Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 01-05-2011 14:04

VOEUX DE LA FÉDÉRATION PDG RUSSIE ET EUROPE DE L'EST


 

 


 
A l'occasion de la fete du Travail, La Fédération PDG Russie et Europe de l'Est par l'entremise de son Secrétaire Fédéral Le Camarade Louis Innocent ENIE souhaite à tous les travailleurs et leurs proches une bonne fete et une réussite totale dans leurs entreprises.
 
 


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le 01-05-2011 13:56

VOEUX DE LA FÉDÉRATION PDG RUSSIE ET EUROPE DE L'EST


 

 


 
A l'occasion de la fete du Travail, La Fédération PDG Russie et Europe de l'Est par l'entremise de son Secrétaire Fédéral Le Camarade Louis Innocent ENIE souhaite à tous les travailleurs et leurs proches une bonne fete et une réussite totale dans leurs entreprises.
 
 


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le 30-04-2011 21:55

David Ella Mintsa, du pluralisme politique à “Pluriel”


Directeur Général de la Radio Télévision Gabonaise, Chaîne 1, David Ella Mintsa a entamé ce qui, d'après lui, doit être un changement radical pour la télévision publique du Gabon. Dans un entretien exclusif pour gaboneco, il dévoile les grands axes de développement de la première chaîne de l'audiovisuel national, revenant sur un certain nombre de polémiques et de critiques, notamment sur l’émission “Pluriel”.
 
© Davis Ella Mintsa, Directeur Général de la RTG1
 
Sur la programmation de la RTG1

«Nous avons fait le choix de développer une nouvelle grille de programmes, aménagée pour susciter plus d'intérêt pour la RTG1. Le Premier objectif est l'amélioration de l'offre de contenu. Nous entendons mettre l'accent sur trois points essentiels : l'information, le sport et le divertissement.»

«Vingt ans après l'éclosion du pluralisme politique, il est important que les Gabonais aient accès à une information diversifiée. Avec des émissions comme “Agora”, “La Grande Interview” ou “Pluriel”, nous avons voulu développer le débat contradictoire. Dans cet esprit, afin de tendre vers l'information en continu, le journal est passé de 3 à 8 éditions quotidiennes avec l'apport de modules de 10 minutes entre les grands journaux traditionnels.»

«Nos contraintes budgétaires ne nous permettant pas de diffuser à la fois la Champions League et les Championnat National, nous avons estimé que la multiplicité des canaux de réception permettait aux Gabonais de suivre les matchs internationaux sur d'autres chaînes. Aussi nous avons fait le choix, depuis deux ans, de jouer notre rôle de chaîne publique en privilégiant nos équipes nationales afin de donner aux joueurs plus de visibilité avant la CAN 2012.»

«C'est cette même logique qui nous pousse à développer l'offre de divertissements en mettant l'accent sur la promotion de la culture et de la musique gabonaises. Nous somme une télévision généraliste, alors nous avons créé des émissions susceptibles de plaire aux diverses tranches d'âge de la population : “Vibes”, pour nos jeunes et leur culture urbaine qui mérite une meilleure visibilité, “Saga Africa” pour la promotion de la musique plus traditionnelle, “Espace jeunes”, etc.»

«Afin de nous ouvrir à un public plus large et de permettre aux gabonais expatriés de conserver un lien fort avec leur pays, nous avons négocié notre présence sur le bouquet Canal Horizon en échange de services RTG afin de ne pas avoir à faire de sacrifices financiers. En France, nous avons obtenu d'être présent sur les bouquets Internet de Free et d'Orange pour un abonnement au prix modique de 6 € par mois. Ainsi, nos compatriotes peuvent suivre notre chaîne en direct et rester informés sur ce qui se passe dans leur pays.»

Sur les reproches faits à la RTG1

«En 1959, le Gabon était très avant-gardiste en créant une chaîne de télévision et une radio nationales. Mais cinquante ans plus tard, nous n'avons toujours pas développé de véritables filières de formation dans ces domaines et nous faisons face à un déficit incontestable en ressources humaines. C'est sans doute la principale raison pour laquelle il est difficile de soutenir la comparaison, en terme d'animateurs et de journalistes, avec certaines chaînes étrangères. Cameroun TV, par exemple, n'a été créée qu'en 1985 mais s'est accompagné d'écoles spécialisées et aujourd'hui, nous devons y former les techniciens de la RTG. Il faut pourtant reconnaître de gros efforts. Depuis deux ans, une véritable volonté de palier à cette lacune est insufflée par la Présidence. Vingt jeunes journalistes ont été formés il y a quelques mois, qui ont aujourd'hui intégré les effectifs de nos rédactions et plus généralement, un travail de longue haleine est en cours pour développer une politique de formation ambitieuse.»

«La RTG souffre d'un déficit d'image lié à son engagement, ancien déjà, à diffuser des émissions politiques. On lui colle une image de chaîne pro-gouvernementale. Pourtant, nous faisons des efforts réels pour équilibrer, autant que possible, les temps d'antenne, et cela s'est traduit par des résultats concrets durant les dernières élections. Les contenus eux-mêmes on considérablement évolués avec l'arrivée de véritables débats contradictoires. Mais les mentalités ne changent pas aussi vite que nous le voudrions. Il nous est très difficile d'avoir des invités sur nos plateaux. Même lorsque nous obtenons leur accord, il arrive souvent qu'ils ne viennent pas le jour de l'enregistrement de l'émission. Et cela est vrai pour les opposants comme pour certains membres du gouvernement. Plutôt que de se concentrer sur la critique permanente, nous appelons ceux qui disposent de la parole publique à avoir le courage de venir s’exprimer à la télévision. Les journalistes ne feront jamais seuls la télévision gabonaise.»

«L'aspect "vieillot" de nos émissions tient, lui, du préjugé. L'image de la chaîne a fortement bougé. Les décors ont évolué aussi, même si nous n'avons pas, loin s'en faut, les moyens de certaines grandes chaînes européennes. Si le téléspectateur "zappe" d'un simple clic de la RTG à TF1, il est certain que nous ne faisons pas le poids. Seulement TF1 dispose d'un budget mille fois supérieur au nôtre et ça ne peut que se sentir. Le marché publicitaire local, indispensable au développement de la télévision, est très étroit et la seule subvention gouvernementale ne peut pas rivaliser avec les marchés publicitaires des pays du Nord.»

«Enfin, nous devons faire face à un manque de structuration de la production audiovisuelle nationale. Normalement, une chaîne comme la nôtre devrait pouvoir se concentrer sur sa fonction principale, la diffusion de programmes. Hors, pour fonctionner, nous devons cumuler tous les métiers habituellement dévolus à des entreprises spécialisées : l'entretien du réseau, la publicité, la radio, la production… Il est très difficile d'être aussi performant sur tous les tableaux ! Lowano TV, par exemple, ne fait que de la production, ce qui leur donne un avantage certain en terme d'efficacité. Chaque fois que nous le pouvons, nous diffusons leurs programmes. Mais il faudrait d'autres sociétés de productions afin de pouvoir offrir une plus grande variété d’émissions… et des moyens pour les acheter. Dans le même esprit, il serait certainement plus efficace de séparer la radio de la télévision. Ce sont deux métiers très différents.»

Sur les rumeurs autour de l’émission “Pluriel”

«Au sujet de l’émission “Pluriel”, sa suspension risque en effet de durer. Ces derniers temps, dans la presse, des sous-entendus plus ou moins précis distillent l’idée qu’il y aurait des pressions extérieures sur ce sujet. Il n’en est rien. C’est une décision interne de la direction de la chaîne à la suite d’une évaluation des contenus diffusés. Ce n’est pas facile de faire du journalisme d’investigation au Gabon. Quand un responsable de chaîne publique prend la responsabilité de diffuser ce type d’émission, c’est compliqué. A mes yeux, la liberté d’expression s’accompagne d’un devoir d’éthique et de responsabilité. J’avais déjà attiré l’attention des animateurs de l’émission sur ces priorités : on ne peut pas toujours traiter l’information à charge. Il y a des normes internationales du métier qu’il faut respecter. Les personnes mises en cause doivent avoir la possibilité de s’expliquer.»

«Si l’info est là pour faire bouger les choses, et dans le cas de la RTG1, d’accompagner les réformes entreprises par l’État, il ne faut pas que cela aboutisse à un résultat contre-productif ! Un exemple précis : nous avions accepté l’idée d’un reportage sur les dysfonctionnements des structures de prise en charge médicales et sociales des malades mentaux. Le sujet était pertinent à condition de traiter l’information de manière professionnelle. Lorsque je vois une séquence ou un malade mental est filmé dans des postures indécentes, exposant de manière obscène son anatomie, je maintiens qu’on ne peut pas faire fi du droit à l’image des individus, à fortiori lorsqu’il s’agit d’une personne malade qui ne peut se défendre ! Cela tourne au voyeurisme.»

«A la suite de multiples dérives et malgré l’enthousiasme et le dynamisme des animateurs, j’en ai conclu qu’ils manquaient de formation et de professionnalisme. Pour autant, je n’ai pas l’intention de faire disparaître de la chaîne l’esprit de cette émission que je trouve nécessaire à la liberté d’expression dans notre pays. Nous allons donc mettre en place un nouveau programme, bâti sur le même concept d’impertinence, mais confié à un homme dont l’expérience et l’intégrité sont reconnus, Paul Mbadinga-Matsiendi. Nous souhaitons que les animateurs de “Pluriel” intègrent cette équipe afin de s’enrichir au contact de ce professionnel qui a formé plusieurs générations de journalistes. Nous tenons beaucoup à cette professionnalisation de l’antenne sans altérer l’indépendance des journalistes. La RTG à un rôle important à jouer dans la réforme de la presse engagée par le Président de la République : d’avantage de critiques mais dans le respect des règles d’éthique et de déontologie.»
 


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le 29-04-2011 23:16

Politique : le scrutin législatif de 2011 hypothéqué


  Au sortir de la rencontre que le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a tenue, le 28 avril 2011 au palais du bord de mer avec les partis politiques légalement constitués (majorité et opposition), la difficile résolution de l’équation de la biométrie a laissé présager un éventuel report du prochain scrutin législatif.

En présence du ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou en charge de l’organisation matériel et technique des élections, des responsables du groupe Safran, sollicitée par le gouvernement gabonais pour la fourniture du matériel et de l’ingénierie nécessaires à l’introduction de la biométrie et des partis politiques, le Président de la République a interpellé chaque partie à s’exprimer sur la capacité du pays à organiser les élections législatives prévues courant 2011 et avec ou sans la biométrie.  
La présentation du groupe « SAFRAN » et l’exposé du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, Jean François Ndongou sur ce projet aura tout simplement laissé présager un éventuel report du scrutin.

Selon un responsable de cette structure, le premier scenario dénommé « express » est prévu s’effectuer sur une durée de 5 mois et devrait mobiliser près de 2000 stations de vote contrairement au second projet devant se faire en temps normal, c'est-à-dire réalisable en 13 mois avec 200 stations.

S’attardant sur la première proposition, le Ministre de l’Intérieur Jean François Ndongou, qui a estimé à 30 milliards de francs CFA les dépenses du projet auxquels devront s’ajouter 40 millions d’euros (environ 24 milliards de francs CFA) pour la prestation de l’opérateur, a averti que la réalisation de l’opération nécessitait d’énormes moyens en vue de l’achat des véhicules, de matériels techniques, des groupes électrogènes, ainsi que pour le déploiement des agents.

Il a en outre souligné la nécessité de modifier le code électoral pour l’enrôlement des compatriotes sur la base des données biométriques.
A la lecture de tous ce qui précèdent, il sera difficile d’organiser des élections législatives dans les délais constitutionnels (25 juillet - 24 décembre 2011), car le renouvellement du bureau de l’Assemblée Nationale étant prévu au 24 janvier 2012, au plus tard.

Face aux engagements pris par notre pays quant à l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) dès janvier 2012, il serait donc difficile d'honorer à ces deux préoccupations.

Tenant compte de tous ces paramètres et décidé d’engager chaque acteur dans l’organisation de la vie politique du pays, le Chef de l’Etat a renvoyé les uns et les autres à une prochaine rencontre qui se tiendra le 9 mai 2011

 


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