Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 02-07-2010 02:05

Ban Ki-Moon : «L’Afrique va gagner la Coupe du monde [et] elle doit marquer des buts pour les OMD»


Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, est arrivé au Gabon dans la nuit du 30 juin. Il a été reçu en audience, ce 1er juillet, par le président Ali Bongo et par Guy Nzouba Ndama, président de l’Assemblée nationale où il a prononcé un discours au avant de rencontrer l’opposition qui lui a remis un mémorandum et de terminer sa journée par une conférence de presse.
 
© gaboneco / Ban Ki-Moon à Libreville le 1er juillet 2010
 
Le Secrétaire général de l’organisation des Nations Unies (ONU), Ban Ki-moon, est arrivé à Libreville dans la nuit du mercredi 30 juillet. En provenance de Kinshasa où il où il a assisté aux festivités du cinquantenaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo (RDC), il a été accueilli à sa descente d’avion par Paul Tougui, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie. Quelques membres du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de la représentation diplomatique de la Corée du Sud au Gabon ont fait le déplacement de l’aéroport international Léon Mba.

Le patron des Nations Unies a été reçu en audience le jeudi 1er juillet par le chef de l’Etat, Ali Bongo. Les échanges ont notamment porté la participation du Gabon au Sommet des Nations Unions sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui aura lieu en septembre prochain à New York ainsi que sur les questions de paix et de sécurité en Afrique.

Ban Ki-moon a ensuite rencontré le président de l’Assemblée nationale du Gabon, Guy Nzouba Ndama, avant de prononcer une allocution devant les députés. 

Dans son discours au palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale, le Secrétaire général de l’ONU s’est notamment réjoui des petits progrès du continent africain. «Nous observons une nouvelle stabilité politique. C'est un grand changement et je n'aurais aucune peine à le résumer comme suit: L'Afrique n'a pas besoin de charité, l'Afrique a besoin d'investissement et de partenariat», a-t-il affirmé avant d’ajouter «C’est l'heure de l'Afrique. Il est temps de considérer l'Afrique subsaharienne comme l'une des plus grandes économies émergentes du monde. Comme les tigres économiques de l'Asie autrefois, les fauves de l'Afrique se mettent en marche».

Ban Ki-Moon n’a pas manqué de rendre hommage au défunt président Omar Bongo Ondimba et de donner son appréciation de la situation politique du Gabon: «Vous êtes en train de consolider votre jeune démocratie. Je suis convaincu que vous donnerez une nouvelle impulsion à cet élan à l'approche des élections législatives de l'an prochain, comme vous en avez donnez la preuve».

Se situant dans l’air du temps, le Secrétaire général de l’ONU a évoqué la Coupe du monde de football qui se joue pour la première fois en Afrique. «Je ne suis pas un expert en football mais je sais déjà qui va gagner la Coupe du monde. C'est le peuple africain», a-t-il lancé avant d’utiliser un peu plus tard une métaphore footballistique: «Aujourd'hui, je demande à la communauté internationale et à toute l'Afrique de marquer des buts pour les objectifs du millénaire du développement, tout comme on marque des buts à la Coupe du monde».

Ban Ki-Moon a ensuite accordé une audience à l’opposition politique gabonaise qui n'a jamais reconnu le résultat de la présidentielle d’août 2009 et qui conteste les élections partielles de juin denier. Emmenée par Zacharie Myboto, président de l’Union nationale (UN) et Me Louis Gaston Mayila, président en exercice de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), l’opposition a remis au Secrétaire général de l’ONU un mémorandum lui présentant son appréciation de la situation politique du Gabon. 

La journée du patron de l’ONU à Libreville s’est terminée par une conférence de presse.
 
 
retour
 


Commentaires

 
 
 
le 02-07-2010 02:02

« Ceci est l’heure de l’Afrique », Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU à l’Assemblée nationale


 Face aux parlementaires gabonais, ce mercredi, au palais Léon Mba de Libreville, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, le coréen, Ban Ki-moon, à l’occasion de sa première visite officielle en terre gabonaise, depuis sa prise de fonction en 2007, a, entre autres déclarations, indiqué que le temps actuel des révolutions est celui de l’Afrique.

Devant les députés gabonais, dans un discours entièrement dévoué à la défense de la cause de l’Afrique, et au soutien de efforts du Gabon dans le processus des réformes engagées par les nouvelles autorités depuis octobre 2009, ainsi que son ancrage dans la défense des idéaux de paix et de stabilité, Ban Ki Moon n’a pas manqué de souligner qu’il voulait « voir par lui-même les immenses progrès » fait sur le continent, « les progrès que toute l’Afrique est en train de faire ».

Prenant appui sur la Coupe du monde de football qui se déroule en Afrique du sud et qui unit les peuples, et à laquelle il a assisté à l’ouverture officielle, le Secrétaire général de l’ONU, faisant référence à l’évolution et au progressive et au développement du contient a de même souligné qu’il est « temps de considérer l’Afrique subsaharienne comme l’une des plus grandes économies émergentes du monde ».

Pour lui, « comme les « tigres » économiques de l’Asie autrefois, les « fauves » de l’Afrique se mettent en marche ».

En effet, mentionne le Secrétaire général des Nations Unies, « de 2000 à 2008 les pays d’Afrique ont enregistré un taux de croissance deux fois plus élevé que dans les deux décennies précédentes » et reste, avec l’Asie l’une des régions du monde  où le taux de croissance a été positive l’an dernier malgré « la terrible récession mondiale ».

Dans ce contexte, battant en brèche l’idée des pays développés à toujours effectuer une charité au continent, le premier citoyen de l’ONU a affirmé que « l’Afrique n’a pas besoin de charité ». Elle a plutôt « besoin d’investissements et de partenariats ».

Les investisseurs ont de ce fait été exhortés à ne plus se demander où investir d’autant que l’Afrique offre désormais des opportunités indéniables.

« Le moment est venu pour les investisseurs mondiaux de réfléchir en des termes nouveaux et de se demander comment et où investir. Je l’ai dit, le moment est venu d’investir en Afrique. Et l’Afrique est prête à parler affaires », a déclaré Ban Ki-moon.

Revenant sur le Gabon, le patron de l’ONU s’est souvenu que ce pays d’Afrique centrale célébrait également cette année, avec de nombreux autres pays, son cinquantenaire de l’indépendance.

Une occasion qui lui permet de dire globalement qu’ils « célèbrent 50 comme membres dynamiques de l’organisation des Nations Unies ».

N’occultant pas le rôle joué par le Gabon pour la recherche de la paix et de la stabilité sur le continent et dans le monde, Ban Ki-moon a souligné que « la contribution la plus importante » du Gabon » a été son « engagement au service de la paix, qui est le principe fondateur des Nations Unies », d’autant plus que, a-t- il soutenu, « la paix et la stabilité sont les biens les plus précieux des nations ».

Une contribution qui se retrouve dans les médiations incessantes de feu le président de la République Omar Bongo Ondimba dans de nombreux pays notamment dans le dialogue et la réconciliation en République centrafricaine, en République démocratique du Congo (RDC), en Angola.

La part importante de cet « homme engagé pour la paix » a donc été exhumée, en guise d’hommage.

« Il était un champion de la paix et du règlement non violent des conflits…au Tchad, en République démocratique du Congo (RDC), au Congo, au Burundi et en côte d’Ivoire », a expliqué Ban Ki-moon qui a directement retenu que le « nouveau président, Ali Bongo Ondimba, suit le chemin qu’il a tracé ».

Dans cette logique, le Secrétaire général de l’ONU a salué la « décision prise par le Gabon et la Guinée Equatoriale de privilégier unrèglement judiciaire de leur différend frontalier », avant de relever que le fait pour le Gabon d’occuper pour la troisième fois le siège de membre du Conseil de sécurité de l’ONU est un « vrai record qui atteste de la force des ses valeurs et de son exemple ».

Ban Ki-moon en enfin encourager le Gabon à « fructifier » le potentiel énorme qu’il dispose, de procéder à sa modernisation afin d’aller de l’avant sur la voie de la réforme et du développement.

 

retour
 


Commentaires

 
 
 
le 01-07-2010 21:16

Les ultimes ajustements de Biyoghe Mba pour le cinquantenaire


Soucieux de la réussite du cinquantenaire de l’indépendance le 17 août prochain, le Premier ministre, Paul Biyoghe Mba, a réuni le 30 juin à Libreville les ministères et les entreprises adjudicataires impliqués dans les travaux de préparation de cet évènement.
 
© D.R. Le Chef du gouvernement, Paul Biyoghe Mba
 
Paul Biyoghe Mba veut que les festivités de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance, le 17 août prochain, soient une réussite. Un impératif que le Premier ministre a signifié aux ministères et aux entreprises adjudicataires impliqués dans cet évènement lors de la réunion de concertation tenue le 30 juin à la Primature à Libreville.

Le Chef du gouvernement a notamment donné des instructions fermes au ministère de l’Equipement pour que les délais des travaux de réhabilitation des voiries soient respectés et que les chantiers soient livrés au plus tard le 30 juillet.

Les travaux avaient en effet pris un léger retard suite au non décaissement des fonds aux entreprises adjudicataires. Un problème résolu, puisque plus de 21 milliards de francs CFA ont été débloqués au titre du premier versement.

Plusieurs dispositions ont également été prises lors de ce conclave. Au ministère de la Santé, plus de 50 agents et une quinzaine d’ambulances seront mobilisés pour l’évènement, alors qu’à la Communication, un site internet sera spécialement monté pour faciliter la visibilité des manifestations.

Si le ministère de la Culture prévoit pour sa part l’organisation d’un carnaval qui devrait mettre en avant la diversité culturelle gabonaise, le ministère de la Défense prendra plusieurs dispositions pour sécuriser les lieux des différentes manifestations. Le Comité d’organisation de cet évènement prévoit par ailleurs une table ronde sur le processus de décolonisation. 
 
 
retour
 


Commentaires

 
 
 
le 01-07-2010 21:04

SOGATRA arrive à Kango


La Société gabonaise de transport (SOGATRA) a inauguré le 30 juin sa nouvelle ligne Libreville-Kango-Libreville avec deux bus de 66 places chacun, au prix de 1500 francs FCFA pour un aller simple.
 
© D.R.
 
La Société gabonaise de transport (SOGATRA) vient d’élargir son réseau en inaugurant une nouvelle desserte. Elle a lancé le 30 juin la ligne Libreville-Kango-Libreville, qui sera desservie par deux bus de 66 places chacun moyennant 1500 francs FCFA pour un aller simple.

«C’est une bonne initiative qui permettra à de nombreux voyageurs de voyager en sécurité et dans le confort», a déclaré un passager régulier de l’axe Libreville-Kango. Si cette initiative constitue une bouffée d’air pour les voyageurs, elle n’en demeure pas moins une menace pour les «petits» transporteurs interurbain.

Ces petits transporteurs craignent en effet que le service de la SOGATRA dans cette zone avec des prix concurrentiels, ne les obligent à baisser leur tarif de voyage. «Je suis contre la venue de la SOGATRA sur le trajet Ntoum-Kango-Lambaréné, car la SOGATRA veut occuper tout le terrain. Avec elle, le prix du billet pour Ntoum est passé de 1000 francs à 500 francs et de 500 francs à 300 francs, ce n’est pas bon pour nous» a déclaré, un jeune transporteur de l’axe Libreville-Ntoum-Kango.

Cette inquiétude n’est toutefois pas partagée par tous les chauffeurs pratiquant la nationale 1. Nombreux sont ceux qui entendent supporter la concurrence estimant que la SOGATRA ne pourra pas satisfaire tous les clients, d’autant plus que ses activités cessent dès 18 heures et qu’elle ne dispose que de 2 bus pour ce axe. 

«On ne peut pas combattre l’Etat. Cette initiative est une bonne chose pour les populations que nous visons tous à satisfaire. Ce que nous attendons de l’Etat, c’est qu’il comprenne nos problèmes en baissant par exemple le prix des carburants», pense un autre transporteur.

Pour le directeur général de la SOGATRA, monsieur Aloïse Bekale Ntoutoume, cette opération s’inscrit dans la mission sociale assignée à son entreprise. «La SOGATRA met à des prix défiant toute concurrence des bus, confortables et de bonne qualité pour servir les populations», a-t-il indiqué.

Aloïse Bekale Ntoutoume a par ailleurs annoncé aux passagers de l’axe Libreville-Lambaréné-Libreville l’ouverture, sur cette ligne, d’une desserte au prix de 4250 francs FCFA (aller simple) dès le 2 juillet prochain, alors que trajet est actuellement facturé à 7000 francs pour un aller simple. Selon sa politique sociale, la SOGATRA étendra ses services à l’échelle nationale pour mieux répondre aux besoins de la population gabonaise en matière de transports avec son implantation en province, notamment à Port-Gentil, Franceville, Oyem et Mouila.
 
 
retour
 


Commentaires

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article