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le 24-05-2013 20:56

Football:la sélection de Paulo Duarte jugée non objective par certains medias gabonais

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

La sélectionneur du Gabon, Paulo Duarte, a publié jeudi à Libreville la liste des 25 joueurs convoqués pour les rencontres des Panthères les 8 et 15 juin prochains à Franceville, dans le Haut-Ogooué, contre le Congo et Niger, dans le cadre des éliminatoires zone Afrique de la Coupe du monde 2014.

La liste du Portugais sitôt publiée est déjà contestée par les médias locaux, notamment le quotidien du gouvernement Gabon Matin, qui remet en cause la "capacité de l’actuel entraîneur des Panthères à faire des choix objectifs." Et d’ajouter : "C’est un Gabon sans tête ni queue qui devra affronter le Congo puis le Niger."

Pour la presse locale, la liste du technicien Portugais ressemble plutôt à "des hommages pour services rendus à la nation.’ On évoque par exemple le cas du doyen Daniel Cousin, convoqué et qui n’a pas porté le maillot de son équipe depuis 4 mois environ. Dans cette liste on retrouve d’autres noms tels que Paul Kessany, Eric Mouloungui, Brou Apanga et Do Marcolino.

- La sélection du Gabon

Gardiens :Didier Ovono (Sochaux), Stephane Bitseki (US Bitam), Yann Bidonga (Mangasport).

Défenseurs : Jean René Nze Mba (FC Sapins), Edmond Mouele (Mangasport), Aaaron Appinda Ngoye (CF Mounana), Moïse Brou Apanga (Mangasport), Bruno Ecuele Manga (Lorient), Rémy Ebanega (Auxerre).

Milieux : Willy Aubameyang (Saint-Etienne), Alain Djissikadie (US Bitam), Didier Ibrahim Ndong (CS Sfaxien), Kanga Guelor (Rostov), Paul Kessany (Mangasport), Levy Madinda (Celta Vigo), Merlin Tandjigora (Carquefou), André Biyogho Poko (Bordeaux), Bonaventure Sokambi (CF Mounana), Romaric Rogombé (Fréjus Saint-Raphaël), Lionel Yacouya (US Bitam).

Attaquants : Pierre-Emerick Aubameyang (Saint-Etienne), Fabrice Do Marcolino (Laval), Daniel Cousin (FC Sapins), Ulrich Boucka (AC Bongoville), Eric Mouloungui (Slask Wroclaw).

 


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le 23-05-2013 22:57

Gouvernement : pourquoi Raphael Ngazouzet doit partir

Pour éviter que la République gabonaise ne soit traitée de «Ripoublique», les ministres cités dans les affaires de crimes rituels devraient suspendre leur participation au gouvernement et se mettre complètement à la disposition de la justice, même si, conformément aux textes en vigueur, ils bénéficient de la présomption d’innocence.

La justice. © D.R..

Au lendemain de la marche -ou des deux marches- contre les crimes rituels le samedi 11 mai, le ministre délégué auprès du ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique, chargé de la Fonction Publique a été l’objet, la semaine dernière et sous l’œil des caméras de Gabon Télévision, d’une audition par le premier président de la Cour d’Appel de Libreville, Edouard Ogandaga.

Raphaël Ngazouzet. ©Gabonreview

Raphaël Ngazouzet. ©Gabonreview

Raphaël Ngazouzet a été entendu sur sa probable connaissance des faits relatifs à l’assassinat d’un ressortissant camerounais en janvier dernier dans une localité proche de Ndjolé dans la province du Moyen-Ogooué. Une première dans le pays. La justice a sans doute voulu montrer sa détermination à lutter contre les auteurs d’assassinats, de crimes crapuleux qui se déroulent quotidiennement au Gabon. Elle veut aussi, semble-t-il, en débusquer les commanditaires qui semblent être convaincus, comme le dit le Pasteur gabonais Max Alexandre Ngoua, que «le corps humain peut être un corps-fétiche ou un corps-marchandise pouvant amener la prospérité».

Présomption d’innocence

Bien entendu, il n’a pas été question, au cours de cette audition, d’une quelconque culpabilité de l’élu du département de la Lopé. Bien sûr, la justice rendra plus tard son verdict sur cette affaire pour laquelle d’autres auditions sont attendues, mais il serait moralement et intellectuellement bienvenu que le ministre délégué, Raphael Ngazouzet se retire momentanément des affaires pour aller préparer et produire ses éléments de défense devant la justice.

D’autres responsables politiques cités pour les mêmes faits devraient aussi être démis de leurs responsabilités avant de revenir à leurs postes, si leur culpabilité n’est pas prouvée. En novembre 2009, quelques jours après sa nomination au poste de directeur de cabinet du président de la République -poste important s’il en est au sein de l’appareil d’Etat- Jean-Pierre Oyiba avait démissionné pour se mettre à la disposition de la justice. Il fut blanchi par celle-ci, et, quelque temps plus tard, il avait été élu député à Franceville. Si son image dans l’opinion est positive, c’est bien en raison de l’acte de courage qu’il avait posé. En fait, au-delà de tout ce que l’on sait du fonctionnement de la justice, un tel acte donnerait un souffle nouveau aux relations entre les politiques, ou les élites en général, et la justice.

Sans condamner d’avance les personnalités citées, une telle démarche, faut-il penser, permettrait aux citoyens de redonner leur confiance à l’action publique et leur donnerait le sentiment d’être dans une société juste. Le Gabon se doit de franchir une nouvelle étape -une étape morale- dans la lutte contre les affaires de crimes rituels qui donnent à notre pays une image de nation vouée à l’irrationnel.

De la responsabilité du chef du gouvernement

Mais pour y arriver, il faut que le Premier ministre intervienne. «Il lui incombe en effet la responsabilité non pas de trancher, mais de saisir les membres du gouvernement cités dans ces affaires, car dans un pays où l’on démissionne rarement de ses fonctions, où l’on quitte difficilement de telles fonctions, on voit mal comment Raphaël Ngazouzet et les autres membres du gouvernement cités iraient spontanément remettre une lettre de démission au chef du gouvernement», comme l’affirme un député de Libreville avant d’ajouter qu’un Premier ministre «se doit d’avoir une certaine rigidité idéologique face aux ‘’affaires’’ auxquelles il a à faire face tout au long de son exercice du pouvoir. Il ne peut indéfiniment rester sans réaction face à ces affaires sensibles». Savoir prendre des décisions dans de telles situations est un bon principe de gouvernement.

Peu avant de quitter son poste à la Primature, Paul Biyoghé Mba avait demandé à son Garde des Sceaux de démissionner du gouvernement pour une affaire d’occupation illégale de parcelle à Alibadeng, mais heureusement pour Ida Réténo Assonouet qu’un nouveau Premier ministre avait été nommé quelques jours plus tard.

En fait, c’est aussi cela l’exercice de la démocratie. Le Président Barack Obama disait récemment que «la démocratie est rude, mais c’est le meilleur système pour permettre à chacun de réaliser ses rêves ou de se les faire retirer». C’est à Raymond Ndong Sima en tant que Premier ministre et détenteur -on l’imagine- d’un rapport sur les auditions déjà effectuées par les juges de leur demander de remettre leurs lettres de démission ou de les démettre du gouvernement. Cela montrerait à quel point les plus hautes autorités tiennent à l’honneur et à la dignité de la République gabonaise qui ne mérite pas d’être citée parmi les «Ripoubliques».

 


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le 23-05-2013 22:48

Luc Oyoubi : « le Gabon n’est pas en faillite »

Le ministre gabonais de l’économie a tenté de rassurer la presse nationale et internationale qu’il a conviée à un petit-déjeuner de presse mercredi matin pour un exercice de questions-réponses au cours duquel ont été évoquées les multiples inquiétudes relatives au coût de la vie, à la subvention des produits raffinés, à l’émission des titres du Trésor, à l’environnement des affaires et aussi aux comptes environnementaux. Luc Oyoubi est resté ferme sur la question de l’état actuel de l’économie gabonaise. « Le Gabon n’est pas en faillite », s’est-il évertué à répéter à des journalistes préoccupés.

 

 

 

L’initiative correspond à l’engagement du Premier ministre d’améliorer la communication autour des actions de son gouvernement. Lors de sa dernière conférence de presse en effet, Raymond Ndong Sima avait annoncé que chaque ministre allait se livrer individuellement à la presse pour répondre aux différentes questions qui préoccupent les Gabonais.

 

Luc Oyoubi, ministre de l’économie, de l’emploi et du développement durable a parfaitement suivi les pas au cours d’une rencontre qui a eu lieu mercredi matin dans un hôtel de Libreville. Les chiffres concernant la croissance, la dette et les revenus de l’Etat, l’emploi ou encore le coût de la vie se sont multipliés ces derniers mois et ont donné lieu à tellement d’interprétations, notamment par des ONG ou des Agences internationales, qu’il était plus qu’urgent pour le ministre de donner des précisions pour éviter que la confusion semée dans les esprits ne s’accentuent.

 

Le point chaud de la discussion a sans doute été celui de l’émission récente des bons du Trésor Public. Le fait est si inhabituel qu’il a donné lieu à de nombreuses inquiétudes. « La presse a même parlé de faillite », a rappelé le ministre avant d’affirmer une fois pour toute que le Trésor public n’a pas émis ces bons parce qu’il est en faillite. « On ne prête pas à un Etat qui est en faillite mais à un Etat crédible », a-t-il renchéri. Le Gabon est donc crédible, selon Luc Oyoubi. Au même titre que la République Centrafricaine ou le Cameroun qui ont émis également leurs bons du trésor le 20 février dernier, le premier pour 6 mois et un montant de 5 milliards de francs et le deuxième pour un an et 10 milliards de francs CFA ? En tout cas le Cameroun lui a obtenu 42 milliards. En fait, il s’agit là de l’application d’une décision de la BEAC, datant de 1999 et qui suggère aux Trésors publics d’émettre des bons pour financer des projets et des actions des gouvernements, et sortir finalement de la dépendance aux banques centrales, entre autres. 14 ans après, les Etats de la CEMAC ont décidé de passer à l’acte. Le Gabon a réussi, selon son ministre de l’économie, puisque l’offre a été quatre fois supérieure au besoin énoncé par le Trésor qui était de 10 milliards.

 

Par définition, « un bon du trésor est un titres de créance négociable émis par le trésor public pour le compte de l’Etat afin de lui permettre de se procurer des liquidités à court et moyen terme ». Il s’agit là donc d’un mécanisme connu depuis longtemps et qui sera désormais partie intégrante de la gestion des trésoreries des pays de la CEMAC et donc du Gabon. « Il nous faut gérer nos trésoreries comme les Etats modernes », a suggéré Luc Oyoubi.

 

Le taux d’intérêt est de 1,5% et donc bien plus avantageux que celui pratiqué généralement par des banques et autres institutions partenaires qui est en moyenne de 3%.

 

Source : GABONEWS

 
 


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le 23-05-2013 00:02

Le pont de Kango, entre calvaire et croyances mystiques

Visité par le président de la République le samedi 18 mai dernier, le pont sur le Komo n’a pas encore fini de causer des difficultés aux voyageurs. Toujours impraticable, le pont réfectionné par des ingénieurs italiens est aujourd’hui sujet à de multiples supputations de la part des habitants de Kango qui entretiennent à son sujet des histoires aussi cocasses qu’incroyables. «Les esprits du fleuve Komo ne veulent pas».

Le pont de Kango, le 16 mai 2013. ©Griffin Ondo Nzuey/Gabonreview

En effet, si le pont endommagé en février dernier a suscité aux premières heures un certain nombre de rumeurs aussi invraisemblables qu’irrationnelles, c’est que la plupart des habitants de Kango et même quelques «hommes avertis» voient d’un mauvais œil les travaux engagés sur le pont et le déni des autorités à prendre conscience des différentes «étapes à respecter avant d’entreprendre de telles initiatives». Bertrand O., homme d’un certain âge rencontré lors de la traversée du Komo sur le bac, prétend que «des vieux du village savent pourquoi le pont n’est toujours pas livré malgré l’arrivé du président».

Pour cet homme, l’échec de la livraison du pont qui aurait dû se faire la semaine dernière aurait des causes «mystiques» que de «simples humains» ne sauraient comprendre. «On nous raconte qu’il y a eu un petit incident après le passage d’Ali Bongo, mais c’est faux ! On ne nous dit pas tout», a-t-il lancé avant d’ajouter : «Ce sont les esprits de ce fleuve qui ne veulent pas. Ils demandent quelque chose». En effet, interrogeant un ouvrier sur le site, il est apparu qu’un «léger incident» se serait produit après le départ du président de la République des lieux : un chalutier aurait touché le pont en dessous, ce qui aurait dissuadé les responsables des travaux à admettre le passage des véhicules sur le pont comme prévu. Quoique la plupart des ouvriers assurent que le pont sera effectivement praticable dès la fin du mois en cours.

File de véhicules en attente d’embarcation. ©Griffin/Gabonreview

File de véhicules en attente d’embarcation. ©Griffin/Gabonreview

Qu’à cela ne tienne, l’attente de la livraison effective du pont se fait dans une atmosphère plutôt chaleureuse malgré les nombreuses difficultés liées à la perte de temps pour les voyageurs contraints de supporter davantage les files de véhicules avant l’embarcation dans les deux bacs, «Rénovation» et «Mitzic»,  affrétés par le gouvernement pour la traversée du Komo ; la surenchère des produits vendus par les commerçants à la sauvette ayant investi les deux bords du fleuve ou encore les difficultés liées aux actes d’incivisme de certains voyageurs dont l’un, un député de la République, aurait été giflé pour avoir voulu violer des règles imposées par les agents de la sécurité routière de la BCR en forçant le passage dans la longue file de véhicules qui attendaient leur embarcation. Entre rumeurs, commerce, profit et croyances mystiques, le pont de Kango n’a semble-t-il pas fini de faire parler de lui.

 


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