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le 22-05-2015 15:07

Loi de finances rectificative 2015 et emprunts de l’Etat : Le «oui mais…» des députés

Examinant le projet relatif à la loi de finances rectificative 2015 et ceux liés aux emprunts de l’Etat auprès de la BIRD et de l’AFD, l’Assemblée nationale a émis des réserves quant à l’effectivité et la gestion des sommes en jeu.

Les députés, en faveur d’une meilleure gestion des finances publiques. © brigitteanguilemba.over-blog.com

Les députés, en faveur d’une meilleure gestion des finances publiques.

 

Parce que le projet relatif à la loi de finances rectificative 2015 et ceux liés aux deux emprunts en passe d’être contractés par l’Etat auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird) et l’Agence française de développement (AFD) concernent plusieurs centaines de milliards de francs, les député qui ont adopté, le 21 mai courant, les rapports d’audition du ministre du Budget et des Comptes publics et de la ministre déléguée à l’Economie, à la Promotion des investissements et à la Prospective, n’en ont pas moins émis quelques réserves.

Au sujet du projet de loi porté par Marie Julie Biloghe, relatif à l’amélioration du climat des affaires, ils ont reconnu que l’initiative nécessite l’aide de partenaires internationaux. Seulement, les 13,1 millions d’euros (8,5 milliards de francs) empruntés à la Bird, pour le fonctionnement de l’Agence nationale pour la promotion de l’investissement et de la comptabilité, doivent bénéficier d’un regard plus avisé. Aussi, à l’instar du second projet de loi relatif à l’emprunt de 55 millions d’euros (36,7 milliards de francs) auprès de l’AFD pour la réalisation d’un ensemble d’infrastructures (route Ndjolé-Medoumane), les députés ont exprimé quelques préoccupations sur le recours éventuel à d’autres emprunts et l’effectivité des deux premiers. Des préoccupations auxquelles la ministre déléguée à l’Economie, à la Promotion des investissements et à la Prospective a répondu en expliquant, d’une part, que «dans l’annexe sur la stratégie d’endettement en 2015, il est dit que l’Etat empruntera 265,5 milliards de francs sur le marché régional et à l’extérieur, afin d’équilibrer le budget», et d’autre part, que le décaissement desdits fonds n’attendent que la ratification des projets par le Parlement.

Revenant sur le projet de loi de finances rectificative 2015, initialement prévu autour des 3 000 milliards de francs et récemment arrêté à 2 651,2 milliards, les députés ont adopté le rapport de l’audition de Christian Magnagna, non sans avoir exigé de voir clair dans la gestion financière. Si au cours de la séance du 21 mai dernier, le ministre du Budget et des Comptes publics a brièvement promis de revenir avec des éclaircissements, des recommandations précises lui ont été faites. Pour les députés, il s’agit désormais de faire preuve d’«une grande maîtrise des dépenses de fonctionnement, en particulier celles liées au personnel, et mettre l’accent sur les projets d’investissement, piliers d’une croissance saine pour le pays». La mise à disposition des budgets des établissements publics dotés d’une existence juridique, l’exécution du budget sur la base de la trésorerie réelle, la nécessité de commettre un audit par la Cour des comptes sur la dette des institutions en autonomie de gestion et la présentation détaillée des projets, sont autant de recommandations faites par les députés, pour un suivi budgétaire.

 


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le 11-05-2015 14:08

Fête de la jeunesse à Lambaréné : Ali Bongo promet faire plus pour les jeunes

Initié dans le cadre de la célébration de la fête nationale de la jeunesse, un échange franc s’est engagé entre le président de la République et des représentants de la jeunesse, le 9 mai dernier, dans le chef-lieu du Moyen-Ogooué.

Ali Bongo au contact des jeunes, le 9 mai à Lambaréné. © Gabonreview

Ali Bongo au contact des jeunes, le 9 mai à Lambaréné.

 

Ali Bongo au contact des jeunes, le 9 mai à Lambaréné. © Gabonreview

Ali Bongo au contact des jeunes, le 9 mai à Lambaréné.

S’il a été chaleureusement accueilli par plusieurs centaines de jeunes, le président de la République n’en a pas moins été l’objet d’une forte sollicitation de la part des représentants de la jeunesse, le 9 mai courant à Lambaréné. De Pépito Minko-mi-Nkoghe, médaillé d’argent au Grand prix de l’Excellence de 2014, à Andy Nziengui Nziengui, président du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), la seule exhortation faite à son endroit était de faire mieux et plus pour les jeunes. Si le porte-parole des jeunes entrepreneurs gabonais, lui-même exploitant agricole, a fait part de son expérience et de l’aide apporté par l’Etat pour développer son activité, il a plaidé pour la création d’un fonds d’appui aux jeunes entrepreneurs nationaux pour aider à l’éclosion de nouveaux hommes d’affaires. Pour le président du CNJG, l’autre effort à fournir est d’ériger le Conseil national de la jeunesse en une institution à part entière, doté d’un budget de fonctionnement afin de garantir son autonomie. Serge Obolo, porte-parole des jeunes leaders des partis politiques, quant à lui, a appelé à la création d’un institut d’études politiques, à l’image de Science-Po, dans le but de former l’élite politique de demain.

S’il s’est dit satisfait des réformes entreprises jusque-là, à l’image de Yves-Fernand Manfoumbi, qui a fait un exposé sur les orientations du Plan stratégique émergent (PSGE) en faveur des jeunes, et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Blaise Louembé, qui a tenu à réaffirmer son soutien aux jeunes, Ali Bongo a estimé avoir fait du chemin depuis son arrivée au pouvoir. Aussi a-t-il égrainé ses réalisations, comme pour témoigner de sa bonne foi. Et parmi ses actions, il a notamment revendiqué la construction de 400 salles de classes depuis 2009, l’augmentation de 300% du nombre de bourses (10 000 en 2009, 30 000 actuellement), l’offre aux jeunes de près de 400 contrats d’apprentissage favorisés, la restructuration amorcée du FIR et de l’Office national de l’emploi (ONE), la création de 10 000 emplois dans les secteurs dits prioritaires, la mise en fonction effective de l’incubateur des jeunes entrepreneurs, ainsi que le lancement récent du programme «Train My Generation», conclu au New York Forum Africa. Des réalisations qu’il a dit avoir conduites malgré les doutes et les «attaques» de ses détracteurs, «qui instrumentalisent la jeunesse à leurs propres fins, et qui vivent dans un passé qu’ils ne pourront plus connaître».

L’occasion a aussi été donnée au président de la République de glisser quelques «attaques» à l’endroit de «certains qui, aujourd’hui ne promettent que feu et flamme», et dont le seul projet résiderait dans la haine. Or, a-t-il affirmé, les défis du Gabon sont multiples, à l’instar de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) en 2017. «Je ne veux pas parler de 2016, une date que l’un de vous vient de lancer», a-t-il avancé, avant d’ajouter : «Pour moi, l’objectif est plus loin, notamment 2017, qui apparaît comme une aubaine économique et culturelle pour notre pays, et 2020 qui marquera la matérialisation et l’évolution des projets que nous sommes fixés».

 


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le 07-05-2015 12:00

Sommet de la CEMAC du 06 mai 2015 à Libreville: les résolutions

Si la douzième conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a été dominée par des questions de paix et de sécurité, la rencontre de Libreville a aussi été marquée par certaines décisions dont l’abandon du projet Air Cemac et l'effectivité de la libre circulation des personnes.

Les chefs d’Etat de la Cemac à leur 12e conférence, le 6 mai à Libreville. © DCP-Gabon

Les chefs d’Etat de la Cemac à leur 12e conférence, le 6 mai à Libreville. © DCP-Gabon

 

La capitale gabonaise a abrité, le 6 mai, la douzième conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), présidée par Ali Bongo. Le conclave au sommet s’est tenu dans un contexte particulier, marqué notamment par la crise politico-sécuritaire en Centrafrique, le développement du terrorisme avec, en particulier, la menace de la secte Boko Haram. Il est enfin influencé par l’effondrement du cours du baril de pétrole, principal pourvoyeur des recettes budgétaires de la quasi-totalité des pays de la Cemac.

L’arrivée des chefs d’Etat au palais présidentiel de Libreville et un moment de l’allocution d’Ali Bongo. © DCP-Gabon

L’arrivée des chefs d’Etat au palais présidentiel de Libreville et un moment de l’allocution d’Ali Bongo. © DCP-Gabon

Dans son discours circonstanciel, le président de la Commission de la Cemac a néanmoins fait l’éloge du renforcement de l’intégration, dont une étude montre qu’elle génère 2 à 3 points de croissance supplémentaires. De ce point de vue, Pierre Moussa a souligné les résultats des réformes au plan de l’intégration monétaire et économique, des politiques sectorielles communes, du Programme économique régional (PER) ainsi que du mécanisme de financement de la communauté, la Taxe communautaire d’intégration (TCI).

Et le président de la Commission de la Cemac de relever «la nécessité d’un renforcement du processus d’intégration, dans les domaines susmentionnés et espéré qu’au cours de leurs assises, les chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation donneraient des signaux forts pour un nouvel élan audit processus». Prenant la parole, le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat de la Cemac a rappelé le contexte sécuritaire sous régional dans lequel se tiennent les assises de Libreville, appelant ainsi à «la mise en place urgente d’un mécanisme de sécurité et de défense communes et loué les initiatives du Cameroun et du Tchad dans la lutte contre les massacres barbares de la Secte Boko Haram». Evoquant le contexte économique sous régional marqué par l’effondrement brutal du prix du baril du pétrole, Ali Bongo a invité à «une diversification structurelle de ces économies, autant qu’à un approfondissement de l’intégration», non sans formuler «le vœu de voir instituer un nouveau mécanisme qui garantisse un financement pérenne de la Communauté et de son PER».

Ces deux allocutions ont lancé la conférence des chefs d’Etat, avec l’examen des points inscrits à l’ordre du jour, en commençant par les questions de paix et de sécurité. Ainsi, face aux attaques récurrentes de la secte islamiste, les chefs d’Etat ont décidé de soutenir le Cameroun et le Tchad, Etats de la ligne de front, en souscrivant aux engagements financiers des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) lors du dernier sommet de Yaoundé. Examinant la question de la libre circulation des personnes, la conférence a amendé l’Acte additionnel y relatif. Ainsi, les ressortissants des pays de la Cemac sont autorisés à circuler sans visa, à l’intérieur du territoire communautaire, munis soit de la carte d’identité biométrique, soit du passeport biométrique, soit du passeport Cemac biométrique homologué.

Au titre de la politique commerciale, les chefs d’Etat ont notamment adopté le projet de texte portant création, organisation et fonctionnement du Fonds régional de l’Accord de partenariat économique (Forape). Abordant le transport aérien, les chefs d’Etat ont annoncé l’arrêt du projet Air Cemac face aux difficultés relatives à la concrétisation de ce projet. Ces travaux ont été ponctués par la passation des charges entre Ali Bongo et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, nouveau président en exercice de la conférence des chefs d’Etat de la Cemac. A ce titre, la treizième session ordinaire de la conférence se tiendra à Malabo, en Guinée Equatoriale.

 


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le 06-05-2015 15:57

Manuel Valls, meilleur candidat que François Hollande pour 2017

François Hollande et Manuel Valls

François Hollande et Manuel Valls Crédits photo : ALAIN JOCARD/AFP

LE SCAN POLITIQUE - Selon un sondage publié par le Parisien ce mardi, le premier engrangerait de meilleurs scores que le président de la République. Et ce, quel que soient les adversaires principaux au premier et au second tour.

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Il a beau clamer à tout va sa loyauté inaltérable envers François Hollande, la possibilité de voir Manuel Valls porter les couleurs de la gauche en 2017 est dans toutes les têtes. Et le premier ministre apparait aux yeux de beaucoup comme un bien meilleur candidat. Et ce quel que soit la configuration de l'élection, que le PS soit confronté à Nicolas Sarkozy ou à Marine Le Pen. Selon un sondage publié ce mardi dans Le Parisien, la préférence des sympathisants de gauche est même écrasante: 57% d'entre eux préféreraient voir le premier ministre se lancer dans la course à l'Élysée. Un chiffre qui culmine à 70% des avis si l'on retient l'opinion de l'ensemble du panel interrogé, contre seulement 24% pour François Hollande.

Valls ferait aussi un meilleur candidat au premier tour. Face à Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy il arriverait en troisième position avec 20% des voix là où François Hollande n'est crédité que de 17% des intentions de vote. De même au second tour où il talonnerait Nicolas Sarkozy à 48% contre 52% pour le président de l'UMP. Le sondage le crédite par ailleurs d'une large victoire avec 55 % des suffrages, dans un duel face à Marine Le Pen. François Hollande, lui, serait largement battu par le patron de la rue de Vaugirard qui totaliserait 60% des voix dans un affrontement de second tour. Le locataire de l'Élysée perdrait même face à Marine Le Pen avec 48% contre 52%, une hypothèse cependant jugée improbable.

Mais au-delà de cette tendance d'opinion, rien n'indique que Manuel Valls défie le président de la République pour prendre la suite de son mandat. Selon Le Parisien, un pacte informel lie le premier ministre à François Hollande depuis la crise d'août 2014 qui a conduit à la démission d'Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti et Benoît Hamon. Un pacte qui assurerait à Manuel Valls de rester jusqu' à la fin du quinquennat à Matignon, en échange de son indéfectible loyauté. «Tu ne gagnes jamais en trahissant ton camps», fait valoir dans le quotidien un proche du premier ministre, en référence à la campagne d'Edouard Balladur en 1995.

 

Source: AFP 

 


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