Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 08-06-2013 18:16

Quatrieme anniversaire du feu President Omar Bongo Ondimba

 Voila deja 4 ans que la mort a ôté aux friakas un des nôtres! après de loyaux services rendus pour la cause de ses compatriotes et du monde entier.

 

 

 

La Federation PDG-Russie et Europe de l'Est garde de très bons souvenirs de ce Monsieur que nous nous plaisions d'appeler ''La paix'' eu égard a sa capacité de débloquer des situations qui paraissent ardues par le seul biais de son discours convaincant et de sa diplomatie.Celui-ci a demeuré son arme de prédilection dans tous les fronts auxquels il a été engage.tous ses conseils allaient dans ce sens.Pour lui, seul, le dialogue dans une rhétorique résout le problème.Pour toutes ces raisons, ayons une pensée pieuse pour ce Grand Homme d’État, quelque soit nos origines ethniques et appartenances politiques et religieuses!
Que son âme repose en paix.

 


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le 08-06-2013 12:50

Les philippiques de Jonas Moulenda : du PM au PR

Juste quelques semaines après avoir adressé un long billet au chef du gouvernement gabonais, Raymond Ndong Sima pour marquer son désarroi et sa stupeur face à la normalisation des crimes dits rituels au Gabon, le besoin pour Jonas Moulenda, spécialiste des faits divers du quotidien L’Union, de réitérer le même exercice à l’endroit du président Ali Bongo Ondimba vient de se traduire dans les faits. Un texte qui vaut le détour.

 

 

Hors du pays depuis plus d’une semaine tout en s’informant des réalités et du quotidien des Gabonais durant son absence, le président Ali Bongo Ondimba, Internaute natif, saura trouver dans la lettre de Jonas Moulenda toute l’expression du malaise de la société gabonaise, malgré le haro du peuple et les discours des dirigeants, quant à la permanence des crimes dits rituels.

 

L’acte de trop, selon le journaliste, ayant conduit à cette prose à l’adresse du numéro un  Gabonais, serait la découverte, le 4 juin 2013 au centre Basile Ondimba, d’un sac d’organes humains. Plus besoin de discours. Le peuple gabonais réclame des actions urgentes pour juguler ce phénomène qui plonge le pays dans la terreur et fait passer ses habitants pour des cannibales d’un autre âge. Comme souvent, pour étayer ses thèses et ses inquiétudes, le journaliste fait usage des proverbes de la sagesse de son grand-père, à la fin de chaque fin de paragraphe. Un exercice de style, il faut le reconnaitre, qui donne à ce texte le caractère didactique et incisif d’un conseil de vieillard.

 

Intégralité de la lettre, titrée «Insécurité»

 

Monsieur le Président,

 

Il y a deux semaines, j’avais écrit au Premier ministre au sujet de l’insécurité galopante qui règne ces derniers temps dans notre pays. Si je monte encore au créneau, ce soir, à travers cette lettre c’est parce que je constate que les choses vont de mal en pis. Mon grand-père disait : «Si tu vois le poisson sortir de l’eau, c’est qu’il fait chaud dedans».

 

Monsieur le président, j’ai été horrifié et estomaqué aujourd’hui de voir, à Oloumi, un sac contenant des organes humains. Cette découverte macabre est la confirmation d’un malaise et d’une évidence. Notre pays est très malade de crimes rituels. Il est urgent d’attendre de vous une action plus résolue pour mettre le holà à cette pratique abominable qui avilit notre pays.

 

Cela implique des sanctions sévères à l’encontre des commanditaires et exécutants de ces crimes pour décourager d’autres velléités dans ce sens. Aussi longtemps qu’une chape de plomb protégera les criminels, ceux-ci se vautreront dans l’abomination. «Tant que le singe ne te verra pas brandir la tête de son semblable, il n’aura pas peur de toi», disait mon grand-père.

 

Monsieur le Président, les mauvaises langues disent que les adeptes de cette pratique sont pour la plupart tapis dans les arcanes du pouvoir. Aujourd’hui, beaucoup de citoyens fuient même certains hommes politiques lorsque ceux-ci les abordent. Mais ils ont raison d’être méfiants vis-à-vis d’eux ! Ils se disent qu’ils les approchent pour les faire zigouiller et prélever sur eux les fameuses pièces détachées. C’est une méfiance légitime et justifiée. Je me souviens d’ailleurs de cette sagesse de mon papy, qui disait : «Le léopard ne salue pas la gazelle, si ce n’est pour sucer son sang».

 

Ce qui me choque c’est que certains citoyens qu’ils font zigouiller font partie de ceux qui les avaient portés au pinacle. C’est donc à la fois ingrat et méchant de leur part ! Finalement, mon grand-père n’avait pas tort, lui qui disait : «La forêt avait prêté le bois à la hache pour fabriquer son manche mais en retour, la hache est allée abattre la forêt». Les citoyens qui sont assassinés régulièrement jouent un rôle important dans la société. Si les hommes politiques déciment la population je touche du bois qui va encore les voter ?

 

Malgré votre détermination, force est de constater qu’il existe encore une liste de citoyens qui ne peuvent pas être inquiétés par la justice. Comment comprendre que des individus sur lesquels pèsent de lourdes charges continuent à se la couler douce ? Il me semble que nos prisons ne sont faites que pour les auteurs de larcins. Celui qui vole un coq a, en effet, dix fois plus de …malchance d’être envoyé au gnouf que celui qui aura fait assassiner son semblable. Tout compte fait, mon aïeul avait raison de dire que «la justice est comme une toile d’araignée ; elle n’attrape que de petits insectes».

 

Si un haut dignitaire est mêlé dans un crime rituel, il doit être envoyé au gnouf. Le faire ne serait pas lui manquer de respect. Je me souviens encore de cette sagesse de mon grand-père, qui disait : «Si la barbichette était un signe de respect, on n’enverrait pas le bouc à l’abattoir». D’ailleurs, la Déclaration universelle de droit de l’homme et du citoyen à laquelle notre pays a souscrit stipule en son article 7 que tous les citoyens sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Mais pourquoi, diantre, assiste-t-on à une justice ségrégationniste ?

 

Le Gabon émergent que vous voulez passe aussi par une justice forte et des prisons qui ne doivent pas être peuplés que des voleurs de poules et de sacs de riz, non ? Plusieurs de vos collaborateurs sont cités dans des crimes rituels. A quand leur jugement ? Ce que je ne comprends pas c’est qu’ils continuent à occuper des postes de responsabilité alors qu’ils devaient démissionner pour se mettre à la disposition de la justice.

 

Dois-je comprendre par là qu’ils sont intouchables parce qu’ils militent au sein du parti au pouvoir ? La Garde des Sceaux nous rebat les oreilles avec des discours de fermeté, qui sonnent comme du chantage. Les crimes rituels ont-ils cessé pour autant ? Mais ce n’est pas avec les seuls discours que la justice parviendra à dissuader les criminels. Mon grand-père disait : «On n’effraie pas le cadavre avec un drap blanc».

 

Ce qui me choque c’est qu’elle se complait à pratiquer le déni, déclarant que les journalistes font du sensationnel. Le sac des pièces détachées retrouvé aujourd’hui à Libreville est-il une invention des journalistes ? Si la Garde des Sceaux ne peut pas faire le travail pour lequel vous l’avez appelée au gouvernement parce que la robe de ministre est trop ample pour elle, qu’elle ne cherche pas des boucs émissaires ailleurs. Son langage est digne d’une fuite en avant. Encore une sagesse de mon aïeul : «Quand la tortue est dépassée par la marche, elle accuse la route de marcher».

 

Depuis le début de fameuses sessions criminelles, combien de commanditaires de crimes rituels ont-ils été envoyés au gnouf ? Pourtant, mon ami Pendi Bouyiki a besoin de la compagnie là-bas en prison pour papoter. Monsieur le Président, tout porte à croire que les politiques ne lâchent jamais leurs compagnons parce que craignant des éclaboussures. Mon papy disait : «Deux animaux à écailles savent où se mordre».

 

Certains hommes politiques se comportent comme si les postes qu’ils occupent sont des titres fonciers. Ils veulent s’y accrocher à n’importe quel prix, quitte à recourir aux sacrifices humains. Finalement, mon grand-père avait raison, lui qui disait : «L’homme qui se noie s’accroche à tout, même à un serpent». Mais l’image du pays est salie par des politicards au nombrilisme à fleur de peau !

 

Vous ne devez pas rester motus et bouche cousue. Il est de votre intérêt de prendre les choses en main, les citoyens vous jugeant à l’aune de vos exigences. Si vous ne faites rien d’ici à 2016, le pays sera considérablement dépeuplé. Peut-être, certains de vos électeurs seront-ils dépecés par ces criminels sans scrupule. En réalité, ils ne vous rendent pas un bon service. Il y a lieu de ne plus leur confier des postes de responsabilité, même s’ils vous soutiennent. Mon papy disait : «Même si le joueur de tam-tam a bien fait les funérailles, on ne peut pas lui donner l’héritage du défunt».

 

De par vos fonctions, vous êtes le garant de la stabilité et de l’unité nationale. On ne doit pas sacrifier la paix sociale sur l’autel des intérêts égoïstes d’un groupe d’individus. Chaque fois que vous les verrez, ne manquez pas de leur rappeler que s’ils sont des roitelets aujourd’hui à cause des parcelles de pouvoir qu’ils occupent, ils pourront devenir vulnérables demain quand ils ne seront plus aux affaires. C’est encore mon grand-père qui disait : «Quand l’eau monte, les poissons mangent les fourmis. Quand l’eau baisse, les fourmis mangent les poissons».

 

Monsieur le président, j’ai juste voulu attirer votre attention sur un problème porteur des troubles et des tensions. Car, le proverbial garçon né et élevé à la campagne que je suis a appris à tendre une oreille attentive aux bruits de la nature et à décrypter certains signaux. Si vos collaborateurs gênés aux entournures décident de me crucifier, je n’en serai pas étonné. «La vérité est comme du piment ; si on vous le jette à la face, vous vous frotterez les yeux».

 

 Jonas Moulenda

 


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le 08-06-2013 12:32

L'actualité gabonaise du moment examinée par le PDG

En réunion le 5 juin, le secrétariat exécutif du Parti démocratique gabonais a examiné l’air du temps et s’est principalement penché la réouverture du pont de Kango, les problèmes des transports et de la vie chère mais aussi et surtout les crimes dits rituels. Un communiqué a été publié au terme de ce conclave, ci-après condensé.

 

 

Parmi ces formations politiques, l’on dénombre le parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) dont le secrétariat exécutif s’est réuni le 5 juin 2013. Trois points figuraient essentiellement à l’ordre du jour : la situation économique nationale, les crimes rituels et le traitement de l’information par certains médias locaux.

 

Le PDG s’est félicité de «la réouverture du pont de Kango, épine dorsale de notre économie, sur la nationale 1», notant au passage et «avec satisfaction la bonne tenue des indicateurs macro-économiques du pays», tout en relevant «les insatisfactions des populations qui s’expriment de plus en plus, aussi bien dans leur quotidien, sur l’emploi que sur les infrastructures socio-économiques».

 

Dans ce contexte d’évaluation, le secrétariat exécutif du PDG a exhorté le gouvernement à appliquer les instructions du président de la République dans la mise en œuvre de son projet de société, traduit dans le plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Notamment en ce qui concerne l’emploi, les transports, les infrastructures routières et ferroviaires, l’eau, l’électricité, la justice sociale et la sécurité.

 

Dans l’air du temps, les crimes rituels n’ont pas échappé au secrétariat exécutif de la formation politique au pouvoir. Le PDG n’a pas manqué de marquer son dépit face à la recrudescence de ce phénomène, malgré l’engagement du président de la République et de son épouse qui a pris part à la marche pacifique du 11 mai 2013. «Ce phénomène s’accentue et prend des dimensions inquiétantes», a noté l’organe exécutif du PDG qui a requis la plus ferme condamnation de «ces actes barbares, d’une atrocité effroyable qui narguent le principe de la vie humaine, considérée dans nos cultures comme étant sacrée et fondamentale pour l’harmonie de la société». A ce sujet, le PDG invite les parents à la vigilance et demande au «gouvernement de mettre hors d’état de nuire les bandits de grands chemins qui écument encore les quartiers et les rues de notre pays, de rendre justice dans la transparence, l’équité et la sérénité afin que tous les commanditaires, auteurs et complices soient punis de la manière le plus rigoureuse qui soit».

 

En dernier lieu durant la réunion, le PDG s’est offusqué de ce que certains médias locaux font rimer leur liberté d’expression avec la calomnie et la diffamation. La formation politique fustige de ce fait ce type de comportement qui a poussé certains médias à manquer de respect à la personne du président de la République, première institution du pays. Dès lors, le parti au pouvoir invite les journalistes à faire preuve de plus d’éthique et de déontologie dans l’exercice de leur profession.

 

Source : GABONREVIEW

 


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le 08-06-2013 12:22

Le Gabon vient de créer un 14ème parc national

Après la création de 13 aires protégées en 2002, à l’initiative du défunt Président Omar Bongo Ondimba, le Gabon vient de décider la création d’un 14ème parc national. Situé à Lekeye, petit village non loin de Bongoville dans la province du Haut-Ogooué, cette nouvelle aire protégée rentre dans le cadre de la politique de développement durable, pilier important du Gabon Vert.

 

 

La forêt bordant le petit village de Lekeye dans le département de la Djouori-Agnili, est officiellement devenue une aire protégée, propriété exclusive du gouvernement gabonais.

 

Le processus ayant abouti au classement de cette forêt comme parc national, aura duré six ans. Six ans au cours desquels des experts du ministère des Eaux et Forêts, en concertation avec les représentants des populations de Lekeyeet les administratifs locaux, ont étudié les contours de ce dossier jusqu’à en décider la validation, car répondant à tous les critères permettant d’en faire une aire protégée.

 

Ce sont donc 12.800 hectares de la forêt de Lekeye qui ont été choisies pour leur faune et leur flore d’une richesse et d’une diversité exceptionnelles.

 

A l’heure actuelle,d'autres sites attendent l'aboutissement des études en vue de leur classement comme aires protégées. Parmi les sitesEvaro dans le Moyen-Ogooué avec 224.951 hectares, le complexe Ogooué-Léconi-Sébé, dans le Haut-Ogooué, avec 97.380 hectares, Iboundji dans l'Ogooué-Lolo et ses 4 000 hectares. Ce processus de protection des forêts rentre dans le cadre de la politique de développement durable du Gabon qui souhaite faire de 17% de son territoire national un patrimoine protégé et préservé pour les générations futures.

 


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