Les lotissements d’Avorbam (nord de Libreville) et Bikélé (sud) seront livrés en septembre prochain en vue de la construction des logements sociaux, a annoncé vendredi dernier le ministre gabonais de l’habitat, Rufin Pacôme Ondzounga lors de la visite des deux sites, rapporte le journal Gabon Matin.
Cette annonce de la livraison de ces deux chantiers, intervient au terme d’une visite au cours de laquelle, M. Ondzouga a touché du doigt l’état d’avancement des travaux qui, selon lui se déroulent normalement.
Sur les deux sites viabilisés, le ministre de l’Habitat a pu constater l’ouverture des voies d’accès et l’érection des plateformes prêtes à recevoir les logements.
Sur le site d’Avorbam, ce sont 300 logements qui sont prévus d’être construits et sur celui de Bikélé se sont 272 maisons qui sortiront de terre.
Selon le ministre Ondzouga, les bénéficiaires de ces lotissements seront en priorité les gabonais économiquement faible.
‘’Une base de données qui permettrait de recenser les demandes des personnes en quête d’habitation serait mis en place dans les prochains jours’’, a-t-il déclaré ajoutant que les déguerpis des différents quartiers de la capitale seront également prise en compte dans l’attribution des parcelles.
Ce vaste et ambitieux programme de viabilisation des parcelles initié par le ministère de l’Habitat touche également les chefs-lieux des provinces, où d’importants travaux de lotissement sont menés.
Le déficit en logements au Gabon s’accroît davantage. L’on évalue ce déficit à 160.000 pour une population de 1,5 million d’habitants.
L’obtention d’un crédit à la construction n’est pas à la portée du gabonais moyen. Selon certaines sources, le coût d’une maison la moins cher est de l’ordre de 15 millions de FCFA. Alors que le salaire mensuel d’un cadre moyen dans la fonction publique (le plus gros employeur du pays) ne dépasse pas 356.000 FCFA le mois.
En dépit de la création de plusieurs institutions de crédit d’aide à la propriété par les gouvernements de l’époque, elles n’ont jamais ou presque pas bénéficié à la majorité de la population en raison du coût très élevé du taux du prélèvement mensuel permettant d’accéder au crédit.
Il s’agit entre autre, du Compte du refinancement de l’habitat (CRH) ou du Fond du refinancement de l’habitat (FRH) des structures que le président, Ali Bongo Ondimba a décidé de dissoudre en mars dernier lors de son premier conseil des ministres délocalisé tenu à Port-Gentil, la capitale économique du Gabon.
retour
Commentaires