La Mairie de Libreville vient d’instaurer une taxe sur le transport terrestre et maritime, le transport des personnes et des marchandises. Cette taxe qui est effective depuis le 12 février est destinée aux collectivités locales. | |||||
Le montant de la taxe en ce qui concerne le transport terrestre national est de 500 francs CFA par personne et 1500 francs CFA par tonne de marchandises. A l’international cette taxe passe à 1000 francs CFA par personne et 2000 francs CFA par tonne de marchandises. Pour le transport maritime nationale, elle est de 250 francs CFA par personne et 1000 francs CFA par tonne de marchandises. A l’internationale elle passe à 2500 Francs CFA par personne et 2000 francs CFA par tonne de marchandises. Selon le communiqué, cette taxe est exigible dans tous les ports et gares routières de Libreville dès la parution du communiqué, c'est-à-dire le 12 février. |
L’initiative du président de la République, chef de l’Etat, de rencontrer les forces vives de la Nation en vue d’ « une concertation élargie sur la question de souveraineté nationale que constitue le différend frontalier sur l’Île Mbanié » se poursuivra lundi avec cette fois la présence de la presse au palais Présidentiel. Devant les hommes et femmes des média, occasion sera donnée au président Ali Bongo Ondimba d’apporter les éclairages sur la « question de l’île Mbanié » dont le Gabon revendique la paternité à l’image de la Guinée Equatoriale.
Déjà, le numéro un gabonais peut se prévaloir du « consensus républicain » eu égard aux rencontres de ces derniers jours avec les diverses composantes sociopolitiques du pays.
Après les responsables d’institutions constitutionnelles, les anciens premiers ministres accompagnés des ex-vices premiers ministres et les gouverneurs des neufs (9) provinces du pays, vendredi, le chef de l’Etat a devisé avec les partis politiques aussi bien de la majorité que de l’opposition sur un sujet qualifié d’ « intérêt national ».
Autant Faustin Boukoubi (PDG), Paul Mba Abessole (RPG), Jean Boniface Assélé (CLR), Jérôme Okinda (PGCI) pour le compte de la majorité que Pierre Mamboundou (UPG), Jules Aristides Ogouliguendé (CDJ), Mbou Yembit (FAR) dans les rangs de l’opposition, ont tous apporté leur soutien total dans la perspective des assises tripartites (Nations-Unies/Gabon/Guinée Equatoriale) convoquées par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki moon sur ce différend frontalier.
VOLONTE DE PARTAGER ET D’ECHANGER AVEC LE PEUPLE GABONAIS
A l’issue du Conseil des Ministres, jeudi, le gouvernement avait salué la démarche d’Ali Bongo Ondimba à l’effet d’entretenir ses compatriotes sur l’historique et démontrer les raisons de la revendication avant d’obtenir l’appui à la position gabonaise autour du dossier de «l’île Mbanié » et que « cela démontre à suffisance la volonté du président de la République de partager et d’échanger avec le peuple gabonais sur les sujets d’intérêts communs ».
Aussi, le Conseil se réjouit-il de « l’adhésion massive des forces vives à ces concertations, et a marqué son soutien inconditionnel au président de la République, chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, quant au différend frontalier qui oppose le Gabon à la Guinée Equatoriale ».
A propos de l’ile Mbanié (qui baigne dans le golfe de Guinée réputée riche en pétrole), il s’agit d’une bande de terre de 30 hectares environ située dans les eaux territoriales du Gabon, à une trentaine de kilomètres des côtes gabonaises à partir du Cap Estérias.
Selon les éclairages obtenus par Gabon Matin, l’un des deux quotidiens du pays, « aux termes des dispositions de l’article 3 de la Convention du 12 septembre 1974, le Gabon, représenté par Albert Bernard Bongo , et la Guinée Equatoriale, sous la signature de Francisco Macias Nguema Biyogo, ont clairement établi que l’île Mbanié fait partie intégrante du territoire de la République gabonaise, et que les îles Elobey et Corisco, en revanche, font partie intégrante du territoire de la République de Guinée Equatoriale.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba qui a entamé depuis le début de semaine, des consultations avec les institutions de la république, suivies des forces vives de la nation, a échangé, le 11 février 2011 avec l’opposition politique, emmenée par le président de l’Union du peuple gabonais (UPG), Pierre Mamboundou.
Au cours de cet échange, le Président de la République a témoigné sa gratitude envers des citoyens responsables que représente l’opposition constructive incarnée par les leaders tels que Pierre Mamboundou, Jules Bourdes Ogouliguendé, Léon Mbou Yembit, Benoît Mouity Nzamba, ainsi que d’autres responsables des formations politiques de l’opposition ayant répondu à l’appel du Chef de l’Etat.
Plusieurs problèmes ont été évoqués entre Ali Bongo Ondimba et ses hôtes, notamment ceux liés à la volonté des deux parties de favoriser la tenue des élections crédibles et transparentes dans le pays. Le président de la République a également survolé avec ses invités, les problèmes d’actualité qui font la une des différents médias de la place. Pour le leader de l’UPG, il revient à la justice de faire son travail en toute impartialité.
Le président Ogouligendé pour sa part, s’est réjoui de cette rencontre qui relance, selon lui, la confiance et le dialogue qui devraient exister entre l’opposition et la majorité, incarnée ici par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Idem pour le professeur Léon Mbou yembit qui espère simplement qu’avec ce début de dialogue entre les acteurs politiques, un climat de confiance sera tissé au sein de la classe politique gabonaise.
Les acteurs politiques de l’opposition ont dans la foulée émis des propositions au Chef de l’Etat pour ce qui concerne le problème relatif au différend sur l’île Mbanié qui oppose depuis des années, le Gabon à la Guinée Equatoriale. L’opposition gabonaise a promis au président de la République d’être prêt à tout moment lorsqu’il s’agira de discuter des problèmes du Gabon.
Elle a par ailleurs trouvé l’opportunité de dresser un certains nombre de doléances liées au vécu quotidien des populations. Propositions qu’Ali Bongo Ondimba a dit prendre très au sérieux et qui pourraient trouver un début de solution dans les jours à venir. Les échanges entre le Président de la République et les forces vives de la nation se poursuivront dans les prochains jours avec le secteur de la communication.
L'ambassadeur de la Chine au Gabon, Mme Li Fushun, dans une correspondance parue jeudi dans le quotidien l'Union, a adressé au ministère gabonais des Affaires étrangères, le soutien de la Chine au chef de l'Etat gabonais Ali Bongo Ondimba.
"La partie chinoise apprécie et soutient les efforts déployés par son S E M. Ali Bongo Ondimba, président de la République gabonaise, et le gouvernement gabonais dans le but de garantir la paix la stabilité nationale et de promouvoir le développement social et économique", a annoncé la correspondance.
"La partie chinoise souhaite que les différentes forces politiques gabonaises respectent la Constitution et la loi du pays et maintiennent la paix, la stabilité et l'ordre constitutionnel au Gabon", a poursuit la correspondance.
Le soutien de la Chine au président gabonais élu démocratiquement, Ali Bongo Ondimba, intervient suite à la récente situation de l'opposant, le secrétaire exécutif de l'Union Nationale (UN, opposition) André Mba Obame, qui s'est autoproclamé président de la République le 25 janvier dernier et avait constitué un gouvernement parallèle de 19 membres.
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