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le 30-08-2010 22:39

Le Premier ministre devise avec le Représentant sous régional de la BAD


Le premier ministre, Paul Biyoghé Mba, a devisé , ce lundi, avec le Représentant sous régional de la Banque africaine de développement (BAD), Boubacar S. Traore, sous fond de conseils, recommandations et de soutien par rapport aux activités de cette institution et conformément à son ambition d’être championne dans le  renforcement des capacités et le développement des ressources humaines  au Gabon.
 
Quatre (4) points  figuraient, entre autres, dans  échanges entre les deux personnalités à savoir : le projet Education III, actuellement en phase terminale, celui de la construction et le développement d’un lycée industriel à Bikelé (Sur la Nationale 1) qui entend former environ 1000 gabonais par an, dans les métiers de l’agriculture, du transport et de la mécanique, la ratification du projet éducation IV.

Dans cette optique, Boubacar S. Traore, a déclaré à sa sortie d’audience, « le projet éducation IV  était  très important pour le développement de l’enseignement supérieur. C’est un projet de 89 milliards de francs CFA, donc le premier ministre nous a donné des conseils et recommandations à ce sujet et nous avons bon espoir qu’autant pour Bikelé que pour éducation IV, des actions spécifiques serons prises pour nous permettre d’aller de l’avant avec ces deux projets (en particulier NDR)»,  a-t-il indiqué non sans donner les  raisons du choix du site de Bikelé pour la construction du lycée industriel

LA BAD, PREMIER PARTENAIRE FINANCIER DU GABON

« C’est très simple, nous avons des entreprises sur place qui doivent être payées avant  sur la base  des ressources du gouvernement et de  la contribution de la BAD  qui s’élève à 9 milliards et nous sommes prêt à décaisser cette somme d’ici la fin de l’année » avant que le Gabon ne perde ses ressources. Nous pensons très sincèrement que sans le développement des ressources humaines, il serait très difficile de construire une économique solide.  C’est pourquoi, la BAD veut être championne dans le renforcement des capacités et le développement des ressources humaine ».

Le représentant de la BAD  au Gabon et en Guinée Equatoriale dont le siège se trouve à Libreville a, pour conclure, exprimé sa satisfaction quant à la motivation du chef du Gouvernement gabonais à l’exposé de tous ces projets,  a-t-on précisé.

Lors d’une interview accordée au site de la Banque Africaine de Développement, en mai dernier, au lendemain de sa nomination,  B. S. Traoré indiquait que pour ces pays à revenu intermédiaire comme le Gabon et la Guinée Equatoriale,  « il n’est plus totalement question uniquement de lutter contre la pauvreté, mais plus largement de promouvoir la croissance, d’appuyer le secteur privé et de lutter contre le changement climatique ». 

La BAD demeure le  premier partenaire financier du Gabon qui a amorcé une politique économique placée sous le sceau de l’émergence.
 


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le 30-08-2010 22:22

Nettoyer les écuries d’Augias


 Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba qui a reçu le rapport de la Cour des Comptes et quelques heures présidé la réunion annuelle du conseil de la magistrature a affiché sa détermination à nettoyer les écuries.

En décidant, le 30 août 2009, de se porter candidat à la tête du pays, Ali Bongo Ondimba voulait, comme il aime le répéter lui-même, « le lieu où se scelle la rencontre entre un Homme et son Peuple ». A cette occasion, le candidat du PDG avait proposé à ses concitoyens un projet de société dénommé : « L’Avenir en confiance », dont un des volets visaient à la consolidation de l’Etat de droit au Gabon, de façon à restaurer la confiance que les Gabonaises et les Gabonais avaient perdue en la justice du pays.

En réunissant les membres du Conseil supérieur de la Magistrature autour de lui, le chef de l’Etat avait voulu évoquer avec eux, deux sujets essentiels. D’abord, parler de la Nation, valeur primordiale. Ensuite, la façon dont il faudra conduire les affaires publiques en respectant la valeur essentielle qu’est la Nation, mais aussi la façon dont la Justice doit être rendue.

Ali Bongo Ondimba a ainsi rappelé la complexité des enjeux sur lesquels la Justice est très attendue. Toutefois, il n’a pas manqué de reconnaître que les Juges exercent une mission délicate, et qu’ils travaillent souvent dans des conditions difficiles.
Le président de la République a noté que la délicatesse de la mission des juges ne doit pas faire perdre de vue que ceux qui exercent ce noble métier doivent se dire, comme d’autres, qu’ils accomplissent un « sacerdoce », au même titre que les prélats.

Pour montrer toute l’attention qu’il porte à ce secteur, le chef de l’Etat n’a pas hésité à faire de son titulaire, la deuxième personnalité dans l’ordre protocolaire de l’architecture gouvernementale.

C’est pourquoi, sans aucun doute, le numéro un gabonais, voudrait voir son orientation forte « se concrétiser dans notre pays », notamment lorsque les membres du Conseil supérieur de la magistrature évaluent les activités judiciaires menées au cours de l’année qui vient de s’achever.

Aussi, Ali Bongo Ondimba a-t-il inauguré avec ses interlocuteurs la nouvelle « ère qui place résolument le mérite, l’efficacité et la moralité au-dessus de toute autre considération ».

Dans cette optique, il a tiré la sonnette d’alarme avant d’appeler également l’attention des uns et des autres pour que, dans un monde globalisé où la sécurité juridique et judiciaire sont des critères d’attractivité d’une économie, tout le monde travaille à « améliorer l’image de notre appareil judiciaire ».

En tout état de cause, notre justice est critiquée à tort ou à raison, les avis divergent. Mais une chose reste cependant certaine : la Justice gabonaise suscite bien des critiques, qui vont des lenteurs des procédures, aux conflits d’intérêt, en passant par les passe-droits et autres actes de corruption.

« Cette image indécente, qui n’honore ni l’Institution judiciaire ni notre pays, doit absolument changer. Elle ne peut changer qu’avec vous et par vous. C’est pourquoi, je vous exhorte, chacun à sa place, à travailler pour inverser cette tendance de la suspicion, parfois exagérée mais bien souvent légitime », a martelé le chef de l’Etat, qui a invité les magistrats à se ressaisir « car chacun, en définitive, ne récoltera rien d’autre que ce qu’il aura semé ».

Maniant à la fois le bâton et la carotte, le chef de l’Etat a instruit, séance tenante, le Garde des Sceaux, Anicette Nanda Oviga, en sa qualité de Vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature, à lui faire remonter tous les rapports et lui suggérer, par la même occasion, toutes les options permettant d’inverser la tendance actuelle. De même il a invité les différents Chefs des Hautes Cours à tout mettre en œuvre à l’effet d’impulser une dynamique nouvelle, laquelle devra permettre de réconcilier durablement les populations gabonaises avec leur Justice.

« Il est bon que les Conseils de discipline redeviennent la norme et non l’exception », a indiqué Ali Bongo Ondimba. Qui reconnaît d’ailleurs les difficultés qu’on rencontre pour prouver certains faits qui peuvent être reprochés aux juges. Toutes choses qui ne doivent pas « freiner des quatre fers » le fonctionnement normal et régulier du conseil disciplinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature.

Qui a dit qu’un magistrat traduit devant cette instance professionnelle est forcément coupable des faits qui lui sont reprochés ? Les juges savent, en effet, selon les dispositions des articles 58 et suivants du statut des magistrats, que cette instance qui leur offrent les moyens d’investigation pour connaître la vérité, garantit également les droits de celui qui est mis en cause.

Peut-il en être autrement aujourd’hui, quand on sait qu’en sa qualité de président du Conseil Supérieur de la Magistrature, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba avait, en recevant dernièrement des mains du Premier président de la Cour des Comptes, Gilbert Ngoulakia, le rapport public de cette juridiction financière contenant les diverses vérifications qu’elle a réalisées ces dernières années?

 Par ailleurs, le chef des juges financiers a également remis un autre rapport au chef de l’Etat, lequel rapport général était consacré au contrôle de l’exécution des lois de finances, notamment le budget général de l’Etat, les collectivités locales et les entreprises publiques. Dans ses conclusions, la Cour des comptes a, une énième fois, fait observer au président Ali Bongo Ondimba la persistance de plusieurs errements dans la gestion des deniers publics, la non observation des règles et procédures existantes en matière de gestion comptable, la passation des marchés publics et l’unicité des caisses.

Dans ce sens, le président Ngoulakia a révélé au chef de l’Etat que plusieurs administrations, entreprises publiques, établissements publics ainsi que de nombreux gestionnaires des fêtes tournantes, sont épinglés dans ces deux rapports, dont les auteurs sont mêmes allés jusqu’à établir les responsabilités de bon nombre de gestionnaires.

Une situation qui, selon le porte-parole de la présidence de la République, Guy Bertrand Mapangou, aurait ému le numéro un gabonais de ce que certains compatriotes n’ont pas encore changé de comportements malgré les mises en garde répétées dont ils ont fait l’objet ces derniers temps.

La même source a rapporté que, séance tenante, Ali Bongo Ondimba a enjoint le ministre du Budget et des Comptes publics, Blaise Louembé, ainsi que son collègue de l’Economie, Magloire Ngambia, de saisir sans délais le procureur de la République, pour ouvrir des informations judiciaires sur des cas délictueux avérés. Dans tous les cas, le chef de l’Etat voudrait voir la justice tirer rapidement les conséquences de tous ces comportements anti-patriotiques.

Ainsi, la responsabilité de chacun sera établie, notamment ceux qui ont géré à un moment ou à un autre les administrations financières, les entreprises publiques, les établissements publics, les dossiers des privatisations, les marchés publics, les fêtes tournantes et même certains dossiers de la présidence de la République. On peut, d’ores et déjà, dire que le chef de l’Etat veut vraiment « nettoyer les écuries d’Augias ».

 


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le 30-08-2010 22:19

Point hebdomadaire des activités du Président Ali Bongo Ondimba


Le calendrier de travail du Président de la République gabonaise Ali Bongo Ondimba a été dominé cette semaine par deux audiences qu’il a accordé d’une part à Monsieur Marcus RANDOLPH, un des hauts responsables du groupe  australien BHP Billiton, spécialisé dans le secteur minier et à Monsieur Marc LIBESSART, Directeur Général de la Fondation Albert SCHWEITZER, a indiqué vendredi Guy Bertrand Mapangou, secrétaire Général Adjoint et Porte parole de la Présidence de la République.

« Au centre de l’entretien avec M. RANDOLPH, on peut évoquer en entre autres questions : des projets d’exploitation du manganèse, la demande d’un permis de recherche en hydrocarbure, la recherche de nouvelles opportunités d’exploitation d’autres minerais  afin d’accroître les activités du groupe au Gabon, notamment avec le fer de Belinga » a expliqué M. Mapangou.

A noter que ce groupe s’intéresse également aux activités pétrolières dans notre pays. Et en tant que leader mondial dans le secteur des mines, BHP détient le permis minier d’Okondja et de Franceville.

Quant à l’audience avec M. LIBESSART, à en croire le porte parole, il a été surtout question de l’harmonisation des vues sur la célébration prochaine (en 2013) du centenaire de l’arrivée au Gabon du Docteur A. SCHWEITZER (en 1913). Aussi les deux hommes ont-ils mis à profit cette occasion pour évoquer les difficultés qui minent le bon fonctionnement de la célèbre structure hospitalière du médecin Prix Nobel.

En réponse à ces préoccupations, le Président Ali Bongo Ondimba a marqué son engagement et sa détermination à appuyer l’organisation de cet événement avant de décider de la mise en place d’une « commission restreinte », chargée du centenaire et pilotée par la Première Dame, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA.

Une aide multiforme est donc nécessaire pour faire face aux besoins en termes de médicaments et de personnel.

La Fondation a également mis en place une unité de recherche médicale sur le vaccin contre le paludisme. Ce vaccin aujourd’hui en phase 3 et qui peut être mis sur le marché en 2013, constitue à coup sûr une excellente nouvelle pour les Gabonais.

Signalons que ce vendredi 27 Août 2010, le Chef de l’Etat a accordé, enfin, une ultime audience à Monsieur Patrick BUFFET, Président Directeur Général du groupe ERAMET.

Selon Guy Bertrand Mapangou, les deux hommes ont mis en évidence, au cours de leur échange, les très bons résultats économiques, pendant le premier semestre 2010, de COMILOG, filiale gabonaise du groupe, ce après une conjoncture difficile. Le PDG et le chef de l’Etat se sont réjouis du redressement de la situation financière de la société dont la production a atteint des niveaux importants de l’ordre de 3,5 millions de tonnes annuels, alors que l’objectif initial était fixé à 4 millions de tonnes.

Aussi le Président Ali Bongo Ondimba et son hôte ont-ils noté avec satisfaction le bon état d’avancement des projets retenus au cours de leurs dernières rencontres.

Il s’agit, d’une part, du complexe métallurgique de Moanda dont les travaux de terrassement sont déjà arrivés à terme pour ce qui est de la première phase. La deuxième, plus technique va être entreprise après la réalisation de l’étude d’impact environnemental.

D’autre part, les travaux de l’usine silico-manganèse et de manganèse métal avancent normalement conformément aux engagements pris avec l’Etat. La production est attendue dès 2013, concomitamment avec les travaux de construction du barrage du Grand Poubara.

Concernant le projet MABOUMINE de MABOUNIE, portant sur l’extraction du niobium, métal d’alliage dans la fabrication des aciers de haute teneur élastique, les études se poursuivent et laissent présager un avenir certain. Car, cette zone riche en terres rares, regorge des ressources qui intéresse le groupe ERAMET, voir le groupe AREVA.

Enfin, cette rencontre a été une opportunité offerte aux deux hommes pour revenir sur l’entrée du Gabon dans le capital du groupe en envisageant le relèvement de la part du Gabon au capital de Comilog  à 35,4%. Les deux hommes ont terminé leur entrevue sur les travaux imminents de modernisation de la SETRAG qui passe par un vaste programme de rationalisation, de réorganisation et d’investissements, a conclu M. Mapangou.

 


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le 30-08-2010 22:17

Sylvia Bongo Ondimba veut dessiner autrement le contexte social souffrant d’une carence de raffinement


 Dans une visite de travail à Yaoundé la capitale camerounaise, effectuée le lundi 30 août 2010, Sylvia Bongo Ondimba qui a rencontré la Première Dame du Cameroun, devrait signer son acte d’adhésion à une organisation non gouvernementale panafricaine dénommée « Synergies Africaines pour le Sida et les Souffrances ». Une association dont Chantal Biya et Viviane Wade, sont respectivement présidente et vice-présidente.

Sylvia Bongo Ondimba est connue pour son implication sociale, notamment auprès des populations sous intégrées, ou encore pour le soutien qu’elle apporte au développement de l’esprit d’entreprises des femmes gabonaises, en finançant par exemple des microprojets.

L’objectif pour la Première Dame du Gabon est de s’occuper des personnes qui souffrent, agir dans la durée pour améliorer le vécu des couches sociales fragilisées.

Son ambition est de lutter au mieux contre la pauvreté surtout chez les femmes. Pour cela, elle est persuadée qu’une éducation réussie est le sous bassement d’un développement durable, et veut tout d’abord œuvrer dans ce domaine, y promouvoir l’excellence et la rendre accessible aux plus démunis.

Ainsi, madame Bongo Ondimba qui veut dessiner autrement le contexte social qui souffre d’une carence de raffinement, va procurer à l’association de nouveaux axes d’intervention. C’est sous l’assurance de son tact et de sa classe qu’elle a su s’investir dans les relations publiques qui constituent une de ses grandes forces.

D’où sa volonté à toujours rester pionnière, à relever des défis, à prendre des initiatives et à diriger dans le sens du progrès et du développement. Ce qui permet de mieux comprendre son investissement volontaire et bénévole au profit des plus défavorisés et des oubliés des systèmes de gestion en Afrique. Aider au maximum les populations les plus vulnérables pour réduire considérablement les écarts entre les citoyens, est l’ainé de ses soucis.

En tout cas, « Synergies africaines » pourra encore gagner du terrain dans son implantation en Afrique.

Les deux Premières Dames avaient déjà eu une première rencontre à Paris lors du dernier sommet Afrique-France de Nice, au mois de juin dernier.

Fondée en novembre 2002, l’association qui s’est déjà engagée dans la diversification de son champ d’action, notamment, des programmes de lutte contre les maladies non transmissibles, compte aujourd’hui 26 Premières Dames membres.

 


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