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le 28-05-2011 14:00

Les artisans du Cap Estérias réclament l’aide de l’Etat


- Les artisans du département du Cap Estérias au nord de Libreville, ont réclamé jeudi, à Bolokobouet le soutien matériel et financier des pouvoirs publics, afin de construire une maison pour artisans.
 

Selon le président de l’association des artisans, Jean Baptiste Paboungomo, l’aide sollicitée permettra aux bénéficiaires de construire un village artisanal dans la localité, notamment à Bolokobouet où résident bon nombre d’artisans implantés dans ce département.

Les artisans souhaitent que ce village soit créé avant le début de la coupe d’Afrique des nations (CAN) 2012, que le Gabon co-organisera avec la Guinée Equatoriale, afin de leur offrir un espace de vente et de promotion où les visiteurs et les touristes pourront s’acheter les produits artisanaux locaux.

‘’Tour ce qui sera exposé dans ce village sera fait à base de nos produits locaux’’, a souligné M. Paboungomo, ajoutant que l’artisanat peut faire vivre son homme au Gabon, à condition d’avoir une meilleure organisation.

 


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le 28-05-2011 01:39

Le premier ministre a reçu le Rapport de la Cour des Comptes

 Le chef du gouvernement gabonais, Paul Biyoghé Mba a reçu ce vendredi à Libreville le rapport détaillé de l’exécution des lois de Finances de l’Etat pour l’exercice 2009 des mains de Gilbert Ngoulakia, Premier président de la Cour des Comptes, organe de contrôle de  gestion du budget de l’Etat, rapporte une source de la primature.

D’entrée de jeu, Gilbert Ngoulakia, le Premier président de la Cour des Comptes qui était entouré pour la circonstance, de plusieurs membres de la Cour, a dit saisir cette occasion pour rendre un vibrant hommage au Chef de l’Etat pour avoir autorisé la publication d’un rapport sur la gestion des deniers publics. Aussi, c’est un rapport sans complaisance qu’a dressé le magistrat en chef de la Cour des Comptes pour montrer à quel point les fonctionnaires en charge de l’exécution des différents budgets mis à leur disposition ne faciliteraient pas le travail aux magistrats.

Retraçant au passage les missions régaliennes de la Cour, Gilbert Ngoulakia a dit que la présente procédure faisait partie de la mission assignée  à l’institution dont il a la charge et ce, par les dispositions combinées des articles 48 et 76 de la Constitution, 76 à 83 de la loi organique N° 11/94 du 17 septembre 1994 relative à ladite Cour et 31 de la loi N°4/85 du 27 juin 1985 relative aux lois de finances.

Pour lui, il s’agit là d’une mission d’assistance au Parlement et au Gouvernement car, en le faisant, la Cour des Comptes aident aide les députés et les sénateurs à mieux apprécier l’action du gouvernement en matière de gestion des opérations financières de l’Etat. De même que les observations et recommandations faites par la Cour des Comptes permettent à l’exécutif de mieux élaborer les lois de finances et d’exécuter le budget de l’Etat conformément aux autorisations parlementaires.

Gilbert Ngoulakia a fait sortir une vue d’ensemble dans le rapport transmis au Chef du Gouvernement en précisant qu’il donnait une vue d’ensemble  de la situation financière de l’Etat au terme de l’exercice 2009. Il a aussi affirmé que la loi de règlement était la loi par laquelle le Parlement constate les résultats financiers de l’exercice budgétaire et approuve ou non les différences entre les résultats et les prévisions de la loi de finances initiale et ceux des lois de finances rectificatives.

Pour ce qui concerne l’exercice 2009, il ressort que es comptes produits par l’administration des finances établissent les ressources et les charges budgétaires respectivement à 1546,8 milliards de FCFA et à 1447,1 milliards de FCFA. Il en résulte également, suivant la même administration, un excédent budgétaire de 99,7 milliards de FCFA contre un déficit de 75,4 milliards de FCFA affiché par les mêmes comptes en 2008.

Sur le plan purement de la gestion des budgets, le Premier président de la Cour des Comptes a déploré la manière avec laquelle certains gestionnaires de budgets utilisent l’argent du contribuable. Il s’est insurgé sur la désinvolture qui caractérise ceux-là mêmes qui sont chargés de transmettre les donnés à temps afin qu’elles soient exploitées de manière efficiente.

« En ce qui concerne la vérité des comptes qui constitue un outil d’aide à la décision, il y a lieu de souligner que les documents produits à la Cour et tenant lieu, respectivement de compte général des comptables de l’Etat et de compte général administratif de l’Etat ne fournissent pas toutes les informations requises, notamment celles concernant l’exécution des crédits alloués aux institutions constitutionnelles et à certaines administrations publiques jouissant de l’autonomie de gestion » a déploré Gilbert Ngoulakia.

Le Premier président de la Cour des Compte  a relevé, avec une certaine amertume, la non régularisation, au terme de chaque exercice, de toutes les avances au budget  consenties à certaines administrations en cours d’année. Pour lui, cet état de chose a pour conséquence de minorer le niveau réel des dépenses budgétaires exécutées souvent au de-là des prévisions. La Cour des Comptes estime que cette pratique laisse souvent d’énormes sommes en instance dans les écritures du trésor.  Pour cette juridiction, les fonctionnaires en charge de la gestion du budget de l’Etat devront y mettre du sérieux pour éviter que la dette publique constitue éternellement un artifice qui altère la sincérité des comptes de l’Etat.

Toujours sans mettre de gants, Gilbert Ngoulakia a attiré l’attention du Chef du Gouvernement sur la nécessité de faire appliquer la loi sur toute la ligne en ce qui concerne le contrôle de la gestion des deniers publics. La Cour se réjouit d’ailleurs  de la promulgation de la nouvelle loi organique relative aux lois de finances qui exige désormais du gouvernement et du parlement, l’élaboration et le vote des budgets par objectifs des programmes, tout en assignant au juge financier la mission de certification des comptes de l’Etat. La plaidoirie de Gilbert Ngoulakia sur la manière de gérer les finances publiques a donné l’occasion au Premier ministre, Chef du Gouvernement d’engager son équipe dans la prise en compte des réflexions et suggestions de la Cour des Comptes.

Paul Biyoghé Mba qui avait à ses côtés, outre le ministre de la Justice Garde de Sceaux, Ida Assonouet Reteno, d’autres membres de son cabinet, a dit qu’il était normal et sérieux pour qu’un fonctionnaire soit contrôlé et noté sur ce qu’il fait. Le travail de l’administration, a souligné le premier ministre nécessite une prise en compte de l’intérêt supérieur de la nation. Et, la gestion de l’argent du contribuable devant être soumise à l’appréciation des plus hautes autorités habilitées. Le chef du gouvernement dira également que l’on est meilleur quand on est bien noté.

En somme, Paul Biyoghé Mba a tiré la sonnette d’alarme afin que tout détenteur d’une portion de pouvoir de gestion, se soumette au contrôle de la Cour afin de mériter la confiance placée en lui. En un mot, les polissons n’auront qu’à bien se tenir.

 


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le 28-05-2011 01:37

Menace d’écran noir et silence radio à la RTG1 à partir de lundi prochain

 Les agents de la Radiodiffusion Télévision Gabonaise (RTG1), regroupés au sein du Syndicat de la première chaîne (SPC),  menacent d’entrer en grève à partir du 30 mai prochain pour exiger le versement de la prime vestimentaire, a confié ce vendredi à notre rédaction, un des membres du bureau du SPC.

Cette menace découle de l’aAssemblée générale de mercredi dernier convoquée par le président du SPC, Sylvestre Moundounga Moundounga.

Lors de cette réunion, le bureau du SPC a informé les syndiqués du souci du ministre de la Communication à ne pas pouvoir satisfaire aux revendications des journalistes et techniciens de la RTG1 qui réclament en outre des primes liées au logement,  à la servitude et aux  risques.

La rencontre entre le bureau directoire du SPC et le Ministre de la Communication a eu lieu le 18 mai dernier. Dans la restitution de cette rencontre avec la tutelle, le président du SPC a marqué son inquiétude face à l’avancement des projets de décret relatif aux primes allouée aux  journalistes de la presse publique par l’Etat.

« Si l’on sen tient aux propos de notre Ministre, les primes sont bloquées depuis plusieurs semaines au ministère du Budget », a expliqué François Nzengué.

« A compter du lundi 30 mai, tout le personnel de la RTG1 va s’arrimer au fonctionnement de la journée continue, sauf le samedi et le dimanche, jours fériés, jusqu’au paiement au moins de la prime vestimentaire », a déclaré François Nzengué, membre du bureau du SPC.

La journée continue avait été instaurée par le Chef de l’Etat gabonais lors du premier Conseil des ministres délocalisé tenu en mars 2010 à Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-Maritime. La journée continue qui va de 7h30 à 15h 30, du lundi à vendredi ne prend pas en compte les fonctionnaires des médias publics compte tenue de la spécificité de leur secteur d’activité.

Premier média au Gabon, la RTG1 compte plus de 700 agents et six stations provinciales à travers le pays.

 


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le 28-05-2011 01:37

7874 dossiers ont été régularisés dans la Fonction publique, selon Yolande Nyonda

 Le Secrétaire Général du ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique, Chargé de la Réforme de l’Etat, Yolande Nyonda, a déclaré ce vendredi que « 7874 dossiers ont été régularisés grâce aux conférences de planification et de programmation du recrutement dans la Fonction Publique » qui se verra renforcée en ressources humaines pour une meilleure efficacité.

Ainsi, la phase pratique de cette opération a démarré ce vendredi et s’achèvera à la fin de l’année 2011. « L’enregistrement se fera au fur et à mesure et ce, pendant toute l’année 2011 », a-t-elle indiqué.

Aussi, « sur les 7874 dossiers régularisés grâce à cette opération, 3527 concernent les candidats de toutes les écoles nationales et 4327 sont des recrutements directs », a-t-elle affirmé.

La mise en solde des diplômés des promotions 2005-2007 et 2009, aussi bien des écoles nationales que des recrutements directs ayant soumissionnés dans cette période.

Pour leur part, les nouveaux fonctionnaires n’ont pas manqué de remercier les autorités pour avoir tenu leurs engagements.

Missele Nzengué de la promotion 2009 de l’EPCA a indiqué être satisfait du travail accompli par Yolande Nyonda et ses administrés pour l’aboutissement de ces dossiers en attentes depuis 2009. « Je félicite la politique du chef de l’Etat Ali bongo Ondimba qui est en réalité à l’origine de l’aboutissement de nos différents dossiers. Je peux dire aux autres, du moins, à ceux qui sont encore en attente, d’y croire et que leur tour arrive ».

De son côté, Ada Lacko Diane, issue de la promotion 2007 de l’EPCA a simplement perdu son latin car dit-elle « je ne réalise pas que mon dossier ait abouti après tant d’années. Que dire ? Simplement merci au Chef de l’Etat et à son gouvernement qui nous font entrer dans l’émergence ».

Précisons que, les dossiers examinés sont ceux qui étaient en instance dans les services de la Fonction Publique.

 


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