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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 15-09-2010 00:34

La loi sur la décentralisation enfin adoptée


Le projet de loi organique sur la décentralisation et le transfert des compétences de l’Etat aux collectivités locales a été adopté le 13 septembre à Libreville par le Sénat. Une décision qui devrait enfin permettre la mise en œuvre des politiques de développement locales à l’intérieur du pays.
 
© D.R. La présidente gabonaise du Sénat, Rose Rogombé
 
Les sénateurs ont examiné puis adopté le 13 septembre le projet loi organique sur la décentralisation et le transfert des compétences de l’Etat aux collectivités locales. Cette loi fixe les règles relatives à la création, à l’organisation, aux attributions, au fonctionnement et à la libre gestion des collectivités locales qui sont fonction des critères territoriaux, démographiques et économiques.

«J’aurais aimé que ce texte soit adopté au courant du premier semestre de l’année 2010, mais ça n’a pas pu se faire. Je comprends que le travail que les sénateurs ont abattu est important, ils ont non seulement consulté les collectivités locales dans la gestion quotidienne de leur institution, mais ils ont également pu voyager en France, au Sénégal, au Maroc, au Burkina Faso ou encore au Mali. Cette loi a donc été bien enrichie. J’ose espérer que la navette de cette loi entre l’Assemblée et le gouvernement se fera aussi très rapidement afin que nous puissions à la fin de la présente session», indiqué le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou.

«Le gouvernement et les sénateurs sont tous partenaires de cette loi parce que le sénateurs sont issus des collectivités locales. Nous allons prendre des décrets en relation avec cette loi. Mais ce n’est pas suffisant, il faut appliquer cette loi dans les différentes institutions. J’invite également les sénateurs qui ont la maîtrise de cette loi à sensibiliser les collectivités locales sur l’appropriation de cet élément de la décentralisation», a-t-il conclu.

La loi sur la décentralisation concerne le département, la commune ou toute collectivité territoriale qui pourrait être dotée par la loi de la personnalité juridique et de l’autonomie financière et administrative. Elle va permettre à l’administration publique de déléguer les compétences et les moyens conséquents aux collectivités locales sur l’ensemble du territoire national pour favoriser le développement économique et social de toutes les localités.
 


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le 14-09-2010 19:09

Le chef de l’Etat préside un conseil des ministres, mardi


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba préside ce mardi, un conseil des ministres au palais présidentiel, indique un communiqué officiel.

Ce tour de table se tiendra alors que la capitale Libreville abrite une importante conférence sur la biodiversité en prélude à la convention sur la diversité biologique prévue en octobre prochain Nagoya (Japon).

 


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le 14-09-2010 19:06

Interdiction de vendre des uniformes dans les établissements, la décision ne fait pas que des heureux


La décision du ministre gabonais de l'Education nationale, Séraphin Moudounga, d'interdire la vente des uniformes dans les établissements scolaires à partir de la rentrée scolaire 2010-2011 ne fait pas que des heureux.


Elle a été accueillie avec une joie indicible par les parents d’élèves qui ont fait le déplacement de la salle polyvalente de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) la semaine dernière, mais aussi des enseignants qui, eux-mêmes, sont aussi des parents d’élèves.

Mais les plus touchés par la décision ministérielle, même si la plupart d’entre eux sont restés de marbre, sont les chefs d’établissements secondaires publics et privés et les responsables des établissements primaires privés qui en font les frais. 

La plupart d'entre eux ont conditionné l'accès dans les établissements qu'ils dirigent au port de l’uniforme qu’ils sont les seuls à vendre à un prix qu’ils sont les seuls à fixer et qui suit chaque année la courbe de leurs projets, a affirmé un parent d’élève. 

La vente des tenues était devenue une affaire juteuse. Obligation était ainsi faite à tout élève inscrit dans un établissement scolaire de s'acheter chaque année un nouvel uniforme scolaire. Etant entendu qu'il n'était pas possible pour lui de se présenter avec un ancien. Le prix de l'uniforme variait selon les établissements, entre 15 000 et 20 000 F CFA. A cette somme s'ajoutait les frais inhérents à la pose du logo de l’établissement sur l'uniforme qui oscillait entre 2 500 et 5 000 F CFA.

Ces dispositions édictées par les chefs d’établissements et leurs associés (couturiers et autres prestataires) obéraient les budgets des familles nombreuses ayant des enfants scolarisés, pis, ces uniformes ne devaient servir que le temps d’une seule année scolaire.

Que vont-ils maintenant inventer pour rattraper la cagnotte qu’ils ont inéluctablement perdue ? A près la ’’botte’’ des internats qui fonctionnaient avec des budgets en millions mais sans élèves, il est fort probable que ce soit sur les inscriptions qu’ils pourraient se rattraper, a ironisé un autre parent d’élève. 

Mais là encore, le temps est compté… Bientôt ce sera une affaire classée. D’ailleurs, une mesure a été prise pour que seuls les apprenants présentant un transfert en bonne et due forme soient inscrits.

A chaque rentrée scolaire, les chefs d’établissements, notamment ceux des établissements secondaires publics (les ex-lycées d’Etat et collèges) créaient sciemment des situations de pénuries pour ainsi faire de la surenchère lors des inscriptions. 

C’est ainsi que certains parents d’élèves étaient souvent amenés à débourser jusqu’à 200 000 F CFA pour obtenir le droit d’envoyer un enfant à l’Ecole. Des réseaux s’étaient même créés entre les chefs d’établissements, les censeurs et certains enseignants pour faire des recrutements ciblés dans le but de se partager les dividendes ainsi générés.

Autre retombée positive de la décision ministérielle, le coup d'arrêt donné aux activités de certains parents d’élèves et aux élèves qui jouaient à la ’’marelle’’ entre les classes et les établissements à chaque rentrée des classes. 

L’une des conséquences immédiates à ce jeu de colin-maillard était, bien entendu, la hausse du taux d’échecs et des déperditions scolaires.
 


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le 14-09-2010 13:31

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