Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 04-08-2011 23:59

La CNAMGS, la voie royale vers le bien être social


– Depuis qu’elle a été instituée, la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale a fait du chemin. À tâtons, elle s’est mue ; contre vents et marées, elle s’est imposée. Décriée, boudée et contestée, elle a peu à peu gagné en crédibilité. Aujourd’hui, tout le monde, même les plus sceptiques commencent à se rallier à la cause parce qu’elle a fait ses preuves. Ainsi commence-t-elle à fédérer tout le monde. En somme, dans l’esprit des Gabonais, l’horizon commence à s’éclaircir et les choses commencent à se préciser. C’est quoi la Cnamgs ?

Elément majeur du « projet de société » de son Excellence Ali Bongo Ondimba, la Cnamgs est une couverture maladie obligatoire pour tous les citoyens et de prestations sociales en faveur des Gabonais économiquement faibles. Elle prend corps en 2008 suite à la ratification par le parlement de l’Ordonnance 0022/PR/2007 du 21 août 2007. À son commencement, elle concernait les Gabonais économiquement faibles, car numériquement, ils sont les plus importants. L’immatriculation s’est par la suite intéressée aux agents du secteur public. Lors du Conseil des ministres délocalisé de Lambaréné, le Président de la République a annoncé l’immatriculation et la prise en charge des étudiants gabonais présents sur le territoire national, des agents du secteur privé très prochainement. Et enfin, cet épisode d’immatriculation finira par l’immatriculation des étrangers en situation régulière.

L’immatriculation se fait sur simple présentation d’une pièce d’identité et un assuré peut avoir sous sa coupole autant d’ayants droit qu’il a à sa charge. Son fonctionnement est rendu possible par la collaboration d’un nombre important de prestataires (médecins et pharmacies). Cette collaboration est effective grâce à une liste de centres de santé homologués où doivent se rendre les patients détenteurs d’une carte et une liste de médicaments servant de base à tout médecin pour la prescription des ordonnances. Comment était-elle perçue ?

Pour avoir commencé son processus d’immatriculation par les pauvres, la Cnamgs a été taxé d’assurance poubelle, sans valeur et même de « Moutouki » pour emprunter l’expression de mon confrère du Journal La Loupe. Cette perception n’était pas la bonne parce que le jeu de forces en présence faisait que les ratés observés dans la gestion de cette assurance étaient imputés à la seule Cnamgs et parfois à son Directeur général. Elle manquait sûrement d’une méthode de communication efficace en même de gommer plusieurs incompréhensions persistantes. Elle faisait face à certains obstacles comme le rejet des cartes des patients sous prétextes que ces derniers n’ont pas de l’argent frais à donner. Les pharmacies également refusaient de livrer le médicament et les médecins animés de mauvaise foi, allaient jusqu’à volontairement prescrire des molécules qui ne figurent pas sur la liste homologuée. Alors, lorsque les patients se trouvaient ainsi traités, ils jetaient l’anathème à la Cnamgs comme si celle-ci refusait de payer car c’est son rôle. Comment est-elle perçue aujourd’hui ?

Grâce à une prise de conscience, une offensive a été menée. Elle a consisté à s’ouvrir vers l’extérieur et de répondre de manière sage à toutes les critiques. Toutes les attaques et critiques étaient fondées car les Gabonais ne comprenaient pas que le président de la République ait instruit le gouvernement pour la mise en œuvre d’une assurance maladie obligatoire et rien de concret n’apparait. La question qui se posait était de savoir cette assurance maladie est-elle un leurre ou un nouveau mensonge pour distraire les Gabonais car on en parlait plus qu’on ne la voyait. Quelles sont les avancées ?

Pourtant faite de concert avec toute la corporation du secteur médical, la liste des médicaments homologués était souvent contestée. Ces réserves provenaient le plus souvent des médecins et pharmaciens qui n’ont pas cru à ce projet au début et n’ont pas participé à sa confection pourtant leur apport aurait été utile. Pour ainsi dissiper toutes formes de discussions et de manquements, il est décidé dans peu de temps de la publication d’une nouvelle liste de médicaments. La procédure de traitement de fiches de soin, très longue et éprouvante pour le patient a suscité aussi quelques critiques. Ainsi, il a été instauré la mise en place d’un bureau d’accueil Cnamgs dans chaque centre de santé homologué pour un traitement plus fiable et rapide. Dernièrement, la Cnamgs a bénéficié d’une avancée technologique qui lui permet maintenant de traiter toutes les feuilles de soins de manière électronique, ce depuis l’hôpital jusqu’au paiement des prestations en passant par le contrôle et la comptabilité. Ce qui réduit les délais de paiement. Ainsi les virements sont faits à temps pour les sommes supérieures à 250.000frs cfa.

Afin de décentraliser le service et le vulgariser, une nouvelle convention vient d’être signée avec des nouveaux prestataires à l’instar de la clinique Chambrier. Ce déploiement d’envergure vise à faire participer tout le monde et ainsi de raccourcir les distances séparant un patient de son domicile au centre de santé agréé le plus proche. À cause des multiples manquements et réclamations enregistrés lors du dernier paiement des allocations familiales, une innovation a été apportée pour éviter ces désagréments à l’avenir. Il a été institué l’affichage sur toute l’étendue du territoire national des listes de bénéficiaires et de leurs ayants droit. Ces listes seront consultables partout et les contributions des autorités locales seront engagées même dans les zones les plus reculées afin qu’après le temps imparti, le paiement se fasse sans grincements de dents. La bonne nouvelle est d’ailleurs l’augmentation de ces allocations familiales qui étaient, il y a quelques années à 0, puis à 1000frs cfa. Récemment, elles sont passées à 2500 et les voilà rehaussées à 4000 frs cfa par mois et par enfant.

Pour essayer de briser les barrières de l’immobilisme, la Cnamgs a mis en place un service de proximité de traitement du patient. Ce dernier n’est plus obligé de sortir de chez lui pour vérifier ou demandé une information. Toute requête concernant l’assurance maladie  et toutes les procédures, il suffit désormais d’appeler un numéro de téléphone court, le 8889 (3,5frs par seconde) depuis son terminal Gabon télécom-Libertis, Azur et Moov (très prochainement Airtel) pour avoir un téléconseiller qui, aimablement répondra à vos questions. Ce service est disponible du lundi au vendredi de 7h30 à 18h et le samedi de 9h à 13h. Dans le même domaine, toutes les informations relatives à la Cnamgs sont consultables sur www.cnamgs.ga et pour toute information complémentaire, les patients sont priés d’écrire à l’adresse suivante : infos@cnamgs.ga. Afin de comprendre le fonctionnement de la Cnamgs, tous les jours, il est diffusé après le journal de 20h sur la RTG1 un spot dans lequel une question est posée à un spécialiste.

Pour terminer, en matière de prestation médicale et sociale, l’hôpital militaire vient d’accueillir des éminents chirurgiens français spécialistes de la prothèse de la hanche. Le but de ce transfert de savoir est de limiter les coûts d’évacuations sanitaires en la matière et de faciliter une prise en charge locale. Pour les filles-mères et toutes les mères économiquement faibles, il est remis à la naissance une prime sous forme de layette pour atténuer les coûts de l’achat du trousseau du nouveau-né. Il est enfin à signaler que toute les femmes immatriculées bénéficient d’une prise en charge totale (100 %) de leur grossesse jusqu’à l’accouchement. Pour en bénéficier, il suffit de la déclarer. En priant que les partenaires se mettent enfin au travail et qu’à unissons la Cnamgs puis enfin connaitre son heure de gloire pour qu’enfin les questions de santé et de couverture sociale soient abordées avec un peu moins de stress. Dans cet élan, la Cnamgs ouvre une voie royale à l’épanouissement du citoyen gabonais.

 


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le 04-08-2011 10:45

Ali Bongo en Guinée Equatoriale pour inaugurer deux ponts


 Le chef de l'Etat gabonais Ali Bongo Ondimba se rend ce jeudi en Guinée Equatoriale pour co-présider avec son homologue équato-guinéen Teodoro Obaing Nguéma, l'inauguration de deux ponts construits non loin de la frontière commune entre les deux pays, a annoncé mercredi soir le protocole d'Etat gabonais.
 

Les deux ponts sont situés proches des villes équato-guinéennes de Mongomo (ville natale du président Obiang Nguéma) et Ebebeyin, très proche de la frontière avec le Gabon.

"Cette invitation symbolise la politique de bon voisinage entre les deux pays", a commenté la télévision nationale gabonaise.

Le président Obiang Nguéma avait, de son vivant, invité l'ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba (1967-2009) à couper le ruban symbolique du nouveau boulevard Mohamed V de Malabo.

Ces deux pays voisins d'Afrique centrale co-organisent entre janvier et février prochain la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN 2012). 
 


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le 04-08-2011 00:53

La BAD fait un don d’environ 300 millions de francs CFA pour la culture du riz au Gabon


 


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le 04-08-2011 00:52

Le top des établissements d’enseignement technique


Le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle vient de publier le classement des établissements d’enseignement technique, établi selon le taux de réussite au baccalauréat session 2011. La palme revient au Lycée technique Fulbert Bongotha de Moanda avec 95% de taux d’admission.
 
© D.R.
 
Afin de permettre d’évaluer l’action propre de chaque établissement d’enseignement technique à l’issue de l’examen du baccalauréat 2011, le ministère l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a publié, ce 3 août, le classement de ces établissements par rapport au taux de réussite de leurs élèves à cet examen. 

Le premier de cette hiérarchie, qui concerne les établissements d’enseignement professionnel publique et privé sous contrat, est le Lycée technique Fulbert Bongotha de Moanda avec 95% de taux d’admission. Viennent ensuite le Lycée technique Jean Fidèle Otando (Port-Gentil) et le Lycée technique National Omar Bongo (LTNOB) de Libreville, avec respectivement 82,69% et 65,88%.

4e de cette classification, le Lycée Djoué Dabany totalise 65,77% de taux de réussite, suivi par le Lycée technique National Omar Bongo STI et ses 61,13%. L’Ecole nationale de Commerce de Port-Gentil n’est que 6e avec 57,45%, mais arrive largement devant la Formation continue du LTNOB et ses 50% de taux d’admission. Respectivement 8e et 9e l’Ecole professionnelle d’informatique (44,04%) et le Collège Delta de Port-Gentil (37,40%) arrivent devant le Lycée privé les Archanges (34,09%), qui clôture ce top 10.

La seconde partie de tableau démarre avec l’Institut Kenco (31,63%), qui se classe 11e, suivi de l’Institut privé Sciences Pool (31,58%) et du Lycée intercontinentale d’enseignement général avec 30,53%. Avec 27,59%, la Formation continue (LTNOB) STI est 14e, talonné par le Lycée privé Barack Obama (23,91%) et le Lycée Albert Schweitzer (19,44%).

Enfin, les Candidats libres STI (17,02%), le Collège capitaine Tchoréré (16,22%) et la Formation continue Lycée technique Nyonda Makita (10%), respectivement 17e, 18e et 19e, ferment ce classement.
 


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