Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 09-11-2010 20:52

Communiqué final du Conseil des ministres du 8 novembre 2010


A l’ouverture des travaux, le Conseil des Ministres s’est félicité de l’important séjour de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, en Suisse, en Corée du Sud et au Japon.

En effet, à Montreux, en Suisse, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a participé au 13e Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernement ayant le français en partage ; Sommet à l’issue duquel il a été adopté une très importante déclaration dite « Déclaration de Montreux » et portant sur les défis et visions d’avenir de la coopération multilatérale francophone et sur la place de la langue française dans les organisations internationales.

En Corée du Sud, où il répondait à l’invitation de Son Homologue Sud-coréen, le Chef de l’Etat a passé en revue des questions de coopération bilatérale avant de conclure trois (3) importants accords dans les domaines culturel, fiscal et minier.

Sur le plan économique, la visite des multinationales sud-coréennes a été particulièrement bénéfique avec notamment la firme Samsung Electronics qui envisage installer une succursale créatrice d’emplois, de richesse et exportatrice de technologie au Gabon.

Au Japon, le Président de la République, Chef de l’Etat, a porté la voix de toute l’Afrique à la Conférence des parties sur la biodiversité, en présence des délégués de 193 pays.

En marge de cet important Sommet, le Chef de l’Etat, en compagnie de la Première Dame, a été reçu par l’Empereur et l’Impératrice du Japon avec lesquels ils ont évoqué d’importantes questions d’intérêt commun.

Avec le Premier Ministre japonais, le Président de la République, Chef de l’Etat, a eu d’importants entretiens en vue de hisser les relations entre le Gabon et le Japon à un niveau davantage élevé.

A ce titre, la visite effectuée dans les grands groupes industriels Toyota, Mitsubishi et Panasonic, a été l’occasion, pour ces derniers, d’exprimer leur intention de participer au développement de notre tissu économique et commercial, au regard des motifs réels d’attractivité gabonaise.

Au plan national, et sur le fondement du rappel, fait au Gouvernement par le Chef de l’Etat, de l’obligation constitutionnelle qui incombe à l’Etat d’assurer « la protection de la jeunesse contre l’exploitation, l’abandon moral, intellectuel et physique », le Conseil des Ministres a instruit les Ministres concernés de tout mettre en œuvre, pour veiller à ce qu’aucun enfant en âge scolaire, Gabonais ou étranger vivant en République gabonaise, ne soit exploité de quelque manière que ce soit.

A ce titre, tout parent qui laissera désormais son enfant à l’abandon ou qui ne signalera pas toute fréquentation contraire aux lois et aux bonnes mœurs, s’expose à des poursuites prévues par la loi dont le renforcement, en cours, vise à prévenir et, au besoin, à réprimer tout comportement déviant ainsi que toute consommation, détention ou commercialisation des drogues et produits assimilés.

L’Emergence à laquelle aspirent de plus en plus chaque Gabonaise et chaque Gabonais, passe en effet, par un meilleur encadrement de notre jeunesse, une meilleure valorisation du capital humain national, en offrant à chacun les atouts nécessaires à le prédisposer à participer à la production de la richesse nationale et à la prospérité collective et individuelle.


AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

MINISTERE DE LA SANTE, DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SOLIDARITE ET DE LA FAMILLE

Sur présentation du Ministre, le Conseil a adopté le projet de décret déterminant les modalités d’attribution de l’aide sociale en République gabonaise.

Pris en application des dispositions de l’article 51 de la Constitution, ce texte traite entre autres :
• des catégories de personnes qui doivent en bénéficier ;
• de la demande de l’Aide ;
• du paiement des Aides et Secours ;
• de la Commission Nationale des Aides et Secours (CNAS).

La Commission Nationale des Aides et Secours comprend :
- le Ministre chargé des Affaires Sociales ou son Représentant, Président ;
- le Secrétaire Général du Ministère en charge des Affaires Sociales ou l’un de ses Adjoints, Vice-Président ;
- le Directeur Général des Affaires Sociales ou son Adjoint, Rapporteur Général ;
- le Directeur des Affaires Sociales, Rapporteur Adjoint ;
- le Directeur Administratif et Financier de la Direction Générale des Affaires Sociales, Rapporteur Adjoint ;

- un Représentant de la Présidence de la République, membre ;
- un Représentant du Ministère en charge du Budget, membre ;
- un Représentant du Ministère en charge du Cadastre et de l’Habitat, membre ;
- un Représentant du Ministère en charge de l’Education Nationale, membre ;
- un Représentant du Ministère en charge du Travail, membre ;
- un Représentant de l’Assemblée Nationale, membre ;
- un Représentant du Sénat, membre ;
- un Représentant de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS), membre ;

- le Directeur Général de la Famille ou son Adjoint, membre ;
- le Directeur Général de la Santé ou son Adjoint, membre ;
- le Directeur Général de la Protection de la Veuve et des Orphelins ou son Adjoint, membre ;

- un Représentant de chaque syndicat des Affaires Sociales, membre ;
- un Représentant des personnes handicapées, membre ;
- un Représentant des personnes économiquement faibles, membre ;
- un Médecin spécialiste pour chaque type de handicap, membre.

La Commission Nationale des Aides et Secours, en abrégé CNAS, est notamment chargée :

• de se prononcer sur les demandes présentées par la Direction Générale des Affaires Sociales ;

• de donner accord sur le paiement des aides, de vérifier l’authenticité des demandes présentées ;

• de fixer le montant de l’aide accordée.


 
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME DE L’ETAT

Le Ministre a fait au Conseil, qui en a pris acte, le point sur l’évolution de l’opération de recensement des agents publics.

En effet, sur un effectif total de 70.960 agents, 69.618 ont été recensés et 1342 agents ne l’ont pas été.

Ces 1342 agents non recensés sont répartis ainsi qu’il suit :

• 707 agents non recensés mis sur « Bon de Caisse » depuis le mois de Février 2010 et suspendus de solde depuis le mois d’Avril 2010.

• 635 agents exerçant à l’étranger, et n’ayant pas été recensés du fait de leur éloignement, notamment les personnels des missions diplomatiques et les agents régulièrement admis en stage.

Pour les 707 cas d’agents mis sur « Bon de Caisse », le Conseil des Ministres a instruit le Ministre du Budget d’envisager leur radiation des effectifs de la Fonction Publique.

Cette opération engendrera une économie de 3.414.302.472 F CFA en année pleine.

Pour les 635 agents exerçant dans des pays étrangers où les agents recenseurs n’ont pas pu s’y rendre, le Ministre a été autorisé par le Conseil des Ministres, à régulariser les situations administratives et financières de ces derniers avant le 31 Décembre 2010.

Par ailleurs, sur les 69.618 agents recensés, l’examen « au fond » d’une partie des dossiers des intéressés, a permis de mettre en exergue 729 situations irrégulières à ce jour. Ce qui permettra de réaliser une nouvelle économie de 2.804.606.025 FCFA.

Au total, le Conseil des Ministres a pris acte de ce que l’économie induite par le recensement des agents publics de l’Etat se situera autour de 10.193.940.660 FCFA en année pleine, notamment en parachevant l’examen au fond des dossiers.

Aussi, le Conseil des Ministres a-t-il pris les mesures suivantes :

• la radiation des effectifs de la Fonction Publique des 707 agents non recensés et mis sur « Bons de Caisse » depuis le mois de Février 2010 et suspendus de solde depuis Avril 2010;

• la convocation du Conseil de Santé par le Ministre de la Santé, en vue de statuer sur le caractère invalidant pour l’exercice d’une activité professionnelle, des dossiers médicaux présentés par certains agents publics pour justifier de leur absence au poste ;

• la mise en débet des agents de l’Etat percevant des salaires indus alors qu’ils sont en poste et salariés dans les secteurs parapublics, privés ou dans les collectivités locales ;

• la mise en débet des agents de l’Etat traduits en Conseil de discipline pour abandon de poste dûment prouvé ;

• la saisine des tribunaux pour les cas de faux et usage de faux, notamment de faux diplômes ainsi que leurs complices.

 
AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES

MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS

Le Ministre a sollicité et obtenu l’accord du Conseil pour l’organisation, du 15 au 16 Novembre 2010, à Libreville, de la 9ème session ordinaire du Conseil de Direction du Fonds pour les Forêts du Bassin du Congo (FFBC).

Enfin, le Conseil a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.

La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.


 


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le 09-11-2010 20:50

Création de la Commission nationale des aides et secours (CNAS)


- Le Gouvernement gabonais  a annoncé la mise en place de la Commission Nationale des Aides au Secours (CNAS) et déterminé « les modalités d’attribution de l’aide sociale en République Gabonaise », a-t-on appris à l’issue du Conseil des ministres réuni, lundi.

Sous  la tutelle du ministère de la Santé, des Affaire Sociales, de la Solidarité et de la Famille, la CNAS  est notamment chargée de  « se  prononcer sur les demandes présentées par la Direction Générale des Affaires Sociales ; de  donner accord sur le paiement des aides, de vérifier l’authenticité des demandes présentées et de fixer le montant de l’aide accordée », a-t-on précisé.

En clair, elle va  déterminer les  catégories de personnes qui doivent bénéficier de l’appui de l’Etat,  examiner la nature de la demande et décider  du paiement des aides et secours.

La Commission Nationale des Aides et Secours, présidée par  le ministre chargé des Affaires Sociales ou son représentant, comprend, entre autres, des membres venus des institutions (Présidence de la République,  Sénat et Assemblée), un représentant de chaque syndicat des Affaires Sociales,  des personnes handicapées, des personnes économiquement faibles et un médecin spécialiste pour chaque type de handicap.

L’adoption de cette disposition relative aux aides et secours devrait, a-t-on estimé, soulager une bonne partie de la population  confrontée, sans soutien, à  diverses difficultés (incendie, tornade, inondations, maladies graves, handicap, malformation  à la naissance …)  souvent relayées par les médias locaux.

Le 12 octobre dernier, la  première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, a remis, à Libreville, un don de matériel roulant (plus de 250 scooters électriques, plus d’une centaine de cannes et de chaises roulantes) ‘’haut de gamme’’ à des hommes, femmes et enfants diversement handicapés.

Une action  qui s’intégrait dans  le triptyque paix, développement et partage mis en relief dans le projet de société  de  son époux, le président Ali Bongo Ondimba.

 


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le 09-11-2010 20:45

Plus de 700 fonctionnaires au Gabon menacés de de radiation


Le gouvernement gabonais envisage de radier 707 agents des effectifs de la Fonction publique à l’issue de l’opération de recensement des agents publics, initiée en décembre 2009.

Ces 707 agents proposés à la radiation, avaient d’abord été payés selon le procédé du bon de caisse (mode paiement direct par le Trésor public) en février, avant de voir leurs soldes suspendus en avril dernier, indique un communiqué du conseil des ministres présidé lundi par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Selon l’opération de recensement qui se poursuit, les agents émargeant directement au budget de l’Etat sont désormais au nombre de 70.960 contre environ 50.000 il y a encore quelques années.

Cet audit commandité par le gouvernement a relevé que sur les 70.960 agents, seul 69.618 ont été recensés et 1342 ne l’ont pas été.

Par ailleurs, 635 agents exerçant à l’étranger n’ont pas été recensés en raison de leur éloignement, notamment les personnels des missions diplomatiques et les agents régulièrement admis en stage.

Cette opération engendrera une économie de 3,414 milliards de FCFA en année pleine, précise le communiqué.

Sous le règne du défunt président Omar Bongo Ondimba, ce genre d’opération avait été initié sans succès, rappelle-t-on.

 


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le 09-11-2010 20:43

La jeunesse "émergente" d’Ali Bongo


Le gouvernement a réaffirmé sa volonté de reprendre en main la jeunesse "sacrée" chère à Omar Bongo Ondimba. Le Conseil des ministres du 8 novembre vient de mettre en garde les parents qui abandonneraient volontairement leur progéniture ou la laisserait aller à la débauche.
 
© D.R. Ali Bongo
 
Réuni le 8 novembre à Libreville, le Conseil des ministres souhaite l’émancipation à tous les niveaux de la jeunesse gabonaise. C’est dans ce cadre que «sur le fondement de rappel, fait au gouvernement par le chef de l’Etat de l’obligation constitutionnelle qui incombe à l’Etat d’assurer la protection de la jeunesse contre l’exploitation, l’abandon moral, intellectuel et physique, le Conseil des ministres a instruit les ministres concernés de tout mettre en œuvre, pour veiller à ce qu’aucun enfant en âge scolaire, Gabonais ou étranger, ne soit exploité de quelque manière que ce soit», rapporte le communiqué final du Conseil des ministres.

«A ce titre, tout parent qui laissera désormais son enfant à l’abandon ou qui ne signalera pas toute fréquentation contraire aux bonnes mœurs, s’expose à des poursuites prévues par la loi dont le renforcement, en cours, vise à prévenir et, au besoin, à réprimer tout comportement déviant ainsi que toute consommation, détention et commercialisation des drogues et produits assimilés», poursuit le communiqué.

Selon le Conseil des ministres, «l’Emergence à laquelle aspirent de plus en plus chaque Gabonaise et Gabonais, passe en effet, par un meilleur encadrement de notre jeunesse, une meilleure valorisation du capital humain national, en offrant à chacun les atouts nécessaires à le prédisposer à participer à la production de la richesse nationale et à la prospérité collective individuelle».

Le 4 décembre 2009, le gouvernement avait déjà pris un ensemble de mesures restrictives visant à juguler la montée de l'alcoolisme et de la délinquance juvénile. Ces mesures prévoyaient notamment pour les jeunes de moins de 16 ans l'interdiction d'accès aux débits de boissons et l’interdiction de se trouver dans un lieu public à partir de 22 heures, ainsi que la fermeture obligatoire des débits de boissons au delà de 22 heures. 
 


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