Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 20-10-2010 19:34

Médias : La Revue de presse hebdomadaire


L’an un du Président Ali Bongo Ondimba au pouvoir, les divergences de vue au sein de l’opposition depuis la rencontre intervenue entre le Président de la République et le leader de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) à Paris et un éventuel remaniement du Gouvernement sont les titres largement annoncés et commentés dans les journaux de la semaine écoulée.

 

Un an d’émergence au pouvoir : Ali, cette grande force tranquille 

Après l’élection présidentielle – qu’il a affrontée avec courage, un calme olympien, intelligence, pédagogie et force de conviction, écrit « Dialogue » du 16 octobre 2010, l’adversité n’a point désarmé. Mais, tel Ulysse, il continue son « Iliade » inscrit dans l’accomplissement d’un destin personnel, confondu avec celui du peuple qui l’a porté au pouvoir. Et les lendemains chanteront. On reconnait les grands hommes de pouvoir à leur force tranquille devant les événements : gage d’assurance et de protection pour son peuple, ainsi que de lucidité pour la bonne conduite des affaires de la Cité. Avec Ali, le pari est gagné. Et, in fine, ce sera Ulysse qui domptera toutes ces sibylles et tous ces démiurges qui doivent le peuple.

Un nouveau Gouvernement en gestation

On parle d’un Gouvernement en gestation, annonce « L’Espoir » du 14 octobre 2010, qui explique que même si de nombreux cadres de la Primature estiment qu’il n’y a point péril en la demeure et que le remaniement ministériel pouvait attendre l’année prochaine, néanmoins, il n’en demeure pas moins que les choses avancent à petits pas importants pour faire bouger les pions en vue de donner au pays un Gouvernement plus politique, dynamique et capable de booster véritablement le « Gabon d’abord » vers la véritable émergence. Dans tous les cas, essentiellement deux raisons peuvent justifier un remaniement ou un réajustement ministériel : primo l’immobilisme remarqué dans des nombreux départements ministériels, l’étourdissement de certains Ministres face à leurs responsabilités, l’on se demande où les a-t-on déniché pour en faire des Ministres dans un pays comme le nôtre. Laissez-nous avancer d’accord mais avec qui, pourquoi et comment ? 

La Tortue veut-elle aller au clash ? Le vilain jeu de Monsieur Biyoghé Mba

Tout occupé à conspirer contre le PDG, note « Le Scribouillard » du 14 octobre 2010, dont il veut organiser la « rentrée politique de l’Estuaire » sans en avoir touché mot aussi bien au Secrétaire général qu’au « Très Distingué Camarade Président » du parti, le MCDiste en chef Paul Biyoghé Mba serait en intelligence avec « l’ennemi », c’est-à-dire André Mba Obame, pour la conquête du Septentrion, principalement les villes d’Oyem et Bitam. A l’un de ses fans qui s’étonnait de cet activisme débridé, le gaillard aurait répondu, hilaire, lors des retrouvailles post-électorales à Ntoum : « Là où André (Mba Obame) a échoué, moi je n’échouerai pas. D’ailleurs, je suis en train de préparer des candidats indépendants partout où le PDG a des faiblesses, et on verra ça. Ce n’est pas une question de moyens, j’en ai suffisamment pour espérer avoir un groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale. » Avant de ressusciter le MCD ? Qu’il est fortiche, André Mba Obame ! Autre taupe qui travaillerait pour l’avènement d’AMO au pouvoir suprême, un très proche collaborateur du Chef de l’Etat, connu pour avoir débarqué dans ce doux pays grâce à l’entregent de l’ancien Ministre de l’Intérieur. Une affaire de mougoye qui pourrait bientôt tourner à l’espionnage politique, sur fond de reniement et de trahison.

Pour « Nku’le messager » du 14 octobre, le « Cabinet Biyoghé Mba est marqué par un désaveu permanent avec un éternel renoncement aux actes et paroles.

Le remaniement du Gouvernement : ça se précise ! 

A en croire « Le Scribouillard » du 14 octobre 2010, le prochain remaniement du Gouvernement sera suivi d’un vigoureux coup de balai dans certaines administrations publiques, dont la Présidence de la République. Au bord de mer, où on devrait assister à l’avènement des « doublons », notamment au Cabinet présidentiel et au Protocole d’Etat. C’est ainsi qu’on annonce la nomination d’un ou de deux directeurs de cabinet adjoints et la remise à plat du Protocole d’Etat, où le directeur des cérémonies pourrait faire le frais, au bénéfice d’une nouvelle personnalité. Raison évoquée, le fait pour le tant du poste d’empiéter sur les prérogatives du directeur général. A ce propos, des moqueurs n’en finissent pas de rire des couacs observés lors des festivités du cinquantenaire de notre indépendance.

 « AN un d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir : Et si le prince de Bikélé sabotait l’Emergence…

Ses supporters et autres thuriféraires écrit « Le Scribouillard », ont beau multiplié les sorties d’explication, c’est peine perdue, Paul Biyoghé Mba est dans des sales draps. Pour un peu, on frôlerait presque l’intifadah entre le Palais et la Primature ! Petite précision : toutes les directions générales sont tenues par des cadres réputés proches du Premier Ministre, à savoir Molière Eyi Engo (DGMP), Léon Ndong Ntem (DGB) et Valentin Lossangoye (DGCF) et Valentin Lossangoye (DGCF) qui tous trois, pourraient bientôt aller émarger ailleurs, puisque réfractaires à l’avènement d’un Gabon qui « avance ». On susurre en effet que ces trois-là, épaulés par leur « parapluie » de Bikélé n’en feraient plus qu’à leurs têtes ; tous les projets retardés « utilement » étant ceux qui pourraient faire grimper le côté d’amour des populations pour Ali Bongo Ondimba. Confidence d’un ultra d’Ali’9 : « Tout se passe comme si quand un projet ne plait pas au Premier Ministre, il ordonne à ses hommes de main de multiplier les écueils en faisant dans la rétention et le dilatoire. Résultat des courses, rien n’est exécuté, alors que nous courons vers la fin de l’exercice budgétaire.» Mais ce n’est pas grave, puisqu’il s’agit-là des célébrissimes « retards utiles » que nous vend, en veut-tu en voilà, notre Premier Ministre adoré !

 « Ali Bongo Ondimba : Un an de Magistrature Suprême : Les fondations d’ « un autre Gabon » 

Affiche à la une « L’Union » du 16 et 17 octobre 2010

Il y a exactement un an, indique la consœur, Ali Bongo Ondimba était investi Président de la République, le 16 octobre 2009. Son ambition de remettre au travail un pays quelque peu sclérosé et de construire ce qu’il a appelé « un autre Gabon » va se traduire immédiatement par une série de mesures et d’initiatives spectaculaires. Equipe gouvernementale réduite, bouleversements dans l’administration accompagnés d’un plafonnement des salaires (le fameux Tsun’Ali), interdiction du bois à l’export, instauration de la journée de travail continue, mais aussi ouverture ou poursuite de grands chantiers d’infrastructures, etc. Un an après, que valent les fondations ainsi posées ?

Allant dans le même sens, « Gabon Matin » du 15 octobre 2010 qui titre : « Le pays en chantier », estime qu’un an après l’accession à la Magistrature Suprême du Président Ali Bongo Ondimba, le Gabon est un vaste chantier. Réformes de l’Etat, travaux infrastructurels, routes, nouvelle école gabonaise sont lancés. 

Présidence de la République/Mandat : Encore six ans  pour convaincre 

C’est au mois d’octobre 2009 note « Le Patriote » du 7 octobre 2010, que le Président Ali Bongo Ondimba accédait au pouvoir après la disparition de son prédécesseur Omar Bongo Ondimba. Après un an d’exercice, en attendant l’expiration de son mandat en 2016, que peut-on retenir de son parcours initiatique de douze mois ? Le moins que l’on puisse dire est qu’il a annoncé les couleurs.

Presque tous les opposants gabonais dans la sauce d’Ali Bongo Ondimba 

C’est le titre de « La Nation » du 4 octobre 2010

La vérité dans la démarche du « Père de l’Emergence » au Gabon au regard du tact et de la subtilité usée dans l’aboutissement des dossiers sensibles de l’Etat, notamment, celui relatif au président de l’UPG, martèle le bimensuel, dénote du bien fondé de finaliser et concrétiser les dossiers restés en suspens par le Président Omar Bongo Ondimba. Les Gabonais savent très bien que l’illustre disparu avait déjà amorcé des négociations et des rapprochements qui harmoniseraient sur plusieurs plans ses points de vue avec ceux du député de Ndendé pour la conduite des affaires de l’Etat. Alors, quel Gabonais aujourd’hui, se sentirait-il offusqué, si le président de l’UPG ralliait la Majorité Républicaine pour l’Emergence ? En tous points de vue, cette attitude conforterait la victoire de la démocratie gabonaise. D’ailleurs, un adage africain ne dit-il pas qu’aucune amitié ne se perd tant qu’il y a la vie ? Méditons ensemble cette pensée.

 Gestion générale du pays : Le Président de la République est-il vraiment bien entouré ? 

La question, en dépit de son allure audacieuse, précise « La Lowé » du 4 octobre 2010, vaut tout son pesant d’or. Surtout, en ces temps où l’on perçoit quelques importantes contradictions entre les méthodes et autres moyens déployés par les collaborateurs du Chef de l’Etat et la vision novatrice dictée par ce dernier. Ce qui fait dire aux Gabonais qu’il est temps, pour le Président de la République, de procéder déjà à un remaniement du Gouvernement. Afin qu’il s’entoure de personnes engagées avec leur cœur et leurs tripes, à agir ensemble pour conduire, avec Ali Bongo Ondimba, le Gabon vers un Avenir en confiance. De toutes les façons, disent-ils, nous sommes tous derrière Ali Bongo Ondimba, aujourd’hui et demain.

UPG : Le cœur de Pierre balance… 

Intitule ainsi « Matin Equatorial du 15 octobre 2010, qui pense que la politique est comme un jeu. Quand l’opposition rencontre le Président de la République, il y a de quoi jaser. C’est la situation que le peuple gabonais vit en ce moment après ce tête à tête Ali- Mamboundou à Paris. On se rappelle que le président de l’UPG n’a pas fait parler de lui depuis un an. Diminué physiquement après avoir été brutalisé et enlevé à l’entrée de la Cité de la Démocratie en septembre 2009, le jour de la proclamation des résultats par la CENAP. Après la fameuse rencontre de Paris, entre le Président de la République et Pierre Mamboundou, les spéculations vont dans tous les sens.

Pierre Mamboundou : Traversera le rubicond ou ne traversera pas ?

Il peut traverser après mais pas maintenant, renchérit « L’Espoir » du 14 octobre 2010, qui note que les enjeux sont encore très grands. Il ne traversera pas le rubicond par un compromis compromettant« L’Espoir » du 14 octobre 2010

Pour « L’Union » du 15 octobre 2010, les divergences de vue au sein de l’opposition, tourne au vinaigre 

Poussée de fièvre au sein de l’opposition : L’UPG lynché par l’UN et la CPPA 

Ils sont inquiets, confirme « Le Scribouillard » du 14 octobre 2010. Selon le bimensuel, les animateurs de la « nouvelle opposition » politique qui, depuis la rencontre historique intervenue entre Ali Bongo et Pierre Mamboundou à Paris le 27 septembre dernier, n’ont trouvé mieux que de tomber à bouches raccourcies sur le président de l’UPG et son parti.

Le Général Philippe Ntumpa Lebani en danger : Il a failli se faire empoisonner à partir d’un jus de fruit 

C’est le titre phare de « La Démocratie » du 4 octobre 2010. Pourquoi voudrait-on l’occire  maintenant, s’interroge le journal, alors que l’instruction de son affaire par la cour de sûreté se poursuit. Même si les magistrats désignés pour le juger sont toujours confrontés à l’absence d’éléments matériels. Les fameuses preuves. De quoi ont donc peur ceux qui, la conscience tranquille, avaient dénoncé la préparation  par ce Général très proche d’Ali, d’un coup d’Etat ? Tuer ce Général au moyen d’un poison, est-ce la solution pour éteindre cette affaire ? Le Général sait qu’il est en danger. Sa sécurité incombe aux responsables de la prison centrale. Qui doivent redoubler de vigilance à tous les niveaux. A moins qu’ils veuillent emporter sur la conscience ce qui pourrait arriver à ce militaire de carrière.

« Rentrée judiciaire : La chasse aux magistrats indélicats ouverte

Selon « Gabon Matin » et « L’Union » du 5 octobre 2010, la salle d’apparat du Palais de Justice de Libreville a accueilli lundi en présence notamment, du Président de la République Ali Bongo Ondimba, l’audience solennelle de rentrée du corps judiciaire. Une cérémonie marquée par un réquisitoire sans concession de l’Inspecteur Général des Services Judiciaires, Jacqueline Libizangomo. « Soustractions frauduleuses de pièces dans les dossiers, mises en liberté provisoires fantaisistes de dangereux criminels, falsifications de dispositifs de décisions de justice par des greffiers, disparitions de dossiers emportés par des magistrats ou des greffiers affectés. Le tout sur fond de corruption aux proportions alarmantes ». « N’en jetez plus ! L’heure n’est plus aux dénonciations », a opposé le premier président du Conseil d’Etat, Martin Akendengue. « Il faut déférer tous ceux qui ternissent l’image du corps judiciaire devant le conseil supérieur de la magistrature qui siège en matière disciplinaire ». A la suite de la décision du siège et du parquet général de ne pas leur accorder leur traditionnelle allocution de circonstance, les Avocats n’ont pas pris part à la cérémonie solennelle de rentrée judiciaire.

Ali Bongo Ondimba au cœur de l’école 

Le Président de la République Ali Bongo Ondimba, qu’accompagnaient son épouse, Sylvia Bongo Ondimba, le Premier Ministre Paul Biyoghé Mba, et le Ministre de l’Education Nationale, Séraphin Moundounga, rapporte « L’Union » du 14 octobre 2010, s’est rendu mercredi dernier en fin de matinée au Lycée d’Application Nelson Mandela sur l’avenue Léon Mba. Une manière, a-t-il expliqué, de manifester sa « ferme volonté d’accompagner les membres du monde scolaire, en cette période de rentrée scolaire quelque peu chahutée ». Mais aussi d’exhorter la communauté enseignante à la suite des recommandations des états généraux de l’Education Nationale et de la Formation, à « mettre en œuvre de manière diligente, les solutions communes aux problèmes qui minent notre système éducatif ». Le Chef de l’Etat, qui a offert du matériel didactique à l’ensemble des établissements publics du pays, n’a pas manqué de rappeler ce mot de Condorcet : « Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne. »

Six mois après les Etats généraux de l’Education : Une Rentrée des classes test 

La reprise des cours lundi dans l’ensemble des établissements primaires et secondaires relevant de l’Education Nationale, écrit « Gabon Matin » du 4 octobre 2010, intervient six mois après la tenue, à Libreville, des Etats généraux de l’Education à l’issue desquels d’importantes réformes ont été envisagées afin de relever la qualité du système éducatif gabonais englué dans des crises interminables. Il s’agit également d’un test pour le Gouvernement qui doit faire face à l’appel à une grève lancée par certains syndicats. A noter que la rentrée a été effective dans certains établissements, le lundi 4 octobre 2010, alors que dans d’autres on procédait encore aux inscriptions et réinscriptions des élèves.

Les fonctionnaires indélicats cloués au pilori

C’est le titre lumineux de « Gabon Matin » du 4 octobre 2010. C’est entre autres mesures, annoncé par le Ministre du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique, chargé de la Réforme de l’Etat, Blaise Louembé. Commente le quotidien. Il a également prévu la tenue dans les prochains jours, des Conseils de discipline dans chaque département ministériel. Le Gouvernement gabonais, en organisant l’audit de la Fonction Publique, est en train de finaliser avec succès un système qui va permettre à l’Etat d’avoir une visibilité en temps réel sur l’exhaustivité des fonctionnaires en activité et ceux qui empruntent les routes frauduleuses pour gruger l’Etat. Ce nouveau dispositif permettra également au Gabon de gérer tous les mouvements de fonctionnaires.

Mesure de gratuité de l’eau et de l’électricité : La SEEG a-t-elle volé l’Etat ? 

L’on croyait la SEEG honnête dans sa gestion des opérations techniques, on croyait aussi que suite aux difficultés financières auxquelles fait face le Gouvernement, s’insurge « Gabon Matin » du 5 octobre 2010, il n’y aurait ni ici ni ailleurs la moindre manipulation des factures. Jusqu’alors, en dépit des délestages dont sont victimes les Librevillois et autres populations de l’arrière pays. L’opinion nationale avait presque, silencieusement, pris fait et cause pour Dame SEEG dont on connait les charmes depuis sa création. Or, les conclusions de l’audit sur la mesure de gratuité de l’eau et de l’électricité très attendues laissent apparaître un véritable scandale financier liée à une surfacturation à l’Etat dont serait coupable la SEEG qui, en plus, menace de renoncer aux mesures de gratuité de l’eau et de l’électricité. Ce qui suscite de plus en plus de scepticisme dans l’opinion. Toute la campagne médiatique et autres explications visaient-elles à dissimuler une mauvaise odeur que Dame SEEG ne pouvait contenir plus longtemps. Face à ce scandale financier, à quoi devrait-on s’attendre ? Les jours qui viennent pourraient être déterminants d’autant que, se sentant déjà lourdement coupable à partir des révélations de l’audit, notre championne du monopole commence par brandir le spectre d’une pseudo renonciation aux mesures de gratuité, oubliant que le Gabon est une maison de vert. Aujourd’hui, il est d’urgence que les résultats de tous les audits soient publiés. Sur la présente question, l’opinion voudrait prendre connaissance des machineries dont se serait rendu coupable notre « belle dame SEEG ». De toute évidence, et comme le dit un certain adage. Il n’y a de vérité que ne révèle le temps.

Premier Forum Douanes – opérateurs économiques : Les réformes fiscales au centre des débats 

Les assises, qui se sont ouvertes lundi dernier à Libreville et se sont achèvés mardi, note « L’Union » du 12 octobre 2010, devraient définir des bases mutuellement avantageuses, en vue d’un meilleur partenariat entre l’administration des douanes et ses différents usagers. Le directeur général Fridolin Onguinda a indiqué que l’avenir de toutes les parties était intimement lié.

Total et Shell ont renouvellé leurs contrats au gabon

Le renouvellement des contrats d’exploitation et de partage de production sur les sites conjoints de Coucal et Avocette-Dianongo près de Gamba de deux groupes pétroliers français Total et anglo-néerlandais Shell pour 20 ans vendredi dernier avec l’Etat gabonais, a aussi marqué l’actualité économique du pays.

« Le montant des contrats signés par le ministre gabonais des Mines et du Pétrole Julien Nkoghe Bekalé d’une part et Jean-Philippe Magnan, directeur général de Total Gabon, et Adrian Drewett, directeur général de Shell Gabon d’autre part, n’a pas été dévoilée. »

 Bourses académiques : La commission nationale désavouée 

La récente décision de la représentation du peuple d’annuler la décision de la commission d’attribution des bourses à l’étranger, écrit « Matin Equatorial » du 15 octobre 2010, sonne comme un avertissement face à l’injustice qui régnait depuis des années à la direction des bourses et stages.  Que l’Assemblée Nationale se réveille de son sommeil et vienne au secours de la population en proie aux rapaces que constitue la classe des riches qui ne jurent que par leur porte feuille pour déstabiliser la société. En attendant le rétablissement de la justice, il est loisible que les citoyens sachent revendiquer leurs droits. A condition d’assumer aussi leurs devoirs. C’est ainsi que nous construirons une société juste et forte. 

Perturbations sur le réseau électrique : Ces coupures qui coûtent cher ! 

Alors que Libreville, en particulier, vit de nouveau au rythme des délestages qu’on peut difficilement mettre au seul compte des travaux de maintenance annoncés quasiment chaque jour dans la presse, relate « L’Union » du 9 et 10 octobre 2010,un rapport sur la compétitivité des économies en Afrique, publié par la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et le Forum Economique Mondial met en lumière les pertes occasionnées aux Entreprises par ces coupures aussi incessantes que brutales. Ainsi le manque à gagner imputable aux coupures de courant serait-il de 1,8% du chiffre d’affaires des Entreprises. Total-Gabon, par exemple, perdant 2,97 milliards de FCFA et BGFIBANK 19,4 milliards de FCFA. Pas étonnant qu’aux yeux de plus de 25% des chefs d’Entreprise, la qualité de l’offre d’électricité au Gabon soit perçue comme le premier obstacle sur la voie de l’instauration d’un climat d’affaires sain et compétitif parmi les dix freins identifiés.

65ème session de l’ONU : Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), une vue d’esprit!

Les OMD tel était en 1990, le nouveau programme que près de 189 dirigeants du Monde se sont engagés à respecter pour faire reculer la pauvreté de moitié à l’horizon 2015. Dix ans plus tard, s’insurge « Le Patriote » du 7 octobre 2010le constat est celui d’un échec. Le groupe des pays les plus riches n’ayant pas accorder leurs violons quant à l’enveloppe à accorder aux pays pauvres. Le salut des pays pauvres ne sortira pas forcément d’un Sommet, mais de la bonne gouvernance des Etats concernés. Or jusqu’ici, les dirigeants des Etats africains semblent ne pas toujours faire des principes démocratiques leur cheval de bataille.

Médias : Ces misères de journalistes 

Censure, assèchement des moyens de fonctionner, intimidations, menaces, interpellations voire assassinats et même tapis rouge. Explique « L’Ombre » du 8 octobre 2010, telles sont les diverses fortunes même vécues au quotidien par les hommes des médias. Qui pour autant, contre vents et marées, n’en continuent pas moins d’exercer leur noble-   et combien passionnant !- métier, informer, éduquer et informer encore. Le journal s’est penché sur la question et livre ses impressions sur trois raisons : la répression, la dépravation de la société et la solidarité corporative. La classe politique est restée la même. Avec la même arrogance, le même discours éculé, les mêmes méthodes perverses, les mêmes pratiques décriées, etc. Toutes déviances que l’ « Emergence » veut corriger, mais à laquelle, tous les fronts du refus – visibles ou invisibles – résistent pour faire échec. Dans ce contexte, la pire des misères des journalistes, c’est aussi leur incapacité à transcender leurs divisions pour faire front contre les maux qui minent notre société. Et qui l’empêchent d’avancer vers le mieux-être. A l’arrivée, qu’est-ce donc qu’être journaliste ?

Action de solidarité : Des équipements pour les handicapés 

L’épouse du Chef de l’Etat, Sylvia Bongo Ondimba, rapporte « L’Union » du 13 octobre 2010, a offert mardi dernier aux handicapés du matériel destiné à les aider dans leur mobilité. Des équipements composés de 250 fauteuils et d’une centaine de béquilles. Cette cérémonie, qui s’est déroulée sur le site de Gabo Expo, en présence notamment, de la Ministre de la Santé, des Affaires sociales et de la solidarité, Alphonsine Mbié N’na, est, selon la donatrice, le point de départ d’une action plus vaste en faveur de nos compatriotes souffrant de handicap. Elle traduit l’engagement de la Première Dame du Gabon auprès de l’ensemble des communautés de notre pays.

La Santé maternelle et infantile et la lutte contre le Sida : Le soutien des agences de l’ONU à Sylvia Bongo Ondimba

A en croire « Gabon Matin » et « L’Union » du 6 octobre 2010, profitant de son séjour à New York aux Etats-Unis d’Amérique où elle accompagnait son époux, le Président Ali Bongo Ondimba, qui assistait au rendez-vous annuel de l’ONU, la Première Dame qui tisse des partenariats a eu des contacts fructueux. Notamment avec des structures onusiennes spécialisées dans le domaine tels que la Santé, l’Enfance, etc. Des secteurs dans lesquels elle entend soutenir l’action politique du Chef de l’Etat. Il sied de noter que SBO a visité le vendredi 8 octobre 2010 le siège national de la Croix-Rouge Gabonaise. Une visite de courtoisie et de prise de contact, en sa qualité de Présidente d’honneur de cette structure humanitaire, en prélude à la Réunion de Coordination des Sociétés Nationales de Croix-Rouge d’Afrique Centrale (COSNAC) qui a eu lieu à Libreville, du 11 au 12 octobre 2010.

Réunion annuelle des Croix-Rouge d’Afrique Centrale : Sylvia Bongo Ondimba appelle à plus d’actions 

La Première Dame du Gabon a interpellé le pays membres de la Coordination des Sociétés Nationales des Croix-Rouge d’Afrique Centrale (COSNAC) en présidant, lundi dernier, l’ouverture solennelle du conclave en sa qualité de présidente d’honneur de la Croix-Rouge gabonaise.  C’est « L’Union » du 12 octobre 2010 qui annonce.

L’argent est source de nombreux conflits : Comment le gérer dans le couple ? 

Etre indépendant financièrement que ce soit pour une femme ou un homme, écrit « Femmes d’Aujourd’hui » octobre 2010, est une chance dans la vie d’un couple, à condition de savoir en profiter, bien entendu. Mais pour parvenir à de bons résultats, il faut s’organiser et contribuer de façon mutuelle aux besoins  de la famille. Cela signifie que la femme doit arrêter de cacher son argent, pour toujours tendre la main à son mari sous prétexte que ce dernier doit s’occuper d’elle. L’émancipation dont on parle tant, c’est aussi ça. Il y a un minimum à apporter dans le ménage. La vie évolue et les mentalités aussi. Pour  mener à bien toutes ces tâches, il est conseillé au couple d’avoir une même vision et d’ouvrir un compte commun qu’il faudra gérer individuellement. Le compte commun vous servira à effectuer les dépenses du foyer. Ainsi, cela vous permettra de préserver une certaine liberté vis-à-vis l’un de l’autre tout en contribuant de façon commune aux dépenses de la famille. Il est toujours préférable de garder une certaine autonomie, même si on vit en couple.

Le sacrement de mariage : Exégèse d’une doctrine 

C’est l’intitulé de « L’Espérance » du 20 septembre 2010, qui reprend un extrait du mensuel « Le Chemin ». « C’est pourquoi l’homme quitte son père et sa mère et s’attache à sa femme, note le bimensuel, et ils deviennent une seule chair » (Gn2, 24). Un jour, ces mots de la Genèse que nous venons d’entendre ont soulevé l’objection suivante de la part d’un jeune prêtre dans son équipe pastorale : « La bible dit bien que l’homme quitte son père et sa mère pour s’attacher à sa femme. En pratique pourtant, généralement c’est la femme qui part de chez elle pour le village ou le domicile du mari ; c’est souvent aussi ce que la loi, établie par le sexe masculin, stipule en droit ».

Dérèglement climatique : La production du dioxyde de carbone réduite de 30% 

Le président de l’Institut National de Technologique et de l’Evaluation (INTE) de Tokyo Itaru Yasui qui s’exprimait au cours d’une conférence rapporte « Gabon Matin » du 9 et 10 octobre 2010, a non seulement déclaré que la production du dioxyde de carbone avait été réduite de 30% au Japon contrairement aux années qui ont précédé la réunion de Kyoto, en plus de cela, il a dévoilé les ambitions de l’institution pour freiner au maximum la concentration des gaz à effet de Serre dans la nature. Parmi les ambitions affichées par cet Institut, il y a la fabrication des instruments électroniques fonctionnant de façon automatique. En dehors des appareils électroniques, qui sont susceptibles de connaître des innovations, les appareils électroménagers connaîtront aussi des transformations. Les splits et climatiseurs pourront naturellement engrangés l’énergie pour une durée bien déterminée ce, dans le but de mieux gérer les ressources.

Biodiversité : sans insectes, plus d’hommes sur terre… 

Révèle « L’Union » du 8 octobre 2010. Intervenant en amont du processus de production des matières premières, explique le quotidien, les insectes jouent un rôle déterminant dans le système de fécondation des plantes et du maintien de la diversité biologique. Ces laborieuses petites bêtes font donc le bonheur des agro-industriels et des industriels des produits coméstiques, médicaux, etc…Leur disparition constitue une atteinte à la vie de l’humanité. Avant même que les études scientifiques fréquemment publiées à partir de 2007 ne le confirment, le savant Albert Einstein avait déjà averti l’humanité : « Si l’abeille disparait, l’humanité n’aurait que quatre ans devant elle. »

Villes gabonaises : L’héritage mal géré de la Colonisation 

C’est « L’Union » du 6 octobre 2010 qui titre ainsi.

« Mieux vivre dans la ville », note la consœur, c’est le thème de la Journée Mondiale de l’Habitat célébrée mardi 5 octobre 2010. Comme l’a indiqué Inga Bjork-Klevby, Directrice exécutive adjointe de l’ONU-Habitat, « mieux vivre dans la ville » signifie aussi « mieux penser la ville ». Autrement dit la mise en place de plans d’urbanisme et d’occupation des sols qui font toujours défaut au Gabon. Pourtant, le départ pris à l’aube des Indépendances était bon. On assiste à une anarchie inqualifiable en terme de risques dans l’occupation du sol, à des conflits entre riches et démunis pour l’obtention  de parcelles, à l’émergence de comportements déviants dans l’administration en charge de l’Habitat, etc.

Les crimes rituels : Une tradition de la culture politique gabonaise 

Selon « Le Temps » du 4 octobre 2010, la recrudescence des crimes rituels au Gabon prouve, à suffisance, que la démocratie n’est encore qu’une illusion dans le pays. Et que les élections organisées depuis septembre 1990 ne servent qu’à justifier, aux yeux du Monde, ce qui n’apparait que comme un leurre. Parce que, si la démocratie se traduit par l’exercice des libertés en tous points de vue : les élections, quant à elles, se gagnent au mérite des idées, des projets et des programmes. L’ascension et la promotion à des postes de responsabilité tiennent, elles, compte, du moins de véritables démocraties, des capacités des uns et des autres à développer, à défendre ces idées, projets et programmes, et aussi, à les rendre effectifs et concrets par des actions et des actes palpables. Le débat politique gabonais vole bas, mais alors très bas. Il a lieu autour des organes génitaux d’êtres humains et autres organes de sens. Au-delà du problème social qu’ils posent, les crimes rituels prouvent à suffisance, que la culture démocratique ne s’est pas encore installée au Gabon, et que les élections organisées depuis 1990 ne sont que l’arbre qui cache la forêt. Et dans cette forêt, ont lieu bien de pratiques peu orthodoxes dont les crimes rituels.

Mort dans une chambre d’hôtel 

Daouda Latif Christian, âgé de plus d’une cinquantaine d’années et militaire retraité de l’Armée de l’Air gabonaise, rapporte « Gabon Matin » du 7 octobre 2010, a été retrouvé mort samedi dernier, dans une chambre de l’hôtel Ozigo au quartier Isaac à Lambaréné dans la Province du Moyen-Ogooué. Selon le Commandant de la section des Recherches du Moyen-Ogooué, le Lieutenant Major Nobel Koumassamba, c’est aux environs de 20h qu’il a reçu un appel téléphonique de la part de la gouvernante de l’hôtel laissant entendre qu’un homme est mort dans une des chambres de l’hôtel. C’est après le constat des agents que le défunt a été identifié, avec la présence de l’eau dans le couloir provenant de sa chambre, au premier étage. Aucune trace de sang n’a été trouvé, mais par contre la présence des médicaments dont deux pour le traitement de l’hypertension artérielle, un médicament pour l’oxygénation cérébrale et un autre pour faciliter la fluidité et la circulation du sang dans l’organisme, a indiqué le médecin légiste. Selon l’un des frères du défunt, Patrick Mougiama Daouda, le défunt était parti de Libreville le samedi 2 octobre 2010 pour Lambaréné pour assister au mariage d’une cousine par alliance et qu’il ne présentait aucun signe de maladie et précise qu’il ne savait pas qu’il était sous traitement, mais plutôt qu’un an avant, il avait eu une crise d’hypertension et depuis, il leur laissait entendre que tout allait déjà mieux.  

Quand les Panthères se font corriger par les « Brésiliens du Golfe 

La sélection nationale de football, note « L’Union » du 9 et 10 octobre 2010, s’est inclinée (0-1) vendredi dernier à Mascate devant le Sultanat d’Oman dans le premier des deux matches amicaux à son programme. Menées depuis la 8ème minute, les Panthères du Gabon n’ont jamais vraiment paru en mesure de refaire leur retard. La note aurait même pu être davantage salée si le gardien de but Didier Ovono Ebang n’avait pas détourné un pénalty. Prochain rendez-vous mardi à Istambul (Turquie) face à l’Arabie-Saoudite. Notons que les poulains du Franco-allemand Gernot Rohr ont été, encore une fois, battus (0-1 par l’Arabie saoudite.  Leurs prochains adversaires toujours dans le cadre des préparatifs de la CAN 2012, en amical, les Lions de la Téranga du Sénégal et les Léopards de la RDC

 


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le 20-10-2010 00:51

« Le Président de la République, Chef de l’Etat, a décidé d’initier une révision de la Constitution de la République », (Conseil


Le communiqué final du Conseil des ministres de ce mardi a indiqué: « le Président de la République, Chef de l’Etat, a décidé d’initier une révision de la Constitution de la République »  afin de « corriger (…) certaines dispositions pertinentes  (…)  de la loi fondamentale notamment sur trois (3) paragraphes et trente-six (36) articles  » en l’adaptant  à la « réalité ». Cette réforme qui « touche l’ensemble des matières, avec pour constante, d’offrir, au citoyen, une meilleure lisibilité de la loi fondamentale » a-t-on précisé, porte, entre autres,  sur « la reformulation de l’article 10 » pour  être éligible à la fonction suprême.

DES TITULAIRES DE LA DOUBLE NATIONALITE

La modification concerne ainsi, la « condition de résidence minimale sur le territoire, d’une durée de douze (12) mois » et de l’ « inéligibilité des titulaires de la double nationalité, ayant assumé des fonctions politiques ou administratives dans un autre pays »;  ce qui, selon le Gouvernement « répond à un souci de clarté  ».

La réforme touche également  l’« article 13, qui régit la vacance du pouvoir présidentiel » après que le  Conseil des ministres ait noté  qu’ « il  est apparu nécessaire de fixer à soixante (60) jours, la durée de la période de transition, jusque-là enfermée dans un délai de quarante-cinq (45) jours, qui s’est avérée insuffisante à l’épreuve des faits ».

Quant à la reformulation de l’article 22, « elle élargit le domaine d’intervention du Chef de l’Etat, jusque-là porté sur les forces armées et les forces de sécurité, en intégrant désormais les forces de défense », a ajouté le Conseil qui éclaire:  « La réforme envisagée à l’article 26 vise à renforcer les capacités opérationnelles du Président de la République , pour rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels, en cas de troubles graves menaçant l’indépendance et l’intégrité du territoire ».

Cette modification du texte fondamental s’imposait, a-t-on expliqué, devant l’ « évolution des pratiques ayant cours de par le monde, s’agissant notamment de l’impact des situations de crise sur le jeu des Institutions, conjuguée à notre propre expérience » ; toutes choses qui «  montrent que la loi fondamentale se heurte aujourd’hui à des contingences diverses qui l’obligent à s’adapter à la réalité ». 

L’annonce d’une retouche de la constitution interviendra au lendemain  de l’adresse à la nation, le 16 octobre dernier, du président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba,  faisant le bilan d’étape de l’action des pouvoirs publics, au terme de sa première année d’exercice de la Magistrature Suprême ».

Le  Président de la République, en  prenant l’initiative de la révision de la Constitution  gabonaise  entend «  amorcer une importante nouvelle étape de satisfaction des attentes du peuple gabonais, grâce à un concert institutionnel synergique, dynamique et équilibré » a soutenu le porte-parole du Gouvernement, Séraphin Moudounga, qui a livré, mardi soir, le communiqué final du Conseil des ministres.

La dernière modification a eu lieu sous le régime de feu Omar Bongo Ondimba peu avant 2005 avec l'introduction du scrutin un seul tour pour les élections présidentielles, législatives et locales.

Dans sa quête d'une refonte du code électoral, une franche de l'opposition réclame, de nos jours, un  retour au système à deux tours.
 


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le 20-10-2010 00:49

Annulation de « certaines nominations initiées par certains départements ministériels », le 14 octobre dernier (Officiel)


Le Conseil des ministres réuni, ce mardi, a décidé d’annuler « certaines nominations initiées par certains départements ministériels », lors de la séance du 14 octobre 2010 dudit Conseil,  à l’ « exception de celles concernant les Institutions, Administrations et Sociétés parapubliques », selon le communiqué final dont GABONEWS a obtenu copie. Dans ce communiqué, il est précisé : «  le Président de la République , résolument déterminé à assainir la vie publique nationale, pour la rendre plus dynamique et performante, a instruit le Gouvernement, dans le processus engagé de valorisation du capital humain national, de veiller, à chaque fois, à placer l’homme ou la femme qu’il faut, à la place qu’il faut ».

« Aussi », poursuit le texte, «  déférant à ces Hautes Instructions de Monsieur le Président de la République , le Conseil des Ministres, ayant constaté, qu’au terme de sa séance du 14 octobre 2010,  certaines nominations initiées par certains départements ministériels, n’ont pas respecté la procédure appropriée, les nominations dudit Conseil des Ministres, sont annulées, à l’exception de celles concernant les Institutions, administrations et sociétés parapubliques qui en seront expressément notifiées, à cet effet, par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres » et « à ce sujet, avant lesdites notifications expresses, aucune passation de service ne doit être organisée ».

Dans un discours  à la Nation marquant le premier anniversaire de son investiture à la tête de l’Etat, Ali Bongo Ondimba avait déploré  « l’ampleur du problème ethnique dans notre pays, particulièrement dans notre administration »   bien qu’il ait prescrit aux « membres du Gouvernement de privilégier les critères rationnels, notamment la compétence dans le choix de leurs collaborateurs » et qu’ « Il n’est pas normal que, quand je demande des Gabonais compétents, on ne positionne que des parents ».


Pour  Ali Bongo Ondimba -qui se veut l’ « homme de tous les gabonais » - il  s’agit  d’un « état d’esprit qui ronge, tel un cancer notre cohésion nationale ».

L’ethnicité est régulièrement dénoncée dans les discours politiques tant au sein de la majorité républicaine que dans l’opposition, sans changements notables du moins jusqu’alors.

La décision du Conseil des ministres de ce mardi de revoir « sa » copie devant certaines  nominations, sonne, assurément, comme une rupture avec des pratiques que l’on croyait révolues et traduit dans les faits l’appel du président de la République aux « patriotes qui pensent avant tout ‘’Gabon d’Abord’’ ».
 


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le 20-10-2010 00:48

Communiqué final du Conseil des Ministres du 19 octobre 2010


A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres s’est félicité de l’importante adresse à la Nation, de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, adresse faisant le bilan d’étape de l’action des pouvoirs publics, au terme de sa première année d’exercice de la Magistrature Suprême, eu égard aux aspirations profondes du peuple gabonais.


Aussi, pour amorcer une importante nouvelle étape de satisfaction des attentes du peuple gabonais, grâce à un concert institutionnel synergique, dynamique et équilibré, le Président de la République, Chef de l’Etat, a décidé d’initier une révision de la Constitution de la République.

En effet, l’évolution des pratiques ayant cours de par le monde, s’agissant notamment de l’impact des situations de crise sur le jeu des Institutions, conjuguée à notre propre expérience, montrent que la loi fondamentale se heurte aujourd’hui à des contingences diverses qui l’obligent à s’adapter à la réalité. 

Pour corriger ces imperfections, le Conseil des Ministres a apporté des modifications relatives à certaines dispositions pertinentes de la Constitution, notamment sur trois (3) paragraphes et trente-six (36) articles.

A ce titre, la réforme touche l’ensemble des matières, avec pour constante, d’offrir, au citoyen, une meilleure lisibilité de la loi fondamentale.

Dans certains cas, la réforme s’attache à rationaliser les compétences entre le constituant et le législateur, en réservant au premier le soin d’affirmer les principes et en invitant le second à déterminer les modalités opérationnelles de leur mise en œuvre.

Dans d’autres cas, elle inscrit résolument le fonctionnement des Institutions dans le sens de l’efficacité, et ceci, dans le respect scrupuleux du principe de la séparation des pouvoirs ; le tout, avec une particularité : celle d’imprimer notre identité propre. 

Ainsi, dès son préambule, en affirmant avec force, l’attachement légitime du Gabon à sa culture, le moment est venu d’opérer un bénéfice d’inventaire, au terme duquel, il nous appartient, en toute lucidité, de sanctifier au sein de nos traditions, les seules valeurs positives, c’est-à-dire, celles-là même qui consacrent les droits et libertés des citoyens, qui protègent les minorités et les personnes vulnérables, et surtout, qui proscrivent les pratiques discriminatoires et humiliantes de toutes sortes.

En ce qui concerne le paragraphe 13 alinéa 2, la réforme vise la liberté d’association, la liberté du culte, qui demeurent inscrites, l’une et l’autre, dans la présente réforme, au rang des droits fondamentaux, lesquelles doivent, s’agissant de leur exercice, être soucieuses du respect des bonnes mœurs.

Cette orientation commandée par l’épreuve des faits, a conduit à prescrire une disposition qui réalise un équilibre intelligent, entre l’exercice des libertés publiques et la préservation de la tranquillité publique.

L’insertion d’un nouvel alinéa à l’article 4 du titre premier, vise à assurer la continuité du service public en cas de survenance d’un cas de force majeure, d’une catastrophe naturelle, d’une déclaration de guerre ouverte contre notre pays, et qui, à ce titre, appellent la mobilisation de l’ensemble de l’effort national, rendant ainsi impossible l’organisation des opérations électorales.

Sans rien enlever au droit légitime des citoyens à concourir à l’expression des suffrages, le devoir de solidarité ou de défense nationale, conjugué à la nécessité d’assurer la continuité du service public, peuvent commander, dans ces cas d’espèce, et sous le contrôle et l’encadrement de la loi, qu’il soit sursis à la convocation du collège électoral, avec pour conséquence, de proroger les mandats en cours.

La reformulation de l’article 10, répond à un souci de clarté dans les conditions retenues pour être éligible à la fonction suprême. Ainsi sont instituées : 

- la condition de résidence minimale sur le territoire, d’une durée de douze (12) mois ;

- l’inéligibilité des titulaires de la double nationalité, ayant assumé des fonctions politiques ou administratives dans un autre pays.

Le régime de l’article 11 a, va avoir une répercussion sur l’ordonnancement de la procédure électorale.

A cet effet, la proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle, qui ouvre droit au contentieux sous le régime en vigueur, n’interviendra désormais qu’après l’examen des recours.

De la sorte, l’annonce des résultats par l’Autorité administrative marquera désormais le début du contentieux électoral.

A l’article 13, qui régit la vacance du pouvoir présidentiel, il est apparu nécessaire de fixer à soixante (60) jours, la durée de la période de transition, jusque-là enfermée dans un délai de quarante cinq (45) jours, qui s’est avérée insuffisante à l’épreuve des faits.

Quant à la reformulation de l’article 22, elle élargit le domaine d’intervention du Chef de l’Etat, jusque-là porté sur les forces armées et les forces de sécurité, en intégrant désormais les forces de défense. 

La réforme envisagée à l’article 26 vise à renforcer les capacités opérationnelles du Président de la République, pour rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels, en cas de troubles graves menaçant l’indépendance et l’intégrité du territoire.

Par ailleurs, la consolidation de l’Etat de droit et de l’équilibre des pouvoirs, trouve une traduction emblématique à l’égard du Parlement et du Pouvoir Judiciaire.

Le Parlement va avoir un renforcement de ses pouvoirs, d’abord par l’élargissement du domaine de la loi, qui va désormais régir, dans le détail, les modalités pratiques relatives à l’organisation des opérations de recensement, la procédure de prestation de serment du Chef de l’Etat et le réajustement du régime électoral de l’Assemblée Nationale ainsi que celui du Sénat.

A ce titre, et notamment pour des nécessités de flexibilité et d’efficacité de l’action des pouvoirs publics, le renouvellement intégral des Chambres du Parlement aura dorénavant lieu un mois au moins et six (6) mois au plus, avant la fin du mandat des membres de la Chambre concernée, grâce à une réécriture de l’article 35 alinéa 5 de la Constitution.

Par ailleurs, la création ou la suppression des établissements et services publics autonomes, relèvera désormais du pouvoir règlementaire, par une modification de l’article 47 de la Constitution.

S’agissant du Pouvoir Judiciaire, la réforme est orientée dans le sens d’assurer un équilibre des pouvoirs, par l’association des Magistrats dans la conduite du Conseil Supérieur de la Magistrature.

Dans ce sens, une vice-présidence désormais instituée au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature, sera assurée dans un ordre rotatif déterminé par la loi, par chaque président des Hautes Cours.

Par ailleurs, le Président de la République, résolument déterminé à assainir la vie publique nationale, pour la rendre plus dynamique et performante, a instruit le Gouvernement, dans le processus engagé de valorisation du capital humain national, de veiller, à chaque fois, à placer l’homme ou la femme qu’il faut, à la place qu’il faut.

Aussi, déférant à ces Hautes Instructions de Monsieur le Président de la République, le Conseil des Ministres, ayant constaté, qu’au terme de sa séance du 14 Octobre 2010, certaines nominations initiées par certains départements ministériels, n’ont pas respecté la procédure appropriée, les nominations dudit Conseil des Ministres, sont annulées, à l’exception de celles concernant les Institutions, administrations et sociétés parapubliques qui en seront expressément notifiées, à cet effet, par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.

A ce sujet, avant lesdites notifications expresses, aucune passation de service ne doit être organisée.

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DE LA FRANCOPHONIE

Sur présentation du Ministre, le Conseil a marqué son accord aux demandes d’agrément de leurs Excellences :

• Monsieur Djihed Eddine BELKAS, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Algérienne Démocratique et Populaire près la République Gabonaise, avec résidence à Libreville ;

• Madame Maria Cristina MARTINS BARREIRA, en qualité de Chef de la délégation de l’Union Européenne en République Gabonaise.

AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES

MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS

Le Conseil a autorisé l’organisation, par le Ministère, d’un atelier sur le Guide Technique National d’Aménagement Forestier (GTNAF). 

MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME DE L’ETAT

Le Conseil a approuvé l’organisation, cette fin de mois d’Octobre 2010, d’un séminaire de méthodologie sur la rédaction des textes organiques et des manuels de procédure ainsi que la définition des cadres organiques, l’évaluation des coûts intégrés des structures, l’estimation de la valeur du travail administratif et la tenue d’une comptabilité matière.

Le Conseil a, en outre, autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement. 

La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné la mesure individuelle suivante :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

AGENCE NATIONALE DE L’INFORMATIQUE (ANI)

- Directeur Général : M. NDOUONGO YAMBIMBI Rufin.
 


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