C’est une parcelle de cinq (5) hectares qui a été libérée près du village Nzamaligué dans le département du Komo-Mondah et réceptionnée par une délégation de l’association nationale des anciens combattants du Gabon conduite par le capitaine Jean Roland Edou Abagha et de quelques collaborateurs. Cette parcelle permettra aux anciens combattants de cultiver des produits agricoles de leur choix. Ils ambitionnent également d’y pratiquer l’élevage et la pisciculture.
Selon la municipalité de Ntoum, ce geste est la résultante de la sollicitation des anciens combattants et victimes de guerres du Gabon, dont l’objectif est de se servir de l’agriculture comme occupation pour éviter aux anciens militaires, une fois à la retraite d’être oisifs.
Aussi, en vue de venir en aide à leurs collègues atteints par la limite d’âge et devenant du coup un fardeau pour leur famille, l’association se propose de construire une maison de repos. Un ambitieux projet qui devrait rencontrer l’assentiment du gouvernement en vue d’espérer sa réalisation dans les brefs délais.
Le représentant résidant de l’UNESCO au Gabon, Mohammed Bachiri a été reçu au Conseil national de la Communication, le 31 mars 2011 par le Président de cette institution, Jean Ovono Essono avec qui il a évoqué les perspectives de la coopération qui lie l’institution Onusienne et le CNC.
Avec Mohammed Bachiri, Jean Ovono Essono a dit toute la détermination de son action à poursuivre les différents projets communs entamés par son prédécesseur et relatifs à la formation et l’encadrement des journalistes et professionnels des médias.
Le représentant résidant de l’UNESCO a pour sa part, confirmé à son interlocuteur la poursuite de la coopération avec le CNC. De même qu’il a, avec le président du Conseil national de la communication, évoqué les actions déjà posées par l’institution Onusienne dans des projets sous-régionaux en voies d’exécution qui consisteront à revisiter le code de la communication afin de le mettre au diapason international.
Mohammed Bachiri et Jean Ovono Essono ont convenu de la poursuite de la coopération dans l’amélioration de la qualité de la prestation de la presse gabonaise.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a achevé, le 30 mars 2011, sa tournée républicaine dans la province de l’Ogooué Ivindo, entamée le 28 mars 2011 par une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé plusieurs mesures innovatrices, susceptibles d’apporter des améliorations significatives dans le vécu quotidien de ses compatriotes.
D’entrée de jeu, le Chef de l’Etat a évoqué la nécessité d’instaurer un audit dans le secteur pétrolier au Gabon. Pour lui, cet exercice entre dans le cadre de la bonne gouvernance instaurée par le gouvernement. Aussi, dira t-il, l’Etat voudrait voir ce qui se passe exactement dans ce secteur et comment cela se déroule car. Pour le Chef de l’Etat, rien d’anormal n’a motivé cette décision.
Cependant, il importe que l’Etat gabonais dont les revenues pétrolières constituent le gros de ses recettes souhaite tout simplement s’imprégner davantage des mécanismes de négociations et de gestion des différents contrats de cession dans l’exploration, l’exploitation et de partage de bénéfices. Il est également instauré un mécanisme de contrôle de respect d’utilisation de la main d’œuvre étrangère dans ce secteur souvent en proie à de remous.
Afin d’y parvenir, Ali Bongo Ondimba a indiqué qu’il sera procédé, secteur par secteur, à un véritable toilettage des textes afin de les adapter à la législation en vigueur. La mise en branle du nouveau code minier en préparation devra faciliter ce processus. En effet, pour le Président de la République, le secteur pétrolier devra, après l’audit commandité, prendre un nouvel envol qui permettra à l’Etat gabonais de maîtriser certaines données encore obscures dans la gestion de cette manne.
Ali Bongo Ondimba a aussi évoqué le sempiternel problème du chômage des jeunes. Il a déclaré que cela trouverait rapidement un début de solution si la formation était bien menée et suivie. D’où son invite à la mise en place des structures de formation dans les différents départements du Gabon. Ce qui pourra faciliter l’intégration rapide des jeunes dans le monde professionnel. Cette formation de la jeunesse gabonaise que le président de la République a appelée de tous ses vœux devra également consister à la meilleure orientation des compétences disponibles et susceptibles d’intéresser le marché demandeur. Dans cet élan, il a indiqué la délocalisation partielle dans un proche avenir, d’une partie de l’université Omar Bongo dans le département de la Lopé, à Booué.
Le Chef de l’Etat a aussi informé la presse de la mise en place imminente d’une unité de formation dans les métiers du bois dans une province de l’Ogooué Ivindo riche en cette matière première, mais, en retard sur le plan du développement. Le Chef de l’Etat n’a non plus, oublié de susciter l’intérêt des journalismes en parlant de ressusciter les études sur le dossier du chemin de fer Booué-Belinga.
Durant cette rencontre avec la presse, Ali Bongo Ondimba a expliqué, point par point, les grandes lignes de sa vision du développement du Gabon. En transformant la direction générale des bourses et stages en agence nationale, le Chef de l’Etat a dit vouloir recadrer les missions de cette entité après l’audit qui y a été commandité. S’agissant des emplois des jeunes par les sociétés étrangères, le Chef de l’Etat a dit avoir enjoint les intéressés à se conformer aux clauses d’attributions des documents administratifs relatifs à leur implantation sur le sol national.
Il est indiqué que la priorité de l’embauche sera réservée aux nationaux et ce, à condition d’être formés au profil voulu par l’employeur. « La gabonisation doit s’accompagner d’une politique de formation et, nous nous battrons pour que les Gabonais soient prioritaire à l’embauche, la main d’œuvre étrangère venant en appoint » a estimé Ali Bongo Ondimba. Pour ce qui concerne l’exploitation anarchique et artisanale de l’or de Minkébé, le Président de la République a déclaré que le Gouvernement avait pris des dispositions pour que la situation se clarifie.
Les principaux enseignements que l’on peut tirer de cette tournée républicaine sont entre autre, la détermination et l’intérêt qu’a le Président de la République pour le développement des différentes contrées du Gabon, ainsi que sa ferme volonté d’asseoir sa politique d’émergence sur l’ensemble du territoire nationale et privilégiant l’union et le dialogue entre compatriotes. Il l’a dit et insisté dans la province de l’Ogooué Ivindo, toutes les filles et fils de la province doivent parler d’une même voix et regarder dans la même direction s’ils veulent un développement de leur province.
Avant de clore cette conférence de presse, le Chef de l’Etat a informé la presse de ce que le ministère de l’Economie était à pied d’œuvre pour régler le problème des arriérés d’impôts de la société Addax au trésor public. Le Président de la république a regagné Libreville en fin de soirée du
Mars 2011 après avoir présidé les travaux du conseil des ministres délocalisé, le quatrième du genre depuis son accession à la magistrature suprême.
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