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le 26-06-2015 09:41

Des sueurs froides au dernier Conseil des ministres.

Le président de la République a tapé du poing sur la table lors du conseil des ministres du 23 Juin 2015. Origine de l’ire : la tendance de certains ministères à produire des arrêtés n’ayant pour but que de créer de la parafiscalité à leur seul bénéfice et au détriment du coût de la vie.

Le conseil des ministres du 23 Juin 2015. © DCP-Gabon

Le conseil des ministres du 23 Juin 2015.

 

Si l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) figurait au menu du conseil des ministres du 23 Juin 2015 en ceci que certaines dispositions du décret portant sur sa création ont été modifiées, Christophe Akagha Mba, ministre des Mines, de l’Industrie et du Tourisme, en a par ailleurs eu des sueurs froides : le président de la République était en colère, fustigeant le fait que pendant que le gouvernement fourni des efforts pour réduire la cherté du coût de la vie, avec des sacrifices fiscaux concernant notamment les denrées alimentaires, les matériaux de construction dans le cadre de la politique du logement ou encore les exonérations à l’importation pour les PME, certaines administrations s’amusent à créer de la parafiscalité par voie d’arrêtés ministériels.

Ainsi, le 18 mars 2015, le ministre de l’Industrie, Christophe Akagha Mba, a produit l’arrêté n°18/MMIT, attribuant à une société dénommée Intertek Government and Trade Services le marché de la mise en œuvre du «Programme d’évaluation de la conformité du Gabon». Une tâche qui consiste à vérifier que les produits à importer au Gabon sont conformes aux normes techniques, standards internationaux et réglementations nationales. Ainsi, à compter du 1er août prochain, toute exportation vers le Gabon devrait être obligatoirement accompagnée d’un certificat de conformité, émis par Intertek. «Aucune importation ne pourra être dédouanée au Gabon si ce document n’est pas présenté à la douane», lit-on dans une note, dont Gabonreview s’est procuré une copie, adressée aux importateurs par les services de Bolloré, le 9 juin dernier. La note indique que «la tarification d’un certificat de conformité serait calculée de 0,27 % à 0,54 % sur la valeur FOB (plafond minimum 300 € / maximum 7000 €) selon 3 schémas de certification». Résolument de la parafiscalité qui va induire une augmentation du coût de la vie au Gabon, mais surtout (but recherché) graisser la patte ou mettre du beurre dans les épinards du ministère des Mines, de l’Industrie et du Tourisme.

Ali Bongo, remonté, a donc instruit tous les ministères de ne plus jamais produire, sans que le conseil des ministres n’en soit à l’origine, des arrêtés n’ayant pour seul but que de créer une parafiscalité. Ainsi, il ne sera plus possible qu’un ministère édite un arrêté et appelle les opérateurs pour leur signifier de nouvelles redevances ; ce qui d’ailleurs va à l’encontre du principe en vigueur de la centralisation des caisses de l’Etat.

Selon des sources concordantes et dignes de foi, le président de la République a également tapé du poing sur la table pour fustiger le fait que certaines administrations engagent des opérateurs économiques sans se conformer aux procédures de passation des marchés publics. Ce qui, par la suite, crée des dettes introuvables dans les livres comptables de l’Etat.  A titre d’exemple, un DG peut engager un opérateur économique sur la base d’une convention non enregistrée, encore moins conforme à la loi de finances. L’opérateur va commencer les travaux, livrer du matériel ou entamer sa prestation de service. Pour se faire payer, il faudra ensuite une procédure de régularisation du marché, très fastidieuse. Ce qui met à mal les finances de l’Etat, la dépense n’ayant pas été budgétisée en amont ou n’ayant pas respecté les règles de passation des marchés. Ali Bongo a donc mis en garde les membres du gouvernement, leur indiquant que des enquêtes sont en cours dont les rapports seront absolument pris en considération et les coupables punis.

 

Source: GR 

 


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le 25-06-2015 12:17

Développement du secteur privé : La DGBFIP au contact des PME

La direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP) initie, le 25 juin courant, une rencontre avec les petites et moyennes entreprises (PME) locales.

 

Prévue pour se tenir à la Chambre de commerce le 25 juin courant, une rencontre réunira plus de 350 petites et moyennes entreprises nationales autour du directeur général du Budget et des Finances publiques (DGBFIP), en présence du ministre en charge des PME, Gabriel Tchango. Organisée dans le cadre de l’exécution du budget 2015, qui consacre la mise en œuvre effective de la budgétisation par objectif de programmes (BOP), cette rencontre se veut un échange franc entres les patrons de PME et l’administration publique. «Ils me diront ce qu’ils reprochent à l’Etat et je leur dirai également ce que l’Etat leur reproche, pour que nous regardions tous vers l’avenir, pour une meilleure collaboration», a récemment indiqué Jean Fidèle Otandault, selon qui les stratégies mises en place jusqu’à lors, qui étaient supposées venir en aide aux petites boîtes privées nationales, n’ont pas marché en raison du climat de méfiance née du traitement réservé à la dette intérieure conjugué à l’absence de responsabilité de plusieurs entreprises.

Initiée alors que diverses rencontres ont déjà eu lieu, sans que rien n’ait permis d’aider véritablement les PME locales, cette rencontre se donne pour objectif de rompre avec la réticence des pouvoirs publics et des banques, qui rechignent de plus en plus à prêter. Pour Jean Fidèle Otandault qui n’entend pas éluder «les questions qui fâchent», «ce sera l’occasion de décliner (sa) vision des PME-PMI dans le contexte actuel, les attentes de l’administration dont (il a) la charge et de voir dans quelle mesure nouer avec ces dernières un partenariat viable». Il s’agira notamment de proposer aux PME une «Charte de l’entreprise citoyenne». La rencontre vise également à «vulgariser le nouveau système de management de l’action publique, communiquer sur les nouvelles modalités d’exécution du budget, présenter aux PME-PMI les mesures prévues par l’administration publique pour leur meilleure prise en compte dans la gestion de la commande publique».

 


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le 23-06-2015 13:35

Rémunération des agents de l’État : Le gouvernement s’imprègne du nouveau régime

En prélude à la présentation officielle du nouveau système de rémunération des agents publics de l’État, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative en a exposé, le 21 juin dernier, ses articulations à ses collègues du gouvernement.

Conclave des membres du gouvernement concernés. © D.R.

Conclave des membres du gouvernement concernés.

 

C’est le 26 juin prochain que les agents publics seront édifiés sur les améliorations apportées par le nouveau système de traitement au sein de la Fonction publique. Auparavant, le ministre de la Fonction publique a trouvé judicieux de restituer les conclusions à ses collègues afin de leur permettre de mieux en saisir les particularités et innovations.

Ce nouveau système salarial, attendu par l’ensemble des agents publics le 25 juillet prochain, devrait permettre de corriger les inégalités, le manque de performance, l’absence d’attraction et de compétitivité de l’administration. «Le nouveau système doit, non seulement, procéder à un traitement du Smig, mais également, garantir une rétribution différenciée de l’ancienneté et des performances individuelles», a indiqué Jean Marie Ogandaga, relayé par le quotidien L’Union. Soulignant que, dans un premier temps, il s’est agi de réaménager la grille de rémunération afin de rendre opératoires les grades, il a précisé que la système de rémunération va passer d’un système de grille unique à un système de pluralité de grilles, en fonction des spécialités. «Pour mener à bien cette action, il est indispensable, de réviser plusieurs textes législatifs et réglementaires, qui constituent le fondement de tout système de rémunération».

Selon Jean Marie Ogandaga, le nouveau système prend en compte le revenu minimum à 150 000 francs, ainsi que la revalorisation des faibles rémunérations. Ce qui aura un effet immédiat sur les pensions de retraite directement indexées sur le solde indiciaire. «Le NSR sera basé sur les principes d’équité, d’attractivité, de compétitivité et de performance individuelle et collective. Il présentera plusieurs grilles composées de grilles sectorielles prenant en compte la particularité de certains emplois et d’une grille rémunérant les agents des autres secteurs d’activité en fonction de leurs spécificités», a-t-il souligné.

Lors des négociations salariales pouvoir/syndicats de décembre dernier, les responsables syndicaux avaient exprimé des besoins que le gouvernement avait jugé excessifs, notamment un Smig à 300.000 francs un point d’indice de 150 points supplémentaires et de la valeur indiciaire à 1500 francs, la réduction de la durée de la carrière de 37 à 20 ans ainsi que le relèvement et le nouveau mode de calcul de la pension retraite.

 

Source: GR 

 


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le 17-06-2015 10:41

Jean Ping va-t-il intégrer l’Union nationale ?

Certains de ses amis et proches le lui suggèrent, l’Union nationale (UN) étant le navire-amiral de l’opposition, mais l’ancien président de la Commission de l’Union africaine serait boudé par le «clan Myboto» et le «clan Oyé Mba» en raison de ses liens très forts avec le mouvement des Souverainistes. 

Jean Ping, entre deux leaders de l’UN (Eyéghé Ndong et Myboto), lors de l’annonce du départ de Jacques Adiahénot du PDG. © D.R.

Jean Ping, entre deux leaders de l’UN (Eyéghé Ndong et Myboto), lors de l’annonce du départ de Jacques Adiahénot du PDG.

 

En février 2014, Jean Ping annoncait son départ du Parti démocratique gabonais (PDG) à la faveur et au cours d’un séminaire organisé par les Souverainistes – un «courant» non statutaire de l’Union nationale (UN) dont les principaux animateurs sont les universitaires Fabien Mbeng Ekorezock, coordonnateur général, et Joseph John Nambo, ainsi que Francis Aubame, Radegonde Djenno, Michel Ongoundou Loundah, Michel Delbrah, Thierry Nang et Annie-Léa Méyé. Or, ce groupe de cadres de l’UN qui, bien que se revendiquant toujours de ce parti, ont des positions tranchées vis-à-vis de la gouvernance actuelle du parti, incarnée par Zacharie Myboto. De même, indique une des figues de proue de l’UN, ce groupe a cessé de se rendre au siège du parti depuis plusieurs mois. Selon un membre du directoire de l’UN, «les Souverainistes sont en fait en rupture avec le parti». Invités à prendre part au Forum organisé par leur parti le 6 juin dernier, certains d’entre eux ont, avec courtoisie, refusé de s’y rendre et d’autres d’y prendre la parole.

Jean Ping peut-il donc rejoindre les rangs de l’Union nationale sans offusquer les dirigeants du mouvement des Souverainistes, et peut-il continuer à se faire accompagner par les Souverainistes sans frustrer durablement Zacharie Myboto et Casimir Oyé Mba ? Ou alors va-t-il parvenir à réconcilier les deux blocs ? «Parce qu’il s’agit effectivement aujourd’hui de deux blocs distincts, et Ping aura beaucoup de mal à les remettre ensemble», affirme le même membre du directoire de l’Union nationale. «La crise entre le directoire actuel du parti et les Souverainistes est plus profonde qu’on ne le croit, bien que les positions des Souverainistes ne soient pas, jusqu’ici, portées à la connaissance de l’opinion», ajoute l’intéressé qui, pessimiste, estime que «pour Ping, ce sera ou l’Union nationale, ou les Souverainistes».

«Jean Ping qui s’impose, après le décès d’André Mba Obame, comme l’adversaire le plus sérieux du candidat du pouvoir, doit pouvoir ramener les uns et les autres à de meilleurs sentiments ; sinon son combat pour l’alternance aura du plomb dans l’aile», souligne un professeur de sociologie de l’Université Omar-Bongo de Libreville. «En tout cas, s’il est conscient que l’Union nationale est, à l’heure actuelle, le plus grand parti parmi les forces de l’alternance, il se doit de l’intégrer», conclut le sociologue.

Depuis sa démission du PDG il y a bientôt un an et demi, l’ancien chef de la diplomatie gabonaise n’a pas pris la carte d’un autre parti politique. C’est en tant que personnalité et membre fondateur qu’il a signé la Charte du Front de l’Opposition pour l’alternance, ce regroupement recevant à la fois, en son sein, des personnalités et des partis. Or, à la différence de l’Union des forces de l’alternance (UFA) et de l’Union des forces du changement (UFC) qui sont reconnues par le ministère de l’Intérieur en tant que groupements politiques, le Front de l’opposition pour l’alternance ne dispose pas d’une reconnaissance légale. Lorsque son candidat sera choisi, il n’aura vocation qu’à être un candidat indépendant ! «Jean Ping doit donc intégrer un parti légalisé, et le meilleur pour lui serait l’Union nationale», ainsi que l’y inviterait un des membres du directoire de ce parti. Cela apaiserait-il la frustration, voire la colère, des Myboto et Oyé Mba ? That is the question.

 

Source:GR 

 


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