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le 08-06-2011 23:46

Social/Assemblée Nationale : Le Gouvernement interpellé

Le Gouvernement de la République a été interpellé, le 7 juin 2011 par les élus du peuple sur certains sujets d’ordre social, notamment l’Energie, la Communication, la Santé et l’Habitat et ce, en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba.
Face des députés décidés à faire la lumière sur les points saillants qui constituent le vécu quotidien des populations, les ministres de l’Habitat, ceux de l’Energie, de la Santé, de l’Economie et de la Communication sont montés au prétoire pour édifier les gabonais sur les différentes actions menées par le gouvernement dans la gestion de leurs différentes préoccupations. Ouvrant la phase des interpellations, le premier ministre, Chef du Gouvernement Paul Biyoghé Mba répondant à la question du député du Rassemblement Pour le Gabon (RPG Majorité), Faustin Bilie Bi Essone sur l’émergence de plusieurs pathologies telles que l’hypertension artérielle  et le diabète a dit que le gouvernement avait pris à bras le corps cette situation et devra, dans les jours à venir y remédier.
S’agissant du problème de la communication avec justement celui de la radio panafricaine, Africa N°, le ministre Paul Ndong Nguema a signifié aux élus du peuple que l’Etat faisait tout ce qui est à son possible pour remettre sur pied, cet outil de communication qui a fait jadis la fierté de tout le continent et principalement celle du Gabon. Après avoir dénoncé la mauvaise gestion du principal repreneur, le ministre de la communication a déclaré que l’Etat avait entrepris une réflexion en vue d’un plan de restructuration qui se déroulera en deux phases : un plan de relance dit d’urgence et un autre cde relance à long terme qui va aboutir, selon le ministre Paul Ndong Nguema à la création d’Africa N°1 TV. 
Le ministre de l’Economie, Magloire Ngambia a quant à lui, apporté des éclaircissements sur la procédure de privatisation de Gabon Télécom. Sur ce point précis, le membre du Gouvernement a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une liquidation, mais, d’une sorte de cession de parts. Il a également assuré que le gouvernement avait pris des dispositions pour que les ayants droit soient dédommagés suivant la procédure en vigueur. Le Ministre a aussi rappelé le fait qu’un accord entre le Gouvernement et la CNSS avait déjà été trouvé pour que les retraités de Gabon Télécom puissent bénéficier des prestations. Avec un coût de privatisation de près de 40 Milliards de FCFA, Magloire Ngambia a dit que 27 Milliards de FCFA avaient déjà été dégagés pour le paiement des anciens agents de cette société. Pour ce qui concerne la disparité constatée par un élu du peuple sur la répartition des droits, le ministre a simplement demandé au député de lui faire parvenir le document qui dénoterait de cette situation afin de s’en imprégner.

Les ministres de l’Habitat, Blaise Louembé et de l’Energie Régis Immongault ont chacun, expliqué le processus engagé par l’Etat afin que le problème d’un logement décent pour tous et une eau potable à portée de tous soit effectif. S’agissant des logements, Blaise Loembé a déclaré que l’Etat avait effectivement mis à disposition du département dont il a la charge, un budget d’investissement de 58 Milliards de FCFA en 2010 pour le projet de 5000 logements par an, énoncé par le Chef de l’Etat. Sur cette question, le ministre a dit que la volonté des plus hautes autorités du pays de doter chaque gabonais d’un logement décent ou d’un terrain viabilisé devra se concrétiser. Il a par ailleurs indiqué que l’Etat n’était pas propriétaire des cabinets d’études, ni des entreprises de constructions. Pour Régis Immongault, les projets d’électrification dans des zones rurales et ceux relatifs à l’adduction d’eau se entamés se poursuivent normalement sur l’ensemble du territoire national. De même que ceux devant se réaliser en vue de la construction des nouveaux barrages hydroélectriques seront lancés dans les prochains mois.  Au terme de ces différentes auditions, le président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama s’est félicité de l’esprit de convivialité qui a régné durant cette phase d’échanges entre l’exécutif et le législatif. Exercice appelé à se tenir très souvent et ce, à condition que les uns et les autres canalisent leurs partisans lors des séances publiques de ce genre.

 

 


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le 08-06-2011 16:46

Les explications de Blaise Louembe

 Dans un entretien exclusif accordé à Gabon Matin, le Ministre gabonais de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du Développement Durable, Blaise Louembe est longuement revenu sur les raisons qui ont conduit le Chef de l’Etat à limoger l’ensemble des cadres de son département ministériel.

 

Libreville, 8 Juin 2011 (Infos Gabon) – Dans un entretien exclusif accordé à Gabon Matin, le Ministre gabonais de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du Développement Durable, Blaise Louembe... 

Gabon Matin : le cinquième conseil des ministres délocalisé qui s’est tenu la semaine dernière à Koula-Moutou vient de limoger tous les responsables des services  du département ministériel dont vous avez actuellement la charge.Que vous inspire cette lourde décision ?

Blaise Louembe : le chef de l’Etat, comme il l’a dit lui-même, a pris ses responsabilités. C e n’est pas faute d’avoir prévenu à plusieurs reprises mes collaborateurs. C’est quand même un signe important de constater que le ministre Pacôme Ruffin Ondzouga a passé, ici même dans ce ministère, quinze mois avec ces mêmes collaborateurs. Nous n’avons pas eu au gouvernement un début  de satisfaction au niveau de la politique des 5000 logements engagée par le chef de l’Etat. J’ai passé quatre mois avec les mêmes collaborateurs, je suis toujours resté dans cette situation de difficulté d’avancement des dossiers. Le chef de l’Etat a fait le constat et a certainement apprécié que le problème pourrait être ailleurs qu’au gouvernement. Il a donc pris la résolution de recommencer, de rebattre les cartes pour sortir une équipe qui est disposée cette fois-ci à suivre la politique qu’il a édicté, à savoir la politique de mise en disposition des parcelles aux opérateurs économiques qui souhaitent investir dans le secteur de l’immobilier car ils veulent que les pouvoirs publics trouvent une solution à la disponibilité des terrains.

Selon diverses sources, il nous revient, Monsieur le ministre, que vous avez souvent dénoncé l’immobilisation dont ont fait montre les différents responsables limogés.

Nous avons, au niveau du ministère, une réunion hebdomadaire. Celle-ci se tient tous les lundis. Je me retrouve en conclave avec tous les directeurs généraux et leurs adjoints ainsi que les chefs de services les plus importants. A cette occasion, nous discutons de la stratégie à mettre en place pour qu’effectivement la politique du chef de l’Etat dans notre secteur d’activités, prenne progressivement corps. Mais les lenteurs et les pesanteurs nous ont amené à constater que nous n’avons pas beaucoup décollé.

Pouvez-vous, Monsieur le ministre, revenir sur les contours de la récente réunion présidée par le premier ministre et à laquelle vous-même ainsi que vos anciens collaborateurs, à l’origine de l’immobilisation observée au sein de votre ministère, étaient conviés ?

Merci de me donner l’occasion de revenir sur cette affaire. En effet, contrairement à ce que plusieurs médias ont annoncé, votre organe de presse y compris, l’initiative de cette rencontre venait bel et bien du ministre en charge de l’Habitat que je suis. C’est moi qui, choqué par cette léthargie, cette lenteur et immobilisme, et après avoir à maintes reprises rappelé les collaborateurs à la célérité dans le traitement des dossiers, j’ai pris cette initiative. Suite donc à cet immobilisme, j’ai sollicité et obtenu du Premier ministre, chef du gouvernement, dans son rôle de chef de l’administration, de recevoir les collaborateurs et moi-même pour qu’il remonte les bretelles à mes collaborateurs car moi-même, j’avais déjà échoué dans cette mission, puisque quatre mois après ma prise de fonction, je n’arrivais pas à faire entendre raison à ces collaborateurs. Donc, j’ai sollicité l’appui de Monsieur le Premier ministre. J’ai constaté que votre reporter avait dérapé dans la restitution du compte rendu de cette audience en disant que j’aurais été convoqué et qu’à cette occasion, je me suis fait reprendre par Monsieur le Premier ministre. Il y a eu une erreur d’interprétation de sa part. Cela étant, je peux me passer de commenter cette audience.

Que comptez-vous faire maintenant pour réorganiser le ministère, notamment dans la désignation des futurs responsables administratifs ?

Le Président de la République a été clair dans les choix des prochains collaborateurs. Ce n’est pas à moi de les choisir. C’est à lui et à lui seul que revient ce privilège de nommer ces futurs responsables à ces fonctions. Moi aussi, je suis en train d’attendre du chef de l’Etat les prochains collaborateurs qui me seront envoyés et qui, je l’espère, répondront de façon efficaces et rapide à la stratégie qu’il aura édicté et qu’il attend de ce Ministère. Mais là aussi, si les prochains collaborateurs ne donnent pas satisfaction à la politique du chef de l’Etat dans les meilleurs délais, je me ferai fort de les ramener, comme les prédécesseurs, auprès du Premier ministre ainsi qu’auprès du Président de la République, pour  qu’ils leur remontent les bretelles.

Vous savez, Monsieur le ministre, que parmi ces collaborateurs qui ont été limogés, il y a des techniciens maison. Que vont-ils devenir ?

On n’a pas dit que tous ces anciens responsables vont être au chômage. On dit qu’ils sont remis à la disposition de la fonction publique. Maintenant, en rebattant les cartes, on va regarder quelles sont les brebis galeuses, quels sont les gens qui sont à l’origine des blocages que nous venons de dénoncer, quels sont les gens qui tiraient le ministère vers le bas et qui empêchaient la mise en œuvre de la politique de l’Emergence préconisée par le chef de l’Etat. Toutes ces personnes-là vont être retirées du système. Mais toutes les autres qui n’ont aucun problème particulier seront responsabilisées, soit dans les dossiers pour lesquels elles avaient jusqu’à présent la gestion, soit dans d’autres secteurs tout aussi importants. Je  vous raconte cette petite anecdote. Je disais toujours à mes collaborateurs, que lorsque j’étais au ministère des finances, Jésus Christ renaissait aujourd’hui et qu’il est et qu’il travaillait au ministère des finances, il n’aurait pas beaucoup d’adeptes car ce département est présenté, de nos jours et par beaucoup de nos concitoyens comme étant l’administration où on rencontre les plus grands corrupteurs de notre pays. C’est la même chose actuellement pour le ministère de l’habitat. Ces personnes, il faut les responsabiliser en leur donnant l’opportunité de montrer de quoi elles sont capables dans la mise en œuvre de la politique de l’Emergence. Même si nous ne pratiquons pas la chasse aux sorcières, nous n’allons pas non plus demander aux techniciens de l’Habitat de croiser les bras. Le chef de l’Etat à tapé du poing sur la table. C’est, je le crois, le moment pour les spécialistes de notre Ministère,  de montrer tout leur savoir faire. Ils doivent donc donner des gages qu’ils sont disposés à retrousser les manches afin de rendre visible sur le terrain cette volonté présidentielle. Je souhaite que ces différents techniciens comprennent que c’est grâce à leur travail et à leur disponibilité que la politique des 5000 logements par an préconisée par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba prendra progressivement corps.

Est-ce que la décision concerne aussi tous les responsables provinciaux ?

C’est toujours les agents qui ont une responsabilité. Cette décision part du chef de service, au directeur adjoint, au directeur général adjoint, au secrétaire général ainsi qu’à ses adjoints. Les inspecteurs sont aussi concernés par cette mesure. En tout cas, cette décision concerne tous ceux qui ont une responsabilité. L’inspecteur des services est aussi touché par cette mesure.

Cela veut donc dire que votre ministère n’a que deux responsables aujourd’hui ?

Oui, effectivement, je suis le seul Ministère, à ce jour, qui n’a qu’un seul fonctionnaire responsabilisé, en l’occurrence le nouveau Secrétaire Général, Daniel Tchibinda.

Allez-vous fixer des objectifs par programme à chaque responsable désigné ?

Il est nécessaire, et je suis d’avis avec vous, que nous mettions en place un plan d’habitat, qui va s’appuyer sur une nouvelle stratégie avec des politiques publiques clairement définies.

Cette politique s’appuiera sur des objectifs à atteindre pour que, cette fois-ci et plus que par le passé, chaque directeur général et chaque fonctionnaire aient une feuil de route avec des objectifs à atteindre dans un temps déterminé. Je ne pense pas que c’est le ministre qui doit aller dans la forêt pour couper les arbres et planter les piquets. Nous sommes des politiques, nous donnons la ligne à suivre et c’est aux techniciens de les mettre en œuvre. Naturellement, cela doit cadrer avec des hautes orientations du Premier ministre et du Président de la République.

Voulez-vous tirer une conclusion au terme de notre entretien ?

Je souhaite que les agents en charge du Ministère de l’habitat se ressaisissent. Le chef de l’Etat a tapé du poing sur la table, c’est donc le moment de se réveiller et de travailler d’arrache-pied pour montrer que le Président qui s’est fâché attend un travail qui doit se faire dans les meilleurs délais possibles. Dans cette perspective, si ce travail est bien fait, la prochaine fois le chef va nous encourager par des applaudissements nourris et non plus par des coups  de poing sur la table. J’invite donc tous les agents du ministère de l’Habitat, aussi bien ceux qui ne sont pas mouillés ou compromis dans les réseaux de corruption et qui ont un intérêt à ce que  leurs différentes carrières se déroulent normalement, à se mobiliser de nouveau. J’invite aussi, dans le même temps, les agents qui auraient été à tort indexés comme étant des agents faisant partie d’un réseau de corruption à changer d’avis et à se remettre à l’ouvrage pour que la politique de l’Emergence voie le jour. Il s’agit notamment du projet de construction de 5000 logements annoncé par le chef de l’Eta“.

 


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le 08-06-2011 16:42

Opération nettoyage par la Mairie de Libreville…

Le maire de la commune de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane a procédé dimanche dernier, au lancement de l’opération de nettoyage de la ville, dans le cadre de la journée de l’Environnement.

 

L’hôtel de ville, le bassin versant de Derrière l’Assemblée Nationale, le Rond-point de la paix, Kinguélé et de l’échangeur de Lalala aux feux tricolores, tous ces points ont constitué la première étape de cette opération.

 

Douze sites ont été inventoriés par la Direction générale de l’Environnement de la mairie de Libreville. Définissant l’intérêt de cette opération, le maire Ntoutoume Emane a souligné que l’institution qu’il a la volonté de bien faire en vue de répondre positivement à l’appel du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba qui, dans sa politique de l’Emergence souhaite que Libreville soit une ville propre , conviviale et ou il fait bon vivre.


‘’ Je pense que nous disons pas que nous allons faire débarrasser  notre commune de toutes ces zones d’ombre, ce n’est pas possible, mais nous faisons ce que nous disposons’’, a indiqué le premier magistrat de la ville. Celui-ci a rappelle que lors  de la rencontre avec les leaders politiques, le président de la République lui avait demandé surtout faire pour que Libreville soit aussi ville verte. ‘’Je crois qu’on va faire pour que nous puissions ensemble répondre positivement à l’appel du chef de l’Etat faire de notre capitale une ville propre, conviviale, une ville aussi verte’’, a-t-il ajouté, sollicitant le concours de tous, notamment des mairies d’arrondissement qu’il avait récemment équipées en matériels de nettoyage.

 

Pour lui, dans la perspective de la Coupe d’Afrique  des nations (CAN 2012), les équipes municipales doivent encore se remobiliser pour que Libreville soit de plus en plus belle de sorte que nos concitoyens soient fiers d’elle, qu’il n’a pas manqué de solliciter leur aide pour que la mairie puisse mieux répondre aux soucis de tous. ‘’Les populations doivent se rendre compte que nous essayons de faire ce que nous pouvons avec les moyens modestes dont nous disposons’’ a-t-il dit.

 

Par ailleurs, le maire de Libreville a saisi cette opportunité pour remercier le gouvernement de la République qui a décidé d’aider la mairie pour aménager une fourrière municipale. Il faut dire que l’objectif des autorités municipales de faire de Libreville une ville propre ne peut être atteint que si la mairie se dote de ses propres engins lourds au lieu de faire la sous traitance.
 


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le 08-06-2011 15:15

Les Panthères renouent avec la défaite

Pour leur premier test à domicile sous l’ère Gernot Rohr, les Panthères du Gabon se sont inclinées (0-1) face aux Scorpions gambiens, le 7 juin à Moanda, en match amical comptant pour la préparation à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012.
 
© D.R.
 
Les Scorpions de la Gambie ont eu raison des Panthères du Gabon, le 7 juin à Moanda, en match amical comptant pour la préparation à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012. Les Gabonais se sont inclinés 0 but à 1, alors qu’il s’agissait de leur premier match à domicile depuis septembre 2009.

Inefficaces en attaque, inexistants en milieu de terrain, les Panthères ont raté leur première période ponctuée de quelques rares occasions de but. Même scénario en seconde période, où tout le mérite est revenu aux Scorpions, bien plus organisés et jouant sans complexe, comme en première période. Et c’est donc logiquement que les visiteurs vont obtenir un penalty suite à une faute de Brou Apanga, qui se sera transformé par Demba Njogu (79e). Un score qui ne changera plus jusqu’à la fin du match.

Les Panthères ont certainement livré leur plus pâle prestation sous l’ère Gernot Rohr, qui peine à trouver son équipe-type, à quelques mois de la CAN 2012. Après deux victoires consécutives en amical, dont l’honorable 2-0 contre la RDC en février dernier, le Gabon renoue ainsi avec la défaite comme entre septembre et novembre 2010, où elle il avait concédé quatre défaites d’affilée face à l’AS Monaco, Oman, l’Arabie Saoudite et le Sénégal.
 


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