La Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, s’est rendue le mercredi 8 décembre 2010 à la prison centrale de Libreville. Accompagnée du Ministre de la Justice, du Ministre en charge de la Formation Professionnelle, du Ministre chargé des Droits de l’Homme, du Ministre de l’Éducation Nationale, du Commandant en chef de la Sécurité Pénitentiaire, du Directeur de la prison et de son Directeur des programmes humanitaires, Mme Sylvia Bongo Ondimba a voulu constater par elle-même les conditions de vie des détenus et des prévenus. Elle tenait également à saluer le travail quotidien du personnel de surveillance.
Intervenir auprès des détenus rencontre encore l’incompréhension dans notre société. On peut se demander pourquoi venir en aide à des personnes qui ont commis un crime ou un délit alors que tant de personnes honnêtes ont besoin de soutien. La réponse de la Première Dame est claire, sans aucune ambiguïté : « Toute personne privée de liberté a été jugée ou le sera par l’institution judiciaire et purgera les peines qui en découlent. Notre rôle à nous, en tant que citoyens, est d’apaiser les souffrances, de préserver l’humanité et la dignité de tout homme, quel qu’il soit, et en toutes circonstances ».
Forte de son engagement à soutenir le projet « Gabon Emergent » du Président de la République Ali Bongo Ondimba, la Première Dame souhaite œuvrer en faveur de toutes les couches sociales marginalisées et défavorisées. Dans ce cadre, son action auprès de la population en milieu carcéral prend tout son sens.
En effet, la Première Dame s’est engagée à contribuer concrètement à l’amélioration de la vie quotidienne des détenus par la fourniture d’ustensiles de cuisine, de kits d’hygiène et de produits d’entretien. Elle a également promis de pourvoir à l’amélioration des soins de santé en faisant des dotations ponctuelles de médicaments, de consommables médicaux et de moustiquaires imprégnées à l’infirmerie de la prison centrale.
Mais au-delà de la prise en charge des besoins de première nécessité, Madame Sylvia Bongo Ondimba entend étendre son action dans le long terme. Fidèle à ses défis dans le domaine éducatif, elle veut équiper une salle de classe pour les détenus mineurs afin de leur offrir de meilleures chances de réinsertion sociale. Elle s’engage également à solliciter, dans le cadre d’un possible accord de coopération, le Comité International de la Croix Rouge et la Croix Rouge gabonaise pour la mise en place d’un programme à l’endroit des personnes détenues, qui viserait l’amélioration des conditions de détention, le maintien des liens familiaux, la formation et le suivi de leur réinsertion.
L’épouse du Chef de l’Etat gabonais, Sylvia Bongo Ondimba, a offert samedi dernier aux personnes handicapées moteur de Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo, un important lot de matériel orthopédique |
Ce don était composé de 6 paires de cannes adultes, 4 fauteuils manuels, 9 fauteuils juniors, 2 fauteuils électriques, 1 scooter, 10 paires de cannes adultes de secours et 1 carton de cannes juniors. Au total, 32 nécessiteux ont bénéficié de ce matériel qui vient énormément soulager leurs difficultés de déplacement. C’était là une manière très humaniste pour la Première Dame de célébrer avec cette catégorie de compatriotes, la Journée internationale des personnes handicapées qui a été commémorée la veille, c’est-à-dire le 3 décembre, indique-t-on. A cette occasion, le conseiller social de Mme Sylvia Bongo Ondimba, Léocadie Rénombo, qui a procédé à la remise du don au nom de cette dernière, a révélé aux officiels présents, que le besoin en matériel de mobilité avait été exprimé par les personnes handicapées de Makokou lors d’un dernier recensement de celles-ci, effectué sur l’ensemble de territoire national. Elle n’a pas manqué d’inviter les bénéficiaires de ce matériel à en faire bon usage, avant d’annoncer la tenue prochaine à Libreville d’un atelier de réflexion et de sensibilisation sur l’handicap. Une rencontre qui réunira les départements ministériels concernés par cet épineux problème des personnes vivant avec un handicap. |
Arrivé sous un soleil de plomb et accueilli par le premier ministre, chef du Gouvernement, Paul Biyoghé Mba qui était assisté de la ministre de la Communication, Laure Olga Gondjout, du PCA de Sonapresse, Narcisse Massala Tsamba et de l’ADG, Albert Yangari, le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba qui est allé inaugurer les nouvelles installations de l’Imprimerie Multipress a mis à profit cette descente dans cette société pour toucher du doigt l’état, le fonctionnement et les différents services qui composent ce groupe, dont l’Union plus.
Très émerveillé par la qualité du service rendu et le temps mis dans l’exécution des tâches, le président de la république a félicité les responsables du groupe pour l’essor qu’ils entendent donner à cette société. 35 ans après pour l’Union, Ali Bongo Ondimba a dit que ce journal avait atteint une maturité qui fait d’elle le premier quotidien national d’informations générales. Avec les nouvelles installations et des machines neuves, Ali Bongo Ondimba a dit également que sa joie émanant du fait que désormais, que l’on puisse imprimer certains ouvrages sur place car, la connaissance et le savoir, associés à la volonté, ont fait de cette société un modèle dans la sous région d’Afrique centrale. Outre l’impression du quotidien l’Union, Multipress édite également certains manuels scolaires, sans compter les différents outils d’imprimés utilisés dans l’administration gabonaise.
La visite du Chef de l’Etat dans cette entreprise a dans la foulée, encouragé le personnel du groupe à redoubler d’ardeur et de rigueur dans leur travail, de même qu’elle témoigne de son intérêt pour un Gabon véritablement de services. Durant ce tour de maison, Ali Bongo Ondimba qui était accompagné de son épouse a prit une part active à la traditionnelle conférence de rédaction du journal l’Union.
En prélude à la prochaine visite d’évaluation de la Confédération africaine de football au Gabon, le premier ministre, Chef du Gouvernement, Paul Biyoghé Mba a rassemblé, le 8 décembre 2010, dans la salle de conseil interministériel à Libreville, l’ensemble des parties concernées par cette compétition continentale et ce, pour faire le point de la situation sur le terrain.
En présence de certains membres de son Cabinet, Paul Biyoghé Mba a dit être préoccupé par le rythme apparemment lent, observé dans l’exécution des différents chantiers. Il s’agissait pour le chef du Gouvernement, de rassurer l’opinion nationale et internationale sur la détermination et l’engagement des autorités gabonaises à organiser la Can 2012 sur son sol. Avant d’interpeler les responsables sur le niveau d’exécution des ouvrages, les difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs missions et aussi la possibilité de rattraper les éventuels retards accumulés, Paul Biyoghé Mba s’est adressé au ministre concerné en premier lieu.
Après donc cette introduction synonyme d’interpellation, le ministre en charge des Sports, René Ndemezo Obiang a, après avoir situé les niveaux de responsabilité de chaque entreprise dans ce grand chantier qu’est la Can 2012, laissé la latitude aux responsables du Cabinet Bechtel de préciser le chronogramme d’exécution des chantiers conformément au cahier de charges présenté.
Par souci d’éclairer les autorités sur le programme d’exécution des travaux, le responsable de ce cabinet a donné des gages de réussite de ce qui paraît aujourd’hui comme étant un challenge. Ainsi, le gros œuvre qui concerne les trois stades de compétition, à sa voir Libreville avec deux stades et Franceville. Pour ce qui concerne les aménagements sur les alentours des stades, quoique contenu dans le cahier de charges des prestataires, ces travaux feront l’objet d’une profonde réflexion pour la le maître d’œuvre et les partenaires au développement. Tous les aspects ont été élaborées et le groupe Bechtel, maître d’œuvre délégué a affirmé que les travaux de l’omnisports de Libreville ont déjà été exécutés à la hauteur de 26%.
Ceux du complexe sportif de Franceville, à 42%. Pour ces trois stades, le maître d’ouvrage a réitéré la date de livraison pour le mois de septembre 2011. Il a été également dit que les installations sportives seront bien essayées quelques jours avant leur utilisation, sans oublier les aspects Sécurité et Santé qui ont longuement été évoqués par les différentes parties. S’agissant des voies de dégagement dans les artères qui mènent vers les stades, le ministre délégué aux Travaux publics, Richard Syllon a expliqué que celles-ci se feront, au même moment que les stades annexes et autres infrastructures retenues pour la Can. Une précision de taille a été apportée par le ministre en charge de l’Intérieur, Jean François Ndongou sur la gestion du flux migratoire durant cette période et entre les deux pays organisateurs de la Can 2012.
Pour lui, il serait judicieux que les différents départements ministériels concernés par l’aspect sécurité sur les frontières se retrouvent pour décider de l’utilisation du passeport biométrie, gage d’une rapidité d’exécution. Hormis le problème de structures d’accueil pas encore en chantier évoqué, la plupart des actions devant être menées dans ce cadre ont été passées au peigne fin et, selon le ministre Jean François Ndongou, les débits de boissons sur les alentours des stades seront purement et simplement prohibés. Comme l’a bien souhaité le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, la Coupe d’Afrique des nations de football sera bien disputée sur le sol national.
Outre le premier ministre, chef du Gouvernement, il y avait les ministres de la Communication, des Transports, du Budget, de l’Economie, de l’Intérieur, déléguée aux Affaires Etrangères, les membres de la Copican et la Cocan. On peut alors dire sans risque de se faire taper sur les doigts que la Can 2012 aura lieu sur le sol gabonais.
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