près la récession de 2008 et 2009 et la légère embellie de 2010, la Compagnie des mines de l’Ogooué (COMILOG) souhaite donner un nouveau souffle à ses activités. La compagnie souhaite notamment investir 61 milliards de francs pour atteindre une production de manganèse de 4 millions de tonnes à l’horizon 2012. | |||||
«L’année 2010 qui tend vers sa fin, aura été une année charnière, au lendemain des affres de la crise mondiale que nous avons subies en 2009», a indiqué le Directeur des mines, Etienne Mvoula. Selon le président du conseil d’administration, Claude Villain, cette sortie du tunnel se justifie notamment par la production et la vente de minerais qui ont trouvé des niveaux jugés «corrects». Ainsi, en décembre 2010, la production et la vente de minerais et d’aggloméré s’établiront autour de 3,2 millions de tonnes. Ce qui représente 45% de plus qu’en 2009 (2 millions de tonnes) et 94% de l’objectif de l’année fixé à 3,4 millions de tonnes. Dès 2011, COMILOG table déjà sur première perspective de 3,7 millions de tonnes. Pour y arriver, la compagnie a déjà injecté 53 milliards pour fiabiliser la ligne de production de la mine à la gare en passant par la laverie, sur le matériel ferroviaire roulant ou au port. Elle prévoit par ailleurs une enveloppe budgétaire de 140 milliards de F CFA pour le complexe métallurgique de Moanda (Sud-est) dont la construction devrait s’achever en 2013. A quelques semaines de la fin de l’exercice 2010, la COMILOG affiche un résultat de 898 milliards de francs CFA pour la période de janvier à septembre. Des performances qui lui valent la première place des entreprises gabonaises en termes de chiffres d’affaires. Le 20 octobre, le groupe minier Eramet avait annoncé son engagement à céder jusqu'à 10% de sa participation à l'Etat gabonais d'ici 2015, dans sa filiale gabonaise. Ce qui porterait sa participation à 35,4% contre 25,4% actuellement. |
Le Premier ministre gabonais Paul Biyoghé Mba a présenté lundi devant une commission de l'Assemblée nationale le projet de révision de la Constitution gabonaise adopté par le gouvernement en octobre, lors d'une audition diffusée par la télévision publique RTG.
"Je viens devant la Commission des Lois et des Affaires administratives de l'Assemblée nationale présenter et soutenir le projet de loi portant révision de la Constitution de notre République que le gouvernement a adopté le 19 octobre dernier et qui vous a été transmis en respectant toutes les procédures légales en vigueur", a déclaré M. Biyoghé Mba.
Selon le président de la Commission des Lois, des Affaires administratives et des Droits de l'Homme, Barnabé Indoumou Mamboungou, il s'agit d'une première.
"Jamais un Premier ministre dans notre pays - exception faite de la déclaration de politique générale, présentée devant l'ensemble des députés - n'est venu dans une commission défendre un projet de loi", a-t-il souligné.
Le 19 octobre, le gouvernement avait annoncé la décision de réviser la Constitution à l'initiative du président Ali Bongo Ondimba un an après sa prise de fonctions.
Le projet adopté apporte "des modifications relatives à certaines dispositions pertinentes de la Constitution, notamment sur trois paragraphes et 36 articles", et "la réforme touche l'ensemble des matières", avait expliqué Libreville.
Selon l'exposé fait lundi devant des députés par le Premier ministre, la réforme envisage de fixer à deux mois -au lieu de 45 jours actuellement-, la période pour l'organisation d'une présidentielle "en cas de vacance de la présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d'empêchement définitif de son titulaire constatés par la Cour constitutionnelle saisie par le gouvernement".
"En 2009, nous n'étions pas capables d'organiser (l'élection) présidentielle en 45 jours. Nous avons saisi la Cour constitutionnelle pour constater le cas de force majeure et déroger à cette disposition constitutionnelle pour que (cette élection) soit organisée 90 jours après le décès du chef de l'Etat", a rappelé le Premier ministre.
Après examen par l'Assemblée, le projet de révision constitutionnelle doit être présenté au Sénat, avant son adoption par les deux chambres du parlement réunies en congrès.
Le Gouvernement gabonais par le biais du ministère des Transports, vient de lancer une nouvelle formule d’immatriculation des véhicules. A-t-on appris de source de la direction générale des Transports terrestres.
Selon le directeur général des Transports terrestres, Léandre Stsagui, dans un point de presse tenu dernièrement à Libreville, la réforme de l’immatriculation dénommée « Sogadotra », entre dans le cadre de l’informatisation et de la sécurisation des cartes grises et des permis de conduire.
D’après lui, déjà adoptée dans plusieurs pays, cette formule vise à freiner la fraude des plaques d’immatriculation et des cartes grises.
Compte tenu que presque tous les numéros d’immatriculation ont été attribués au Gabon, le ministère en charge des Transports estime qu’il est urgent que le pays se conforme aux recommandations de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).
Décision n°2/PDG/SE/DEE/002
PARTI DEMOCRATIQUE GABONAIS
SECRÉTARIAT EXÉCUTIF
Délégation de Europe de l’Est
Tel :+79261351851/+79265728409
site internet : http://ujpdg-russie.vefblog.net
Commentaires