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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 28-07-2015 10:24

Incidents bancaires : L’heure des sanctions

Ne faisant point l’objet de représailles jusqu’ici, l’émission de chèques sans provision, la falsification ou encore la fraude des moyens de paiement, seront désormais sanctionnés, à en croire l’Association professionnelle des établissements de crédit (Apec).

© Gabonreview/Shutterstock

 

 

Certainement excédée par l’émission de chèques sans provision, la falsification ou encore la fraude sur les moyens de paiement, l’Association professionnelle des établissements de crédit (Apec) prévoit désormais des sanctions contre les auteurs de ces délits, en application des dispositions du règlement communautaire en la matière. Faute certainement d’une bonne campagne de sensibilisation, de nombreuses défaillances sont encore observées, y compris chez les professionnels que sont les banquiers. D’où la mise en garde de l’Apec. Au titre des éventuelles sanctions, figurent en bonne place «une interdiction bancaire ou judiciaire d’émettre des chèques ainsi que de se faire délivrer des cartes de paiement». L’«interdiction bancaire» serait donc prononcée par la banque qui refusera le paiement d’un chèque pour défaut de provision suffisante. Cette interdiction devra courir pendant une période de cinq ans, à compter du jour où l’incident sera enregistré.

Toutefois, souligne l’Apec, «le client pourra recouvrer la faculté d’émettre des chèques et de se faire délivrer une carte de paiement», après justification de cette injonction. En clair, après avoir réglé le montant du chèque impayé ou constitué au compte une provision suffisante, disponible et spécialement affectée au règlement dudit chèque par sa banque. La faculté d’émettre des chèques sera également recouvrée après que le client se soit acquitté d’une pénalité libératoire, dans les conditions fixées à l’article 201 des dispositions du règlement 02/03/Cemac/Umac/CM du 4 avril 2013. «A moins que la régularisation de l’incident n’intervienne dans les trente jours suivant la date d’envoi de la lettre d’injonction», souligne l’Apec.

Dans le cas échéant, «l’interdiction judiciaire» d’émettre des chèques ou de se faire délivrer une carte de paiement sera prononcée, «pour une durée inférieure à un an et supérieure à cinq ans, a titre accessoire ou principale par toute juridiction répressive saisie à la date d’un incident». «Dans tous les cas, la banque ayant constaté un défaut de paiement ou la juridiction qui prononce une interdiction judiciaire, enjoindra au titulaire du compte par tout moyen laissant trace de restituer à tous les établissements, dont il est client, les formules de chèques ainsi que les cartes de paiement en sa possession et en celle de ses mandataires», conclut l’Apec.

 

Source:GR 

 


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le 28-07-2015 10:11

Perspective économique : L’optimisme du Comité monétaire et financier national

Réuni le 25 juillet à Libreville, le Comité monétaire et financier national table sur un regain de forme de l’économie nationale pour le reste de l’année, après six premiers mois assez difficiles.

Régis Immongault. © Gabonreview

Régis Immongault, Ministre de l'économie gabonais 

 

Après six premiers mois difficiles, le Comité monétaire et financier national table sur une embellie au second semestre. C’est certainement le grand enseignement de la réunion tenue le 25 juillet dernier à Libreville. Présidée par le ministre de l’Economie, cette rencontre visait à analyser l’état de l’économie nationale et faire le point des six derniers mois de l’année. «La banque centrale a révisé les perspectives de croissance au niveau de la Cemac. Au lieu de 4,2% de prévision de croissance, c’est un taux qui a été ramené à 2,8% pour la zone. Pour ce qui est du Gabon, la BEAC a révisé le taux à 4,6% contre des prévisions de 4,8% en début d’année», a fait savoir Régis Immongault, indiquant par ailleurs que la situation conjoncturelle, fin juin, donnera plus d’éclairages. Les six derniers mois ont surtout été favorables au secteur primaire tandis que le secteur secondaire et des pans du secteur tertiaire ont eu beaucoup plus de mal durant la même période. «Nous avons une production pétrolière qui se tient par rapport aux prévisions, et même légèrement au dessus. Au niveau du secteur minier, la situation est aussi favorable. Cependant, nous constatons une baisse du secteur secondaire, et surtout au niveau du secteur tertiaire», a-t-il expliqué, ajoutant : «La grosse partie du secteur tertiaire est représentée par le commerce qui a baissé». Et de nuancer en affirmant que plusieurs activités ont échappé à cette méforme, à l’instar des télécommunications, qui «marchent très bien».

 Le Comité monétaire et financier national a confirmé la croissance locale, qui pourrait se situer en deçà des prévisions du fait de la mise en place tardive – en juillet – du budget d’investissement. Cette rencontre a aussi été l’occasion de passer en revue les mécanismes destinés à stimuler les activités des entreprises. En vue de dynamiser l’activité économique nationale, le Conseil national du crédit a ainsi revu à la baisse le taux directeur de la BEAC, qui passe de 2,95% à 2,45% «afin de favoriser les crédits à l’économie, à travers une augmentation des crédits aux entreprises». A travers cette décision, l’autorité bancaire espère favoriser une ruée vers le crédit des PME-PMI locales pour le financement de leurs projets. Sauf que très peu d’entre elles soumettent des «projets bancables». Du moins, selon les banques à qui le ministre de l’Economie a demandé une certaine souplesse.

 

Source:GR 

 


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le 24-07-2015 16:36

37e session du Cames : Un taux de réussite de 83,86%

Ces résultats font la fierté du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) qui, pour cette année, a vu 1 159 candidats monter en grade.

Les participants à la 37e session des Comités consultatifs inter africains (CCI). © Gabonreview

Les participants à la 37e session des Comités consultatifs inter africains (CCI). 

 

Ouverts le 14 juillet dernier, les travaux de la 37e session des Comités consultatifs interafricains (CCI), qui réunissaient les experts regroupés en comités techniques spécialisés, du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), se sont achevés le 22 du mois courant, à l’École normale supérieure de l’enseignement technique (Enset). À l’occasion de la cérémonie de clôture, présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, qu’accompagnait son collègue de l’Énergie, le secrétaire général du Cames, s’est félicité du taux de réussite enregistré à cette session. Pour Bertrand Mbatchi, ce pourcentage est honorable par rapport à celui de l’année dernière. «J’invite mes pairs à poursuivre dans cette lancée, en améliorant davantage les dispositifs de présélection en vogue dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche et en actionnant encore le levier de l’information et de la communication», a-t-il déclaré.

Le Gabon, pour sa part, a enregistré un taux de réussite de 95% sur les 86 candidatures présentées aux différents grades. Pour Pacôme Moubelet Boubeya, les récipiendaires devront tirer les enseignements de leur participation et surtout présenter les voies à suivre pour impulser au niveau national les axes du plan stratégique du Cames. Outre, l’examen des candidatures, les participants à la rencontre de Libreville, notamment les membres du Conseil consultatif général, (CCG), la Conférence des recteurs des universités francophones d’Afrique et de l’Océan indien (Crufaoci), la Conférence des responsables de la recherche (Craf), ont saisi l’occasion pour passer au crible toutes les décisions prises dans le cadre du plan stratégique de développement du Cames. Il s’est agi de réfléchir sur les outils de modernisation administrative, financière et juridique de l’institution, mais aussi de l’examen du nouveau guide d’évaluation des enseignants-chercheurs et des chercheurs. «Ce souhait, acté par le plan, nous contraint à revisiter en urgence le règlement intérieur du CCG pour lui donner une assise juridique plus contextualisée et garantissant son efficacité au plan opérationnel», a souligné Bertrand Mbatchi.

 

Source:GR 

 


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le 22-07-2015 10:07

Lionel Messi s’offusque sur des mensonges faits autour de son séjour au Gabon

Après la polémique suscitée par la visite au Gabon de la star argentine du FC Barcelone, les officiels soutiennent que le joueur n’a rien reçu pour ce séjour très controversé. Le clan Messi s’indigne et soutient la même chose.

Le chef de l’Etat (au milieu) et son hôte, posant avec des jeunes. © senepeople.com

Le chef de l’Etat (au milieu) et son hôte, posant avec des jeunes. © senepeople.com

 

Se faisant la voix du clan Messi, le très crédible journal espagnol El Mundo Deportivo dément totalement l’idée que le champion Argentin a touché le moindre centime pour faire le déplacement du Gabon, assurant que Messi s’y est rendu uniquement par amitié pour l’ancien directeur du Barça, Alejandro Echevarria, aujourd’hui responsable auprès de la Ligue de football gabonaise, et pour Samuel Eto’o, dont les connexions avec Ali Bongo sont connues. Parlant du site de l’hebdomadaire France Football qui a contribué à l’ancrage de cette idée, «Lionel Messi serait personnellement blessé que le média français ne l’ait pas contacté afin de connaître sa version des faits», relaie un autre média français, butfootballclub.fr. Ces indications viennent corroborer les déclarations à ce sujet des officiels gabonais.

S’appuyant sur des articles de presse ainsi que la tradition en la matière, les observateurs s’accordent à dire que le séjour du quadruple ballon d’or a été facturé à plusieurs milliards de francs. Plusieurs sources rapportent le montant de 3,5 millions d’euros, soit environ 2,33 milliards de francs. Conscient de la «gravité» de telles affirmations, la présidence de la République a démenti ces allégations, les qualifiant de «ridicules». «Nous nous sommes rencontrés il y a maintenant quelques années à Barcelone et Lionel Messi m’avait alors indiqué qu’il viendrait me rendre visite à Libreville. C’est donc une promesse qu’il m’avait faite et il a tout simplement, en homme d’honneur qu’il est, tenu sa promesse. Après la Copa America, il m’a informé qu’il venait à Libreville pour nous saluer», a expliqué le président de la République en personne, avant d’ajouter : «Le calendrier fait bien les choses, puisque sa venue correspond à la pose de la première pierre du futur stade de Port-Gentil, à laquelle nous avons bien voulu l’associer».

Une version soutenue par le directeur de la professionnalisation du football à la Ligue nationale de football (Linaf). «L’objectif principal de la visite de Lionel Messi au Gabon c’était de finir ses vacances, connaître le Gabon, parce que, mon associé et moi, on lui avait beaucoup parlé du Gabon», a lancé Jaume Ferrer, rappelant : «Comme Lionel Messi avait fait un repas avec lui (Ali Bongo, ndlr) à Barcelone, il lui avait aussi promis de venir. On a finalement trouvé le bon moment, avant de terminer ses vacances et de commencer ses entrainements à Barcelone». «Pourquoi il serait payé pour venir ici, il y a d’autres pays qui lui auraient payé le double s’ils savaient qu’il va faire ça dans un autre pays», a-t-il avancé. Dans cette controverse, nombre d’observateurs voient plutôt une campagne de dénigrement de l’action du président de la République, orchestrée par certains journalistes sportifs en tête desquels Nabil Djellit (France football) et Patrick Julliard (footafrica365.fr). «Ces journalistes relaient allègrement les tweets et autres messages sur Facebook des prêcheurs de haine et autres opposants sur leurs médias respectifs», accuse-t-on.

Concernant le premier, d’origine algérienne, un média proche de la présidence de la République explique qu’«il n’a jamais digéré l’attribution de la Coupe d’Afrique des nations 2017 au Gabon et ce au détriment de son pays d’origine l’Algérie (…) Et depuis lors, il est en croisade contre l’organisation de la Can 2017, ne manquant pas une occasion de salir ou vilipender l’image du Gabon avec des écrits pleins de subjectivité, et d’où pointent une certaine rancœur». Tout est dit ! Ces explications suffiront-elles, cependant, à lever le doute? Pour les plus sceptiques, un proche du joueur a tenté de clore définitivement le débat. «Messi n’a pas touché le moindre centime pour aller au Gabon. Il avait promis à Eto’o et à Deco et il a tout fait pour honorer son engagement, malgré un emploi du temps surchargé», a assuré, ainsi qu’évoqué ci-dessus, Alejandro Echevarria, ancien directeur du Barça, aujourd’hui responsable à la Linaf. Ce dernier est d’ailleurs l’un des acteurs de la venue de Lionel Messi, soutenu en cela par les anciens coéquipiers de l’attaquant : Anderson Luis de Souza dit Déco et Samuel Eto’o.

 

Source:GR 

 


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