Nicolas Sarkozy recevra ce vendredi à 19h heure locale francaise son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba pour un entretien consacré aux relations bilatérales, annonce l'Elysée en précisant que la situation régionale et "les principaux enjeux globaux", notamment le climat, seront également abordés.
AP
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- Jean Nzome, directeur provincial de l'Urbanisme pour la province de l'Estuaire, a indiqué mardi dernier que l’Etat gabonais envisage la construction de 800 logements dans le département du Cap Estérias (Estuaire), sur le site de Malibé. L’annonce a été faite au cours d’une réunion qu’il a tenue avec le préfet dudit département.
Pour bien mener ce gros projet qui constitue l’une des promesses de campagne du Président Ali Bongo Ondimba, le directeur provinciale de l’urbanisme a demandé aux autorités locales de travailler en synergie avec ceux qui sont censés faire appliquer la politique du Chef de l’Etat en matière de logement dans cette zone qui attire les touristes.
A cet effet, des comités mixtes seront créés dans les tout prochains jours, en collaboration avec des villageois, afin de travailler sur le dossier d’expropriation des terres au bénéfice de ce projet qui permettra de résorber une partie de la crise du logement dans la capitale gabonaise accusant un déficit estimé à près de 160 000 logements.
De nombreux observateurs estiment que la création de ces comités va permettre certainement de lever les soupçons d’arnaque foncière qui pèsent sur les agents de l’urbanisme, qui travailleront pour le lancement de ce vaste projet.
Actuellement, les villageois exigent des explications, des dommages et intérêts avant tout déguerpissement.
Comme on peut le constater, le Président Ali Bongo Ondimba est entrain de réaliser petit à petit les promesses qu’il a données aux gabonais.
Le gouvernement avait déjà lancé un vaste programme de viabilisation des terrains et de construction de logement sur l’ensemble du territoire national en concédant à certains particuliers et promoteurs immobiliers, des réservations foncières.
FIN/IG/PK/10
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Face à la crise du logement patente à Libreville, dont les solutions s'enlisent inlassablement dans les litiges fonciers, le chef de l'Etat a décidé d'un ensemble de mesure qui doit mettre un terme aux complaisances foncières et aux problèmes d'occupation anarchique des terrains. | |||||
Malgré le «vaste programme de viabilisation de terrains et de construction de logements sur l'ensemble du territoire» et la concession «à certains particuliers et promoteurs immobiliers de réservations foncières» que le gouvernement avait décidé pour pallier le déficit de logements, ces programmes sont soit frappés d’inertie soit ralentis par «l'occupation anarchique desdits terrains». Alors que le département de tutelle multiplie les programmes et les initiatives visant à satisfaire la grande demande de logements, surtout à Libreville, le gouvernement rappelle aux particuliers et aux promoteurs immobiliers «l'impérieuse nécessité de respecter les dispositions légales et réglementaires en matière d'urbanisme et de construction» pour remporter le défi du développement urbain. Le Conseil des ministres a ainsi décidé de l'annulation pure et simple de l'ensemble des réservations foncières n'ayant donné lieu à aucune procédure de régularisation cadastrale ou à aucun investissement physique sur le terrain. Ainsi, tout ceux qui se sont vu attribuer des parcelles et les ont laissé en friche, se voient aujourd'hui retirer ces terrains. Le gouvernement a également décidé de l'annulation dans un délai d'un mois de toutes les réservations foncières en souffrance auprès de l'administration des domaines pour le non paiement de la redevance domaniale. Le Conseil a enfin annoncé la mise en demeure des promoteurs détenteurs de titre de procéder dans un délai de trois mois à l'exécution des travaux de viabilisation et de construction de logements dans le strict respect de la réglementation en vigueur. «Passé ce délai, le gouvernement se réserve le droit de prononcer le retour au domaine public desdits terrains», conclu le communiqué final du Conseil des ministres. Ces dispositions fermes de l'exécutif doivent permettre de donner un nouvel élan à la construction des logements sur l'étendue du territoire national, et notamment à Libreville où on estime le déficit à près de 160 000 logements. Non seulement la capitale gabonaise souffre de l'absence d'un plan de développement urbain cohérent et durable, mais de nombreuses parcelles attribuées par l'Etat à des particuliers et des promoteurs immobiliers sont toujours aujourd'hui en friche, ou illégalement occupées. | |||||
Source : gaboneco
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