour le retard que nous avons eu ce matin occasionné par
la rentrée judiciaire, contrainte constitutionnelle à laquelle, en tant que Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Je ne pouvais évidemment me soustraire.
Je vous remercie également pour la patience qui a été la vôtre malgré ce retard.
Je voudrais vous adresser ensuite, mes sincères remerciements ainsi que ceux de la Première Dame, du Premier Ministre, de l'ensemble du Gouvernement, pour cet accueil enthousiaste et très chaleureux que vous avez bien voulu nous réserver aujourd'hui dans cette belle Cité de Mouila.
Je suis très heureux de vous voir rassemblés aussi nombreux ici sur cet aéroport et de partager avec vous cette ambiance de jour de fête. La Ngounié a toujours été une terre d'hospitalité et Je me réjouis qu'elle le demeure afin que chacun ici, qu'il soit résidant où de passage, se sente chez lui.
Et pour ma part, Je voudrais vous dire que lorsque je suis dans la Ngounié, ici à Mouila, je sais que je suis chez moi comme dans n'importe quel coin du Gabon. Je me réjouis de pouvoir rendre visite à des amis et des parents.
Je voudrais également vous remercier pour la confiance que vous m'avez manifestée à l'occasion de l'élection présidentielle de 2009, en reportant sur ma personne la majorité de vos votes.
En me donnant vos suffrages, vous avez posé les bases du contrat de confiance qui doit nous lier et que Je me suis engagé à honorer tout au long du mandat que vous m'avez accordé.
Je suis donc venu vous exprimer toute ma reconnaissance a cet égard, et vous confirmer les promesses que je vous avais faites à cette occasion en sachant que Je peux compter sur vous, pour poursuivre ensemble l'oeuvre de développement de notre pays, et ce développement que nous voulons tous émergent.
Mes chers compatriotes,
Nous voici dans la Ngounié pour réaliser la huitième étape de la tournée que J'avais décidé d'effectuer sur l'ensemble du territoire national en vu de m'imprégner des réalités des populations de l'arrière pays.
Je suis donc ici pour tenir, certes, un Conseil des Ministres jeudi prochain, mais surtout,pour vous rencontrer. Je suis venu échanger avec vous, discuter avec vous, avec vos représentants de vos préoccupations spécifiques, pour que , ensemble , encore une fois nous réfléchissions aux solutions que nous devons tous y apporter.
Le séjour que j'entame aujourd'hui avec le Gouvernement nous donnera l'occasion de visiter tous les départements de la province et Je suis d'autant plus heureux de le faire que, comme vous le savez, lors de la campagne présidentielle de 2009 Je n'ai pas eu la possibilité de visiter certain d'entre eux.
A propos de vos préoccupations , Je sais qu'elles sont nombreuses.Monsieur le Maire de la commune, et l'honorable Député ont déjà évoqués les problèmes de chômage, la cherté de la vie , la modicité des ressources de la municipalité, l'aménagement des routes cantonales et des voiries urbaines, la construction des ponts en bétons , l'assainissement de la ville de Mouila et l'adduction d'eau et d'électricité et biens d'autres problèmes.
Je voudrais remercier Monsieur le Maire de la Commune de Mouila pour m'avoir offert les clefs de la cité , et Je voudrais aussi le féliciter pour son propos,tout comme je voudrais remercier l'honorable Député de la Commune, Monsieur Maganga Moussavou, d'abord pour sa présence, ce qui illustre bien que l'on peut être, comme il l'a dit lui même, membre de l'opposition et puis honorer ses populations et honorer le Chef de l'Etat par sa présence, ce qui ne l'a pas empêché comme vous l'avez constaté de nous faire un discours, que vous avez tous apprécié.... Ceci dit, Je n'en attendais pas moins de lui ...
Tout en relevant l'importance des préoccupations qui sont les vôtres, je voudrais vous dire tout simplement que, vos compatriotes des autres provinces connaissent les mêmes difficultés,et que la réponse du gouvernement devra alors être une réponse globale, puisque dans la majorité des cas les problèmes sont les mêmes, nous devons donc tous nous mobiliser pour les résoudre.
Je voudrais vous réaffirmer notre profonde détermination à poursuivre notre programme de développement au Gabon. Vous pouvez compter sur nous, et aujourd'hui , vous avez déjà vu sous vos yeux quelques illustrations de ce que nous avons commencés à faire dans ce sens. Par exemple , aujourd'hui on peut parcourir Libreville-Mouila en moins de 6 heures, et ce , même en faisant une escale à Lambaréné pour déjeuner.
Qui ne pourrait ne pas s'en réjouir! Mais l'objectif c'est de tomber, encore plus bas et réduire ce temps, et nous nous employons à cela. Comme l'a dit Monsieur le Maire , en effet nous voulons parvenir a un développement équilibré de notre espace nationale, c'est à dire un développement harmonieux de l'ensemble de nos provinces autour des trois piliers que vous connaissez maintenant: le Gabon Industriel, leGabon Vert le Gabon des Services .
Nous voulons le faire le plus vite possible et le plus surement possible, mais, cela ne pourra pas être réalisé sans vous, sans votre participation ,et nous ne pouvons le faire qu'à condition que vous, les populations, apportiez à cette oeuvre votre contribution la plus déterminante, à savoir, la Paix et l'Unité Nationale.
Mes chers compatriotes,
Vous m'avez entendu parler à vos frères et soeurs des autres provinces , vous m'avez entendu parler partout où je suis passé à l'occasion des précédents conseils des ministres,
j'ai délivré à ces différentes occasions, un message d'unité, de solidarité en toute circonstance, un message de cohésion sociale et surtout de paix,
en invitant chacun à considérer la politique comme une confrontation d'idée et de projet et non comme un affrontement entre des ethnies, des clans et des personnes.
Ici à Mouila ,
je ne veux pas faire d'exception et je voudrais vous adresser le même message. Je voudrais rappeler, que
la Ngounié regroupe plusieurs communautés ethniques différentes, c'est une grande richesse.Les uns sont installés ici depuis très longtemps, d'autres sont venus plus tard, les uns sont très nombreux, les autres un peu moins,mais toutes ces communautés cohabitent paisiblement .
Ceux qui se sont installés les premiers ont accueillis les autres, lesquels sont donc bien intégrés depuis. Mais si je le dis, c'est parce que je note tout de même qu'à
Mouila comme dans certaines autres villes du Gabon, il existe malheureusement un nouveau délit, c'est le délit des origines .
J'entends dire ici et là,que tel compatriote ne peut pas gérer une ville,parce qu'il n'est pas de tel clan ou de telle ethnie. Ailleurs, J'entends dire,que tel bastion politique appartient à telle famille et qui ne saurait être question de faire la place à un compatriote d'une autre famille.Et pourtant ce même compatriote nourrit les mêmes ambitions légitimes pour la localité.
Mieux encore,
on brandit la menace, où on promet des violences, à ceux qui pensent ou agissent différemment. Force est de constater que de tels comportements sont surprenants et n'honorent pas ceux qui en sont les auteurs.
Nous convenons tous que dans une province ou plusieurs partis politiques sont implantés,l'expression contrastée des opinions et des positionnements est naturelle.
Nous devons d'ailleurs nous en réjouir car cette situation est la preuve de la vitalité de notre démocratie,mais en revanche,ici comme ailleurs le clan,l'ethnie ou l'importance démographique ne sont pas des critères de détermination au plan politique.
Les populations ne doivent pas désigner leurs représentants ou leurs responsables politiques en fonction de leurs origines , elles doivent le faire en
tenant compte, uniquement de ce que ces personnes peuvent réellement apporter à toute la communauté.
Alors,
comprenez bien qu' on ne peut pas vouloir avancer et orchestrer en permanence des retours vers le passé. Un espèce de va et vient, qui (bon,c'est un peu curieux,mais) surtout
renvoie à des évènements douloureux dans la mémoire collective.
La démocratie ne peux pas servir de prétexte pour l'expérimentation des théories qui prônent la désunion.Le développement du Gabon que nous souhaitons tous,ne peut s'accommoder de représentations qui sont contraires à l'idée que nous nous faisons de l'
Unité Nationale.
Dans d'autres pays et pas seulement en Afrique,
on sait vers quelle tragédie ce genre de théorie politique fondée sur le clan, l'ethnie ou la race ont conduit les peuples.Les exemples sont là! Alors, je vous interpelle à ce propos et je vous demande de
me dire si les ethnies autochtones de Mouila par exemple ce sont référées aux leaders politiques pour accepter de cohabiter avec les autres ? La réponse vous là connaissez, c'est NON,
c'est évident car au contraire, ces populations ont agi comme il est d'usage dans nos traditions pour agrandir un village, c'est à dire qu'elles ont intégré les nouveaux arrivants.
Alors, il faut faire très attention, prenons garde à ce qui peut sembler aujourd'hui bénin, et qui demain peut se révéler très grave. Le réflexe ethnocentrique nourrit seulement l'égoïsme et la jalousie de certains politiciens, mais ces politiciens là, force est de le dire, sont en panne d'idées. Et cela ne sert pas les intérêts de la province ni ceux du pays.
L'émergence de Mouila et partant de toute la Ngounié ne deviendra réalité que si nous parlons tous le même langage c'est a dire celui de l'Unité, de la Solidarité , de la Tolérance , de la Justice et de la Paix.
C'est pourquoi mes chers compatriotes, je voudrais vous dire que la ville de Mouila et la province de la Ngounié ne sont la propriété de personne, c'est la propriété de tous, de tous, et je rappelle que les hommes politiques doivent cesser de vous instrumentaliser et de vous diviser .
Ce que nous attendons ici, notamment des leaders politiques, c'est qu'ils confondent leurs idées et fassent des propositions concrètes pour le développement de Mouila et de toute la province, c'est cela leur Travail!
Le temps de la diversion, des intrigues est révolu, maintenant nous voulons travailler, nous
voulons construire le Gabon, avec
toutes les compétences et
tous les talents. Que
ceux qui ne comprennent pas cela, s'écartent tout simplement de notre chemin et nous laissent avancer.
Moi, en venant ici à Mouila (et vous connaissez ma famille politique), je n'ai pas commencé par dire que
l'honorable Député ne doit pas parler parce qu'il n'est pas de mon parti, je n'ai pas dit cela. Alors, lorsqu' il est venu s'exprimer, m'at-il pour autant déclaré la guerre ? (les populations: "
Non")alors, il m'a menacé? (les populations: "
Non").Ben voilà, c'est comme cela qu'on dit qu'on prend tout le monde et on travaille avec tout le monde .
Je vous exhorte tous,
à militer uniquement en faveur de l'unité de la province et du pays, en faveur de l'acceptation de la diversité, en faveur de l'acceptation de l'autre.C'est à cette condition que Mouila et le Département de la
Douya-Onoye et toute la province de la Ngounié
connaîtront un véritable développement .
Monsieur le Maire ,
Mesdames Messieurs les parlementaires,Parmi les préoccupations de vos populations, je voudrais relever le problème de l'assainissement de la ville et de l'évacuation des eaux. En effet, chaque année
les autorités sont sollicitées pour les catastrophes, pour les problèmes d'inondations, mais aussi à cause de la survenance de catastrophes récurrentes.
Il s'agit d'un problème sérieux,ce problème est lié au relief particulier de la ville un relief plat, qui présente
de nombreux avantages mais comportent aussi malheureusement quelques inconvénients.
Le gouvernement est pour cela attentif à cette donnée particulière, et des solutions appropriées devront y être apportées dans la cadre du programme d'aménagement des voiries des capitales provinciales et départementales que nous avons annoncés au terme du conseil des ministres du
15 septembre dernier à Franceville.
Je rappelle que
ce programme sera exécuté sur 3 années à partir de 2012, sur toute l'étendue du territoire nationale et va bénéficier d'une dotation budgétaire de 25 milliards par an, soit une enveloppe globale de 75 milliards.
Alors, je voudrais aussi vous rassurer en ce qui concerne les problèmes d'adduction d'eau et d'électricité en disant que
la construction du barrage hydroélectrique sous les chutes de l'impératrice Eugénie va résoudre en grande partie les problèmes d'énergie dans la province. Et je sais que cela est important pour nous tous.
Je tiens aussi à évoquer le problème de la Jeunesse, comme vous le savez,
la jeunesse est au coeur du développement de notre pays. Le gouvernement et moi même mettons tout en oeuvre pour
trouver des solutions appropriées aux problèmes de l'éducation et la formation des jeunes .
J'aime à rappeler que la jeunesse gabonaise,
est l'élite de demain, elle doit être formée dans les meilleures conditions pour être au même niveau que les ouvriers et les cadres des pays les plus avancés. C'est pourquoi j'ai instruis le gouvernement d'organiser en 2010
les états généraux de l'éducation et de la formation. L'objectif de ses états généraux étaient d'amener l'ensemble des compatriotes concernés par les questions d'éducation et de formation à partager leur réflexion et leur expérience, afin de redéfinir ensemble les voies à suivre pour générer un système éducatif d'excellence dans notre pays .
Depuis lors,
d'importantes réformes ont été engagées notamment pour transformer et moderniser notre système éducatif, système que je souhaite rendre encore plus performant. Ces réformes concernent d'abord
les infrastructures avec notamment un programme de renforcement des capacités d'accueils des établissements scolaires et universitaires.
Elles concernent
aussi bien le contenu des programmes scolaires et universitaires que le système d'attribution des bourses. De même d'importantes mesures ont été prises pour améliorer les conditions générales de vie des élèves et des étudiants qu'ils soient au Gabon où à l'étranger, notamment
la prise en charge des étudiants dans le cadre de la CNAMGS et le relèvement significatif des allocations d'études.
Toutes ces réformes et toutes ces mesures constituent les premiers pas vers un système éducatif de référence, capable de former les gabonaises et les gabonais à même de mettre en oeuvre les nombreux projets économiques, industriels, à travers lesquels nous parviendrons à transformer notre beau pays en un pays réellement émergent.
S'agissant de la Ngounié, la ville de Mouila était naguère un bassin scolaire et un centre d'excellence en matière d'enseignement, le collège saint Gabriel ou le collège Val-Marie ont formé une grande part de l'élite de cette province et de notre pays . Le lycée d'Etat de Ndendé a également contribue avec performance à cette oeuvre de formation.
Je souhaite que ces établissements qui ont tant donnés à la province et à notre pays retrouvent leur excellent niveau d'antan. Et que l'offre d'infrastructures scolaires dans la Ngounié soit à la hauteur de nos ambitions et de la demande actuelle des jeunes en formation.
De même, je souhaite que la jeunesse de cette province dispose de toutes les commodités et des infrastructures culturelles et sportives nécessaires à son épanouissement, à son intégration sociale.
Et toujours à propos de la jeunesse je voudrais rappeler que les 9 et 10 septembre dernier nous avons organisé le premier Forum National de la Jeunesse en invitant les jeunes à formuler eux-mêmes de façon consciente et responsable les analyses pertinentes et sans complaisance sur leur situation quotidienne et ce, en vue de dégager les propositions qui permettront au gouvernement d'élaborer unePolitique Nationale de la Jeunesse.
Ce Forum qui était une de mes promesses de campagne me paraissait constituer le moyen privilégié de faire converger les orientations et les actions de tous, tous les intervenants en vue de hisser la jeunesse au rang de moteur de developpement du Gabon.
C'est pourquoi, Nous Devons Signer un Contrat de Partenariat entre la Jeunesse et le Président de la République, Contrat que Je me suis déjà engagé à exécuter .
Monsieur le Maire ,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mes chers compatriotes,
Je voudrais rapidement revenir sur la question des travaux inachevés des fêtes tournantes. En effet certaines préoccupations que vous avez exprimées sont liées aux chantiers que l'Etat avait engagé dans ce cadre et qui ne sont pas arrivés à leur terme.
Vous avez certainement entendu ce que j'ai dit à ce propos à Franceville, et je rappelle tout simplement que, les responsabilités par rapport à la non exécution de ce programme sont en cours d'être établis, et que un certain nombre d'action vont pouvoir suivre.
Car, ce qui est important c'est que plus jamais nous ne voulons cela. Et je voulais donc être clair sur cette question en disant tout d'abord tous les travaux inachevés des fêtes tournantes,comme partout ailleurs, je l'ai dit, ici c'est pareil,ils seront poursuivis et achevés.Ensuite les enquêtes en cours permettront d'établir les responsabilités dans ce dossier et chacun devra répondre de ses actes.
Et, j'ai déjà indiqué que, je ne reprendrai pas cette initiative des fêtes tournantes tant que nous n'aurons pas été au coeur du problème et que nous n'ayons vu clair,dans la manière dont les choses ce sont passées. Il s'agit pour nous de ne pas répéter deux fois les mêmes erreurs, car l'idée était géniale, mais bon, le reste vous savez tout comme moi ce qui s'est passé, et dans le Gabon d'aujourd'hui, ça fait partie donc de problème et de choses que nous ne voulons plus voir.
Et c'est un rappel à tous les membres de l'administration,tous les fonctionnaires ,tous les responsables politiques,et vous êtes donc tous témoins qu'ils ne pourront pas dire que je ne les ai pas mis en garde, vous êtes tous témoins!(Réponse des populations: "Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii")
Parce qu'on sait comment ça se passe, mais là aussi je vous prend à témoin, quand je dis que les responsabilités seront établies et que les auteurs seront punis, vous applaudissez tous, mais lorsque l'on va établir la liste des coupables, il ne faudra pas nuitamment venir me dire que c'est un parent, il est du même clan, ou c'est le beau frère ou la belle soeur, ah voilà!
Parce qu'On Se Connait dans notre pays là! On sait comment on est! "Oohh Monsieur le Président il faut punir", mais uniquement quand il s'agit de l'autre ethnie de l'autre province. En revanche, quand c'est chez nous on dit: "bon doucement, est ce qu'on ne peut pas pardonner d'abord". Non, le pardon, c'est vrai,d'ailleurs notre Président avait toujours coutume de dire que son pardon était la meilleure vengeance, et nous voulons être à son école.
Toutefois nous pouvons le dire quand même, il a pardonné pendant 40 ans! Vous avez compris ce que j'ai dit ? demain faudra pas venir me voir pour me dire " oohh faut pardonner , faut faire ceci",car c'est votre argent qui a été détourné ! C'est votre argent! bon ...
Monsieur le Gouverneur de la province de la Ngounié ,
Monsieur le Préfet du Département de la Douya Onoye ,
Monsieur le Maire de la Commune de Mouila ,
Mesdames , Messieurs les parlementaires ,
Mes chers compatriotes,
Toute à l'heure je recevrai les représentants de l'administration, des cadres, des notables, les femmes et les jeunes pour pouvoir poursuivre cet échange autour de vos préoccupations spécifiques. Le Gouvernement et moi même seront très attentifs à ce que vous nous direz et surtout à ce que vous pouvez nous proposer .
Je rassure l'honorable Député, qui toute à l'heure s'inquiétait de l'absence de la Première Dame, elle sera au cours de ce séjour avec nous et elle prendra langue avec toutes les associations, avec toutes les femmes qui sont venues l’accueillir. Vous savez que l'élément essentiel du développement de notre pays ce sont les femmes avant même les jeunes.
Aucune Nation de ce monde ne peut se développer sans la participation active des femmes, seulement il faut qu'elles le veuillent, il faut qu'elles en aient l'ambition,et il faut qu'elles se battent pour ça. J'ai besoin qu'elles fassent beaucoup plus de bruit pour qu'elles soient entendues, parce que, mesdames, quand vous regardez la tribune là, les femmes vous les compter hein sur une main! Bon donc vous voyez, si vous ne criez pas assez fort pour qu'on vous entende ici ça changera jamais! Ce sera toujours les hommes .... Alors est ce que les femmes sont là ??? Est-ce que les femmes sont là je ne les entends pas ????(Les femmes: "Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii") bon je suis rassuré !
Je voudrais encore une fois réitérer mes sincères et profonds remerciements et vous exprimer ma totale reconnaissance pour m'avoir confié votre destin, c'est une noble tâche, une lourde mission et je voudrais encore une fois vous dire je donnerai le meilleur de moi même .
Ce faisant je voudrais encore une fois vous rappeler l'impérieuse necessité pour nous gabonais, gabonaise de rester unis,c'est notre force,lorsque nous sommes ensemble, nous gagnons, nous surmontons les obstacles, personne ne peut nous battre lorsque nous sommes ensemble, et c'est parce que j'ai besoin de votre force, notre force, que vous soyez réunis c'est ça qui me pousse et c'est ça qui me donne la force de pouvoir avancer, de ne pas me décourager , et de pouvoir affronter tous les problèmes.
J'ai la conviction que si vous continuez à assembler toutes nos energies , et à mettre en commun nos compétences et nos talents, nous ferons de la Ngounié une province encore plus riche, encore plus belle, mais surtout encore plus acceuillante.
Mes chers compatriotes, que Dieu benisse notre pays, et que Dieu vous protège .
Je vous remercie.
ALI BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l'Etat, Discours de Mouila.
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