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Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 20-12-2014 20:43

Le Représentant spécial de Ban Ki-moon réitère son appel au calme et au dialogue inclusif

  Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. Abdoulaye Bathily, suit avec une attention soutenue les développements de la situation socio-politique et sécuritaire au Gabon. Vivement préoccupé par le climat ambiant, il réitère l’appel au calme et au dialogue qu’il a lancé dans un communiqué de presse le 18 novembre dernier.

<dl><dt>Abdoulaye Bathily, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA). © unoca.unmissions.org</dt><dd>Abdoulaye Bathily, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA). © unoca.unmissions.org</dd></dl>

 

«Il est important que le pouvoir et l’opposition se parlent pour trouver un consensus sur la manière d’organiser, ensemble, les réformes nécessaires à la préservation de la paix sociale et de la stabilité au Gabon», souligne M. Bathily, expliquant que cette démarche est capitale pour la consolidation du processus démocratique. Ces derniers jours, il a de nouveau engagé d’intenses consultations avec les différentes parties prenantes (opposition et pouvoir) pour les encourager à poser des actes allant dans ce sens.

«J’appelle les uns et les autres, à tous les niveaux, à faire preuve de retenue, à rejeter le recours à la violence et aux discours d’exclusion comme modes de gestion des désaccords politiques», insiste le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU face à la persistance des tensions observées depuis l’annonce de la tenue, samedi 20 décembre 2014 à Libreville, d’un meeting du Front de l’opposition pour l’alternance.

«L’expression des points de vue sur la marche d’un pays, qui est reconnue à toutes les citoyennes et tous les citoyens, doit se faire dans le respect de la loi et des libertés publiques. C’est pourquoi je rappelle l’urgence d’un dialogue entre le Gouvernement et l’opposition pour trouver, dans les meilleurs délais, une solution pacifique à l’impasse actuelle», affirme le Chef de l’UNOCA. «Il y va de l’intérêt du peuple gabonais», précise-t-il, souhaitant que tout soit mis en œuvre pour «éviter que le Gabon bascule dans une crise profonde susceptible de fragiliser davantage une sous-région Afrique centrale déjà en proie à de nombreux conflits et menaces qui freinent son développement et son intégration».

Abdoulaye Bathily a évoqué ces enjeux avec des membres du corps diplomatique accrédités au Gabon ainsi qu’avec des responsables de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Il les remercie pour leur écoute et pour leur disponibilité à continuer d’aider le Gabon à rester un pays où règnent la paix et la sécurité.

Le service presse de l’Unoca

Communiqué de presse n° 101/25-2014

 


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le 19-12-2014 13:59

Billie By Nzé met en garde les éventuels «putschistes»

Le porte-parole de la présidence de la République a rappelé à ceux qu’il considère comme des «acteurs politiques en mal de popularité» prônant la haine, la xénophobie, la violence, la déstabilisation des institutions, et préconisent le renversement de celles-ci par la force, que «force reste à la loi».

<dl><dt>Alain-Claude Billie By Nzé, le 18 décembre 2014 à la présidence de la République. © Gabonreview</dt><dd>Alain-Claude Billie By Nzé, le 18 décembre 2014 à la présidence de la République. © Gabonreview</dd></dl>

 

Le porte-parole de la présidence de la République s’est exprimé après la sortie, la veille, de l’évêque Mike Steeve Jocktane qui a invité les jeunes à se mobiliser derrière le Front de l’opposition pour l’alternance, en vue de faire pression sur les autorités en place afin qu’elles quittent les affaires. Le contexte est que l’on enregistre, de plus en plus, des sorties de leaders syndicaux et de forces politiques qui demandent ouvertement le départ de l’actuel chef de l’Etat, non sans souvent préciser que tous les moyens sont bons pour aboutir au résultat escompté.

<dl><dt>Alain-Claude Billie By Nzé, le 18 décembre 2014 à la présidence de la République. © Gabonreview</dt><dd>Alain-Claude Billie By Nzé, le 18 décembre 2014 à la présidence de la République. </dd></dl>

Dans cet air du temps trouble, Alain- Claude Billie By Nzé a relevé que malgré les progrès enregistrés avec l’organisation, en 1990, de la Conférence nationale, «il est surprenant de constater que certains acteurs politiques, en mal de popularité et incapables d’affronter le suffrage universel, en viennent à prôner la haine, la xénophobie, la violence, la déstabilisation de nos institutions, et préconisent le renversement de celles-ci par la force. Ce qui s’appelle un coup d’Etat». Pour lui, ces personnes méritent l’épithète de «putschistes». A cet effet il souligne que «ces putschistes sont sans ignorer que des actes d’insurrection sont prévus et punis par la loi gabonaise».

Le porte-parole de la présidence met ces personnes et les médias qui les appuient en garde en rappelant que «ces appels sont relayés par une certaine presse proche de l’opposition». «Les auteurs de ces actes ainsi que les médias qui en assurent le relais devront en répondre devant les juridictions compétentes. Force restera à la loi», a-t-il déclaré, dénonçant le fait que ces acteurs politiques, «habités par des élans putschistes», appellent la jeunesse à des manifestations de rue, «alors que dans le même temps, leurs propres enfants poursuivent des études dans des universités à l’étranger grâce à la fortune accumulée lorsqu’ils étaient aux affaires».

S’exprimant sur les manifestations actuelles des étudiants, Alain-Claude Billie Nzé s’inscrit en faux contre leur caractère académique ou social. Pour la voix de la présidence de la République, «elles se caractérisent en outre par des violences et voies de faits qui ont conduit à des interpellations et à des incarcérations de leurs auteurs présumés». «Ces auteurs présumés ont pour noms Ollo, Ondo, Koumba, mais jamais Ping ni Myboto», a-t-il indiqué avant de se demander si le «destin de certains de nos enfants serait la prison, tandis que celui des autres, les enfants de ces anciens barons, serait la réussite ?».

Abordant le chapitre des syndicats et de leurs grèves, le porte-parole de la présidence s’étonne de leur radicalisation notamment au moment où le gouvernement de la République est en pleine négociation sociale globale avec les partenaires sociaux. «C’est le cas par exemple des perturbations observées dans la distribution des carburants qui sont la traduction de la radicalisation de certains leaders de l’Onep à maintenir coûte que coûte la grève, même si des emplois et l’économie nationale devaient en être menacés», a-t-il explicité, soulignant que ces façons de faire masquent mal des objectifs politiciens.

Alain-Claude Billie Nzé a indiqué que le président de la République condamne toute forme de violence, et demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions utiles afin de garantir la sécurité des personnes et des biens, la libre circulation, l’ordre public et le fonctionnement régulier des services de l’Etat. Il a mis en garde certains médias internationaux, comme France 24, qui diffusent sur leurs sites «des vidéos qui trompent la réalité des faits sur le campus universitaire de l’USTM». «Il est à rappeler que les étudiants interpelés par la justice à l’USTM sont poursuivis pour des violences inacceptables sur d’autres étudiants, au nom d’un soi-disant bizutage. Ce sont des faits graves réprimés par le code pénal gabonais aussi bien que par le code pénal français. Aucune manifestation de rue, aussi violente soit-elle, ne peut absoudre la responsabilité des auteurs de tels actes», a-t-il déclaré.

 

Source:Gabonreview 

 


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le 17-12-2014 21:10

Dette intérieure : 155 milliards de francs CFA versés aux entreprises

Après le paiement 385,7 milliards de francs CFA sur la période janvier-novembre, pas moins de 155 milliards viennent d’être décaissés dans le cadre du règlement de la dette intérieure

 

Conformément au souhait, début novembre, du président de la République, l’Etat gabonais poursuit l’apurement de ses encours auprès des entreprises privées. Après le paiement 385,7 milliards de francs CFA sur la période janvier-novembre, ce n’est pas moins de 155 milliards qui ont été décaissés dans le cadre du règlement de la dette intérieure. Ce qui porte à un total plus de 540 milliards reversés aux entreprises cette année, après vérification et analyse des créances. Une résolution conforme à l’ambition du gouvernement, qui s’est engagé à définitivement régler les encours sur la dette intérieure. En effet, «la politique d’assainissement des comptes publics permet d’envisager l’objectif stratégique du paiement des dépenses publiques de fonctionnement à 30 jours et celui d’investissement à 60 jours», souligne un communiqué de la présidence gabonaise».

Ainsi, après les «dysfonctionnements» relevés par l’audit général de la Direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques, le lancement de procédures disciplinaires et le blocage des factures frauduleuses, «l’Etat peut ainsi se consacrer au paiement de la bonne dépense», poursuit le texte. Toute chose qui confirme bel et bien que le Gabon bénéficie d’une «robustesse» de son bilan financier, conformément aux récentes analyses l’agence Moody’s, numéro un mondial de la notation financière. En dépit d’un baril de pétrole conjoncturellement bas, la présidence de République annonce que la situation du pays est donc solide : «salaires payés sans délais, Prime d’incitation à la performance (PIP) versée, croissance des investissements de l’Etat», entre autres. L’on semble donc bien loin des prévisions alarmistes de Fitch Ratings, qui prévoyait début décembre, de sombres perspectives pour le pays à l’horizon 2015.

 

Source: Gabonreview 

 


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le 17-12-2014 20:51

Logements SNLS et revenus inférieurs : À partir de 35.000 francs par mois

Sous la conduite de la Direction de la communication de la présidence de la République (DCP), une équipe de journalistes a visité, le 15 décembre dernier, les habitations construites par la Société nationale des logements sociaux (SNLS) à Agondjé au nord de Libreville.

<dl><dt>Vue des logements d’Agondjé. © Gabonreview</dt><dd>Vue des logements d’Agondjé. </dd></dl>

 

<dl><dt>En haut, Paul Mepessi et Virginie Akele. Vue des logements dont une chambre témoin. © Gabonreview</dt><dd>En haut, Paul Mepessi et Virginie Akele. Vue des logements dont une chambre témoin. </dd></dl>

Conduite par le directeur général de la SNLS et la responsable de la communication de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), une équipe de journalistes a visité les logements construits en matériaux préfabriqués, désormais à la disposition d’éventuels acquéreurs. Lancé le 8 décembre dernier, ce programme est la deuxième phase d’un processus qui a débuté avec les logements sociaux de Bikélé dénommé «Clos des coquillages». Si la première phase ciblait la classe moyenne, l’on peut relever que la seconde est destinée en priorité aux personnes économiquement faibles dont les revenus mensuels oscillent entre 150.000 et 600.000 francs.

L’on retiendra que la campagne de commercialisation a débuté. «Tous les Gabonais qui n’étaient pas éligibles dans le 1er programme le sont dans celui-ci», a expliqué Paul Mapessi, rappelant que la SNLS propose des habitations en location simple, location-vente et achat. Elle aménage et viabilise également des parcelles destinées à la commercialisation avec titres fonciers. Il est question ici de permettre l’accès à la propriété au plus grand nombre. Car, dans un contexte où le déficit en logements est de l’ordre de 200.000, environ 30% des revenus mensuels des ménages va dans le logement.

La SNLS révèle que le programme «Alhambra», fort de 872 logements, comprend trois principales offres. Il s’agit notamment d’appartements subventionnés d’une à deux chambres en location simple à partir de 35.000 à 45.000 francs par mois pour des personnes ayant des revenus inférieurs à 150.000 francs par mois, de maisons subventionnés de deux à trois chambres en location-vente à partir de 55.000 francs et 75.000 par mois et de duplex non subventionnés de trois chambres à partir de 190.000 par mois pour les salaires dépassant 600.000 francs par mois. Certaines de ces maisons sont proposées sur une durée de 12 ans. Au terme de cette période, l’acquéreur en devient propriétaire. Mais, il est toujours possible d’écourter l’échéance moyennant revalorisation des mensualités.

Les surfaces habitables de ces maisons varient de 90 à 108 m2 et 110 et 114 m2. Paul Mapessi a expliqué que les conditions d’éligibilité à ces logements seront appliquées à tous ceux qui postuleront. Des commissions seront mises en place avec des personnalités venant de différentes administrations et institutions à l’instar du Conseil économique et social et des associations des consommateurs.

Ce nouveau quartier, situé dans la périphérie nord de Libreville, disposera de toutes les commodités nécessaires à la vie de tous les jours. Des espaces collectifs publics (écoles primaires, hôpitaux, commerces…) y seront aménagés. Mieux, des forages ont été construits dans cette zone où une station de traitement des eaux est achevée à 70%. On y attend la construction d’un commissariat.

Cette nouvelle opération de communication visait également à tordre le coup à la rumeur et aux malentendus relatifs aux prix, aux matériaux de construction et au mode d’acquisition des logements. Pourvu qu’elle atteigne son objectif…

 

Source: Gabonreview 

 


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