Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 18-12-2009 18:40

Ali Bongo Ondimba, en pédagogue engagé, demande à « agir ensemble, pour conduire l’Humanité vers un avenir en confiance »

 

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a prononcé jeudi, devant ses homologues, de nombreux représentants des organismes et institutions internationaux, un mémorable discours, résolument engagé, lors du sommet des Nations unies sur le changement climatique de Copenhague (Danemark), dans lequel il, explique, interpelle, conscientise et propose des solutions durables pour aider la communauté internationale à « agir ensemble » et « maintenant  pour conduire l’humanité vers un avenir en confiance ».

  UN DISCOURS PRAGMATIQUE, PEDAGOGUE ET ENGAGE 

Le président Ali Bongo Ondimba, vêtu d’un costume bleu paré d’une cravate aux couleurs nationales (Vert-jaune-bleu) symbolisant respectivement, la forêt, l’équateur qui traverse le pays et la mer,  à la tribune de Copenhague, devant ses homologues et représentants des ONG et organismes internationaux, n’a pas voulu s’inscrire dans un discours – parlotte.

Dès l’amorce de son allocution claire, sans détour, ambitieuse et volontariste, le numéro un gabonais, dont le pays a déjà sacrifié une part de son territoire pour en faire 13 parcs nationaux, et pour d’absorber une part non moins négligeable du CO², s’est voulu pragmatique, conscientiseur averti et pédagogue engagé.

A l’entame de son propos, le chef de l’Etat gabonais qui a amorcé lui-même le projet d’un « Gabon vert », à la suite des réalisations léguées par le défunt président Omar Bongo Ondimba, en interdisant le torchage et l’exportation des grumes, entre autres restrictions, a posé le préalable en relavant, et avec regret, qu’« au début de l’ère industrielle, nul n’aurait pu imaginer que la voie du développement empruntée par nos prédécesseurs allait compromettre un jour aussi gravement l’avenir de l’Humanité et de la planète toute entière ».

Par là, poussant plus loin, mais obligeant subtilement les leaders en face et les autres à réfléchir sur la nécessité des solutions et donc d’un accord applicable, contraignant et sûr, Ali Bongo s’interroge et interroge : « Comment nos parents auraient-ils réagi, s’ils avaient su qu’ils nous laisseraient une maison qui brûlerait ? ».

Concrètement, à ce qui semble, l’on peut aisément comprendre que le numéro un gabonais a voulu partir d’un postulat plus visible pour mieux éclairer et présenter le chemin futur à ceux qui se refusent d’intégrer le groupe des leaders et organisations qui souhaitent un réel accord contraignant viable pour le bien de la planète entière, si rien n’est fait.

L’on se souvient que, pour montrer que les conséquences seront les mêmes pour tous, à un moment donnée, le Français, Nicolas Sarkozy disait déjà, mercredi, lors d’un mini sommet avec les chefs d’Etats du Bassin du Congo que « l’Afrique et l’Europe, c’est la même famille » en parlant de proximité, mais aussi, avait-il interrogé : « Qui peut penser que  le désastre de l’Afrique n’aurait pas de conséquences catastrophiques pour l’Europe ?» et donc inéluctablement sur le reste du monde. 


TOUS ET CHACUN FACE À SA CONSCIENCE 

De ce point de vu, Ali Bongo Ondimba a égrainé le chapelet de problèmes nés du réchauffement climatique avant de partir en questionnements incitant tous et chacun à se positionner face à sa conscience, au regard de l’avenir désastreux que présente le monde actuellement, si rien n’est fait dans les prochains jours, semaines, mois et années.

« (…) Au quotidien, devant nos yeux et à la télévision, plus des cinq sixièmes de l’Humanité vivent, à cause de ce changement climatique, les inondations, la sécheresse, les maladies, la baisse de la productivité agricole, les feux de forêts et j’en passe... », a-t-il relevé avant donc d’interroger une nouvelle fois: « Ainsi sommes nous devenus, malheureusement, accoutumés et insensibles à ces drames humains ?

Que faisons-nous dès lors, pour éviter à des êtres humains de vivre aujourd’hui dans une précarité quasi inhumaine ?

Que faisons-nous pour éviter la destruction des écosystèmes indispensables à la vie ?

Que faisons-nous pour éviter de transmettre à nos enfants ce lourd fardeau ? », puis d’agir en véritable pédagogue engagé pour la cause noble et commune de sortir l’humanité de l’ornière d'une destruction annoncée, en proposant une piste de solution: « nous devons impérativement agir pour proposer aux générations actuelles et futures, un véritable projet de développement à faible émission de carbone comme nous le commande la situation actuelle ».

A ce niveau, le président de la République a incité à une action collective d’autant que l’on sait pertinemment que des opérations éparses et sectorielles ne parviendraient pas à avoir l’impact escompté et anéantir définitivement le danger qui guette la planète au regard même du niveau de fonte des glaciers et des déserts, entre autres, qui avancent vertigineusement.

« D’autres crises, que l’Humanité a traversées par le passé me permettent de dire qu’il s’agit avant tout, de la volonté de faire ensemble. Il s’agit de solidarité, solidarité que j’estime indispensable pour réussir à relever, tous ensemble, le plus grand défi auquel l’Humanité est confronté », a souligné Ali Bongo Ondimba qui a ajouté « Chacun d’entre nous compte. Chacun d’entre nous a sa part dans ce combat ».

En conséquence, Ali Bongo Ondimba est parvenu ici à énoncer un concept qui rejoint, de près, celui de patrimoine de l’humanité : des « biens publics mondiaux » qu’il cite: « l’air, l’eau, les forêts, la biodiversité ».

A CRISE CLIMATIQUE EST AVANT TOUT UN DEVOIR MORAL  
 

Autrement dit, les pays tels la Chine qui se refusent à tout accord de réduction des émissions de gaz compromettant l’avenir de la planète, ne devraient pas faire comme si cette lutte ne concernait que d’autres. Encore que, Dieu seul sait, les pays africains qui contribuent à mois de 2% dans ce cycle de destruction, sont les premières victimes et paradoxalement ceux qui disposent des plus grands espaces verts, avec l’Amérique latine, pour combattre ce phénomène.

Et Nicolas Sarkozy, à la tribune de Copenhague, qui a réussi à aligné derrière lui les pays africains, en particulier ceux du Bassin du Congo, volant en réquisitoire accablant pour les téméraires, déniant un accord, disait jeudi: « (…) à mes amis Africains, si nous n’avons pas d’accords, vous serez les premières victimes.  Ne vous laissez pas voler cet accord dont vous avez besoin.

Il ne peut donc pas être, au regard du propos énoncé plus haut par le chef de l’Etat gabonais, et, soutenu par le numéro un français, ce qu’on pourrait qualifier de « combat des uns », tandis que d’autres, qui jouissent des retombés, croisent les bras.

C’est pour cette raison que le leader gabonais, qui affiche d’ailleurs un plan ambitieux dans ce domaine pour son pays et par ricochet pour l’humanité entière, déclare : « Cette nouvelle approche nous oblige à accepter le principe de responsabilité globale face à un destin qui nous est commun », mais aussi, en homme averti, il fait la part des choses et souhaite que les responsabilités soient sériées selon les régions.

« Certes, il faudra différencier les responsabilités, et tenir compte des circonstances nationales et régionales, si nous ne voulons pas compromettre notre avenir», a appuyé le dirigeant gabonais devant ses collègues à Copenhague, tout en appelant à la responsabilité. Car, a-t-il déclaré, « avant d’être politique et économique, la crise climatique est avant tout un devoir moral ».

Et là, Ali Bongo est rejoint par Nicolas Sarkozy qui, encore, dans un langage cru et vertement orienté en direction de la Chine et dans une moindre mesure aux Etats – Unis d’Amérique, charge : « qui osera, à cette tribune, dire qu’on n’a pas besoin de financement innovant ? Qui osera dire à cette tribune qu’il ne faut pas un organisme dont nous pouvons débattre à satiété, de sa nature et de sa composition, pour comparer les engagements de chacun ? Qui osera dire que  la transparence se fait pour toute l’humanité sauf pour lui, qui osera le dire ? ».

« Qui osera venir à cette tribune pour dire cela ? Qui osera dire que les deux degrés d’augmentation de  la température ne passent pas par la réduction de   50% des émissions dont 80% pour nous les pays riches parce que nous avons une responsabilité historique. Qui osera contester cette responsabilité historique, qui osera la contester ? », a martelé le chef de l’Etat français.

AVEC OU SANS ACCORD, LE PEUPLE GABONAIS REMPLIRA SA PART DE DEVOIR 

Vu le déroulement des négociations qui achoppent indubitablement sur des positions divergentes, dans ce contexte, le président gabonais, n’est pas allé en mâchant ses mots : « avec ou sans accord, le peuple gabonais, par ma voix, vous dit qu’il continuera à remplir sa part de devoir », a-t-il affirmé, pour montrer en réalité, que in fine, il ne s’agit pas d’être une puissance pour comprendre la nécessité d’une lutte commune.

Dès lors, a ajouté Ali Bongo Ondimba, « Ici à Copenhague, je prends devant vous et au nom du peuple gabonais, l’engagement d’aller encore plus loin dans l’amélioration de la gestion forestière ».

Pour renforcer, et surtout présenter l’application, sur le terrain, de la volonté des dirigeants gabonais à mener et notamment poursuivre, sans relâche la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation des écosystèmes, le président de la République a également rappelé que « depuis Rio, le Gabon a créé plus de 3 millions d’hectares de parcs nationaux », « inscrit 9 millions d’hectares de permis forestiers sous aménagement durable, dont 2 millions ont obtenu une certification par le FSC pour leurs standards de gestion exemplaires ».

« Nous avons, par ailleurs, réduit nos émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts de 20 millions de tonnes de CO2 par an – nous pensons pouvoir arriver à un chiffre de 50 millions de tonnes en 2015 », a déclaré Ali Bongo Ondimba.

A ce discours, Nicolas Sarkozy met résolument l’humanité en garde : « mesdames et Messieurs, pas un seul d’entre nous ne s’en sortira s’il n’est pas à la hauteur de la responsabilité historique de Copenhague. La question, elle est posée maintenant, tout de suite. C’est tout de suite qu’il faut commencer à négocier. Sachez en tout cas que la France et l’Europe y sont prêtes ».

S’en suit dans cette phrase l’amertume, voire un incompris lâché par le chef de l’Etat gabonais. En principe, a-t-il fait remarquer, « Si mon pays a tenu ses engagements depuis Rio, j’ai du mal à comprendre que d’autres avec des moyens financiers et techniques sans commune mesure, aient du mal à le faire de leur coté ». Mauvaise volonté ! est-on tenté de répondre.

Leçon à retenir : «la lutte contre le changement climatique n’est pas un choix. Elle est une obligation qui nous impose d’avoir une vision commune sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre nos objectifs. L’implication entière de tous est dès lors indispensable pour le succès de notre lutte ».

Le président gabonais regagnera Libreville samedi prochain, au terme de ce sommet mondial sur les changements climatiques qui s’achève, ce vendredi, à Copenhague (Danemark).

 

GN/DCD/RA/09

 

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le 18-12-2009 11:03

Mention « Très honorable » pour Edda Obone Zué, une universitaire gabonaise à Perpignan

 Etudiante à l’Ecole Doctorale Energie et Environnement  de l’université de Perpignan (France), Edda Obone Zué, de nationalité gabonaise a obtenu la mention « Très honorable » au terme de sa soutenance sous le thème « Conséquences sédimentaires et tectoniques de la crise de salinité messinienne en méditerranée occidentale », a constaté le correspondant de GABONEWS.

Après l’exposé des travaux, le jury,  composé de quatre (4) professeurs et de quatre (4) maîtres assistants,  a salué « l'importance du travail » abattu par l'universitaire, du fait de  « la rigueur de l'analyse et de la pertinence des données fournies à la communauté scientifique ».

Réjouie et visiblement émue à l’annonce des délibérations, l’impétrante a toutefois réaffirmé son attachement à la discipline géologique, qui l’a conduit à s’intéresser à l’assèchement de la mer méditerranéenne.

« Ayant constaté que le bassin méditerranéen avait été affecté par une crise de salinité messinienne, j’ai choisi d'étudier les incidences de cette salinité sur  trois zones que sont les marges du golf du Lyon, de Provence et d'Algérie et j’ai montré les disparités qui existent entre ces trois zones », a-t-elle indiqué.

Selon les experts, la crise de salinité messinienne est un « évènement géologique » qui correspond à l'assèchement de la mer Méditerranée, durant la période dite du  Messinien, survenue  il y a plus de 5 millions d'années,  à la base notamment  de la  baisse du niveau marin de l'ordre de « 1500 à 2500 mètres ».

Suite à cet assèchement, les différents fleuves qui entourent la mer Méditerranée (le Nil en Egypte et le Rhône en France) ont alors creusé de profonds canyons  qui, de nos jours ont été comblé par les sédiments.

Il y  quelques semaines  au Gabon, la Réunion de Planification Stratégique du Programme Marin et Côtier (MACO)  avait quant à elle induit la problématique de l’exploitation minière, en mettant en garde les autorités gabonaises contre le transit sédimentaire dans l’Ile Mbanié.

Le 22 novembre dernier, lors de  sa rencontre avec la communauté estudiantine gabonaise en France, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’était notamment engagé à mettre en relief le talent des Gabonais de France.

« La diaspora gabonaise en France doit être impliquée largement dans le processus du développement du  Gabon émergent. Et nous devons donc recenser et rassembler toutes les compétences et tous les talents pour atteindre les objectifs fixés », avait t-il déclaré.

Estimé à près de 6000 âmes, la communauté gabonaise de France est considérée comme étant la plus nombreuse de la diaspora.

GN/JJS/MO/DCD/09

 

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le 18-12-2009 00:25

Le Chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba, attendu à N’Djaména pour le sommet annuel de l’OHADA

 Le premier ministre, Paul Byoghé Mba, quitte Libreville samedi prochain pour N’djamena (Tchad) où il représentera le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, à la Conférence annuelle des Chefs d’Etat membres de l'Organisation pour l'harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA), prévue en début de semaine prochaine, a rapporté la  première chaîne nationale (RTG1), dans son édition du journal de 20 heures, ce jeudi soir.

Selon l’Agence de Presse Africaine (APA), les experts et les ministres des pays membres de l'OHADA sont d’ores et déjà à pied d’oeuvre dans la capitale tchadienne pour les ultimes préparatifs du sommet.

Le chef du gouvernement gabonais représente, à cette rencontre, le président de la République Ali Bongo Ondimba, qui prend une part active au Sommet des Nations Unies sur le changement climatique à Copenhague au Danemark.

Dans la perspective de la conférence, lundi dernier, le président tchadien Idriss Deby Itno, par ailleurs président en exercice de l'OHADA, recevait à N’Djamena le Secrétaire permanent de l'organisation, Boutora TakpaKoléka.

Composé de 16 membres, l’OHADA tient sa création du Traité inhérent à « l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique », signé le 17 octobre 1993 à Port-Louis avant qu’il ne soit révisé au Québec (Canada), le 17 Octobre 2008.

Le Traité permet l'adhésion de tout Etat membre de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) aujourd’hui Union africaine (UA) et conditionne l’adhésion des Etats non membres de l'Institution à l’accord commun de toutes les parties.

La pérennisation de la sécurité juridique et judiciaire existant dans les États membres tient lieu de  prérogative principale de l’Organisation.

Toutefois, l’élaboration de  règles commerciales communes, « la promotion de l'arbitrage comme instrument  des litiges commerciaux » et « l'intégration économique régionale » figurent en bonne place au chapitre de  ces missions.


GN/MO/DCD/09

 

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le 18-12-2009 00:22

Ali Bongo Ondimba regagne Libreville samedi au terme du sommet de Copenhague

 

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba regagnera Libreville samedi prochain, au terme du sommet mondial sur les changements climatiques qui se poursuit actuellement à Copenhague (Danemark), indique un communiqué du protocole d’Etat dont l’AGP a reçu copie jeudi.

Avant la capitale danoise, le président gabonais a effectué une escale de 24h à Paris (France) où s’est tenu à l’Elysée un mini-sommet sur le bassin du Congo, deuxième massif forestier de la planète à l’initiative du chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy.

Au cours de cette rencontre à laquelle a pris par les président Paul Biya (Cameroun), Denis Sassou Nguesso (Congo) et François Bozizé (Centrafrique), il s’est agit d’harmoniser les points de vue avec l’Europe sur la préservation des forêts de cette région d’Afrique.

JPN/IM

 

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