A la tribune de la 17ème conférence d’Africa Stream, grand forum international sur l’industrie pétrolière, du 3 au 5 novembre dernier, à Cap Town (Afrique du Sud), le ministre gabonais des Mines et des Hydrocarbures, Julien Nkoghé Békalé, a annoncé l’annulation du 10ème appel d’offre des 42 blocs libres en offshore profond et très profond, au profit de « négociations directes » et « inclusives », a-t-on appris.
« TOUTES LES SOCIÉTÉS SONT LES BIENVENUES »
S’exprimant à la tribune de la session spéciale sur le Gabon, le ministre des Mines a mis en exergue, devant une assistance composée de délégués représentants des sociétés pétrolières actives en Afrique, la « nouvelle stratégie pétrolière et gazière » du pays, ainsi que ses perspectives.
Dans ce contexte, le ministre a annoncé l’annulation du 10ème appel d’offres des 42 blocs libres en offshore profond et très profond, après que le gouvernement ait décidé d’y surseoir, le 11 octobre dernier afin de privilégier, désormais, des « négociations directes, sans exclusivité », avec l’ensemble des sociétés pétrolières qui manifestent un intérêt pour le bassin sédimentaire national.
S’inscrivant en faux contre les rumeurs faisant état de tractations clandestines avec certaines sociétés, M. Nkoghé Békalé de déclarer : « Le Gouvernement gabonais est un Gouvernement responsable, soucieux de la transparence (…) les négociations seront inclusives et non exclusives. Toutes les société sont les bienvenues ».
S’agissant de l’entame des consultations à proprement parler, selon le patron du département des Mines, elle sera fonction de la création de la Société Nationale des Hydrocarbures et de l’adoption d’une nouvelle législation dans le secteur.
« En vue de promouvoir la recherche très coûteuse dans cette zone dite frontière, le Gouvernement envisage d’offrir pour l’exploration de son bassin profond et très profond, un environnement institutionnel, législatif et fiscal plus attractif, compétitif et sécurisé ».
2011: DÉBUT DES NÉGOCIATIONS DIRECTES
Cette nouvelle législation devrait avoir pour socle entre autres la réaffirmation de la propriété de l’Etat sur les ressources naturelles du sol, du sous-sol, et des données issues des opérations pétrolières, ainsi que la participation de l’Etat gabonais, en partenariat avec les opérateurs, dans les activités y relatives.
«La nouvelle législation sera immédiatement applicable sans effet rétroactif, les contrats en cours restent en vigueur (…) Toutefois, les détenteurs de contrats en cours de validité auront un délai pour harmoniser volontairement, par voie de négociations, leur cadre juridique et fiscal », a-t-il précisé.
Du reste, les zones offshores profondes et très profondes « font l’objet d’une fiscalité attrayante garantissant un traitement avantageux en termes de durée des périodes d’exploration », a-t-il fait remarquer.
En définitive, selon le membre du Gouvernement, les « nouvelles perspectives d’optimisation des revenus de l’Etat » devraient être sous-tendues par les stratégies de monétisation et la bonne tenue des cours du pétrole.
Toutes choses qui ont poussé Julien Nkoghé Békalé à considérer que « raisonnablement », les consultations directes devraient démarrer au premier trimestre 2011, dans un contexte, qui, selon le dernier rapport (octobre 2010) de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), sera marqué par l’équilibre entre l’offre et la demande, dans le marché du pétrole, sans changement important des cours. Ils se situeront autour de 80 dollars US, le baril.
A ce jour, le Gabon compte près de 25 compagnies pétrolières avec une production annuelle de plus de 12 millions de tonnes.
A l’occasion du séminaire méthodologique sur la restructuration et la modernisation des services de l’Etat qui se tiendra du 8 au 10 novembre 2010 à Libreville, le ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique, chargé de la Réforme de l’Etat a mis en place un site web dont l’adresse est la suivante : http://modernisation.gouvernement.ga
Ce site est mis à la disposition des internautes, ainsi qu’aux différentes administrations retenues pour prendre part à ce séminaire qui n’ont pas toujours communiqué la liste des membres de leurs équipes projets pour effectuer leurs inscriptions.
Au delà de l’inscription, les intéressés trouveront sur le site web toutes les information et les documents nécessaires sur le séminaire.
Et ce, dans la perspective d’être plus performant pendant le déroulement de la coupe d’Afrique des Nations que le Gabon doit co-organiser avec la Guinée Equatoriale en 2012. Cette annonce vient du Chef du département matériel de la compagnie, André Alléguie.
Le renforcement du parc des locomotives a pour objectif d’éviter des désagréments pendant la compétition, mais et surtout, d’augmenter la capacité de transport des passagers de la SETRAG entre Libreville et Franceville, chef lieu de la province du Haut- Ogooué, au sud-est, deuxième site retenu pour abriter des matchs de la CAN 2012.
Cet important investissement sera complété par un achat d’une rame de voyageurs pour une valeur de 4 milliards de FCFA.
« La mesure ne date pas d’aujourd’hui, dans ce lycée», a-t-on appris, face à la détermination des responsables de l’institution d’y interdire l’accès aux futures mamans alors que « toute jeune fille a un droit à l'éducation », a-t-on indiqué.
Depuis les années 80, les filles qui tombent enceintes peuvent poursuivre leurs études au Gabon pour ainsi favoriser autant que possible la scolarisation de ces dernières et respecter les obligations internationales.
« En vertu du droit international relatif aux droits humains, les Etats doivent veiller, de manière prioritaire, à ce que l’enseignement primaire soit obligatoire (…) et développer l’accès à l’enseignement secondaire, technique, professionnel et supérieur », selon un document d’Amnesty International qui a ajouté : « cela signifie qu’il faut encourager (…) la tolérance et l’égalité entre les sexes et combattre les préjugés ».
Le phénomène des grossesses en milieu scolaire découle des filles mariées ou célibataires, qui, lorsqu’elles sont admises à l’école, doivent souvent présenter des papiers de consultation, un certificat de mariage, de grossesse, d'accouchement et le cas échéant » pour justifier de leur état.
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