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le 14-06-2013 03:13

Le nouveau siège de la direction nationale de la BEAC désormais opérationnel

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de président en exercice de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale(CEMAC), a inauguré, mercredi à Libreville, le nouveau siège de la direction nationale de Banque des Etats de l’Afrique Centrale.

 

 

Abordant le bien fondé de l’édification de la direction nationale de la BEAC à Libreville, Lucas Abagha Ntchama, a rappelé que ‘’le redressement progressif de l’institution financière sous-régionale présente une opportunité de préserver et de poursuivre avec détermination la mise en œuvre du second programme de la banque centrale, malgré les nombreuses difficultés qu’elle a traversées’’.

 

En faisant un rapprochement entre la cérémonie d’inauguration et la place du Gabon au niveau de la CEMAC, il indiquera que ‘’le Gabon, à travers la place de Libreville, constitue un maillon essentiel dans le dispositif de régulation financière de l’organisation sous régionale, avec la présence de la BEAC, de la COSUMAF et de la (commission bancaire de l’Afrique centrale) COBAC dont le personnel, conformément à la feuille de route arrêtée par la Banque Centrale, est tenu d’être là d’ici la fin du mois de juillet prochain’’.

 

 

S’adressant, par ailleurs, aux agents de la BEAC de Libreville, Lucas Abagha Ntchama a demandé de prendre soin du nouveau cadre de travail. ‘’Profitez de ces nouvelles conditions de travail agréables et sécurisées qui vous sont offertes, pour redoubler d’ardeur et d’efforts dans l’accomplissement de vos tâches quotidiennes, afin que la Banque des Etats de l’Afrique centrale continue d’assumer avec sérieux et efficacité ses difficiles et délicates missions au service des économies des pays de la CEMAC’’.

 

M. Lucas Abagha Ntchama a rendu, au nom de l’institution financière sous-régionale, un vibrant hommage à tous ses prédécesseurs et particulièrement, au défunt Jean Félix Mamalepot, pour avoir pendant dix-sept ans durant, présidé la BEAC sans discontinuer.

 

Selon lui, la Banque centrale doit, en partie, sa notoriété et sa crédibilité à la clairvoyance, à la rigueur et à la compétence de cet homme qui a marqué son passage à la BEAC.

 

 

Le gouverneur de la Banque des états de l’Afrique centrale (BEAC), Lucas Abagha Ntchama n’a pas manqué d’exprimer, avant la coupure du ruban, toute sa gratitude au président de la République, pour avoir effectué le déplacement, en dépit de son agenda de travail chargé.

 

‘’En consacrant une partie de votre précieux temps à cette manifestation, vous faites montre, une fois de plus, de votre continuelle sollicitude et de votre profond attachement à notre Banque Centrale commune, à la fois expression et instrument de l’exemplaire coopération au sein de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC)’’, a souligné M.Abagha Ntchama.

 


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le 12-06-2013 15:37

Evolution satisfaisante de tous les indicateurs macro-économiques en zone CEMAC

Le ministre équato-guinéen des Finances et du Budget, Marcelino Owono Edu a présidé, mardi à Libreville, la session extraordinaire du comité ministériel de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) en prélude au sommet des chefs d’Etat de l’Afrique centrale qui se tiendra vendredi dans la capitale Gabonaise.
 
 
 
 
 

L’ordre du jour des travaux présidés par le ministre Owono Edu, en présence du ministre gabonais de l’Economie, de l’Emploi et du Développement durable, Luc Oyoubi, portaient essentiellement sur l’examen du procès-verbal de la session ordinaire du 30 avril dernier organisée à Malabo, du rapport du gouvernement à la conférence des chefs d’Etat, de la situation économique et financière des États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et des perspectives pour 2013.

Au cours de cette session, les ministres se pencheront sur l’emprunt obligataire en franc CFA dans la CEMAC par la Banque africaine de développement ainsi que le Rapport du Comité mixte sur le rapatriement des avoirs extérieurs dans la zone CEMAC.

Parlant de la situation économique de la CEMAC à la veille de la conférence des chefs d’Etat de la CEMAC, le ministre équato-guinéen M.Owono Edu a indiqué que les perspectives sont bonnes en soulignant une ‘’évolution satisfaisante pour tous les indicateurs macro-économiques’’.

Revenant sur la conjoncture économique, ainsi que des prévisions macroéconomiques du second semestre 2012 en zone CEMAC, parue en novembre 2012, de la synthèse des évolutions au niveau de la CEMAC, il ressort que la croissance du PIB réel dans cette zone s’est raffermi en 2012, avec un taux s’élevant à 5,7% contre 5,3% en 2011, avant de revenir à 5,1% en 2013.

Le secteur pétrolier, à travers notamment les services, l’industrie manufacturière, la poursuite de grands chantiers publics (barrages électriques, routes, bâtiments, etc.) est le principal moteur de la croissance.

Le Tchad enregistrerait le plus fort taux de croissance en 2012 (9, 0%) en relation avec le dynamisme de la demande intérieure, notamment publique. Il serait suivi par le Gabon, le Cameroun, le Congo et la RCA. Cette tendance se maintiendrait quasiment en 2013.

S’agissant de l’observatoire conjoncturel à la fin 2013 au Gabon, il ressort de bonnes performances, notamment de la plupart des branches du secondaire et du tertiaire, contrairement aux secteurs d’exploitation des matières premières qui ont souffert des aléas techniques. Soulignons que la conférence des chefs d’Etat, organe suprême de la Communauté, détermine la politique et oriente l’action du Conseil des ministres de l’UMAC.

 


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le 12-06-2013 15:02

Naissance d'un master en sciences politiques au Gabon

C’est dans l’optique de répondre aux besoins des entreprises et des administrations que l’Université franco-gabonaise Saint Exupéry offrira en partenariat avec l’IEP de Toulouse (France), des programmes de formation sur mesure et diplômantes dans le cadre d’un master en sciences politiques pour développer les  compétences intellectuelles et professionnelles pour une meilleure prise de responsabilité, le débat intellectuel et la capacité d’assumer la complexité.

 

 

 

C’est à ce titre que les professeurs Jean Michel Eymeri Douzans, Directeur adjoint de l’Institut d’Etudes Politique (IEP) de Toulouse (France) et Raymond Mayer, président de l’Université franco-gabonaise Saint Exupéry ont dernièrement conclu une convention de partenariat et de délocalisation à Libreville, d’un Master intitulé « Conseil et expertise de l’action publique (CEAP).

Bonne nouvelle pour les anciens étudiants de Sciences politiques d’autant que c’est la première fois que le Gabon abrite sur son sol un diplôme de sciences politiques délivré par un institut français d’études politiques.

Mais aussi pour les hommes politiques gabonais en quête de formation dans ce domaine dans notre pays, vu que l’IEP de Toulouse fait partie d’un groupe de six instituts d’études politiques qui réuni Aix, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg et Toulouse, qui offre des formations dans ce sens et ayant fait plusieurs élites au niveau de la classe politique nationale et régionale.

Soulignons que contrairement aux stéréotypes véhiculés par les uns et les autres sur les diplômes de sciences po, ceux-ci ne préparent seulement qu’aux carrières politiques, mais assurent aussi un haut niveau de formation pour les entreprises, à la recherche des personnels pouvant développer les  compétences intellectuelles et professionnelles pour une meilleure prise de responsabilité, le débat intellectuel et la capacité d’assumer la complexité.

L’intérêt de cette délocalisation à Libreville de l’IEP de Toulouse réside dans le fait notamment qu’à partir de la rentrée du 1er octobre 2013, 40% des diplômés seront recrutés par le privé, et qu’il participe à la formation des candidats aux techniques de management en les spécialisant dans la réponse aux administrations publiques qu’elles soient centrales ou non.

Notons que ce parcours de Master délocalisé co-organisé par l’IEP de Toulouse et l’Université franco-gabonaise Saint Exupéry également signataire d’un partenariat avec le gouvernement gabonais sera dispensé dans deux versions : une version professionnelle pour les candidats à un emploi immédiat ou à un avancement dans leur carrière et une version recherche pour ceux qui envisagent obtenir un doctorat.

L’accord conclu prévoit également des possibilités d’accès à un doctorat en co-tutelle étant entendu que l’ouverture d’un doctorat est imminent dans la nouvelle université franco-gabonais Saint Exupéry qui achève sa première année académique avec un effectif de 25 étudiants en Master 1 et 28 étudiants en Master 2.

 


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le 09-06-2013 15:22

«Les meurtriers sont entrain de narguer l’autorité de l’Etat», dixit Ida Reteno

Alors qu’elle se trouvait à Oyem dans la cadre d’une mission de rappel à l’ordre des magistrats de cette localité, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits humains, Ida Reteno Assounouet, a répondu, le mercredi 5 juin, à trois petites questions relatives à la récente découverte d’un sac d’organes humains. 

 

 

Gabonreview : Quel est votre sentiment à la suite de la découverte, mardi dernier, d’un sac contenant des organes humains ?

 

Ida Reténo : «C’est un sentiment d’exacerbation parce que des efforts sont déployés par la justice. Nous avons effectué un tour général pour reconsidérer le nombre de dossiers traités en un an en matière criminelle. Nous totalisons déjà 441 cas. Cela veut dire que malgré les dérives que je déplore et que je fustige de la justice, celle-ci  travaille.

 

Par rapport aux organes qui ont été découverts, c’est au nom du gouvernement que nous devons prendre des décisions beaucoup plus fortes pour sécuriser les populations.  C’est une abomination, une ignominie, bref une action de sabotage contre la politique douverture du chef de l’Etat. Voyez-vous, au moment où il parcourt les continents pour essayer d’étendre le rayonnement de notre pays, c’est à ce moment que l’on découvre des organes humains.

 

La population vit suffisamment dans la psychose et l’effroi et on n’a plus besoin, ni de spectacle ni de sensationnel. L’enquête est ouverte. Le médecin légiste déclare qu’il s’agit d’organes humains. Il est bon de les amener en laboratoire pour en avoir la confirmation. Mais rassurez-vous, des mesures à la hauteur de cet acte vont être prises.

 

Madame le ministre, n’avez-vous pas l’impression que les malfaiteurs défient déjà l’autorité ?

 

Vous l’avez dit. Pendant que des efforts sont déployés, des meurtriers sont entrain de narguer l’autorité de l’Etat et nous allons les poursuivre jusqu’à leurs derniers retranchements. C’est une affaire de temps.

 

Et si je me trouve ici à Oyem, c’est par rapport aux dérives de la justice. Je suis venue appeler les magistrats à plus de professionnalisme et à penser à l’intérêt supérieur des populations. Je viens de leur rappeler que c’est au nom du peuple gabonais et pour ce peuple qu’ils travaillent. C’est ce peuple qui a élu le président du conseil supérieur de la magistrature, Ali Bongo Ondimba. Pour moi, il est inadmissible que pour des raisons de délais, il faut faire trainer des dossiers et libérer des criminels. Et je ferai le tour des juridictions pour passer ce message.

 

Un message donc à l’endroit des populations?

 

C’est un appel à la vigilance, à solidarité agissante et au courage face à ces abominations. Que l’on se serre les coudes afin que la peur change de camp.

 


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